Pour l’année 2017/2018, j’aborderai la question de l’irrationnel en psychanalyse. Dans un livre célèbre de 1998, le philosophe Gilles-Gaston Granger met en évidence trois modalités de l’irrationnel dans l’histoire des sciences. La première apparaît quand un savant doit se confronter à une pensée devenue dogmatique pour son époque. La deuxième se précise quand cette même pensée est en train de se figer dans un nouveau dogme.
On sait que le travail de nuit n'est pas idéal pour la santé, mais une nouvelle étude établit qu'il est lié, chez les femmes, à un risque plus important de développer certains cancers. Selon le travail de chercheurs publié lundi 8 janvier dans la revue américaine Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention, le risque de cancer augmente de 19% en moyenne chez les femmes travaillant de nuit pendant plusieurs années.
Le travail des scientifiques est en fait une méta-analyse de 61 études, couvrant 3,9 millions de participants et 114 628 cas de cancer en Europe, Amérique du Nord, Asie et Australie. Ces chercheurs, dont le cancérologue Xuelei Ma, de l'université du Sichuan à Chengdu (Chine), ont voulu déterminer si le fait de travailler de nuit pendant de longues années pouvait accroître le risque de onze types de cancer chez les femmes. Une autre analyse a été effectuée sur les effets du travail de nuit pour six types de cancer parmi des infirmières.