Dans une tribune au « Monde », un collectif de médecins, d’élus et de représentants d’associations estime que le récent plan en faveur de la psychiatrie annoncé par la ministre de la santé ne prend pas suffisamment en compte l’ensemble des intervenants en santé mentale.
LE MONDE | | Par Collectif
« C’est dans l’ensemble de la vie sociale que l’on trouve les ressources pour se soigner,
et la qualité des soins psychiatriques dépend donc aussi de la mobilisation de
ces différents autres acteurs » (Agnès Buzyn, le 30 janvier).
CHARLES PLATIAU / REUTERS
Tribune. La ministre des solidarités et de la santé a annoncé, vendredi 26 janvier, au congrès de l’Encéphale un grand plan de soutien à la psychiatrie. Enfin, est-on tenté de dire ! Enfin : depuis plusieurs années les signaux d’alarme se multipliaient. Epuisement des équipes, difficultés à répondre aux besoins des personnes malades, explosion de la contrainte, formation de déserts psychiatriques.
Au côté d’autres institutions, de la prison à l’école en passant par la police ou l’accueil des personnes âgées, la psychiatrie souffre de ne plus savoir comment accomplir sa mission au profit de populations dont les problèmes semblent chaque jour un peu plus déborder ses cadres. Il était temps d’agir.