«Dieu donnant la vie à Adam», de Michel Ange, revu et corrigé pour l'âge numérique. Mike Agliolo SPL.COSMOS
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 16 octobre 2017
Jean-François Delfraissy : «Il n’y a pas d’éthique déconnectée du réel»
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«Dieu donnant la vie à Adam», de Michel Ange, revu et corrigé pour l'âge numérique. Mike Agliolo SPL.COSMOS
«Dieu donnant la vie à Adam», de Michel Ange, revu et corrigé pour l'âge numérique. Mike Agliolo SPL.COSMOS
PRISE EN CHARGE DES PATIENTS : Des guides pour démythifier la maladie mentale
SENEGAL 10 octobre 2017
La maladie mentale est mal prise en charge au Sénégal, du fait qu'elle est du ressort exclusif des structures spécialisées. Le ministère de la Santé veut faire disparaitre le mythe, grâce à des guides destinés au personnel soignant. La question a été abordée hier, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.
La maladie mentale est un problème de santé publique. Au Sénégal, les malades mentaux sont souvent stigmatisés, marginalisés et laissés à eux-mêmes. Les structures spécialisées pour leur prise en charge ne sont pas nombreuses, les psychiatres non plus. Pour une meilleure prise en charge de ces troubles psychiques, le ministère de la santé a élaboré deux guides afin d'aider les médecins généralistes et autres agents dans le traitement des malades.
La révélation a été faite, hier, lors de la célébration de la journée mondiale dédiée à cette question. Le chef de la Division de la santé mentale a soutenu que ces guides ont vu le jour après un constat. Il s'agit de l'absence de décentralisation et la stigmatisation. Il est donc question, ici, de casser le mythe qui entoure cette pathologie et d'en faire une maladie comme les autres, pour mieux la traiter.
Rencontre exclusive avec Philip Roth : « Pourquoi ne pas être drôle dans un livre ? »
Pour « Le Monde des livres », l’écrivain Marc Weitzmann a rendu visite au géant des lettres américaines, alors qu’il entre dans « La Pléiade ».
LE MONDE DES LIVRES | | Propos recueillis par Marc Weitzmann (à New York)
« Romans et nouvelles (1959-1977) », de Philip Roth, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Georges Magnane, Henri Robillot et Céline Zins, édité et révisé par Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin, préface de Philippe Jaworski, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1280 pages, 64 € jusqu’au 30 mars 2018.
Dans le salon de l’Upper West Side, à Manhattan, la table de travail où nous discutions de ses manuscrits, autrefois impeccable, est désormais encombrée de papiers. Depuis qu’il n’écrit plus, Philip Roth (né en 1933) a laissé s’installer ce léger désordre.
C’est le seul changement discernable. Le reste, les portraits du caricaturiste Philip Guston dans le couloir de l’entrée, le pupitre face auquel il se tenait pour écrire, luttant contre un mal de dos chronique, rien n’a bougé. A 84 ans, le mélange de sophistication et de spontanéité, de force intérieure et d’absence d’apprêt, qui fait depuis toujours le charme de Roth, est lui aussi intact.
Depuis 1959, année de parution de Goodbye, Columbus (Gallimard, l’éditeur de toute son œuvre en France, 1962), Philip Roth a publié un livre à peu près tous les deux ans. Aujourd’hui, il est l’un des derniers « écrivains absolus », au sens flaubertien : l’ultime représentant des romanciers nés avant le triomphe de la télévision, et dont l’imagination comme la puissance de concentration ont été entièrement structurées par la littérature, d’une manière pratiquement plus envisageable aujourd’hui.
Loudéac. Une clinique de psychiatrie dans le coeur de la ville
Des services rassemblés
Quatre services sont désormais rassemblés sous le toit du centre psychothérapeutique Lavergne. Tous dépendants de l’hôpital du centre hospitalier de Plouguernével, trois nouveaux services ont rejoint l’hôpital de jour déjà en place rue de Moncontour : le centre médico psychologique (CMP) pour les adultes ; le centre médico psychologique spécialisé dans les addictions (CMPS) ; et le centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) Tous ces services sont encadrés par l’Association hospitalière de Bretagne.
Mme Klein Théâtre des Abbesses (Paris) octobre 2017
Comédie dramatique de Nicholas Wright, mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman, avec Marie-Armelle Deguy, Sarah Le Picard et Clémentine Verdier.
Avec "Mme Klein", le dramaturge britannique Nicholas Wright signe une partition ordonnée sur le mode du huis-clos, le registre du drame familial et le thème des relations mère-fille conflictuelles.
Et ce autour de la personnalité de Mélanie Klein, pionnière de la psychanalyse de l'enfance, et d'un fait réel, celui de la mort de son fils intervenue dans des circonstances incertaines, une mort que va lui reprocher sa fille en l'interprétant comme un suicide.
Sur toile de fond toile de fond des controverses et les querelles de chapelle qui agitèrent le petit monde sectaire de la psychanalyse naissante, Nicholas Wright retrace des échanges violents, qui toutefois, en raison de l'insertion de traits d'humour à l'anglaise, désamorcent la potentielle configuration tragique.
Avec une belle constance, Brigitte Jaques-Wajeman assure toujours une direction d'acteur émérite et a réuni une distribution de qualité pour incarner un trio atypique de femmes qui s'affrontent et se déchirent avec les mêmes armes derrière les lourds rideaux de velours couleur de nuit d'un salon cossu élaboré par Emmanuel Peduzzi.
Troubles mentaux en nette progression en Algérie La prise en charge en deçà des attentes
le 15.10.17
l 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées
Les troubles mentaux constituent aujourd’hui une sérieuse problématique dans la société algérienne et les plus prévalent en l’occurrence la dépression, l’addiction, la schizophrénie, les troubles bipolaires et les troubles obsessionnels compulsifs) relèvent de la psychiatrie.
Le nombre de personnes atteintes de ces troubles demeure inconnu seulement des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour. Entre 4000 à 5000 consultations sont enregistrées dans les différents services.
Le Pr Chakali, sous directeur de la santé mentale au ministère de la santé de la population et d e la réforme hospitalière a annoncé la semaine dernière à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale qu’entre 1000 à 1500 consultations sont assurées chaque années dans les hôpitaux publics mais la majorité des cas sont pris en charge par les structures privées. Une charge morbide en nette progression en Algérie touchant particulièrement les jeunes qui selon les spécialistes n’est que les conséquences des années du terrorisme d’une part et d’autre part la mutation sociale rapide dans la société. Une très forte demande est enregistrée ces dernières années mais les capacités d’accueils sont très réduites au niveau national notamment pour les jeunes adolescents. S’il y quelques années on déplorait le manque de lits dans les hôpitaux aujourd’hui c’est le personnel médical et paramédical qui fait défaut.
samedi 14 octobre 2017
«IL N'Y A PAS BESOIN D’AVOIR UN CORPS QUI RÉPOND À DES NORMES POUR AVOIR LE DROIT DE BAISER»
Par Juliette Deborde et Anaïs Moran—
La réalisatrice Ovidie et la dessinatrice Diglee signent un ouvrage féministe illustré qui invite les femmes à se libérer des injonctions esthétiques et sexuelles contemporaines. Interview.
Ovidie est réalisatrice documentariste, Diglee est illustratrice. Ensemble, elles ont décidé de publier Libres !, un «manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels» qui met à mal les injonctions et les représentations normées subies par les femmes en ces temps de glorification de la performance. «Publicité, télévision, clips, blogs, magazines, applications, le sexe n’a jamais été aussi omniprésent dans notre environnement culturel […] On parle de plus en plus de cul […], mais en parle-t-on réellement mieux?», demande Ovidie au début de l’ouvrage, publié début octobre, et qui alterne textes et planches de BD. «Dans cette explosion constante de sexe, cette banalisation du hard, partout, cette décomplexion absolue, est-ce que nous sommes vraiment en phase avec nous-mêmes?», renchérit Diglee.
L’étonnante histoire de la douleur, d’hier à aujourd’hui
Du grand mal aux petits maux, le monde moderne n’a pas fait la paix avec ce sentiment universel, longtemps perçu comme nécessaire
24 octobre 2016 |Isabelle Paré
Photo: Wellcome Library Londres
La perception du mal a bien évolué dans le temps, et c’est tant mieux. Alors que la douleur était autrefois perçue comme un mal nécessaire, la résilience à la douleur a été longtemps vue comme une preuve de courage, de maîtrise de soi, même par les médecins, rappelle l’historienne Joanna Bourke. Ci-dessus : l’œuvre La naissance de Benjamin et la mort de Rachel (XVIIe siècle) de Francesco Furini.
Autrefois considérée comme une épreuve nécessaire, la douleur est aujourd’hui peu tolérée, mais souvent dissimulée. On peine toujours à verbaliser ce sentiment universel. Incursion dans l’histoire d’un sujet qui fait mal.
En mal de maux ou de mots ? La médecine peut soulager presque toutes les souffrances, aidée par une batterie d’analgésiques sans fin, mais le monde moderne cultive toujours un rapport ambivalent avec la douleur. Celle-ci demeure taboue, même si la vieillesse nous y pousse. Inexorablement. Au point que même la langue s’est peu à peu départie des mots pour la décrire.
Le moment amoureux d'Elisabeth Roudinesco
Ce que la psychanalyse révèle de l'amour
Le "Dictionnaire amoureux de la psychanalyse" d'Elisabeth Roudinesco parle d'amour. Mais bien d'autres parcours s'offrent à la lecture.
13/10/2017
Elisabeth Roudinesco : réveil des consciences ou retour des inconscients ?
1ère partie
Elisabeth Roudinesco dans son «Dictionnaire amoureux de la psychanalyse» rappelle que la psychanalyse est devenue «l'une des composantes majeures de la culture populaire, politique et médiatique du monde contemporain». Comment le discours psychanalytique permet-il d’interpréter notre actualité ?
Yann Diener, Charlie Hebdo, Les histoires du père Sigmund, 11 octobre 2017.
LEÇON DE CHOSES
Berlin, Beyrouth, Budapest : à votre avis, qu'y a-t-il de commun entre ces trois villes ? Ça ne vous dit rien ? Et entre Zurich, Londres et Mexico ? Non, il ne s'agit pas des Jeux olympiques. Quoi de commun entre New York, Francfort et Topeka ? Entre Hollywood, Gôttingen et Saint-Pétersbourg ?
Si je vous dis Paris, Buenos Aires et Vienne, vous comprendrez tout de suite qu'il s'agit de villes ayant joué un rôle majeur dans l'histoire de la psychanalyse.
C'est ce que montre Elisabeth Roudinesco dans le très beau Dictionnaire amoureux de la psychanalyse qu'elle vient de publier. Un dictionnaire qui, par ses entrées originales, construit une heureuse cartographie du mouvement analytique : « L'histoire de la psychanalyse est aussi l'histoire d'une géo-psychanalyse dont le territoire archéologique serait celui des villes, toutes semblables et toutes différentes les unes des autres. [...] J'aime les villes, j'aime les bruits de la ville, la foule, les cafés, les brasseries, et donc j'aime que la psychanalyse soit partout implantée dans des villes, voire des mégapoles, où l'angoisse va de pair avec l'interrogation du sujet sur lui-même1. »
Claire Underwood ou la Douceur dangereuse
Personnages en personne par Charles Dantzig
08/10/2017
Claire Underwood, une manipulatrice au service du pouvoir dans la série "House of Cards", nous recevons pour en parler Luc Le Vaillant.
08/10/2017
Claire Underwood, une manipulatrice au service du pouvoir dans la série "House of Cards", nous recevons pour en parler Luc Le Vaillant.
[...] Œuvre : la série télévisée House of Cards, commencée en 2013, à l’heure où nous en sommes à la cinquième saison.
Personnage : Claire Underwood.
Le souffle de poésie dans le ciel de Mesmer
Notes d'art brut
Written by Lucienne Peiry 12 octobre 2017
Written by Lucienne Peiry 12 octobre 2017
Gustav Mesmer (1903-1994) donne corps dans la campagne du sud de l’Allemagne, à des inventions tout aussi délirantes. Il rêve d’être un homme-oiseau et construit des machines à voler utopiques. Icare de l’Art Brut, Mesmer s’adonne jour après jour à l’édification d’appareils étranges et incongrus. Ses engins sont le plus souvent fabriqués à partir d’une bicyclette qu’il dote d’une ou deux paires d’ailes faites à l’aide de branches souples de saule et de bâches ou de parapluies ouverts, qu’il place sur le devant ou à l’arrière de la machine.
PSYCHIATRIE L'EPS Ville-Évrard dispose d'un nouvel hôpital de jour à Bagnolet
Le 10 octobre, l'établissement public de santé (EPS) Ville-Évrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) a inauguré un hôpital de jour de quinze places sur Bagnolet dans l'Est parisien. Il regroupe ainsi en un lieu unique l'ensemble des unités de soins ambulatoires du secteur psychiatrique 93G12 qui couvre, outre Bagnolet, les communes du Pré-Saint-Gervais et des Lilas.
vendredi 13 octobre 2017
Comment repérer et prendre en charge la douleur des personnes handicapées ne pouvant s'exprimer ?
Le seuil de tolérance à la douleur varie selon les personnes, qu'elles soient valides ou handicapées. De même, l'expression de la douleur diffère selon les uns et les autres et se présente souvent, chez les personnes en situation de handicap, sous des formes atypiques. Un changement de comportement peut être un indicateur à ne pas négliger.
L'expression de la douleur chez les personnes en situation de handicap est souvent difficile et peut s'exprimer, de manière non verbale, par des troubles du comportement. L'hypothèse d'un problème somatique pour une personne handicapée est souvent oubliée notamment pour les personnes suivies en psychiatrie ou ayant des troubles de la communication. En effet, 20 études de cas sur 94 exploitées rapportent une réponse psychiatrique ou psychologique en première intention à un problème qui s'est en réalité avéré d'origine somatique.
Quand le suicide fait suite à une dépression... atmosphérique !
12/10/2017
Si le suicide peut à l’évidence résulter d’un état dépressif, une équipe de l’Université de Louisville (Kentucky, États-Unis) évoque une association, plus inattendue, entre le suicide et une dépression... barométrique ! Des études antérieures ayant déjà montré « des liens entre une basse pression (atmosphérique) et des troubles du comportement (y compris « des actes agressifs et des tentatives de suicide »), les auteurs ont étendu la recherche de ces associations surprenantes aux suicides accomplis.
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