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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 13 septembre 2017

Les médecins veulent pouvoir attester librement des conséquences du travail sur la santé

Le Conseil d’Etat doit se prononcer sur la légitimité des plaintes d’employeurs auprès du conseil de l’Ordre.
LE MONDE ECONOMIE  | Par 
Un médecin examine une patiente à Godewaersvelde (Nord), en septembre 2012.
Un médecin examine une patiente à Godewaersvelde (Nord), en septembre 2012. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Un employeur mécontent qu’un certificat médical établisse un lien entre la santé dégradée d’un de ses salariés et ses conditions de travail a-t-il le droit de demander au Conseil de l’Ordre des médecins de sanctionner l’auteur de cet écrit ? Cette question se trouvait, mercredi 13 septembre, au cœur d’une audience au Conseil d’Etat, saisi par l’association Santé et médecine du travail (SMT), ainsi que par des organisations de médecins et de victimes au travail et deux confédérations : l’UGICT-CGT (cadres) et Sud-Solidaires.

A l’origine de cette requête déposée en septembre 2016, l’affaire de Dominique Huez, médecin du travail à la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire). Pour avoir rédigé un tel certificat en 2011 concernant un salarié d’un sous-traitant d’EDF, la société Orys, qui a porté plainte, la Chambre disciplinaire nationale du Conseil de l’Ordre des médecins a infligé à M. Huez un avertissement et l’a condamné au paiement de 1 000 euros à Orys. Estimant que la plainte de l’employeur n’était pas recevable par l’Ordre, et dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat, M. Huez, qui est aussi président de SMT, a refusé de payer. Il a alors reçu la visite d’un huissier en mars 2017, qui a bloqué ses comptes en banque et a voulu saisir ses véhicules.


« Avoir eu un cancer m’empêche de faire un emprunt étudiant »

Thomas, 19 ans, a vaincu le cancer qui l’avait empêché de débuter ses études l’an dernier. Mais il lui faut renoncer à ses projets d’intégrer une école de commerce et d’achat immobilier, faute d’obtenir un prêt pour les financer.

LE MONDE  | Par 

« Comment financer ses études supérieures ou sa vie d’étudiant après avoir eu un cancer ou d’autres affections de longue durée ? » La question nous a été posée sur la page Facebook du Monde Campus, par un jeune homme de 19 ans, Thomas (le prénom a été modifié), qui se disait sobrement « concerné par le sujet ». Après quelques échanges, nous lui avons proposé de témoigner de sa situation, partagée par d’autres anciens malades. Voici son texte.

« C’était il y a un an : quelques jours avant d’entrer en IUT, j’ai appris que j’étais atteint d’un cancer (le lymphome de Hodgkin, Stade III-A pour les plus curieux). C’est un cancer qui se soigne relativement bien, et l’affronter physiquement n’a pas été l’étape la plus compliquée pour moi. Sur le plan médical, j’ai bénéficié d’un excellent suivi. Malgré des moments de grande fatigue, une semaine après la chimiothérapie, puis même au cours de la radiothérapie, j’étais de retour sur les terrains de basket. Mais une question s’est rapidement posée : qu’est-ce qu’un étudiant de 18 ans (enfin, je n’ai même pas eu le temps de faire ma première journée que j’étais déjà à l’hôpital…) peut devenir après cela ? Selon mon expérience, dans une telle situation, l’aide se fait peu présente.


PMA : le long chemin vers un droit pour toutes

Par Catherine Mallaval — 


Dans les faits, de nombreuses femmes lesbiennes ou célibataires ont déjà recours à la PMA, à l’étranger.
Dans les faits, de nombreuses femmes lesbiennes ou célibataires ont déjà recours à la PMA, à l’étranger. Photo Liz Hingley. Agence VU


La laborieuse bataille des femmes célibataires ou en couple homosexuel qui souhaitent devenir mères pourrait prendre fin l’année prochaine. L’exécutif compte en effet soumettre la PMA pour toutes au Parlement.


Manifeste des 180 pour l’égalité hommes-femmes dans le monde arabo-musulman

12 septembre 2017

La Tunisie a toujours été en avance pour donner autant à ses citoyens quel que soit leur sexe. De nouvelles lois doivent être mises en place rapidement pour un nouveau pas décisif. Le manifeste a été signé par 188 femmes Tunisiennes, mais aussi Algériennes, Turques, Syrienne, Marocaine, Iraniennes, Libanaises, ou Palestienne.



Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar : «La violence exercée par les jeunes femmes jihadistes est d’abord tournée contre elles-mêmes»

Par Catherine Calvet Anastasia Vécrin et Amel Boulakchour — 

Une jeune fille partie en Syrie en 2014.
Une jeune fille partie en Syrie en 2014.Photo Christian Hartmann. Reuters



Le psychanalyste Fethi Benslama et le sociologue Farhad Khosrokhavar ont questionné des jeunes filles engagées au côté de l’Etat islamique pour comprendre leur démarche. La conversion ou l’acception de l’hyper-moralité, prônée par l’islamisme radical, cache souvent un sentiment de culpabilité concernant leur corps, leur sexualité, leur vie. Elles réaffirment aussi le choix du mariage et de la maternité, en réaction aux idéaux féministes.


Hausse de l’emprisonnement des mineurs en France malgré une délinquance stable

En un an, le nombre de mineurs incarcérés a progressé de 16,6 %. Un record depuis quinze ans. Le phénomène étonne jusqu’au ministère de la justice.

LE MONDE  | Par 

Dans un centre éducatif fermé (CEF) à Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise), en juin 2015.
Dans un centre éducatif fermé (CEF) à Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise), en juin 2015. LOIC VENANCE / AFP

La justice emprisonne de plus en plus de mineurs. Au 1er août, 885 mineurs étaient écroués, dont les deux tiers en détention provisoire, selon la direction de l’administration pénitentiaire. Jamais depuis quinze ans de tels chiffres n’avaient été atteints. Ce mouvement de hausse a été particulièrement rapide ces derniers mois puisque en un an le nombre de mineurs détenus a progressé de 16,6 %, tandis que la population carcérale augmentait de 0,4 %.

Le phénomène étonne jusqu’au ministère de la justice où ni la direction des affaires criminelles et des grâces ni celle de la protection judiciaire de la jeunesse, pas plus que la direction de l’administration pénitentiaire, ne sont en mesure de donner une explication. « Est-ce que cela vient d’une aspiration plus sécuritaire de la société ? Ce n’est pas à moi de l’interpréter », commente Madeleine Mathieu, la directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Aucune directive de politique pénale ni réforme n’est venue durcir le sort des adolescents ces dernières années.

mardi 12 septembre 2017

Gugging

Comité professionel des galeries d'art

the crazed in the hot zone // 2 septembre -> 14 octobre 2017


Oswald Tschirtner et David Bowie lors d'une des visites de ce dernier à Gugging en 1994.
Lieu emblématique de l'art brut, la maison des artistes de l'hôpital psychiatrique de Gugging, près de Vienne, en Autriche, a révélé depuis sa création en 1981 par le docteur Navratil quelques-uns des plus grands artistes bruts, dont August Walla que nous avons exposé en 2015. En 1990, les artistes de Gugging reçoivent collectivement le Oskar Kokoschka Preis, plus haute distinction artistique en Autriche. On sait moins que David Bowie – qui les collectionnait - y trouva l'inspiration de son album Outside. La galerie est aujourd'hui très fière de réunir les oeuvres - des plus historiques, voire muséales, aux plus contemporaines - de 9 de ces créateurs : Laila Bachtiar, Johann Fischer, Helmut Hladisch, Johann Korec, Heinrich Reisenbauer, Günther Schützenhofer, Leopold Strobl, Oswald Tschirtner et August Walla à qui nous avons déjà consacré une exposition et un catalogue en 2015.

4 (bonnes) raisons philosophiques d’être fainéant

12/09/2017

Paria, marginal ou cynique, le fainéant a toujours suscité autant louanges que dédain ou critiques, jusqu'à Emmanuel Macron. Depuis l'Antiquité, les philosophes font l'éloge de l'oisiveté contre le dogme du travail. Mais pourquoi Sénèque, Rousseau, Lafargue ou Russell défendent-ils la paresse ?

Peinture de Vincent Van Gogh, "La meridienne" ou "La sieste". Deux paysans au repos sur des bottes de foin.
Peinture de Vincent Van Gogh, "La meridienne" ou "La sieste". Deux paysans au repos sur des bottes de foin.  Crédits : LEEMAGE - AFP
"Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes",déclarait le chef de l'État, Emmanuel Macron, vendredi 8 septembre depuis Athènes. Mais pourquoi s'insurger contre ces "fainéants", la paresse ne pourrait-elle pas être ce terreau de la réflexion et de la liberté ? Les philosophes interrogent cet art de ne rien faire : Sénèque, Rousseau, Lafargue et Russell font ainsi l'apologie de l'oisiveté et des loisirs.

Parce que l’oisiveté est une activité de l'esprit chez Sénèque

Préférer l’oisiveté ("otium", en grec) n’est pas un vilain défaut. C’est, à l’inverse, une nécessité pour ceux qui souhaitent se détacher d’une activité physique incessante et chronophage.

Allumez le feu !



L’art brut reste en cette rentrée, la création qui questionne étrangement le mieux notre rapport au travail et à l’art, par-delà nos cultures, nos classes ou nos identités.


Dans l’ombre de Frantz Fanon, penseur majeur du postcolonialisme

A la fin des années 1950, Marie-Jeanne Manuellan fut l’assistante du psychiatre et essayiste antillais. Un homme déroutant qu’elle évoque dans un livre.


LE MONDE | Par 
Marie-Jeanne Manuellan, ancienne secrétaire de Frantz Fanon, à Viam (Corrèze), le 14 août.
Marie-Jeanne Manuellan, ancienne secrétaire de Frantz Fanon, à Viam (Corrèze), le 14 août. CLAUDE PAUQUET/AGENCE VU POUR « LE MONDE »

Son bureau n’a pas de porte et, à vrai dire, ce n’est pas un bureau : un genre de cagibi, ouvert sur le couloir. Chaque matin, en cette année 1958, la jeune femme traverse Tunis pour s’asseoir là. Elle attend. Quoi ? Elle l’ignore. Le médecin-chef, son supérieur, ne lui adresse pas la parole. Son regard la traverse comme si elle n’existait pas. Parfois, elle attrape au vol une de ses phrases et la remâche des journées entières. Un exemple ? « Dans la culture arabe, le sein n’est pas un objet érotique. »

A l’hôpital psychiatrique de Tunis, elle est la seule Française du service, elle, Marie-Jeanne Manuellan, 31 ans, née Vacher à Meymac (Corrèze). Jupe à carreaux, trois enfants, assistante sociale appliquée, mariée à un coopérant. Dans l’équipe, les autres sont tous tunisiens ou algériens. Manuellan ne connaît rien à la psychiatrie. Tant pis. La Tunisie, qui vient de gagner son indépendance, l’a nommée là pour montrer que le nouveau gouvernement fait mieux qu’au temps du protectorat.

Dans le service, le médecin-chef ne « fréquente pas les Français ». Il l’a avertie d’un ton glacial en précisant : « J’ai des responsabilités au FLN », le Front de libération nationale, en pleine lutte pour l’indépendance de l’Algérie. La jeune femme prévient son mari : « Je suis tombée sur un sadique. » Le « Sadique », c’est lui, Frantz Fanon, 33 ans et déjà tout à la fois : psychiatre fervent de l’anti-psychiatrie, essayiste en vue, Nègre tonnant contre la négritude, révolutionnaire et fils de famille en Martinique.

Pratiquée jusque dans les années 80, la lobotomie visait surtout les femmes

Sur les 1 340 opérations menées en France, Belgique et Suisse entre 1935 et 1985, 84 % des patients étaient des patientes. Retour sur une des pages les plus noires de l’histoire de la psychiatrie.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par 

La publication est brève, presque sibylline. Glissée à la fin de la page « Correspondance » de la revue Nature, elle n’a pas tout à fait le statut des articles du prestigieux journal scientifique. Pourtant les quelques lignes rédigées par les trois neurochirurgiens français Louis-Marie Terrier (hôpital Bretonneau, Tours), Marc Lévêque (hôpital privé Beauregard, Marseille) et Aymeric Amelot (Pitié-Salpêtrière, Paris) cachent une sombre pépite, de quoi ternir encore un peu une des pages les plus noires de l’histoire de la psychiatrie.

Buzyn lance deux missions pour améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de santé

Bayle-Iniguez
| 11.09.2017



buzyn
Crédit Photo : AFP
« 80 % des praticiens n'ont pas de médecin traitant et 68 % d'entre eux disent avoir renoncé à s'arrêter de travailler alors que leur santé l'exigeait ». Se fondant sur les dernières études scientifiques et les statistiques de l'Ordre, Agnès Buzyn a souligné les difficiles conditions d'exercice des médecins à l'occasion d'un colloque sur la qualité de vie au travail, ce lundi au ministère de la Santé. 
En préambule, la ministre a rappelé la « robustesse » de la démonstration scientifique avalisant le lien entre conditions et qualité de vie au travail.

La protéine bêta amyloïde révélée à l'échelle de l'atome, de nouvelles clefs pour comprendre l'Alzheimer

Dr Irène Drogou
| 11.09.2017



Forschungszentrum Jülich / HHU Düsseldorf / Gunnar Schröder

Des chercheurs allemands (Jülich, Hambourg, Düsseldorf), en collaboration avec l'université de Maastricht, ont décrit dans « Science » la structure d'une fibrille amyloïde à une résolution jamais atteinte, de 4,0 angströms (0,4 nanomètre), soit l'échelle de l'atome. 
Cette représentation en 3D obtenue par cryo-microscopie électronique (cryo-ME) révèle des détails de structure jusque-là inconnus, qui vont permettre de mieux comprendre le développement des dépôts pathologiques et l'influence des facteurs de risque génétiques.

Infanticide de Berck : «Quelque chose a agi en moi pour assassiner ma fille»

Par Julie Brafman, envoyée spéciale à Douai — 

Le procès de Fabienne Kabou, jugée pour l'assassinat de son bébé de 15 mois, s'est ouvert vendredi devant la cour d'appel du Nord, à Douai. La question de la folie a d'emblée marqué les débats.

Fabienne Kabou s’assoit dans le box des accusés de la cour d’appel du Nord. Elle porte des lunettes noires, une veste impeccable et une jolie jupe. Son chignon ramassé dans le bas du cou flatte son visage aux traits fins et aux pommettes bien dessinées. Elle écoute la présidente, Anne Cochaud-Doutreuwe : «Vous êtes jugée pour des faits graves, vous encourrez une peine importante. Il est important que vous puissiez vous exprimer librement.» Fabienne Kabou répond poliment : «Merci madame.» «Est-ce que vous plaidez coupable ou non coupable ?» demande la magistrate. «Non coupable.»


lundi 11 septembre 2017

Daniel Zagury : l’énigme des tueurs en série

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12/09/2017

Retour avec l'expert psychiatre Daniel Zagury sur le dossier d’un infirmier-tueur en série, le plus grand criminel de l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. Niels Högel aurait tué près de 180 personnes entre 1999 et 2005.

Lire la suite et écouter l'interview ...

Le b.a.-ba pour apprendre à lire

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La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques.
La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques. Photo Eric Garault. Picturetank


Chaque année, à l’heure où les enfants entrent en classe, se pose la question de la méthode d’apprentissage de la lecture pour les garçons et les filles. Les unes seraient plus douées que les uns, entend-on sans que personne n’ait jamais trouvé une explication intelligente dans le cerveau ou dans le génome.


«Barjots», «schizos»... les malades psychiatriques toujours stigmatisés

Par Charlotte Belaich — 

Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014.
Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014. Photo Fred Dufour. AFP


Dans son édition de mardi, le quotidien «la Provence» s'interrogeait sur la façon dont la société «gère» «les barjots, les schizos et les autres». Un titre offensant, qui n'est que le dernier en date d'une longue série.

«Comment la société les gère : les barjots, les schizos et les autres…» Céline Letailleur a découvert le titre qui barrait la une de la Provence de mardi lors d’une réunion de groupe du Cofor, un centre de formation au rétablissement pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elle-même atteinte de troubles psychiques, elle est chargée des actions participatives au sein de l’établissement. «Quelqu’un l’a ramené. On était vraiment atterrés. Dans ce genre de cas, les personnes concernées ressentent vraiment le stigmate. Le problème, c’est qu’on est habitués. Mais là, c’était particulièrement violent», raconte-elle.

Envoyé Spécial : la pilule qui atténue les traumas des victimes d'attentat

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Ce jeudi, "Envoyé spécial" diffuse un document exceptionnel : le suivi du protocole de ce nouveau médicament. Coulisses.

Faire perdre au souvenir émotionnel de son intensité

Après douze ans de travaux, Alain Brunet, un chercheur en psychiatrie à Montréal, a mis au point un traitement inédit qui agit sur le réseau de la mémoire. Au lendemain des attaques de Paris, il a convaincu l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de le proposer, pour la première fois, à plusieurs centaines de victimes pour un essai de masse baptisé "Paris Mémoire Vive". Le médicament utilisé, le Propranolol, est un bêtabloquant prescrit contre l'hypertension depuis soixante ans. Il bloque les protéines produites dans notre cerveau pour que le souvenir émotionnel perde, petit à petit, de son intensité.

samedi 9 septembre 2017

Les turbulences colorées des artistes des Balkans

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Jovanovic Dragan Gagac : Jour (détail), 2013. Acrylique sur toile, 5 x 2 m

La Halle Saint-Pierre, à Paris, présente jusqu'au 31 juillet 2018, l'exposition "Turbulences dans les Balkans". L'occasion de découvrir une multitude d'artistes autodidactes, les "outsiders", qui n'obéissent à aucune lois graphiques, mais qui décrivent avec force et émotivité leur relation au monde. Visite


Mort de Kate Millett, figure du féminisme

Son livre « La Politique du mâle » fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du « Deuxième Sexe », de Simone de Beauvoir.
Le Monde.fr avec AP 

Kate Millett à New York, en 1979.
Kate Millett à New York, en 1979. Ron Frehm / AP

La féministe Kate Millett, auteure du livre La Politique du mâle (Sexual Politics, 1970) est morte à Paris, mercredi 6 septembre, où elle était venue fêter son anniversaire avec sa femme et collaboratrice, la photojournaliste Sophie Keir. Elle avait 82 ans.
Lors de sa sortie, son livre fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du Deuxième Sexe, de Simone de Beauvoir. Le 31 août 1970, Kate Millett fit la couverture de Time Magazine.