Ils sont une quinzaine à venir tous les mardis, durant deux heures, pour danser dans une salle de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Une séance prescrite par leur neurologue.
Dix mille pas et plus. « C’est mon oxygène » : c’est ainsi que Gérard qualifie le cours de danse de ce mardi 6 mars. Il ne raterait une séance pour rien au monde. Et pour cause : « On arrive à effacer ses handicaps. » Depuis octobre 2017, ils sont une quinzaine à venir tous les mardis, durant deux heures, dans une salle de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour… danser. Ce jour-là, 14 hommes et femmes, à parité, atteints de la maladie de Parkinson. Cette maladie du cerveau touche environ 200 000 personnes en France. Ses effets varient beaucoup d’un malade à l’autre : raideur, lenteur des mouvements, tremblements, problèmes d’équilibre… et souvent une grande fatigue. Si elle ne se guérit pas, des médicaments peuvent atténuer les symptômes, et une chose est sûre : bouger est nécessaire.