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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 juillet 2018

Le Génie des bébés (1/4)

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE par Perrine Kervran
25/06/2018
55 MIN


Le Génie des bébés (1/4) : Inconnu in utero
55 MIN
Le Génie des bébés (1/4) : Inconnu in utero
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
LE 25/06/2018
Pas de souvenirs, des projections parentales, quelques nouveautés technologiques, la vie in utero demeure mystérieuse.
Le Génie des bébés (2/4) : La clinique du lien
54 MIN
Le Génie des bébés (2/4) : La clinique du lien
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
LE 26/06/2018
Porter secours à l’aube de la vie est une pratique médicale récente et toujours expérimentale. Le soin n’y est pas « en surcroit », mais vital.
Le Génie des bébés (3/4) : Savant sans le savoir
55 MIN
Le Génie des bébés (3/4) : Savant sans le savoir
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
LE 27/06/2018
On attribuerait bien volontiers au bébé des dons et des capacités inouïes. L’être le plus vulnérable, celui que nous connaissons le plus intimement et...
Le Génie des bébés (4/4) : Et le langage vient
55 MIN
Le Génie des bébés (4/4) : Et le langage vient
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
LE 28/06/2018
Le bébé n’apprend pas le langage brique par brique, mais comme un détective.

Que fait-on lorsque l’on pense ?

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE par Etienne Klein
09/06/2018
59 MIN

Entretien avec Joëlle Proust, spécialiste de la philosophie de l’esprit et membre du Conseil scientifique de l'Éducation nationale.

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. Crédits : EB-Stock / Picture Alliance / DPA - AFP
Que fait-on lorsque l’on pense ? On pourrait penser que penser, cela consiste tout simplement à penser sans qu’on puisse en dire beaucoup plus sur ce qui sous-tend et organise notre activité mentale. Or, à l’examen, on constate que le fait de penser mobilise tout un ensemble d’activités cognitives, certaines liées à la perception, d’autres à la mémoire, d’autres encore au raisonnement. « Penser, écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe, ce n’est pas unifier, rendre familière l’apparence sous le visage d’un grand principe. Penser, c’est réapprendre à voir, diriger sa conscience, faire de chaque image un lieu privilégié ».


Rebecca Solnit : "Je ne m'inquiète pas trop pour les hommes"

L'INVITÉ IDÉES DE LA MATINALE par Caroline Broué
30/06/2018
41 MIN

La situation des droits des femmes dans l'Amérique de Trump avec l’essayiste et militante féministe américaine Rebecca Solnit, auteure de "Ces hommes qui m’expliquent la vie" (L’Olivier) où elle théorise le concept de "mansplaining".
Rebecca Solnit est favorable au mouvement #metoo et à l'écriture inclusive.
Rebecca Solnit est favorable au mouvement #metoo et à l'écriture inclusive.  Crédits : Éditions de l’Olivier
Nous avons le plaisir et l’honneur de recevoir une grande intellectuelle américaine. En août dernier, le New York Times lui consacrait un portrait pour expliquer comment elle était devenue "la voix de la résistance", contre Donald Trump. Le féminisme et l’écologie sont ses principaux chevaux de bataille. 
Cet hiver, en pleine affaire Weinstein et #MeToo, les médias français se sont fait un large écho de la publication de son livre Ces hommes qui m’expliquent la vie (L’Olivier). Elle est invitée par le festival le Marathon des mots pour son essai L’Art de marcher (Actes Sud, 2002).

Montesson : du street art sur les murs de l’hôpital psychiatrique

Sébastien Birden    1 juillet 2018



Montesson, ce vendredi. Le street-artiste 2 H le graffeur dirige le premier festival organisé au sein de l’établissement de santé mentale
Un festival animé par des graffeurs professionnels est organisé ces trois prochains jours au centre hospitalier Théophile-Roussel.
Attention, peinture fraîche. À partir de ce lundi matin, « 2 H le graffeur » et quatre de ses acolytes prennent possession des murs du centre hospitalier Théophile-Roussel pour le premier festival de street art organisé au sein de l’établissement de santé mentale et financé en partie par le Lions club. Un événement qui rassemblera durant trois jours une centaine de participants, soignants et patients confondus.

Essai de psychanalyse de Donald Trump (1/2) : aux origines allemandes

Professeur de littératures française et québécoise à Montréal, Heinz Weinmann propose à Mediapart un essai de psychanalyse du quarante-cinquième président des États-Unis en deux volets. Premier épisode : un retour aux origines allemandes avec Friedrich Trump, le grand-père de Donald.

Clitoris le grand tabou

« Le Monde » organise dans le cadre du Monde Festival une rencontre sur le plaisir féminin. Animée par Catherine Vincent, journaliste au « Monde », la conférence se tiendra samedi 6 octobre 2018 de 16 heures à 17 h 30, à l’Opéra Bastille (studio).
LE MONDE 
Au début du XXIe siècle, le plaisir féminin reste toujours tabou. La sexualité des femmes est peu étudiée, le clitoris aux abonnés absents dans la plupart des manuels de sciences de la vie et de la Terre (SVT), et l’épanouissement sexuel toujours fondamentalement inégalitaire. Comment expliquer cet état de fait ? Les choses sont-elles tout de même en train de bouger ?
Une rencontre organisée dans le cadre du Monde Festival et animée par Catherine Vincent, journaliste au Monde. La conférence se tiendra samedi 6 octobre 2018 de 16 heures à 17 h 30, à l’Opéra Bastille (studio).

A 105 ans, l’immortalité est-elle possible  ?

Le risque de mourir atteindrait un plateau après l’âge de 105 ans. Ces observations, présentées dans la revue « Science », suscitent la controverse.
LE MONDE |   Par 

La formule est célèbre, presque trop. « L’Eternité c’est long, surtout vers la fin. » En l’écrivant, le cinéaste Woody Allen n’imaginait sans doute pas qu’une poignée de démographes viendraient rendre à ces quelques mots une nouvelle jeunesse. Dans la revue Science du 29 juin, une équipe de chercheurs italiens et américains annonce avoir mis en évidence un « plateau dans la mortalité humaine ». Rompant avec la théorie dominante depuis deux siècles, ils assurent qu’à partir de 105 ans, le risque de mourir cesse d’augmenter pour devenir constant. De quoi provoquer une sérieuse et immédiate controverse, tant scientifique que politique, voire philosophique.

C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est l'amer qui prend l'homme




C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est l'amer qui prend l'homme

Et si Ubisoft, avec Assassin’s Creed Odyssey, venait de créer un remède contre la schizophrénie ?

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Accusé d'être responsable de tous les maux de la terre par certains, le jeu vidéo pourrait bien devenir un outil thérapeutique.


Nous sommes quelques psys, en mon sens trop peu nombreux encore, à utiliser le jeu vidéo et la réalité virtuelle en thérapie. Qu’il s’agisse du traitement de phobies, du manque de confiance en soi, de dépression et même d’addiction au jeu vidéo comme nous le laissent penser les dernières annonces en date de l’OMS (cela pourrait s’appeler « guérir le mal par le mal », dans mon cabinet je préfère parler d’éducation à la bonne utilisation d’un objet de consommation), que nous évoquions la possibilité de l’utilisation comme outil de remédiation cognitive dans le cadre de certains troubles de l’attention comme de certaines formes de dyspraxies, ou bien que nous parlions encore d’un objet nécessaire à l’établissement de la relation thérapeutique... Bref les usages du jeu vidéo et de la réalité virtuelle chez le psy sont aujourd’hui nombreux et d’une efficacité probante. Nous avons eu du mal à être convaincus, et si le jeu vidéo a été désigné un temps coupable idéal de tous les maux – ou presque - de notre société, nous savons aujourd’hui le resituer à sa bonne place de média actuel et fédérateur.


Cette bande-dessinée résume parfaitement la complexité de la dépression

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Par Jeanne Massé  01/07/2018


Le plus dur, c'est d'abord de l'accepter comme une vraie pathologie.


TROIS ACTES
Cette bande-dessiné retrace le long combat de Brent Williams, l'auteur, contre la dépression.
 "C'est un petit coup de mou". "Une bonne après-midi entre copin.e.s et c'est reparti". "Il faut arrêter de tout voir en noir". "C'est dans la tête tout ça"... Et autres poncifs, jugements rapides, et généralités déjà entendues des centaines de fois par des personnes en dépression clinique. La dépression est une maladie, une vraie pathologie reconnue mais qu'il est encore aujourd'hui très difficile de faire accepter en société.
C'est pour raconter ce combat atypique contre soi-même que Brent Williams, ancien avocat spécialisé dans le droit social, s'est attelé à l'écriture du roman graphique "Je vais mieux, merci - Vaincre la dépression". L'ouvrage illustré par Korkut Ôztekin nous livre une vision crue, touchante, et révélatrice de cette maladie encore trop stigmatisée. À travers des planches tantôt brutes, tantôt oniriques, l'auteur nous y raconte son vécu avec beaucoup de pédagogie.
[...] Voici les dix premières pages du roman, pour se glisser un peu plus dans l'univers de Brent Williams et de Korkut Öztekin :

Psycyclette, pédaler ensemble contre les troubles psychiques

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2 juillet 2018 Anaïs Zarkaoui

Depuis 2014, chaque été, des personnes souffrant de troubles psychiques pédalent pendant une semaine pour faire connaître leur handicap. Accompagnées par des proches et du personnel soignant, elles font changer les idées reçues à leur égard.

Suivre le patient schizophrène avec le « phénotype digital » ?

27/06/2018


Comment avoir un petit accès à cette « boîte noire » correspondant à tout ce que fait votre patient pendant que vous ne le voyez pas ? Bref, comment avoir une petite idée ce qu’il fait dans la « vraie vie », soit durant plus de 99,9 % de son existence ?En psychiatrie, la connaissance du comportement du patient en dehors de l’interaction si particulière de la consultation pourrait donner accès à une sémiologie qui nous est pour l’instant globalement inaccessible.