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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 janvier 2018

“ Voile en tête ” : retour gagnant

19/01/2018




L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés.
L’équipe du centre hospitalier de Romorantin a terminé 4e sur 14 voiliers engagés. 
© Photo NR


Choquez, choquez, mais choquez ! A l’image, l’intensité est à son comble. Le voilier en pleine mer. La où rien ne pardonne, surtout pas une erreur de manœuvre. Lundi soir, dans la salle de projection accolée à la cafétéria de la psychiatrie du centre hospitalier de Romorantin, ils étaient une quinzaine à revoir ou voir pour la première fois quelques images de l’aventure « Voile en tête », cette régate organisée à Marseille du 30 septembre au 7 octobre dernier, à laquelle participait un équipage de Romorantin pour la 3e fois. 
Avec une nouveauté, souligne Willy Gabillet, l’un des encadrants du centre hospitalier : « Cette année on n’a rien eu à faire, c’est eux qui ont fait toutes les manœuvres »

Une soirée pour remercier les mécènes
Lundi soir, les cinq navigateurs en herbe, tous suivis par le service psychiatrie, avaient préparé un album photo souvenirs afin de remercier leurs mécènes, des entreprises et quelques particuliers du territoire, qui leur ont permis de réunir le budget. 



Des choix d’orientation sous influence

Dès le début de leur scolarité, filles et garçons ont souvent tendance à suivre les stéréotypes de genre. Un poids qui s’avère déterminant dans leurs études post-bac.

LE MONDE  | Par 
C’est une affaire planétaire sans exception française : l’orientation est sexuée. Aux hommes, les sciences et techniques, l’informatique, la production industrielle, les transports. Aux femmes, les lettres, les langues, l’enseignement, l’art, la communication, l’aide à la personne, le social.



KIKI LJUNG
Aujourd’hui encore, en France, alors que le bac scientifique est le plus mixte des bacs généraux, seule une bachelière S sur dix poursuit ses études en école d’ingénieurs, où plus de 70 % des diplômés sont des hommes. Même proportion dans les classes préparatoires aux grandes écoles, tandis que les filières littéraires comptent près de trois quarts de femmes. Du côté des bacs technologiques ou professionnels aussi, les statistiques font apparaître une présence quasi exclusive des filles dans le domaine des services, de la santé et du social, et des garçons, dans la production et les technologies industrielles.

jeudi 18 janvier 2018

Agnès Buzyn assure mesurer la gravité de la situation des hôpitaux et précise les réformes à venir

Interpellée par les députés lors d'un débat sur la situation des hôpitaux, la ministre de la Santé a partagé le constat selon lequel les établissements vont "très mal". Elle a expliqué et précisé les réformes et travaux en cours (urgences, attractivité médicale, finances...) pour viser justement à pallier les problématiques actuelles.

Le CHSM du Puy-en-Velay travaille à l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique

Ce 16 janvier, la directrice par intérim des Établissements Sainte-Marie-Haute-Loire, Annie Rambaud-Gontier, et la direction des services départementaux de l'Éducation nationale Haute-Loire ont formalisé les bases de l'accompagnement des élèves en souffrance psychologique.

Dans la droite ligne du partenariat conclu en septembre 2017, le centre hospitalier Sainte-Marie (CHSM) du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et l'Éducation nationale ont signé un avenant précisant les modalités d'intervention de l'équipe mobile de psychiatrie infanto-juvénile (EMPIJ) au sein des établissements scolaires publics et privés de l'académie de Clermont-Ferrand. Objectif : "améliorer la prévention, le repérage et l'orientation des élèves en souffrance psychologique, mais aussi de faciliter leur accueil et leur inclusion dans les établissements scolaires", précise un communiqué du même jour.

Dans un Ehpad de la Meuse, les médecins de retour grâce à la télémédecine

A Souilly, dans la Meuse, un établissement pour personnes âgées pratique depuis décembre les soins médicaux avec une tablette et des objets connectés.

LE MONDE  | Par 
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier.
Consultation de télémédecine a l'Ehpad de Souilly (Meuse), le 16 janvier. NADèGE ABADIE POUR "LE MONDE"

« Bonjour, c’est le docteur Pancher, c’est la première fois qu’on se rencontre. C’est une première consultation un peu particulière… » Installé dans la salle de soins au rez-de-chaussée de l’Ehpad Les Eaux vives à Souilly (Meuse), près de Verdun, où il vit depuis deux ans, Roger Didion, 79 ans, découvre sur la tablette tactile posée en face de lui le visage de son nouveau médecin traitant, en visioconférence depuis son cabinet, à 13 km de là.

Saut épique et passage à l’acte

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Résultat de recherche d'images pour "CONVERSATION  Prochaine date 3 FÉVRIER 2018 - PARIS    Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.  Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.  Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.  On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?  Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte."

3 FÉVRIER 2018 - PARIS 

Rarissimes sont les fois où une dénomination nouvelle vient ébranler un point de savoir (clinique, théorique) que l’on avait pu croire acquis.
Ainsi en va-t-il du saut épique, terme récemment proposé par Fethi Benslama.
Il croise le passage à l’acte d’autant plus opportunément que, devenu d’un usage courant, ce dernier a largement perdu de sa singularité.
On interrogera ce croisement : quelles conséquences s’ensuivent ?
Ainsi pourrait être levé ce long silence où l’on s’est tenu en ne se demandant pas comment l’introduction par Jacques Lacan du psychanalyser comme acte (1967-1968) avait pu, déjà, reconfigurer le concept de passage à l’acte.


Violences éducatives : une nouvelle campagne pour changer les pratiques

Stéphany Mocquery
| 17.01.2018



campagne violence enfant
Crédit Photo : DR


« Crier, frapper, hurler, humilier son enfant, c'est le marquer pour longtemps » : avec ce slogan, la nouvelle campagne de prévention contre les violences éducatives ordinaires entend marquer les esprits pour faire évoluer les pratiques éducatives dans notre pays encore trop imprégné de « l'injonction de dresser les enfants pour qu'ils soient obéissants », estime le Dr Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne.

mercredi 17 janvier 2018

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance

Par Maïa Courtois — 

Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance
Souffrance psychique au travail : la lente reconnaissance 
Photo Fred Dufour. AFP

10 000 affections psychiques liées au travail ont été reconnues en 2016, d’après une étude de la Caisse nationale d’assurance maladie. Si ce phénomène est en constante augmentation ces dernières années, les efforts pour y remédier progressent lentement.

«Surcharge de travail, injonctions paradoxales, horaires décalés, réductions de personnel…» liste Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à la Cnamts (Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés) : les causes de la souffrance psychique au travail sont multiples. Et l’ampleur de ce phénomène a encore augmenté l’année dernière, «même si c’est moins exponentiel», précise Marine Jeantet : «On était à 10% d’augmentation de 2011 à 2014, 5% en 2015, 1% en 2016.»
Des travailleurs en souffrance psychique, le docteur Pierre Bréchet, médecin généraliste à Saint-Pierre-du-Mont (Landes), dit en recevoir «souvent» dans son cabinet : «Soit les patients arrivent en décrivant leurs problèmes franchement, soit cela prend le masque de plaintes plus générales : manque de tonus, fatigue… C’est notre travail de creuser, mais la parole se libère facilement.»

«Notre système de santé souffre d’un cloisonnement multiple »

Dans une tribune au « Monde », le directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique considère qu’il revient aux patients, et non à une autorité administrative, de définir son parcours santé.

LE MONDE  | Par 

A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017.
A l’hôpital Pierre-Bérégovoy de Nevers, le 28 avril 2017. Elodie Chrisment - Hans Lucas / Elodie Chrisment - Hans Lucas

Tribune. Le terme de parcours est en train de devenir un mot magique dans le domaine de la santé. C’est aujourd’hui l’expression consacrée pour caractériser les évolutions nécessaires permettant de répondre aux attentes des patients, des usagers ou des citoyens. Citée abondamment dans la loi de modernisation de notre système de santé (votée en 2016), cette notion est évoquée à de nombreuses reprises dans la stratégie nationale de santé définie le 29 décembre dernier. Mais qu’en est-il exactement ?

Le vocable de parcours apparaît dans la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance-maladie. Il s’agissait, à l’époque, d’instituer un parcours de soins coordonnés et de revaloriser ainsi le rôle du médecin traitant, chargé de coordonner les différentes interventions professionnelles autour du patient. L’utilisation du terme parcours faisait donc référence à une filière de prise en charge, notamment pour l’accès au médecin spécialiste en médecine ambulatoire.

Hôpital : mille signatures et une urgence

Par Eric Favereau — 

A l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, le 5 octobre 2017.
A l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, 
le 5 octobre 2017. 
Photo Edouard Caupeil

Des médecins et cadres de la santé dénoncent un système à bout de souffle et les dérives de la tarification à l’activité. Un récent audit, réalisé après le suicide d’un neurochirurgien au CHU de Grenoble, permet de mesurer l’ampleur du malaise.

C’est inédit dans l’histoire des hôpitaux. Plus de mille médecins et cadres de santé, venant de toutes sortes d’établissements, hôpital local comme centre universitaire, répartis sur toute la France, ont signé un appel s’alarmant de la situation dramatique des hôpitaux français et pointant un système de financement, avec la tarification à l’activité (T2A), à bout de souffle, devenant une menace pour la qualité des soins.

Comment la psychanalyse peut-elle résister à l'air du temps ?

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PARJean-Marie Durand 
- 13/01/18 
Alors qu'elle fait l'objet d'attaques répétées, la psychanalyse se défend comme elle peut. Deux psychanalystes, Clotilde Leguil et Elsa Godart, vantent les vertus essentielles de leur pratique pour échapper aux effets délétères de l'époque et s'affirmer comme sujet singulier.
Dans le champ du savoir en ce début du XXIe siècle, mais aussi celui de la prise en charge des névroses contemporaines, la psychanalyse fait grise mine. Face aux aspirations sociales dominantes, dégagées de tout effort appuyé pour explorer les caves de son inconscient (pas le temps, d’autres choses à faire..), face aussi à l’effet de présence de plus en plus marquant des psy comportementalistes anglo-saxons, et à l’apparition de nouvelles approches du cerveau (neurosciences…), elle semble ne plus faire le poids : l’épreuve de la cure analytique suscite moins le désir que celui provoqué par d’autres types de traitement des souffrances psychologiques, plus rapides, moins contraignants, magiques en apparence.
[...] D’autres, comme en ce début d’année Clotilde Leguil - “Je“, une traversée des identités - ou Elsa Godart - La psychanalyse va-t-elle disparaître ? -, sortent de leur cénacle pour vanter auprès de lecteurs potentiellement sceptiques les mérites de la psychanalyse, à l’heure où l’on voudrait la voir disparaître.
Clotilde Leguil
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Elsa Godart
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« On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA »

Dans une tribune au « Monde », 110 signataires, dont Elisabeth Badinter, Pierre Rosanvallon et Irène Théry, demandent une réforme urgente des lois de bioéthique.

LE MONDE  | Par 

Bioéthique : six mois de débats pour une loi

PMA, fin de vie, médecine prédictive… Une grande variété de sujets seront débattus à partir de jeudi lors des Etats généraux de la bioéthique .


SEVERIN MILLET
C’est une obligation depuis la dernière loi de 2011 : tous les sept ans au moins, la France doit réviser sa législation en matière de bioéthique. Le processus sera officiellement lancé jeudi 18 janvier avec l’ouverture d’Etats généraux qui doivent durer jusqu’au 7 juillet. L’objectif de ces six mois de débats, organisés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) ? Eclairer le législateur, qui devra déposer un projet de loi à l’automne afin de mettre à jour les textes. Les évolutions très rapides de la science interrogent sur l’attitude à avoir face à de nombreuses innovations : faut-il autoriser, interdire, contrôler ces pratiques ? Conditions du début et de la fin de vie, limites de l’intervention médicale sur le vivant… Les thèmes abordés, sensibles, intéressent militants, chercheurs, religieux. Les débats qui s’ouvrent seront donc vifs. Tour d’horizon des principaux enjeux.

La vie après le suicide d'un proche : un documentaire bouleversant

Psychologies

Isabelle Taubes

Plus de 10 000 personnes se suicident chaque année en France. Derrière ces chiffres, il y a des parents, des frères, des sœurs, des compagnons, qui tentent de leur survivre. Dans son documentaire « La vie après le suicide d’un proche », [sur France 5], la réalisatrice Katia Chapoutier a réuni, le temps d’un week-end, quelques-uns de ces endeuillés.

« Quand je vois cette photo, j’entends son rire. » Le premier témoin à prendre la parole dans ce documentaire d’une qualité exceptionnelle n’est autre que sa réalisatrice, la journaliste Katia Chapoutier. « En 2006, ma sœur a mis fin à ses jours à l’âge de 46 ans. Elle était belle, elle était bonne vivante, elle aimait boire, manger, partager, elle avait des projets. Elle était médecin, avait 5 enfants. » Défilent sous nos yeux des photographies d’une jeune fille, d’une jeune femme, d’une femme qui semble épanouie. Comment se reconstruire, comment retrouver le goût de la vie après un tel cataclysme ? Il lui a fallu dix ans d’enquête et d’interrogations personnelles pour répondre à cette question. Si l’émotion est là, palpable, elle ne laisse aucune place au voyeurisme. Et ne prend jamais le pas sur la volonté sans ambiguïté de ces être endeuillés de nous dire qu’il existe un chemin qui mène à la renaissance

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