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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 16 mai 2018

VIDEO. «La 3e population»: la nouvelle BD de Ducoudray et Pourquié vous invite dans les coulisses d'une clinique psychiatrique

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Olivier Mimran  26/04/18

BD Découvrez les premières planches de la bande dessinée qui raconte l'immersion d'Aurélien Ducoudray et Jeff Pourquié au sein d'une structure d'accueil pour « personnes atteintes de troubles psychiques »…

Extrait de l'album La 3e population

Extrait de l'album La 3e population — © A. DUCOUDRAY, J. POURQUIÉ & ÉD. FUTUROPOLIS 2018

  • Le scénariste et le dessinateur  sont allés animer un atelier BD « thérapeutique » dans un établissement psychiatrique atypique.
  • Le duo d’auteurs raconte la difficulté des premiers contacts avec les résidents et le personnel.
  • Présentée sous forme de BD reportage, La troisième population est plutôt une « BD témoignage ».
« Dingos », « tarés », « fadas du village »… A travers les sobriquets réservés aux malades mentaux transparaît le trouble qu’inconsciemment ils inspirent. Trouble dont le scénariste Aurélien Ducoudray et le dessinateur Jeff Pourquié n’étaient pas affranchis lorsqu’ils sont allés animer un atelier BD « thérapeutique » dans un établissement psychiatrique atypique.
C’est cette expérience qu’ils relatent dans La troisième population, que leséditions Futuropolis présentent en exclusivité, aux lecteurs de 20 Minutes.

« Quelle scientificité pour la psychanalyse ? »


« Quelle scientificité pour la psychanalyse ? »
 
Samedi 16 juin 2018
de 10h à 18h

au 1er étage des « Grandes marches »
6 place de la Bastille 75012 Paris

 
Depuis plus de vingt ans, d’importantes campagnes de presse ont contesté la scientificité de la psychanalyse, en lui laissant le rôle d’une religion datée, encore pratiquée par des sectes. La Haute Autorité de Santé a exclu de toutes ses recommandations les travaux des psychanalystes (en leur laissant quelques strapontins). Et cela sous le prétexte que les psychanalystes ne se conformeraient pas à des méthodes de vérifications et de preuves peut-être valables pour les maladies organiques, ou pour étudier en double aveugle des cohortes de souris.

VIDEO. "Des fois on a honte"… Le témoignage d’une infirmière présente lors du blocage des Champs-Élysées mardi

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16/05/2018

Pour dénoncer les restrictions budgétaires et les conditions de travail à l’hôpital, des personnels hospitaliers ont bloqué les Champs-Élysées mardi. Une infirmière en psychiatrie a témoigné.

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Des conditions de travail qui "se dégradent"

Des membre du personnel hospitalier qui manifestaient pour pointer le manque de moyens et les conditions de travail à l’hôpital, ont bloqué la circulation sur les Champs-Élysées mardi.
"On a honte quand on accueille quelqu’un de 80 ans sur un lit de camp, dans une chambre triple (…) c’est la honte !", a lancé une l'infirmière en psychiatrie. "Au fur et à mesure des années, on a vu nos conditions de travail se dégrader, l’accueil des patients se dégrader…", a-t-elle poursuivi.
En effet, cette infirmière en psychiatrie déplore le manque de temps à consacrer aux patients. "On ne peut plus prendre le temps avec les patients comme avant", a-t-elle pointé. "En psychiatrie, on a besoin de sortir avec eux, d’aller se balader, de se poser et ça on ne peut plus", a ajouté la soignante. 

Malades psychiques en prison : une folie

Une personne détenue sur quatre souffrirait de troubles psychotiques. C’est huit fois plus qu’à l’extérieur. Face à cela, les gouvernements successifs ont fait le choix de faire entrer le soin en prison plutôt que de faire sortir les malades. Faisant fi de ce qui tient autant du principe que du constat : la prison n’est pas, et ne peut pas être, un lieu de soin.

Alzheimer : une maladie en trompe-l’œil ?

Pour les auteurs de cet ouvrage, le refus d’accepter le déclin cognitif empêche de sortir de la médicalisation sans limite du vieillissement.

LE MONDE  | Par 

Le livre. Les quarante dernières années ont vu l’émergence de la maladie d’Alzheimer comme problème de santé publique dont tout un chacun ou presque a ­entendu parler. Olivier Saint-Jean, chef du service de gériatrie de l’hôpital européen Georges-Pompidou, et Eric Favereau, grand reporter santé à Libération, se livrent à une démolition. Leur thèse : la maladie d’Alzheimer est une construction sociale imposant une vision de la vieillesse comme une maladie. Le refus d’accepter le déclin cognitif comme partie intégrante de notre normalité empêche de répondre au vieillissement par l’accompagnement adéquat.

L'Unafam interpelle Agnès Buzyn sur la mise à l'écart de la psychiatrie dans deux réformes en cours

Dans une lettre à Agnès Buzyn, la présidente de l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques déplore le report de l'inscription de la psychiatrie parmi les domaines retenus pour les pratiques infirmières avancées. Elle demande aussi une reconnaissance de la schizophrénie comme pathologie chronique.

mardi 15 mai 2018

Neuroféminisme contre neurosexisme

Par Sylvie Chaperon — 

Bien avant l’IRM, des savants ont voulu légitimer les inégalités de genre par le cerveau. Les neurosciences prolongent cette tradition. Mais les scientifiques féministes s’organisent.

L'inquiétude 4 épisodes disponibles

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth





L'inquiétude (1/4) : Les obsessions de Philip Roth
58 MIN
L'inquiétude (1/4) : Les obsessions de Philip Roth
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
LE 14/05/2018
Pourquoi Philip Roth est-il si inquiet pour l'Amérique ?
L'inquiétude (2/4) : La vie inquiète de Thomas Hobbes
59 MIN
L'inquiétude (2/4) : La vie inquiète de Thomas Hobbes
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
LE 15/05/2018
Pourquoi n'y a-t-il de bonheur que dans l'inquiétude?
L'inquiétude (3/4) : L’impossible tranquillité de Fernando Pessoa
59 MIN
L'inquiétude (4/4) : L'âme agitée de Michel de Montaigne
59 MIN

« La connaissance de ses origines est indissociable de la réflexion de tout être humain sur son identité personnelle »

Dans une tribune au « Monde », Vincent Brès, le président de l’association Procréation médicalement anonyme, demande à ce que la France permette aux enfants nés de don puissent avoir accès à leurs origines.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Les choses bougent, enfin, dans le monde un peu fermé de l’assistance médicale à la reproduction. Basé sur un système vieux de plus de quarante ans, le don de gamètes s’apprête à évoluer, répondant au mouvement de fond des évolutions de la société française.


Pour une raison très simple : les premiers à en être nés sont devenus des adultes responsables, souvent parents eux-mêmes, et prennent maintenant la parole. Ils dénoncent l’injustice d’un système qui confisque, sans jamais les avoir consultés, des informations sur leur hérédité.

Suivi de la grossesse en cas de troubles psychiatriques, pas assez mais parfois trop

04/05/2018

Bien que la grossesse constitue un processus physiologique, des complications peuvent survenir, pour la mère ou/et le bébé, dans près de 20 % des cas. La finalité de la surveillance médicale d’une grossesse est justement de réduire ce risque de troubles gravidiques ou prénatals, pour minimiser la morbidité et la mortalité de la femme enceinte comme celles de l’enfant. Or l’existence d’une pathologie psychiatrique chez la future mère peut compromettre le bon suivi de la grossesse et altérer ainsi le contexte sanitaire de la dyade mère/enfant, voire susciter un risque vital.

Qui sont les consommateurs de benzodiazépines au long cours ?

11/05/2018

L’usage prolongé des benzodiazépines est un sujet préoccupant. Les recommandations limitent les durées de prescriptions à quelques semaines et préconisent un sevrage accompagné. En dépit de cela, les prescriptions sur de longues durées ne sont pas rares. Le manque de temps des praticiens, la forte demande de la part des patients, la facilité du renouvellement contribuent à une consommation prolongée. Cet usage à long terme est associé à la survenue de dépendance, de tolérance et d’effets indésirables comme des troubles cognitifs, la démence, les chutes et les fractures.

Premier roman. Mourir de rire

La chronique de Leïla Slimani, à propos de « Défense de nourrir les vieux », d’Adam Biles.

LE MONDE |  | Par 

Défense de nourrir les vieux (Feeding Time), d’Adam Biles, traduit de l’anglais par Bernard Turle, Grasset, « En lettres d’ancre », 528 p.

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Il y a quelques semaines, la situation dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ­ (Ehpad) a brièvement fait la « une ». On y découvrait la manière parfois sordide dont sont traités nos aînés. La déchéance, la solitude, la souffrance. Un abandon qui dit tant sur l’état de notre société… et qui a été bien vite balayé par d’autres actualités. ­Pourtant, il y aurait tant à raconter sur ces lieux mystérieux que sont les maisons de retraite, sorte de « purgatoires » avant la destination finale. Adam Biles, jeune auteur britannique, s’y emploie dans Défense de nourrir les vieux. Mais on est bien loin ici du récit naturaliste ou de l’analyse sociologique. On pénètre au contraire dans un roman déjanté, corrosif et irrévérencieux, dans la grande tradition anglaise. Où l’humour noir se révèle la meilleure façon d’aborder des réalités insupportables.

Anne-Sarah Kertudo, pour le droit au handicap

Portrait. Malentendante depuis l’adolescence et devenue presque aveugle, la juriste veut faire émerger un nouveau regard sur les personnes invalides. Un combat politique.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

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Anne-Sarah Kertudo, à Paris, en décembre 2017.
Anne-Sarah Kertudo, à Paris, en décembre 2017. ALEXANDRE ISARD / PASCO

Elle veut changer le dictionnaire. ­Directrice de l’association Droit ­pluriel, créée en 2009, Anne-Sarah Kertudo bataille pour que les définitions actuelles du mot « handicap » soient modifiées dans le Larousse de poche, Le Robert et Le Robert Junior. Signée de la ­productrice de cinéma Fabienne Servan-Schreiber, présidente de Droit pluriel depuis 2015, du Conseil national des barreaux et du Conseil national consultatif des personnes handicapées, une lettre ouverte a été adressée mi-mars aux éditeurs de dictionnaires.

Violences sexuelles et sexistes : l'Assemblée nationale se divise sur le viol sur mineur

Coline Garré



15.05.2018

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schiappa belloubet
Crédit Photo : S. Toubon

Les députés ont commencé à examiner ce lundi 14 mai le projet de loi présenté par Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, et la garde des Sceaux Nicole Belloubet, qui vise à lutter contre les violences sexuelles et sexistes. 
Le projet comporte 80 mesures. Hier a notamment été examiné l'article Premier, qui prévoit l'allongement à 30 ans après la majorité de la victime du délai de prescription des crimes sexuels commis à l'encontre des mineurs, contre 20 actuellement. Un article (inspiré de la mission « Flavie Flament ») qui fait plutôt consensus, même si certains élus LREM ou LR plaident pour l'imprescriptibilité, tandis que d'autres, LR et Insoumis, demandent l'extension de la mesure aux majeurs.

Simone de Beauvoir, féministe paradoxale

La grande écrivaine (1908-1986) entre dans « La Pléiade » avec ses livres autobiographiques. La romancière Camille Laurens y voit l’auteure du « Deuxième Sexe » fidèle à la littérature – et à Sartre.

LE MONDE DES LIVRES  | Par 

Mémoires I et II, de Simone de Beauvoir, édité sous la direction de Jean-Louis Jeannelle et Eliane Lecarne-Tabone, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1584 p. et 1696 p. sous coffret.
Simone de Beauvoir, en 1957.

« Dissiper les mystifications, dire la vérité, c’est l’un des buts que j’ai le plus obstinément poursuivis à travers mes livres. » Sans doute cette phrase, extraite de Tout compte fait,s’applique-t-elle bien au cycle mémoriel que Simone de Beauvoir a mené durant vingt-cinq ans, ressaisissant, entre 1956 et 1981, à la fois presque toute sa vie – elle était née en 1908, morte en 1986 – et une période historique riche en événements majeurs. Dans ce genre si particulier des Mémoires, qui imbrique l’intime et l’Histoire, et par lequel elle entre dans « La Pléiade », Beauvoir envisage sa vie comme « une expérience exemplaire où se refléterait le monde entier ». Elle revient à plusieurs reprises sur son exigence de transparence et d’authenticité.

Portraits tendres ou acérés


Pour autant, à quelle vérité sa mémoire, au fil des ans, s’est-elle d’abord attachée ? Qu’est-ce qui mérite d’être raconté ? Les événements, qu’elle en soit observatrice ou actrice, la maladie, la mort même sont décrits avec la minutie d’un greffier et un positivisme factuel sans faille, parfois pénible, notamment dans La Cérémonie des adieux, chronique des dernières années de Sartre. Les autres, plus ou moins proches, font l’objet de portraits tendres ou acérés. Son projet de se « jeter toute crue dans un livre », en revanche, rencontre des obstacles et le récit de soi, auto-analyse extraordinairement lucide mais jamais totalement libre, reste entravé par de multiples réserves, omissions, discrétions, recompositions.