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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 31 octobre 2017

Philosophie : un autre regard sur le soin

31 octobre 2017
Des soignants s’ouvrent à la philosophie, d’autres retournent sur les bancs de la fac, un établissement embauche une philosophe,… Ainsi, des initiatives diverses tendent à amener la philosophie au coeur de lunivers du soin, au bénéfice des professionnels. Entre soutien au quotidien, enrichissement culturel et valorisation des expériences,… des soignants expliquent leurs motivations.

[...] Des soignants s’ouvrent à la philosophie, d’autres retournent sur les bancs de la fac, un établissement embauche une philosophe,… Ainsi, des initiatives diverses tendent à amener la philosophie au coeur de lunivers du soin, au bénéfice des professionnels. Entre soutien au quotidien, enrichissement culturel et valorisation des expériences,… des soignants expliquent leurs motivations.

Le robot infirmier en appui du personnel soignant

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 31 octobre 2017

Comment faire des économies dans les hôpitaux sans pour autant diminuer la qualité des soins ?
La réponse de la ministre de la Santé Agnès Buzyn est de dire qu'il faut développer l'ambulatoire, c'est à dire les soins sur une journée avec retour à la maison le soir. Actuellement, la moitié seulement des actes chirurgicaux sont réalisés en ambulatoire.


Le sale regard des riches sur les pauvres




à Paris, à São Paulo ou à Delhi, la perception de la pauvreté par les élites est passée à la loupe. L. De Almeida/Contrasto/REA
à Paris, à São Paulo ou à Delhi, la perception de la pauvreté par les élites est 
passée à la loupe. L. De Almeida/Contrasto/REA

Ce que les riches pensent des pauvres de Serge Paugam, Bruno Cousin, Camila Giorgetti et Jules Naudet. Mépris, peur ou même racisme de classe ? L’étude sociologique réalisée dans les trois grandes villes de Paris, São Paulo et Delhi est éloquente.

Partant d’un fait divers du début de l’année 2016 où les habitants du 16e arrondissement de Paris se sont fortement mobilisés contre le projet d’un centre d’hébergement pour accueillir des sans-abri et des réfugiés, quatre sociologues, Serge Paugam, Bruno Cousin, Camila Giorgetti et Jules Naudet, ont étudié la question de la perception de la pauvreté des classes supérieures à travers trois métropoles : Paris, São Paulo et Delhi. Comment les plus riches justifient leur « autoségrégation », à lire ici la volonté de maintenir une distance géographique, économique et morale avec les classes défavorisées ? Grâce à une longue série d’entretiens, les auteurs ont pu analyser les discours des classes « supérieures » bourgeoises visant à légitimer leur souhait de se séparer entièrement des classes populaires. Il en ressort ainsi un « triptyque de la discrimination » : résultat d’un processus socio-historique de la représentation de la précarité, propre à chacune des trois villes.


Guerre d’Algérie : Mémoire des traumatismes

 31.10.17




Guerre d’Algérie : Mémoire des traumatismes

«Traumatisme des mémoires et mémoire des traumatismes. Autour de la guerre d’Algérie», tel était le thème d’un colloque récemment organisé à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris).

A chaque anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, dont nous célébrons, ce 1er Novembre 2017, le 63e anniversaire, le thème de la violence et du déchirement humain a une résonance particulière. Les conséquences brutales de la spoliation que représente la colonisation sont appréhendées jusque dans des catégories sociales insoupçonnées, au-delà des colonisés proprement dits, tant l’asservissement joue sur des ressorts subtils de domination.
La Société franco-algérienne de psychiatrie a organisé un colloque dans le but de «contribuer à mieux comprendre pourquoi cette guerre continue de produire des effets particuliers sur la mémoire. Quels en sont les mécanismes, les processus en cause  ?» Ses initiateurs ajoutaient qu’«il semble assez clair que la mémoire individuelle interagisse en lien étroit avec les représentations collectives et la manière dont sont traités les événements historiques par le corps social tout entier».

DESSINS ANIMÉS : «IL EST IMPORTANT D'OFFRIR AUX ENFANTS UNE DIVERSITÉ DE MODÈLES»

Par Marlène Thomas 31 octobre 2017 à 15:11


La pédopsychiatre Marie-Noëlle Clément, spécialisée sur les relations des enfants aux écrans, estime que la représentation physique stéréotypée des femmes dans les dessins animés peut avoir une influence sur les jeunes.


Marie-Noëlle Clément, pédopsychiatre à l’hôpital de jour pour enfants André-Boulloche à Paris, est connue pour travailler sur les relations des enfants aux écrans. Alors que les femmes sont représentées de façon toujours plus féminine, voire sexualisée, dans les dessins animés, elle explique comment et à quel point les plus jeunes peuvent être influencés par ces programmes.


40 personnalités masculines signent une pétition pour "une réforme du congé paternel"

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31/10/2017

Les signataires de la pétition pour \"une réforme du congé paternité\". 

Une quarantaine de personnalités masculines signent une pétition en ligne, lancée par le magazine Causette, il y a une semaine. Tous réclament l'instauration d'un congé paternité obligatoire, à l'image de celui des femmes, et demandent à terme, "un allongement du congé paternité à six semaines", au lieu de onze jours actuellement. Pour les femmes, ce congé représente huit semaines obligatoires, dont six après la naissance.
Serge Hefez, psychiatre et signataire de la pétition, contacté par franceinfo, se qualifie "comme papa plutôt classique" de trois enfants, "qui travaillait beaucoup et s'en occupait assez peu". Il souhaite l'application d'''une loi qui engage notre société"

Dépénaliser et décriminaliser la consommation de drogues : une aberration ?

Tribune - Des psychiatres et des addictologues mettent en lumière les retombées positives obtenues par les pays ayant expérimenté la levée de la prohibition de la drogue.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO 

Production (légale) du cannabis, à Milford, Massachusetts, le 28 avril 2017.
Production (légale) du cannabis, à Milford, Massachusetts, le 28 avril 2017. Chloé Hecketsweiler / Le Monde

En 1998, une session spéciale de l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, sous le titre A drug-free world, we can do it (« Un monde sans drogue - nous pouvons le faire »), une résolution statuant sur la nécessité de mise en place de politiques de contrôle de la consommation de drogues.

« Nous devons considérer des alternatives à la criminalisation et à l’incarcération des personnes qui utilisent des drogues. »
Le but était de prohiber tous les usages, possession, production et trafic de drogues illicites. Cet objectif correspond au cadre légal dans de nombreux pays. Mais l’évolution récente du contexte législatif conduit à s’interroger sur la pertinence de ce but. Le 26 juin 2015, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, déclarait lors de la Journée internationale contre l’abus de drogues et le trafic illégal :

« Nous devons considérer des alternatives à la criminalisation et à l’incarcération des personnes qui utilisent des drogues et centrer les efforts de la justice sur les personnes impliquées dans le trafic. Nous devons accroître nos efforts portant sur la santé publique, la prévention, le traitement et le soin aussi bien que sur les stratégies économiques, sociales et culturelles. »

Triste décompte : huitième suicide d’un hospitalier à l’AP-HP depuis janvier 2017


30 octobre 2017



A moins d’une semaine d’intervalle, les membres du CHSCT, représentant-e-s du personnel de l’hôpital Avicenne apprennent par la direction locale, de façon informelle, qu’un brancardier a tenté de se suicider et qu’un autre brancardier du même service s’est suicidé. Les émotions se bousculent : stupéfaction, choc, culpabilité puis vient la colère quand on réalise la disparition définitive du collègue! Près d’une centaine de collègues ont répondu à l’appel des syndicats pour rendre hommage à Tonio, le disparu. Après la minute de silence, un des témoignages souligna l’importance de la solidarité entre collègues, dans les moments les plus dramatiques mais également dans ceux qui semblent les plus anodins de nos vies.
La direction cynique veut « enterrer » le suicide et la tentative de suicide
Le but de la réunion informelle étant de « calmer » les velléités et/ou prérogatives des membres du CHSCT par la mise en place d’une cellule psychologique individuelle ainsi que de groupes de parole. Pour autant, les membres du CHSCT ont eu le réflexe de poser un avis de « danger grave et imminent ». À partir de ce moment, la direction a tout essayé pour bloquer l’enquête et le CHSCT extraordinaire qui en a découlé, allant jusqu’à utiliser l’émotion des collègues pour éviter toute investigation.

Les jeunes victimes de harcèlement à l’école ne se confient pas aux professionnels de la santé

 30/10/2017

En France, de 10 à 15 % des enfants en âge de scolarité obligatoire sont victimes de harcèlement, ce qui a des conséquences, à court terme, sur leurs résultats scolaires ou leur socialisation et, à plus long terme, sur leur santé mentale(1). Le harcèlement constitue dès lors un problème majeur de santé publique. Malgré l'importance du harcèlement et son impact sur la santé, un dépistage de routine est rarement fait par les professionnels de la santé. Or ces derniers sont en première ligne et devraient être des acteurs clés pour dépister le harcèlement et aider les jeunes victimes. Mais qu’en pensent les principaux intéressés ? C’est ce qu’a voulu savoir une équipe américaine qui a mené une étude dans la région de Boston, soit dans milieu relativement favorisé avec un revenu annuel moyen de 75 640 $. Leur objectif a été d'explorer les perceptions des jeunes concernant le rôle des professionnels de la santé dans la lutte contre le harcèlement. Une approche au moyen de groupes de discussion (focus groups) a été utilisée pour générer les données de l'étude auprès de jeunes âgés de 10 à 16 ans, parlant anglais et ayant participé à des programmes de prévention du harcèlement. Les adolescents présentant des troubles d’apprentissage ou des difficultés de langage ont été exclus. Les propos des jeunes participants ont été enregistrés, puis transcrits, pour être analysés.

Les nourrissons dorment mieux dans leur chambre !

25/10/2017


On dit que le couchage conditionne le sommeil, mais avant 6 mois il est recommandé de coucher les nourrissons sur le dos, de préférence dans la chambre des parents - pas dans leur lit -, la nuit, afin de réduire le risque de mort subite inattendue. A partir de 6 mois la durée et la continuité du sommeil nocturne prennent le pas sur la sécurité. Si la position du nourrisson devient indifférente, le lieu du couchage semble avoir un impact sur le sommeil, comme le montre une étude récente.

lundi 30 octobre 2017

FAMILLES D’ICI ET D’AILLEURS, VULNÉRABILITÉS ET RÉSILIENCE



Ce colloque organisé le 14 novembre par le CH Jean-Martin-Charcot de Plaisir (Yvelines), sur le thème "Familles d'ici et d'ailleurs, vulnérabilités et résilience", réunit des spécialistes de pédopsychiatrie français et étrangers (Canada, Italie, Belgique). Plusieurs conférences sont programmées au cours de cette journée autour de la souffrance sociale, des radicalités violentes, des traumatismes post-attentats, des liens parents-enfants et de l'attachement, ou encore de la résilience.
  • Le 14 novembre 2017
  • Théâtre de Fontenay-le-Fleury
    Place du 8 mai 1945
    78330 Fontenay-le-Fleury
  • Programme

Mal de mère

Logo Soleil

Mal de mère

L’alcoolisme d’une mère.
 
« L’histoire relate 20 ans de notre vie.
J’en suis le témoin et je raconte comment une famille heureuse devra renoncer à tout ce qui la construisait, perdre pied, devenir peu-à-peu une famille de cas sociaux. Je rends compte de l’évolution de chacun des membres de notre famille

La Parenthèse



d'Elodie Durand

Couverture de La parenthèse - La Parenthèse
©Delcourt 2010 Durand

21 ans, Judith est régulièrement victime de malaises, dont elle ne semble jamais se rappeler. Les médecins diagnostiquent assez vite une épilepsie, une sorte de court-circuit provoqué par une petite étincelle qui vous déconnecte momentanément de la vie. Malgré un traitement adapté, les symptômes s’aggravent, les absences se multiplient et les crises gagnent en intensité. Au bout d’un certain temps, de scanner en IRM, les médecins finissent par déceler une petite tumeur cérébrale.


Ce n’est pas toi que j’attendais : l’interview de Fabien Toulmé

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Le Meilleur de la BD
Un blog d'Eric Guillaud
 le 

Un témoignage bouleversant et en même temps utile pour tous les parents qui sont ou seront confrontés à la trisomie 21. Derrière ce titre très dur, « Ce n’est pas toi que j’attendais » se cache en fait une histoire d’amour ente un  papa et sa fille trisomique, Fabien et Julia. Rencontre…
© Delcourt / Toulmé
© Delcourt / Toulmé
D’abord, comment se porte Julia aujourd’hui ? Quel âge a-t-elle ?
Fabien Toulmé. Julia a 5 ans. Elle se porte très bien, va à l’école maternelle et attend impatiemment de savoir lire pour découvrir l’histoire de sa naissance dans « Ce n’est pas toi que j’attendais ». Blague à part, j’espère effectivement qu’elle pourra le lire très bientôt pour me donner son avis !

Du cinéma pour briser les préjugés entourant la maladie mentale

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CANADA
Par Paloma Martínez
26 octobre, 2017

Logotype du Festival du film Au Contraire
Qu’est-ce qu’ont en commun les films Psychose (Psycho), Fight Club, Vol au-dessus d’un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo’s Nest) et Le bon côté des choses (Silver Linings Playbook)? Ce sont tous de films où les personnages principaux sont aux prises avec la maladie mentale. Souvent, ces protagonistes sont violents, dangereux, inquiétants.
Le Festival du Film Au contraire cherche à renverser la tendance pour crier haut et fort que la maladie mentale.
Puisque le jugement des autres est parfois dur, ce festival veut promouvoir des représentations nuancées des personnes vivant avec la maladie mentale pour contrer les stéréotypes négatifs vus au cinéma. Ce festival est présenté cette semaine à Montréal et son programme complet peut être consulté sur son site web. 

samedi 28 octobre 2017

Psychologue en Équipe Mobile Psychiatrie Précarité. Freud à l’épreuve du trottoir ?





Psychologie Clinique 2017/1

parOlivier Jan
Psychologue, UMAPP, 
49 rue des Augustins, 76000 Rouen

Résumé

Français
Les Équipes Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP) ont pour mission de permettre l’accès aux soins des personnes les plus démunies, en passant par des techniques d’approche actives (« aller vers » les populations ciblées, employer le bas seuil, travailler en lien avec les professionnels ou bénévoles ayant contact avec les SDF, etc.) Un autre volet est celui de « l’aide aux aidants », pour permettre à nos partenaires de dépasser l’angoisse mobilisée par le côtoiement de sujets désocialisés, apparaissant souvent étranges.


QUAND LES PSYCHIATRES SORTENT DE LEUR CABINET

Accueil du site
 27 octobre 2017 | Adrien Renaud

Une psy présente les Equipes mobiles psychiatrie-précarité

Faire de la psychiatrie auprès des publics les plus précaires, en allant vers les patients et en prenant vraiment le temps avec chacun d’entre eux. Un rêve inaccessible ? Pas pour les Equipes Mobile Psychiatrie-Précarité (EMPP). Rencontre avec le Dr Eve Le Blanc, psychiatre à l’hôpital Paul-Guiraud au sud de Paris, qui en coordonne une dans les Hauts-de-Seine.
What’s up Doc. Expliquez-nous ce que sont les EMPP…
Eve Le Blanc. Ce sont des équipes de psychiatrie qui s’adressent aux gens qui sont en situation de précarité au sens large : SDF, migrants, personnes en hébergement d’urgence, expulsées ou en voie d’expulsion… C’est un public qui peut être dans le déni ou dans la survie : leurs problématiques psy ne sont pas leur priorité. A la différence de la psychiatrie classique, nous ne travaillons donc qu’avec la non-demande, ce qui pose en permanence des questions éthiques. Il y a tout un travail « d’apprivoisement » à faire, comme dans Le Petit Prince.

Agnès Buzyn : « Il faut arrêter d’obliger les hôpitaux à penser comme une entreprise »

Univadis
23 oct. 2017


Une longue interview au Journal du Dimanche et près d'une heure de débats avec les éditorialistes du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro : Agnès Buzyn a pu exposer largement les détails de son action ce dimanche, alors que doit débuter cette semaine l'examen du premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) de l'ère Macron.
Le soignant n'est pas là pour compter, ni l'argent, ni les lits
Très attendue sur la généralisation du tiers payant (à laquelle nous consacrons un article aujourd'hui), le ministre s'est également longuement exprimé sur l'hôpital. Alors que la rupture avec la logique entrepreneuriale imposée aux établissements de santé sous Nicolas Sarkozy était très attendue de l'équipe de François Hollande, qui aura quelque peu déçu sur ce point, Agnès Buzyn s'est manifestée avec force sur ce sujet. « Il faut arrêter d'obliger les hôpitaux à penser comme une entreprise qui doit faire du chiffre » a-t-elle martelé sur RTL. Un tel revirement a des conséquences sur la tarification, détaillées dans les colonnes du JDD. « Nous allons créer des modes de tarification centrés sur la pertinence des soins. Pour la chirurgie du "rétrécissement" de l'estomac chez les obèses, par exemple, on opère bien plus dans certains départements que dans d'autres. Parfois, cela devient une opération de routine et on dépense de l'argent alors qu'il existe des alternatives moins coûteuses et moins lourdes pour le patient.

vendredi 27 octobre 2017

Comment vivre avec l’idée de la mort ?

  

Nous réconcilier par la pensée avec la condition mortelle ? Oui, mais par quels chemins ?
☛ Il se pourrait bien que la suprême conquête philosophique consiste non pas à se rappeler en permanence que nous allons mourir, mais à l’oublier.
☛ « La mort n’est rien pour nous » : la fameuse phrase d’Épicure est-elle tenable ? Réponse sobre du grand admirateur des sagesses antiques, André Comte-Sponville. Et désaccord nuancé de Françoise Dastur, qui entend faire place à l’angoisse, dans la lignée de Heidegger.

Harcèlement sexuel à l'hôpital : le témoignage hallucinant d'un médecin macho


25.10.17

«Dérision».
Europe 1 a enquêté sur le harcèlement sexuel à l'hôpital et en revient avec un témoignage hallucinant. On y entend un médecin expliquer que «franchement, oui, des fois on met la main au cul», «tous les jours, à tout moment de la journée ou de la nuit, oui, c'est tout le temps». «Ça non, ça pour moi c'est pas du harcèlement, ça fait rire tout le monde, ça détend tout le monde, c'est un peu notre dérision et notre échappatoire», se justifie-t-il. Un harcèlement ancré dans le milieu médical dès les études, comme on le racontait hier.

De l’élitisme à l’épuisement

Pour son enquête sur l’investissement et le surinvestissement dans les quatre grands cabinets d’audit et de conseil anglo-saxons, Sébastien Stenger s’est fait recruter comme stagiaire pendant trois mois dans un des Big Four.

LE MONDE ECONOMIE | Par 


« Au coeur des cabinets d’audit et de conseil », de Sébastien Stenger. PUF, 288 pages, 26 euros.


Livre. Le 20 août 2013, Moritz Erhardt est retrouvé inanimé dans sa douche, foudroyé par une crise d’épilepsie après avoir passé trois nuits blanches au travail. Le décès du jeune Allemand de 21 ans, stagiaire chez Bank of America Merrill Lynch pour l’été, met en lumière les rythmes de travail dans les grandes banques d’affaires, le stress, le manque de sommeil, la pratique du magic roundabout : le salarié rentre chez lui en taxi tard dans la nuit, se douche, se change, puis reprend le même taxi pour repartir au travail.

A la suite du choc provoqué par ce décès, la banque propose aux stagiaires de terminer plus tôt leur travail. D’après le Financial Times, ceux-ci décident de travailler jusqu’au dernier jour, dans l’espoir de décrocher le poste très compétitif d’analyste à plein temps proposé à la moitié d’entre eux. Surprenant ? Pas vraiment. Malgré une vie privée quasi inexistante et une compétition harassante, ces métiers continuent d’attirer les jeunes diplômés. En 2014, la banque Morgan Stanley aurait reçu pas moins de 90 000 candidatures pour un stage d’été de summer analyst, pour 1 000 places proposées.