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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 19 janvier 2018

L’Anti-Origine du monde – Comment Whistler a tué Courbet Yves Sarfati


Yves Sarfati L’Anti-Origine du monde Comment Whistler a tué Courbet
Une étude artistique, historique et psychanalytique des relations entre Gustave Courbet et James Whistler à partir d'une relecture des mythes fondateurs autour de L'Origine du monde
Les noms de Courbet et de Whistler sont étroitement liés. De leur vivant, ils furent confrères, proches et amis. À l'automne 1865, lors d'un séjour sur la côte normande considéré comme l'acmé de leur connivence, Courbet appelle Whistler « mon élève », terme qu'il n'a utilisé en aucune autre circonstance pour aucun autre peintre. Durant la même villégiature, Whistler, de quinze ans le cadet du maître alors au faîte de sa notoriété, réalise un portrait de son aîné sur la plage qui pastiche l'une des anciennes compositions de Courbet et illustre le dialogue étroit que les deux peintres entretinrent. Plus tard, Whistler appellerait cette toile dans l'intimité : « mon Courbet ».
[...] Yves Sarfati est professeur de psychiatrie, psychanalyste. Chercheur-clinicien, il débute ses travaux scientifiques à l'INSERM sur la communication neuronale et la théorie de l'esprit. Depuis dix ans, il oriente ses recherches sur l'articulation de l'histoire de l'art, de la psychanalyse et des neurosciences. Il a ainsi dirigé les Transferts de Courbet (Les presses du réel, 2013).

RENNES : À RÉGNIER, L’ISOLEMENT PSYCHIATRIQUE TISSE SA TOILE


Depuis le 7 novembre 2017, les salariés de l’hôpital psychiatrique Guillaume Régnier de Rennes étaient en grève ; grève qu’ils ont suspendue le mardi 16 janvier 2018*. Leur revendication ? Davantage de moyens humains. En raison de budgets insuffisants, patients et encadrants voient leur environnement se précariser.

« On est cloîtrés. » Quand il parle, Dominique fixe le vide. Les yeux du patient sont braqués au-delà de ses interlocuteurs, perdus quelque part dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique. Pendant plus de deux mois, le centre hospitalier Guillaume Régnier a été touché par une grève menée à l’initiative du syndicat Sud Santé. Au plus fort du mouvement, un quart des salariés avait arrêté le travail. Le patient s’interrompt, mange un morceau de sa galette saucisse achetée auprès des grévistes, puis reprend : « on est pris pour des chiens. Et les soignants aussi. »
Depuis sa jeunesse, Dominique est suivi par les différents services psychiatriques du département. Âgé de 56 ans, il a vu évoluer le milieu. Il se rappelle : « avant, il y avait un jardin, on allait à la piscine de Cesson, c’était formidable. Il n’y a plus ça maintenant ». Autour de lui, les infirmiers grévistes approuvent. Sorties restreintes, recours élargi à l’isolement : ils dénoncent un enfermement accru pour les patients, le recours à certaines méthodes asilaires et pointent, comme causes de ces restrictions, le manque de moyens financiers et humains.GREVE GUILLAUME REGNIER
A voir aussi ce soir. Face caméra, des hommes et des femmes témoignent du chemin qu’ils ont eu à parcourir pour retrouver le goût de vivre (sur France 5 à 20 h 55).

Le Monde  | Par 

Tout le monde l’appelait « Titi ». « C’était ma grande sœur », dit la réalisatrice du documentaire, Katia Chapoutier, dans l’un des rares moments de voix off du film. Sa sœur s’est suicidée en 2006, à l’âge de 46 ans. Depuis, elle tente de comprendre pourquoi cette docteure bonne vivante a décidé de mettre fin à ses jours, laissant notamment derrière elle cinq enfants.

Après le suicide, il y a ceux qui restent. Selon une étude menée par l’Observatoire national du suicide (ONS), chaque décès touche, directement ou indirectement, vingt-six personnes, soit 300 000 chaque année. Pour la plupart, des proches endeuillés qui tentent de se reconstruire malgré la douleur, et auxquelles Katia Chapoutier a d’abord consacré un livre, La Vie après le suicide d’un proche (Le Passeur, 2017) avant ce documentaire. Soit un travail qui s’est ­appuyé sur dix ans d’enquête et de rencontres pour tenter d’obtenir une réponse à cette seule question : comment retrouver le goût de la vie après une telle épreuve ?

« La Vie après le suicide d’un proche », de Katia Chapoutier (sur France 5).

Nuits sans larmes, parents debout - projet photo

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52 familles témoins, 12 semaines de prises de vue... pour une expo voyageuse qui change le regard sur les nuits des tous-petits

Un projet photo pas comme les autres... témoin, militant, tendre. Nous vous emmenons à la découverte des inénarrables nuits de nos bambins. En essayant de faire changer le regard... pour plus de douceur nocturne. Sans culpabilité, car nous en sommes convaincus : "parents... vous êtes incroyables !"
Allez... entamez donc la nouvelle année en nous rejoignant sur la route d'un monde meilleur... chaque contribution compte ;)

Alors, voilà... il était une fois… aujourd'hui, hier, et depuis des millénaires, un bébé qui ne faisait pas les nuits de sa mère, accessoirement photographe.  A vrai dire, celles de son père non plus. Donc au début, c'est individuel, puis cela devient collectif.


Consommation de drogues dans le métro : les syndicats sonnent l’alarme

Selon les syndicats, les agents de la RATP mais aussi les voyageurs font face à la présence de plus en plus forte de consommateurs de crack, un dérivé de la cocaïne.

LE MONDE 

Pour un conducteur de la ligne 12, c’est « principalement la présence des toxicomanes sur les voies » qui gêne leur travail, obligeant les agents à solliciter des coupures de courant.
Pour un conducteur de la ligne 12, c’est « principalement la présence des toxicomanes sur les voies » qui gêne leur travail, obligeant les agents à solliciter des coupures de courant. JACQUES DEMARTHON / AFP

A Paris, les conducteurs de la ligne 12 du métro ont été appelés à la grève, vendredi 19 janvier, par les syndicats CGT et SUD-RATP, excédés par des problèmes montants de toxicomanie dans le nord de la capitale.
Selon les syndicats, les agents de la RATP mais aussi les voyageurs font face à la présence de plus en plus forte de consommateurs de crack, un dérivé de la cocaïne, qui peut s’injecter ou se fumer à l’aide d’une pipe.

Ils dénoncent un « vrai manque de moyens humains » et veulent alerter les pouvoirs publics sur les perturbations et l’insécurité créées par certains consommateurs de drogues dans les stations de métro. Selon Jeremy Kahli, syndicaliste de SUD-RATP, quinze conducteurs ont été agressés sur la ligne 12 en 2017. Les agressions se font « à coups de poings, parfois à coups de seringues, sur les chauffeurs, les voyageurs et les agents de station, (…) souvent parce que quelqu’un s’est “shooté” et est en plein délire ».

L'écran après la tôle




Pas facile de s'adapter aux dernières évolutions technologiques quand on a passé des années derrière les barreaux.


"Dis, c'est quoi Internet ?" demandaient encore quelques distraits au début du siècle. Moins de deux décennies plus tard, le numérique a envahi jusqu'aux parcelles les plus intimes de nos vies et la question apparaît comme particulièrement désuète. Pas pour Eric Sniady. Après trente ans derrière les barreaux et une évasion à son actif, l’ancien DPS (pour Détenu Particulièrement Signalé, c'est-à-dire particulièrement surveillé) s'est retrouvé projeté à sa sortie en 2015 dans une société dont il ne comprenait plus les codes. "Quand je suis rentré en prison, la technologie grand public la plus avancée, c’était la télévision ou les gros téléphones portables. Je n’avais jamais connu Internet, je n'ai pas eu de smartphone avant 2015. Au début, je voulais juste l’éclater contre le mur dix fois par jour."


Ils testent le revenu de base : « J’ai ressenti la liberté qui allait arriver »

Brigitte, Denis et Caroline ont été tirés au sort pour participer à la première expérimentation citoyenne du revenu de base. Pendant un an, ils recevront 1 000 euros par mois, grâce à une opération de financement participatif. Témoignages.

LE MONDE  | Par 

Ils n’y ont d’abord pas cru, eux qui n’ont « jamais rien gagné ». Jusqu’à voir apparaître le premier montant sur leur compte bancaire, au début de janvier : 1 000 euros. Une somme qui leur sera versée chaque mois pendant un an, sans contrepartie, et dont ils peuvent disposer comme ils le souhaitent. Le 6 décembre, Brigitte, Denis et Caroline* ont été tirés au sort, parmi 80 000 inscrits, pour participer à une première expérimentation citoyenne du revenu de base, cette idée vieille de plusieurs siècles et âprement débattue durant la présidentielle. A l’origine de cette initiative, une petite association, Mon revenu de base, qui a récolté de quoi financer ces trois revenus grâce à une opération de financement participatif sur Internet.

Alors qu’ils viennent de percevoir leur première allocation et commencent à se projeter, les trois bénéficiaires ont accepté de livrer leurs ressentis et leurs questionnements.

Quand il a appris la nouvelle, Denis a eu le sentiment de pouvoir « à nouveau respirer », pour la première fois depuis longtemps. « J’ai ressenti la liberté qui allait arriver », décrit le trentenaire célibataire qui n’était « plus habitué à avoir un choix de vie ». « Car j’ai goûté au fond du système social », confie-t-il d’une voix rauque. Charpentier depuis ses 14 ans, Denis est venu s’installer à la campagne en Nouvelle-Aquitaine pour le travail. Mais il y a un an et demi, « après des années à trop forcer », des douleurs au dos l’ont contraint à s’arrêter de travailler. « A partir de là, ça a été la dégringolade. »

Créteil : davantage de moyens pour la psychiatrie à Chenevier ?

Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018





Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018

Cette semaine, la ministre de la Santé, interpellée par la sénatrice PCF Laurence Cohen a fait savoir que deux nouveaux dispositifs doivent être en place en 2018. Le service attend le financement.


Une bouffée d’oxygène pour la psychiatrie à Créteil ? Ce mardi la sénatrice (PCF) Laurence Cohen a interpellé la ministre de la Santé concernant ce service de l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP), « au bord de l’explosion ». La parlementaire réclame son intervention pour que l’hôpital dispose de professionnels et d’une unité d’hospitalisation en plus. Et plus généralement de redonner à ce secteur « toutes ses lettres de noblesse ». Début décembre, le député (LREM) Jean-François Mbaye s’était rendu sur place.

Donald Trump, génie burlesque

Une séquence photographique montrant le président des Etats-Unis, prise en novembre 2017, a ressurgi à l’occasion des récents soubresauts qui ont secoué la Maison Blanche. Pourquoi la lisons-nous comme révélatrice ?

LE MONDE  | Par 


Aux sommets de l’Asean, la tradition veut que les dirigeants présents se croisent les bras pour se serrer la main.
Aux sommets de l’Asean, la tradition veut que les dirigeants présents se croisent les bras pour se serrer la main. Andrew Harnik/AP

Donald Trump, entre le premier ministre du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, et le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a éprouvé des difficultés à effectuer le geste, le 13 novembre 2017.
Donald Trump, entre le premier ministre du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, et le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a éprouvé des difficultés à effectuer le geste, le 13 novembre 2017. Andrew Harnik / AP
La séquence avait beaucoup circulé, elle a ressurgi quand le président des Etats-Unis s’est autoproclamé « génie très équilibré », le 6 janvier.

La séquence avait beaucoup circulé, elle a ressurgi quand le président des Etats-Unis s’est autoproclamé « génie très équilibré », le 6 janvier. Andrew Harnik/AP
C’est l’une de ces images qui semblent condenser une évidence flottant dans l’air du temps. Le président des Etats-Unis, convié à participer à une chaîne symbolique avec d’autres dirigeants et chefs d’Etat, semble empêtré dans son corps et mettre quelques instants avant de parvenir à croiser les bras correctement. Dans cette difficulté à reproduire une consigne gestuelle simplisme, certains ont vu une nouvelle preuve de sa déficience.

DÉPRESSION, ADDICTION, PSYCHOSE : UN PLAN DE SANTÉ MENTALE POUR LA POLYNÉSIE

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16 janvier 2018

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La direction de la santé élabore depuis octobre dernier un plan de santé mentale pour la Polynésie française. Selon la directrice, ce plan comporte plusieurs étapes.
Tout d’abord, il y a l’état des lieux qui doit être finalisé cette semaine. Puis suite à cela, la direction de la santé mettra en place des ateliers de concertation avec les professionnels de santé et les associations.
C’est à l’issue de ces échanges et avec l’aide d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) que le plan de santé mentale sera rédigé.
La direction de la santé a décidé d’élaborer un tel plan parce que celui-ci est préconisé par le dernier schéma d’organisation sanitaire et parce qu’il n’y en a jamais eu.

Qu’est-ce qu’un bon chirurgien ? Mystère en France !




Paris, le samedi 20 janvier 2017 – Cette semaine a été largement médiatisée l’initiative du professeur André Grimaldi (la Pitié Salpêtrière). Elle demandait dans une pétition déjà signée par plus d’un millier de professionnels de santé un plan de sauvetage pour l’hôpital public passant par une réforme de la tarification à l’activité (T2A) afin qu’elle ne s’applique plus qu’aux « soins standardisés et programmés ». Souvent, une telle description renvoie aux actes chirurgicaux. De fait, beaucoup parmi les détracteurs de la T2A jugent (parfois avec un brin de mépris) que celle-ci s’applique à la chirurgie. Ainsi, déplorant la situation financière catastrophique de son établissement, le directeur général du Groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS) Thierry Gamond-Rius affirmait cette semaine dans Ouest France : « Adaptée à la chirurgie, la tarification à l’activité ne l’est pas, dans sa forme actuelle, à la complexité de l’activité médicale ».

Système inflationniste

L’idée répandue d’une meilleure adaptation de la T2A à la chirurgie est liée au fait que la T2A ne permet pas une bonne représentation du caractère aléatoire et complexe de certaines prises en charge médicales, quand l’acte chirurgical serait plus facile à "modéliser". Il s’agit également pour les opposants à la T2A en évoquant le cas spécifique de la chirurgie de ne pas prêter le flanc aux critiques qui signaleraient que ce mode de financement a permis de corriger certaines dérives du système précédent et a contribué, par exemple en chirurgie, à augmenter la productivité.

Stérilisation : la France peine à sauter le pas

Par Marlène Thomas — 

A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué la vasectomie en 2013.
A peine 0,8 % des Français avaient pratiqué 
la vasectomie en 2013. 
Photo Paul Graves

Si la loi de 2001 a rendu la pratique légale, les hommes et femmes qui souhaitent y recourir se heurtent au refus des médecins et à la pression familiale. Souvent réversible, cette méthode de contraception reste étrangère aux mœurs françaises, contrairement aux pays anglo-saxons.

Maria (1), tout juste 30 ans, est l’heureuse mère de deux enfants de 6 ans et 14 mois. Lors de sa seconde grossesse, son désir de maternité comblé, elle a pris la décision, en concertation avec son mari, de se faire stériliser. Confiante lors du premier rendez-vous avec son gynécologue, la jeune femme a vite déchanté : «Je ne veux pas être bourrée d’hormones toute ma vie. Durant ma grossesse, lorsque j’ai parlé de mon souhait de stérilisation à mon gynécologue, il a insisté pour me poser un stérilet en cuivre, que je n’ai pas supporté. Je suis donc revenue à la charge et il m’a rétorqué : "Si vous divorcez et rencontrez quelqu’un d’autre, je ne veux pas que vous veniez vous plaindre à ma porte." Je lui ai alors répliqué que même si cela arrivait, je ne voudrais plus d’enfant.»

Privas : mobilisation à l'hôpital Sainte-Marie contre la dégradation des conditions de travail

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Jeudi 18 janvier 2018 Par Mélanie TournadreFrance Bleu Drôme-Ardèche
Une trentaine de soignants ont manifesté, ce jeudi matin, devant l'hôpital psychiatrique Sainte-Marie à Privas. Alors que l’établissement va être restructuré et modernisé dans les prochaines années, la CGT dénonce le manque de moyens humains et la dégradation des conditions de travail.
Une trentaine de personnels de l'hôpital Sainte-Marie ont manifesté, ce jeudi midi, à Privas en Ardèche.
Une trentaine de salariés de l'hôpital Sainte-Marie à Privas ont manifesté, ce jeudi midi, devant leur établissement. Une mobilisation organisée à l'appel de la CGT. C'est la seconde manifestation en trois jours devant l'hôpital psychiatrique.

Gérard Zribi cède sa place de président d'Andicat à Dominique Clément


Gérard Zribi (à gauche) cède sa place à Dominique Clément.
L'Association nationale des directeurs et cadres d'établissements et services d'aide par le travail (Andicat) a diffusé le 12 janvier un communiqué de presse annonçant la décision de Gérard Zribi de céder sa place de président de l'association à Dominique Clément. L'ancien président a fait cette proposition afin de permettre à Andicat de mieux distinguer les fonctions politiques et opérationnelles et a démissionné le 31 décembre dernier de son poste. Dominique Clément, jusque là vice-président, occupe ses nouvelles fonctions depuis le 1er janvier. Gérard Zribi exerce quant à lui désormais la fonction de délégué national.

Gérard Zribi s'est consacré très tôt à la question des personnes handicapées mentales et psychiques. Il a obtenu un diplôme de rééducation, puis un doctorat en psychologie et suivi une formation en gestion et marketing. Nommé directeur à l'âge de 26 ans d'un centre d'aide par le travail à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), il a initié le travail protégé en milieu ordinaire avec la création d’un atelier pour trente travailleurs handicapés au sein d’une entreprise industrielle à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

L'Onu demande à la France de rendre plus effective l'inclusion sociale des personnes handicapées

À l'occasion de l'examen périodique universel de la France par l'Organisation des Nations unies (Onu), la politique handicap nationale a été étudiée par les pays membres. De l'Arabie saoudite à l'Autriche, en passant par la Birmanie ou les États-Unis, de nombreuses voix s'élèvent pour demander à la France d'améliorer l'inclusion sociale.

Jury : malaise dans les rangs des personnels soignants

19/01/2018




Ils sont psychiatre et infirmier. Ont démissionné de l’hôpital de Jury car ils estiment ne plus pouvoir travailler dans ces conditions et considèrent que le personnel est maltraité, qu’il ne peut plus soigner dignement les patients.


Régis Hector
Régis Hector
Nicolas et Thomas (*) ont récemment démissionné de leurs fonctions de psychiatre et infirmier du centre hospitalier spécialisé de Jury. Les raisons de leur départ sont identiques : « Une forme de maltraitance institutionnelle dans cet établissement. »

« Une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel »

« On ne peut fonctionner dans un service de psychiatrie avec trois personnes pour 25 patients. Des personnes qui doivent assumer le suivi des entretiens avec les malades, l’accueil des familles et l’exécution des consignes et prescriptions médicales. » « C’est une forme de la brutalité vis-à-vis du personnel, un manque de considération humaine pour les soignants qui veulent bien faire, aider les patients », analyse Nicolas, le psychiatre. Or, on ne peut leur demander de s’occuper humainement des patients, s’ils ne sont pas respectés dans leur travail », ajoute-t-il. »