Alors que la plasticité du neuro-développement apparaît comme une « composante-clef » de l’hypothèse des « origines développementales de la santé et de la maladie»[1], et que cette neuro-plasticité se révèle « maximale durant la vie intra-utérine », on peut logiquement supposer que des « conditions non-optimales » pendant la gestation (en particulier la grande prématurité) peuvent « affecter défavorablement » la maturation des processus neurologiques impliqués dans la régulation des émotions et dans la réponse au stress tout au long de l’existence. Comme cette période prénatale (et périnatale) s’avère donc décisive, avec l’émergence possible d’une « sensibilité exacerbée au stress », les enfants prématurés au poids de naissance particulièrement faible (moins de 1 kg) représentent « un modèle unique » pour les recherches sur les séquelles de conditions prénatales difficiles.
Alors que l'accès à l'université a rarement été aussi épineux pour les futurs bacheliers aux prises avec les méandres de Parcoursup avant même les épreuves du bac, saviez-vous que leurs aînés ont pu, un jour, se passer du bac pour entrer à la fac ? Résumée comme ça, la phrase est un peu provocatrice : depuis en 1808 et sa création sous Napoléon Ier dans la forme qu'on lui connaît, le baccalauréat est bien considéré comme le diplôme nécessaire pour n'importe quelles études supérieures. C'est le sésame qui donne le droit de poursuivre un cursus après avoir validé des études secondaires pour quiconque obtiendra plus que 10 de moyenne. Pourtant, à la veille des années 70, un petit flottement allait libérer les conditions d'accès à l'université.