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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 7 mars 2018

Tentative de suicide aux urgences : un malaise persistant à l'hôpital de Besançon

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© f3fc
Par Jérémy Chevreuil     06/03/2018


Personne ne parle officiellement, mais tout le monde ne pense qu'à ça.

Au service des urgences du centre hospitalier Jean-Minjoz de Besançon, la tentative de suicide d'une médecin est dans tous les esprits.

Sauvée par deux collègues, la quinquagénaire est sortie de l'hôpital et se repose chez elle.

D'après nos informations, ce n'est pas la première salariée du service des urgences à tenter de mettre fin à ses jours.

Il y a un an, une infirmière travaillant elle aussi aux urgences s'est suicidée à son domicile. Des raisons personnelles ont été avancées pour expliquer son geste, mais le contexte professionnel est également en cause selon un proche qui souhaite rester anonyme.

Plusieurs sources au sein du CHRU témoignent d'une situation très tendue, en particulier au sein de ce service.

Dans un bref communiqué, la direction de l'hôpital a assuré de son soutien le médecin qui a tenté de se suicider la semaine passée, précisant qu'elle connaissait "sa situation de mal-être".



Psychiatrie : le CHU de Saint-Etienne n’est probablement pas un cas isolé




Paris, le mercredi 7 mars 2018 - La semaine passée, Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) publiait un rapport au Journal Officiel qui dénonçait, en particulier, le recours trop fréquent à l’isolement et à la contention au sein du pôle psychiatrique du CHU de Saint-Etienne, notamment au sein du service d’urgences.  

L’UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques) estime, dans un communiqué, que cette situation n’est pas un « cas isolé » et déplore que tarde à être mis en application l’article 72 de la loi du 26 janvier 2016 qui prévoit que ces pratiques deviennent exceptionnelles.

Tu ne te tueras point

06/03/2018

4 MIN

Quel est le point commun entre Virginia Woolf, Pierre Bérégovoy, Pétrone, Marilyn Monroe, Kurt Cobain, Primo Levi, Dalida et Ernest Hemingway ? Tous se sont suicidés.

Le suicidé
Le suicidé Crédits : Edouard Manet
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, chaque année plus de 800 000 personnes se suicident dans le monde, soit 2192 personnes par jour. En France, la prévention du suicide est devenue une cause nationale avec la création en 2013 par la Ministre de la Santé Marisol Touraine de l’Observatoire national du suicide. Selon cet Observatoire, en 2014, 8 885 personnes se sont données la mort, soit près de 24 suicides par jours. Malgré une baisse de 26% du taux de suicide en 2003 et 2014, la France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique. Les statistiques sont inquiétantes, mais la prévention du suicide, telle qu’elle est mise en oeuvre dans les hôpitaux psychiatriques ou par les politiques de santé publique, pose une véritable question philosophique.

Mobilisation pour sauver l'hôpital public : «La ligne rouge est franchie pour notre hôpital»

 07/03/2018 



Communistes insoumis, militants de la CGT et de la France insoumise unis pour l'hôpital de Lannemezan./ Photo C. S.
Communistes insoumis, militants de la CGT et de la France insoumise unis pour l'hôpital de Lannemezan./ Photo C. S.
La France Insoumise, les Communistes insoumis et la CGT militent ensemble pour la défense d'un hôpital public de proximité à Lannemezan.
Ils sont les plus présents (certains diront omniprésents) à Lannemezan pour défendre les services publics. Les Communistes insoumis, les militants de la CGT et de la France insoumise sont plus que jamais déterminés pour assurer la défense de l'hôpital public de Lannemezan et en particulier la psychiatrie. «Nous avons de grandes craintes. Notre hôpital de proximité, la psychiatrie et le secteur médico-social, va encore subir une diminution profonde du financement pour les moyens matériels et humains, rendant l'accès aux soins de plus en plus inégalitaire», soulignent Marie-Claude de Vita et Liliane Zentil, des Communistes insoumis. «L'argent public doit revenir aux populations, contrairement aux choix politiques budgétaires du gouvernement. Cela passe par des embauches à l'hôpital de Lannemezan», demandent Sylvie Ferrer et Marie-Claire Delemotte, de la France insoumise.

mardi 6 mars 2018

L’empathie dans la psychothérapie psychodynamique

06/03/2018

La psychothérapie ne manque pas de se questionner à plusieurs niveaux : comment le passé influence le présent ? Quel est l’impact des événements survenant dans la petite enfance ? Quelles sont les motivations inconscientes des individus ? Comment construire une alliance thérapeutique efficace ? Comment travailler avec le transfert et le contre-transfert ? Quelle est l’importance de la régulation affective ?

Paimpont. La poésie comme seul mode d’expression

04/03/2018





Babouillec Sp ne parle pas, mais s’exprime par l’art. Elle peint et est l’auteur de poèmes. Elle est l’artiste invitée par Dixit Poétic pour le Printemps des poètes.

Une nouvelle saison dédiée à la poésie s’est ouverte vendredi soir à Brocéliande, La Porte des secrets, initiée par l’association Dixit Poétic. Un festival qui va se dérouler tout au long du mois du mars, à l’occasion du Printemps des poètes, autour des œuvres d’une seule artiste : Babouillec Sp (Sans parole), de son véritable nom Hélène Nicolas.

Elle ne peut parler, alors elle écrit

À la fois écrivaine poète (Algorithme éponyme, Rivages, 2016) et plasticienne, Babouillec est une artiste diagnostiquée autiste déficitaire à 80 %. Elle ne parle pas, mais s’exprime aussi bien dans la peinture que l’écriture.Silencieuse pendant vingt ans, lorsqu’elle réussit à s’exprimer en déplaçant des lettres découpées sur des morceaux de carton, elle forme des phrases complexes et profondes. Ses tableaux, toiles blanches traversées de traits noirs, s’inscrivent dans un long courant d’art à la croisée de l’art brut et de la calligraphie.


La psychiatrie française est-elle inhumaine ?

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Jean-Yves Nau — 

La découverte officielle de traitements «inhumains et dégradants» n’est que le symptôme de maux autrement plus profonds. Pour Slate.fr, les éclairages de trois psychiatres.


[...] Comment la communauté psychiatrique française perçoit la situation présente
Nous avons interrogé trois spécialistes d’horizon et de pratiques différentes.
Dr Bernard Granger, professeur de psychiatrie (Université Paris Descartes), et médecin des hôpitaux de Paris:
«La situation stéphanoise, caricaturale ou caricaturée, résulte du manque de lits d’aval et d’un manque de moyens humains, alors que le pôle de psychiatrie est bénéficiaire et que l’on refuse au chef de ce pôle ce qu’il demande pour travailler dans de meilleures conditions. Dans beaucoup d’hôpitaux, les responsables des structures de psychiatrie vivent cette situation.

Psychiatrie à l'hôpital : certaines pratiques indignent !

Handicap.fr



Un recours illégal et abusif à l'isolement et à la contention dans les services psychiatrie du CHU de Saint-Etienne, c'est ce que dénonce, entre autres, le 1er mars 2018, Adeline Hazan, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, après sa visite de l'établissement en janvier 2018. Dans son rapport, elle constate des traitements qualifiés « d'inhumains ou dégradants » au sens de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme.

Ni se laver ni se changer

Parmi les patients en attente de soins psychiatriques présents dans les couloirs des urgences, sept s'y trouvent depuis quinze heures à sept jours, cinq étant présents depuis plus de trois jours. Ils n'ont pu ni se laver, ni se changer, ni avoir accès à leur téléphone portable. Trois d'entre eux doivent utiliser un urinal posé le long de leur jambe sur le brancard au-dessus du drap. Or aucun de ces patients ne présente d'état d'agitation, certains demandant juste à pouvoir être détachés, sans véhémence, dans une forme de résignation et d'acceptation. Face à ces constats, la loi l'autorisant à saisir le gouvernement en cas d'urgence, Adeline Hazan exige l'arrêt immédiat de ces atteintes aux droits des personnes. Cette « affaire » survient quelques jours après que le gouvernement a installé (le 19 février 2018) une commission chargée de faire des propositions pour prévenir la maltraitance des personnes âgées ou handicapées (article en lien ci-dessous).

Un malaise structurel

Deux ans auparavant, l'Unafam (association de personnes avec un handicap psychique) avait déjà dénoncé de telles pratiques jugées « indignes » dans un autre établissement. Le cas Saint-Étienne n'est donc pas isolé et témoigne des problèmes structurels qui affectent la psychiatrie. L'orientation donnée par l'article 72 de la loi du 26 janvier 2016, visant à une réduction des pratiques d'isolement et de contention, tarde à être mise en œuvre dans les établissements, en dépit des recommandations de bonne pratique de la Haute autorité de santé (HAS) et des instructions ministérielles. « Il est inadmissible que la loi ne soit pas respectée, s'indigne l'Unafam. Des patients admis en soins sans consentement sont, parfois dès leur arrivée, placés en isolement, voire sous contention, sans justification clinique réelle, ajoutant de la souffrance psychique à celle qui les a conduits à l'hôpital. Et il y aurait beaucoup à dire sur les conditions matérielles de l'isolement, dans des chambres d'isolement délabrées, où les patients doivent faire leurs besoins dans un seau hygiénique. » Selon l'association, « les établissements et les équipes doivent veiller au respect de la dignité des personnes et celui de leurs droits fondamentaux. »

Une image désastreuse

L'image de la psychiatrie, que de telles pratiques renvoient, est jugée « désastreuse » par l'association et joue certainement un rôle dissuasif qui ne peut que retarder l'entrée dans un parcours de soins de personnes en souffrance psychique. On se souvient de deux récentes polémiques médiatiques autour de la bande annonce de Touche pas à mon poste (sur C8) en septembre 2016 et du jeu « Psychiatric hospital » de Fort Boyard (France 2)en juin 2017 qui avaient offensé les associations dédiées proposant une image stéréotypée (notamment via l'usage d'une camisole de force et d'une pièce capitonnée) et archaïque de la psychiatrie dans des programmes à fort impact sur les jeunes téléspectateurs (articles en lien ci-dessous).

Les objectifs de dépenses d'assurance maladie 2018 pour le MCO et la psychiatrie sont publiés

Quatre arrêtés publiés au Journal officiel du 3 mars font état des montants de l'objectif des dépenses d'assurance maladie pour les activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et de psychiatrie pour l'année 2018.

Temps présent - Une vie de jeune en psychiatrie

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SUISSE

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Ils ont entre 18 et 30 ans et sont frappés en pleine jeunesse par la maladie psychique. Ils sont schizophrènes, bipolaires ou ont connu l'enfer de la dépression. 



Etrange expo à Vicq-sur-Breuilh

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Par Martial Codet-Boisse    05/03/2018

Les Babouias du sculpteur creusois Roland Vincent / © Cécile Descubes
Les Babouias du sculpteur creusois Roland Vincent / © Cécile Descubes

Des oeuvres de 3 artistes d'art brut sont présentées jusqu'au mois de juin au musée Cécile Sabourdy de Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne. Une exposition à découvrir dont notamment les créations du maçon Roland Vincent, autodidacte originaire de Sardent en Creuse.

"L'éloge de l'étrange", titre de cette exposition temporaire du musée d'art brut et d'art naïf de Vicq-sur-Breuilh. Des paysages en suspension de la peintre Hélène Duclos, des galets gravés de Jean Pous ainsi que les créations d'un artiste sculpteur autodidacte creusois, Roland Vincent.
Des Babouias, petites sculptures du creusois Roland Vincent / © Cécile Descubes
Des Babouias, petites sculptures du creusois Roland Vincent / © Cécile Descubes
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lundi 5 mars 2018

Troubles du comportement de l’enfant : la faute du père ? de la mère ?

06/03/2018


Les jeunes enfants sont extrêmement sensibles à leur environnement social et émotionnel. Ce n’est pas un scoop. Cependant, tous ne développent pas d’inhibition comportementale en cas de stress émotionnel. Dans ces conditions, on peut imaginer qu’existent certains facteurs déclenchants ou, à tout le moins, certains indicateurs d’un risque.

Faudra-t-il envoyer nos internes au cinéma ?

05/03/2018

Si Psylab a fait le buzz au dernier congrès de l’Encéphale, d’autres initiatives plus ‘sérieuses’ car universitaires ont fait leurs preuves quant à l’intérêt d’utiliser le cinéma pour former les étudiants en psychiatrie. L’université de Genève a testé ce procédé sur 20 étudiants avec pour objectif non seulement de les former au diagnostic des maladies psychiatriques, mais aussi de leur permettre d’appréhender les croyances populaires sur ces maladies et la stigmatisation de ces patients.

Castration chimique des prédateurs sexuels : que dit la littérature ?

 05/03/2018


Les agonistes de la Gn-RH sont couramment utilisés pour traiter les agresseurs sexuels. Avec raison ? Pour s’en assurer, Mrigendra Das, psychiatre en charge des prisons du secteur de Darwin (Australie) a parcouru la littérature concernant la prise en charge des prédateurs sexuels mâles.

La justice administrative fixe à « environ 59 ans » la limite d’âge de procréer pour les hommes

Cette instance juridique avait été saisie par l’Agence de la biomédecine pour le cas de deux sexagénaires.

Le Monde.fr avec AFP 
La justice administrative, saisie par l’Agence de la biomédecine, qui n’avait pu empêcher deux sexagénaires de recourir à une PMA, lui a donné raison lundi 5 mars en fixant, pour la première fois en France, la limite d’âge de procréer à « environ 59 ans » pour les hommes.

La cour administrative d’appel de Versailles a considéré qu’« en fonction des connaissances scientifiques (…) disponibles, un homme peut être regardé comme étant en âge de procréer, au sens de l’article L.2141-2 du code de la santé publique, jusqu’à un âge d’environ 59 ans, au-delà duquel les capacités procréatives de l’homme sont généralement altérées », selon ses arrêts, dont l’AFP a obtenu copie.

Des centaines de patients de santé mentale sont morts après les échecs de soins NHS

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Lun. 5 mars 2018

Une enquête du Guardian révèle que 271 patients très vulnérables sont morts entre 2012 et 2017 après 706 échecs d'organismes de santé

Au moins 271 patients souffrant de troubles mentaux hautement vulnérables sont décédés au cours des six dernières années après des échecs dans les soins du NHS , a révélé une enquête du Guardian.
Les coroners ont été si alarmés par les manquements lors des enquêtes qu'ils ont émis des avertissements juridiques à 136 organismes du NHS, principalement des fournisseurs de soins, entre 2012 et 2017. Ils comprenaient des fiducies de santé mentale, des hôpitaux de soins aigus et ambulatoires.
Les militants de la santé mentale ont déclaré que les résultats étaient choquants et ont affirmé que de nombreux décès étaient évitables et constituaient une «tragédie».