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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 15 décembre 2017

Prison de Vivonne : le pire comme le meilleur





La promiscuité est un vrai problème en détention.
La promiscuité est un vrai problème en détention. 
© Photo NR


Au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, on peut observer le pire comme le meilleur. Le meilleur, c’était en début de semaine, lors de la remise d’un chèque de 845 €, par la direction de la prison, à l’Association française contre les myopathies (AFM), en faveur du Téléthon.
Surpopulation et psychiatrie : cocktail explosif
Cette belle initiative revient à une partie des détenus sensibilisés à cette cause. « Dont un détenu d’origine roumaine, très motivé, qui a donné à lui seul 100 € parce que son propre enfant est malade », a souligné Karine Lagier, directrice du centre pénitentiaire Poitiers Vivonne. D’autres détenus, eux aussi Roumains, ont donné jusqu’à 40 €. Voilà pour l’image positive de la prison poitevine.
Pour le pire, c’était mardi soir, à 19 h, quand un détenu, connu pour des troubles psychiatriques, a tenté de mettre le feu à sa cellule, dans l’enceinte de la maison d’arrêt. Les pompiers de Vivonne, Lusignan et Gençay sont intervenus en renfort. Fort heureusement, il n’y a pas eu de dommage.


Les Ordres des médecins et des pharmaciens souhaitent ouvrir la primoprescription de méthadone en ville

Damien Coulomb
| 15.12.2017


Le Conseil national de l'Ordre des médecins et celui des pharmaciens viennent de publier des recommandations communes sur la prescription des traitements de substitution aux opiacés.
Ils rappellent des règles déontologiques inhérentes à ce genre de prescription, et mettent en garde contre le risque de détournement : les médicaments détournés constituent la majorité des produits consommés par les patients toxicomanes, et les produits de substitution figurent en bonne place parmi eux.
Les recommandations mettent notamment l'accent sur le respect de la confidentialité, et l'évaluation de la situation médico-psycho-sociale de l'usager. « La pratique d'injection doit être questionnée lors des prescriptions de buprénorphine », insistent les auteurs.

Grenoble : la famille de Luc Meunier s'exprime à la veille du procès en appel du psychiatre





Par Yann Gonon

C'est mon boulot. Trente ans psychiatre : " La psychiatrie a été déstigmatisée"

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Tous les vendredis, à l'occasion de ses trente ans, franceinfo va à la rencontre de ceux qui font le même métier depuis trente ans. Aujourd'hui, un psychiatre des hôpitaux.

Service d\'accueil psychiatrique de l\'hôpital de Nice.
Service d'accueil psychiatrique de l'hôpital de Nice. (MAXPPP)
Eric Caillon est psychiatre des hôpitaux dans la région parisienne depuis trente ans. Il porte un jugement très sévère sur l'évolution de ses conditions de travail : "Elles se sont beaucoup dégradées parce que ces trente dernières années, la psychiatrie a été déstigmatisée. Les patients ont plus facilement accès à la psychiatrie." Aussi, paradoxalement, cette déstigmatisation a, selon lui, compliqué l'accès aux soins : "Parce qu'il y a de moins en moins de psychiatres, parce que le diplôme d'infirmier psychiatre a disparu, parce que les délais d'attente sont considérablement allongés et parce qu'il y a des endroits en France où il n'y a pratiquement plus de psychiatres."

Moins de personnels dans les hôpitaux

Plus de psychiatres, mais aussi moins de personnel dans les hôpitaux pour s'occuper des patients : "Ce matin, témoigne-t-il, je vois un de mes patients, je lui demande comment il va et il me répond: 'Je suis très ennuyé parce que depuis trois jours je n'ai pas pu prendre de douche. Et je me tourne vers l'infirmière qui était aussi désolé que moi et qui me dit : 'On n'a pas pu, on n'était pas assez dans le service.'"

Une étude lilloise dévoile les difficultés des entreprises à aborder le handicap psychique


Le centre de ressources sur le handicap psychique (Crehpsy) Nord-Pas-de-Calais a organisé sa journée d'échanges consacrée à l'emploi. Le sociologue Yann Le Lann a présenté les résultats d'une étude réalisée auprès des services des ressources humaines qui démontre que le handicap psychique est celui qui effraie le plus les entreprises.

Les personnes décédées en Ehpad sont peu à avoir eu accès aux soins palliatifs hospitaliers



13% des décès ont lieu en Ehpad selon une étude parue dans le Bulletin épidémiologie hebdomadaire (BEH) du 12 décembre. Dans cette édition figure un article qui mesure le recours aux soins palliatifs hospitaliers des personnes décédées en 2013, en se basant sur leurs pathologies et leurs caractéristiques, dont le lieu de décès. À noter que les chiffres utilisés pour cette étude sont ceux des personnes affiliées au régime général de l'assurance maladie. "Parmi les décès non inclus, 78% concerneraient des personnes de 75 ans et plus", relève ainsi l'article du BEH.

Australie : une commission recommande la fin du célibat des prêtres

L'ancien archevêque de Sydney et actuel responsable du... (Photo Gregorio Borgia, AP)
L'ancien archevêque de Sydney et actuel responsable du Secrétariat pour l'économie au Vatican, George Pell, est accusé d'avoir commis, dans les années 1970 et 1980, des abus sexuels sur des mineurs.
PHOTO GREGORIO BORGIA, AP

Une commission royale d'enquête australienne sur les agressions sexuelles a recommandé vendredi à l'Église catholique d'abolir le célibat des prêtres et de traduire en justice les prêtres informés d'actes de pédophilie lors d'une confession.


Quel est le secret des mentalistes, idoles des 15-25 ans ?

Ils lisent dans les pensées et épatent la galerie sans chapeau ni lapin. Leur truc ? Astuce, illusion, suggestions et psychologie pour créer des démonstrations déroutantes.

LE MONDE  | Par 
Viktor Vincent et Arthur dans l’émission « Pas de ça entre nous », sur TF1.
Viktor Vincent et Arthur dans l’émission « Pas de ça entre nous », sur TF1. FREDERIC BERTHET / TF1

« Ces chiffres vous disent quelque chose ? » Viktor Vincent déploie les cartes tirées par le jeune homme monté sur scène. « 24 avril 1991. C’est ma date de naissance », répond interloqué le spectateur, cobaye d’un soir. « Il n’y a pas de hasard », assène l’artiste à la grande moustache Belle Epoque, crâne chauve et yeux bleus transparents devant une audience bluffée.

A la sortie du spectacle, c’est à qui trouvera comment, à l’aide de simples dés, de jetons ou de quelques questions, l’illusionniste a pu donner l’impression de s’être immiscé dans les cerveaux pour en deviner les pensées.

Viktor Vincent n’a pourtant pas de pouvoirs surnaturels. Ni même de dons particuliers. Lui-même le dit au cours de son show Les Liens invisibles, actuellement joué à la Comédie des Champs-Elysées, à Paris. Il est mentaliste.

A Rome, publication d'un « Guide Michelin des pauvres »

Les Echos

OLIVIER TOSSERI Le 13/12/17


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Quelque 80 % des sans-abri à Rome 
sont étrangers et environ 2.000 sont 
des réfugiés ou des demandeurs d'asile 
- Giuseppe Cacace/AFP

La Communauté de Sant'Egidio publie un ouvrage indiquant les lieux de distribution de repas et d'hébergement, notamment. Il est donné gratuitement aux 7.500 sans-abri de Rome.


Conférence de choses - 20 novembre 2015

La "Conférence de choses" parodie le grand genre de la conférence muséale. Pierre Mifsud, sorte de Pécuchet contemporain, ne s’arrête plus de parler de rebond en rebond et nous invite à une déambulation encyclopédique hilarante jusqu’à ce qu’un minuteur l’arrête.

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Conférence du philosophe brésilien Vladimir Safatle. Transfert et politique : la destitution subjective comme protocole d’émancipation sociale Organisé par le Cartel Franco-Brésilien de psychanalyse

Freud-Lacan

Le Samedi 27 Janvier 2018 (14:30 à 17:30) à Paris
A.L.I.

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La décision de la Cour de cassation sur la fin de vie « légitime un peu le suicide assisté »

Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, revient sur la relaxe de Jean Mercier par la Cour de cassation. Il était poursuivi pour avoir aidé sa femme à mourir.
LE MONDE  | Propos recueillis par 

Un patient dans le service de soins palliatifs du centre de Santé Bethel, à Oberhausbergen (Bas-Rhin), le 18 décembre 2014.
Un patient dans le service de soins palliatifs du centre de Santé Bethel, à Oberhausbergen (Bas-Rhin), le 18 décembre 2014. FREDERICK FLORIN / AFP

La justice a prononcé, mercredi 13 décembre, la relaxe contre Jean Mercier, un octogénaire poursuivi pour non-assistance à personne en danger pour avoir aidé sa femme, malade, à mourir. Après une longue bataille judiciaire, la plus haute juridiction a rappelé qu’aux yeux de la cour d’appel, Jean Mercier avait commis un acte « positif » ne pouvant donc être qualifié de « non-assistance », tandis que « la seule qualification applicable », celle de « meurtre », avait été écartée par un non-lieu au terme de l’enquête.

Le président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, Jean-Luc Romero, revient sur la décision de la Cour de cassation, et prône un assouplissement du droit sur la fin de vie.

Hôpitaux psychiatriques : la santé mentale, un "sujet majeur" souvent oublié

Publié le  par A. C. avec AFP.



Hôpitaux psychiatriques : la santé mentale, un
À Rennes, l'hôpital psychiatrique entre dans sa sixième semaine de grève. D'autres mouvements semblables ont eu lieu ces derniers mois, dont Cadillac en Gironde
DAMIEN MEYER / AFP

Dans certains établissements, le personnel soignant dénonce un manque de moyens entraînant des situations inacceptables pour les patients. À Rennes, certains ne voient jamais le jour, d’autres sont attachés faute d’agents pour les surveiller

Le constat a été fait par la ministre de la Santé en personne lors d’une rencontre avec la presse, le 21 novembre : la "santé mentale" est un "sujet majeur" souvent oublié "des différents plans" gouvernementaux. Agnès Buzyn avait alors indiqué "réfléchir à un plan psychiatrie" et prévoir une rencontre avec les représentants du secteur pour "discuter de l’avenir parce qu’(elle) en fai(t) une priorité au ministère".
Depuis le début de l’année, plusieurs mouvements de grève ou de protestation ont été observés dans des établissements psychiatriques pour dénoncer le manque de moyens, une dégradation des conditions de travail et par effet domino des soins pas forcément adaptés aux pathologies des patients.

Explosion de la dépression et de diagnostics psychiatriques ... Sommes-nous devenus tous fous ?


Rosanne Mathot  15/12/17
Serions-nous tous en train de perdre la boule ? Le nombre de diagnostics psychiatriques explose, la consommation de psychotropes flambe et l'OMS estime que la dépression, en tant que maladie chronique, sera, d'ici à 2020, le trouble le plus incapacitant de la planète. Mais alors que la psychiatrie trône sur nos existences, elle se refuse toujours à définir son objet. Et si c'était elle qui était malade ?
 Explosion de la dépression et de diagnostics psychiatriques... Sommes-nous devenus tous fous ?





















" Peut-on devenir fou ? " :la question fait bafouiller les experts qui clopinent dans leurs petits souliers. Posée à dix praticiens (psychiatres, neurologues, experts-psychiatres, psychologues), l'interrogation a reçu dix réponses différentes, balayant tout le paysage des possibles, du " non " au " oui ", en passant par le " peut-être ", ou le " parfois ". En fait, depuis plus de deux mille ans, le monde s'excite autour de la notion de folie, vagabondant entre théories médicales vaporeuses et égarements théologico-philosophiques. En vain.
Force est de constater qu'en 2017, alors que les diagnostics de troubles psy explosent, la psychiatrie reste une science qui se refuse à définir son objet : la folie et son antonyme, la santé mentale. Les " troubles mentaux " bénéficient de vagues et troublantes définitions établies par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) et l'association américaine de psychiatrie, APA, via son lexique, le DSM. Mais ces explications sont tellement alambiquées, contradictoires et frêles que le simple bon sens s'étonne que les psychiatres puissent les utiliser.

Préavis de grève aux urgences de l'hôpital de Cherbourg

13 décembre 2017 Par Benoît MartinFrance Bleu Cotentin
A l'hôpital Pasteur de Cherbourg, le personnel des urgences est à bout. Il pourrait se mettre en grève ce mercredi soir à partir de minuit pour dénoncer la réduction de leurs moyens dans un contexte de hausse de l'activité.
Le syndicat Fédération Autonome appelle à la grève à partir de ce soir.
Le syndicat Fédération Autonome appelle à la grève à partir de ce soir. © Radio France - Bénédicte Courret

Tout part en fait d'une bonne mesure d'après le syndicat Fédération autonome de la fonction publique hospitalière (FAFPH). L'Agence régionale de santé a décidé de rendre possible le "transfert infirmier inter hospitalier". En clair : autoriser un infirmier de service d'urgence à quitter son service pour accompagner un patient évacué vers un autre centre hospitalier en raison de son état de santé. Pour cela, l'ARS octroie une enveloppe budgétaire pour recruter du personnel supplémentaire. 

ETAT DE CONSCIENCE MINIMALE : UN CHERCHEUR FRANÇAIS PROPOSE UNE NOUVELLE CLASSIFICATION


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12 décembre 2017
Le Professeur Lionel Naccache de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière[1] a publié un article[2] qui pourrait « stimuler le débat dans la communauté médicale et scientifique concernée », car il y propose une nouvelle classification des troubles de conscience, combinant observations cliniques et données de l’imagerie cérébrale fonctionnelle.

Suicide assisté : relaxe définitive de Jean Mercier, poursuivi pour avoir aidé sa femme à mourir



Orange avec AFP, publié le mercredi 13 décembre 2017


La Cour de cassation a confirmé ce mercredi 13 décembre la relaxe de Jean Mercier (89 ans) qui avait aidé son épouse malade et dépressive à mourir en 2011.
Lors de l'audience en appel, Jean Mercier avait raconté que le 10 novembre 2011, son épouse Josanne, 83 ans, qui souffrait d'arthrose lombaire et venait de se casser le poignet, lui avait demandé "d'apporter des médicaments" et de la morphine, et de l'aider à les décapsuler. Il avait attendu son dernier souffle avant d'appeler un médecin.

« Le Gazouillis des éléphants », de Bruno Montpied, est un formidable inventaire des créations des facteur Cheval et autres « gueux artistes ».

LE MONDE DES LIVRES |  • Mis à jour le  | Par 

Le Gazouillis des éléphants. Tentative d’inventaire général des environnements spontanés et chimériques créés en France par des autodidactes populaires, bruts, naïfs, excentriques, loufoques, brindezingues, ou tout simplement inventifs, passés, présents et en devenir, en plein air ou sous terre (quelquefois en intérieur), pour le plaisir de leurs auteurs et de quelques amateurs de passage, de Bruno Montpied, Le Sandre, 930 p.


Dans les années 1960 et 1970, l’éditeur Claude Tchou lança – noir et or, papier ivoire, format oblong – « Les Guides noirs », déclinaisons régionales du Guide de la France mystérieuse, qui offraient, sortant des autoroutes battues et courbatues du tourisme formaté, l’occasion de dérives surprenantes. On allait ainsi, province après province, de roches aux fées en puits du diable, de statues éplorées en maisons du crime. C’est dans ce glorieux sillage que se situent les Editions du Sandre en nous proposant de tendre l’oreille au Gazouillis des éléphants, entendez de feuilleter le formidable « inventaire des environnements spontanés et chimériques » dressé par l’écrivain et documentariste Bruno Montpied.

Les mesures d'internement forcé bondissent en Suisse et font débat

SUISSE 14/12/2017

Alors que le dernier film du réalisateur français Raymond Depardon s'immerge dans un hôpital psychiatrique, la question de l'internement forcé se trouve sous le feu des projecteurs. En Suisse, ce type de mesure est en augmentation.
En France, après un maximum de 12 jours d'internement, les patients psychiatriques hospitalisés de force sont entendus par des juges, qui décident du bien-fondé ou de ces internements ordonnées par le milieu médical. En Suisse, les délais et procédures judiciaires varient d’un canton à l’autre.

Dans son dernier film "12 jours", actuellement sur les écrans romands, le photographe et réalisateur Raymond Depardon donne la parole à ces patients hospitalisés de force. Si la question est brûlante en France, elle l'est aussi en Suisse.

En hausse de 30%

Depuis quelques années, ce type de mesures n'a cessé d'augmenter. Selon les chiffres publiés par l'Observatoire suisse de la santé, les internements forcés - appelés "cas de placements à des fins d'assistance" - ont augmenté de près de 30% entre 2014 et 2015. Et cette tendance se poursuit, selon les premières estimations.