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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 27 décembre 2017

« Les raisons de ne pas croire en un dieu sont les mêmes que celles de ne pas croire au Père Noël »

Dans une tribune au « Monde », Franck Ramus, spécialiste des sciences cognitives, regrette que la liberté de conscience des enfants soit bafouée.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Que diriez-vous de parents qui raconteraient à leur enfant l’histoire du Père Noël, mais qui, alors que l’enfant grandit, ne lui diraient jamais qu’il s’agit d’une histoire inventée ? Et qui, alors que l’enfant commence à douter et à opposer des arguments rationnels à l’existence du Père Noël (par exemple, l’impossibilité physique de livrer tous les foyers du monde en une nuit), maintiendraient mordicus que l’histoire est vraie, que ses détracteurs sont mal intentionnés, qu’il est essentiel pour l’enfant d’y croire, et que, s’il n’y croit pas, le Père Noël lui infligera des punitions bien plus graves que de ne plus lui livrer de cadeaux ?

Vous trouveriez certainement que ces parents jouent une farce bien cruelle à leur enfant, qu’ils le maintiennent dans un état de sujétion intellectuelle et psychique inacceptable, et qu’ils lui rendent un bien mauvais service en cultivant et en perpétuant sa crédulité d’enfant au lieu de développer son esprit critique. Vous considéreriez cette attitude comme un abus de pouvoir inexcusable, et vous auriez raison.

Le déjà-vu défie les méthodes scientifiques

Julie Schupbach    18 décembre 2017 



La science demeure incapable d’expliquer le phénomène de déjà-vu. Outre un manque de connaissances sur les mystères du cerveau, ce sont aussi des lacunes dans les outils d’analyse qui retardent l’enquête.

Marcher dans la rue puis d’un seul coup, être saisi de cette sensation étrange. L’impression d’avoir déjà vu la scène et d’en connaître par avance les moindres détails. Le sentiment est surprenant, inqualifiable, suscitant souvent l'incrédulité. Plus de deux personnes sur trois prétendent en avoir déjà fait l’expérience, mais aucune théorie ne semble être en mesure de l’expliquer. Tour d’horizon des idées scientifiques face à la question.
En l’an 300, le philosophe saint Augustin, se questionnait déjà sur le sujet. Certains écrits parlent ensuite de communion avec les ancêtres, d’autres de rêves prémonitoires, ou encore des souvenirs erronés. On doit d’ailleurs l’introduction du terme déjà-vu au médium – et philosophe – français Michel Boirac, en 1876. Plus récemment, c’est à la neurologie de suggérer des explications. Finie la subjectivité, place à l’expérimentation.

Irak : une formation en psychothérapie

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Disponible : 27/12/2017 au 29/12/2037

Ces dernières années, des millions d'Irakiens ont vécu de multiples traumatismes : violence des combats contre le groupe Etat Islamique, décès de leurs proches, tortures voire viols, ou embrigadement forcé... Le pays ne comptait qu'une poignée de psychologues pour les aider. Un cursus a vu le jour pour former de nouveaux spécialistes irakiens.


Un sans-abri fait retirer un mobilier anti-SDF à Paris

Christian Page, un sans-domicile fixe au compte Twitter très suivi, a alerté la Mairie de Paris sur un dispositif empêchant les SDF de s’installer.

Le Monde.fr avec AFP 

Christian Page a encore frappé. Le « SDF 2.0 », tel qu’il se présente sur sa biographie Twitter, est probablement le SDF le plus suivi de France, avec plus de 15 300 abonnés sur le réseau social. @Pagechris75 a fait retirer une « installation anti-SDF » dans le 19e arrondissement de Paris.

Le 25 décembre, il poste sur Twitter une photo prise « rue de Meaux », de « grilles d’air chaud »  « parfois se posaient les #SDF » :

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Le message a été retweeté plus de 2 000 fois.


Gynécologie, pédiatrie, psychiatrie... l’inquiétante fracture sanitaire

Editorial. Les Français ne sont pas égaux dans l’accès aux spécialistes libéraux. L’offre dans les grandes villes est sept à neuf fois supérieure à celle des communes isolées.

LE MONDE 
Editorial du « Monde ». C’est devenu l’un des thèmes imposés des campagnes présidentielles. Au printemps, à nouveau, tous les candidats ont promis de s’attaquer au problème des « déserts médicaux ». Et pour cause : la pénurie de médecins généralistes ou de spécialistes libéraux ne cesse de s’étendre à de nouveaux pans du territoire. Si le nombre de généralistes diminue fortement, on n’a jamais compté autant de spécialistes en France. Mais tous ces praticiens sont de plus en plus concentrés dans les grandes villes et absents des zones périphériques.


«Logement d’abord» : le Secours catholique lance son agence immobilière

Par Maïa Courtois — 
En 2012, des matelas entreposés devant la préfecture à Toulouse pendant une manifestation organisée notamment par le Secours catholique.
En 2012, des matelas entreposés devant la préfecture à Toulouse pendant une manifestation organisée notamment par le Secours catholique. Photo Rémy Gabalda. AFP

Avec cette première agence immobilière sociale en Ile-de-France, l'association veut aider les personnes les plus modestes à sortir du cycle de l’urgence et à se stabiliser dans un logement.


Violences faites aux femmes : le porno a chaud aux fesses

Par Catherine Mallaval et Virginie Ballet  

«You’re Gonna Be Late for the Tea» (2016).

Dans la foulée de l’affaire Weinstein et de #balancetonporc, Emmanuel Macron a annoncé vouloir réguler les sites X, accusés de pervertir la jeunesse jusque dans les cours d’école. Une nécessaire moralisation ou une vaine diabolisation ?

Dans son grand plan d’éradication des violences faites aux femmes, annoncé le 25 novembre, Emmanuel Macron met en joue les sites pornos qui pollueraient la jeunesse française. Dès l’enfance. Et le Président d’expliquer qu’«unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques, un droit de cité dans nos écoles. La consommation s’en est banalisée». Et d’ajouter que «la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires, comme naguère l’alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d’un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l’autre fermer les yeux sur l’influence que peut exercer sur de jeunes esprits un genre qui fait de la sexualité un théâtre d’humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes».


Consulter un gynécologue : la grande galère

Entre 2007 et 2017, le nombre de ces spécialistes a chuté de 41,6 % à 1 136 et il pourrait tomber à 531 en 2025. Face à cette pénurie, des femmes renoncent à se soigner.

LE MONDE  | Par 

Des professionnels de la santé et des patients défilent dans les rues de Paris, pour la défense de la gynécologie médicale, le 13 octobre 2001.
Des professionnels de la santé et des patients défilent dans les rues de Paris, pour la défense de la gynécologie médicale, le 13 octobre 2001. JACQUES DEMARTHON / AFP

C’est une galère que rencontrent de plus en plus de femmes. Dans de nombreuses villes, décrocher un premier rendez-vous avec un gynécologue est devenu mission impossible. A Melun (Seine-et-Marne), par exemple, elles sont trente à cinquante à appeller chaque jour le cabinet de Joëlle Robion, gynécologue en secteur 1 (sans dépassement d’honoraire), dans l’espoir de décrocher une première consultation. « Ce sont souvent des femmes dont le gynécologue est parti à la retraite et à qui je ne peux pas proposer de suivi », explique la spécialiste, qui n’accepte plus que les patientes envoyées par des généralistes.

Homéopathie, acupuncture, hypnose : des formations classiques pour des thérapies alternatives

Longtemps considérées avec dédain par le corps professoral, les différentes médecines douces sont désormais enseignées à l’université et dans certaines écoles privées

LE MONDE  | Par 

University of Miami Acupuncture

En une vingtaine d’années, les alternatives à la médecine occidentale ont gagné en crédibilité auprès des médecins et en popularité du côté des patients. Aujourd’hui, de plus en plus d’universités et d’écoles privées proposent ces spécialisations en formation initiale – adressée aux étudiants en fin de cursus – ou continue, pour les professionnels de santé.

Médecins, dentistes, vétérinaires, pharmaciens, sages-femmes, psychologues ou infirmiers ont ainsi accès à des cursus souvent organisés en séminaires de quelques jours par mois, pendant un à trois ans. « Cette année, ils étaient près de 400 candidats pour une vingtaine de places », note Jean Becchio, directeur du DIU (diplôme interuniversitaire) d’hypnose clinique à l’université Paris-XI. Les professionnels s’adaptent, selon lui, à « une demande croissante » des patients, « à chaque fois renforcée par les scandales du médicament », renchérit Tristan Cuniot, responsable pédagogique du DIU d’initiation médicale à l’acupuncture, à Paris-XIII.