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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 septembre 2017

Infanticide de Berck : «Quelque chose a agi en moi pour assassiner ma fille»

Par Julie Brafman, envoyée spéciale à Douai — 

Le procès de Fabienne Kabou, jugée pour l'assassinat de son bébé de 15 mois, s'est ouvert vendredi devant la cour d'appel du Nord, à Douai. La question de la folie a d'emblée marqué les débats.

Fabienne Kabou s’assoit dans le box des accusés de la cour d’appel du Nord. Elle porte des lunettes noires, une veste impeccable et une jolie jupe. Son chignon ramassé dans le bas du cou flatte son visage aux traits fins et aux pommettes bien dessinées. Elle écoute la présidente, Anne Cochaud-Doutreuwe : «Vous êtes jugée pour des faits graves, vous encourrez une peine importante. Il est important que vous puissiez vous exprimer librement.» Fabienne Kabou répond poliment : «Merci madame.» «Est-ce que vous plaidez coupable ou non coupable ?» demande la magistrate. «Non coupable.»


lundi 11 septembre 2017

Daniel Zagury : l’énigme des tueurs en série

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12/09/2017

Retour avec l'expert psychiatre Daniel Zagury sur le dossier d’un infirmier-tueur en série, le plus grand criminel de l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. Niels Högel aurait tué près de 180 personnes entre 1999 et 2005.

Lire la suite et écouter l'interview ...

Le b.a.-ba pour apprendre à lire

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La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques.
La dernière enquête Pisa rapporte des écarts de réussite entre filles et garçons trois fois plus grands en lecture qu’en mathématiques. Photo Eric Garault. Picturetank


Chaque année, à l’heure où les enfants entrent en classe, se pose la question de la méthode d’apprentissage de la lecture pour les garçons et les filles. Les unes seraient plus douées que les uns, entend-on sans que personne n’ait jamais trouvé une explication intelligente dans le cerveau ou dans le génome.


«Barjots», «schizos»... les malades psychiatriques toujours stigmatisés

Par Charlotte Belaich — 

Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014.
Lors de la «Mad Pride» organisée à Paris le 14 juin 2014. Photo Fred Dufour. AFP


Dans son édition de mardi, le quotidien «la Provence» s'interrogeait sur la façon dont la société «gère» «les barjots, les schizos et les autres». Un titre offensant, qui n'est que le dernier en date d'une longue série.

«Comment la société les gère : les barjots, les schizos et les autres…» Céline Letailleur a découvert le titre qui barrait la une de la Provence de mardi lors d’une réunion de groupe du Cofor, un centre de formation au rétablissement pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elle-même atteinte de troubles psychiques, elle est chargée des actions participatives au sein de l’établissement. «Quelqu’un l’a ramené. On était vraiment atterrés. Dans ce genre de cas, les personnes concernées ressentent vraiment le stigmate. Le problème, c’est qu’on est habitués. Mais là, c’était particulièrement violent», raconte-elle.

Envoyé Spécial : la pilule qui atténue les traumas des victimes d'attentat

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Ce jeudi, "Envoyé spécial" diffuse un document exceptionnel : le suivi du protocole de ce nouveau médicament. Coulisses.

Faire perdre au souvenir émotionnel de son intensité

Après douze ans de travaux, Alain Brunet, un chercheur en psychiatrie à Montréal, a mis au point un traitement inédit qui agit sur le réseau de la mémoire. Au lendemain des attaques de Paris, il a convaincu l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de le proposer, pour la première fois, à plusieurs centaines de victimes pour un essai de masse baptisé "Paris Mémoire Vive". Le médicament utilisé, le Propranolol, est un bêtabloquant prescrit contre l'hypertension depuis soixante ans. Il bloque les protéines produites dans notre cerveau pour que le souvenir émotionnel perde, petit à petit, de son intensité.

samedi 9 septembre 2017

Les turbulences colorées des artistes des Balkans

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Jovanovic Dragan Gagac : Jour (détail), 2013. Acrylique sur toile, 5 x 2 m

La Halle Saint-Pierre, à Paris, présente jusqu'au 31 juillet 2018, l'exposition "Turbulences dans les Balkans". L'occasion de découvrir une multitude d'artistes autodidactes, les "outsiders", qui n'obéissent à aucune lois graphiques, mais qui décrivent avec force et émotivité leur relation au monde. Visite


Mort de Kate Millett, figure du féminisme

Son livre « La Politique du mâle » fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du « Deuxième Sexe », de Simone de Beauvoir.
Le Monde.fr avec AP 

Kate Millett à New York, en 1979.
Kate Millett à New York, en 1979. Ron Frehm / AP

La féministe Kate Millett, auteure du livre La Politique du mâle (Sexual Politics, 1970) est morte à Paris, mercredi 6 septembre, où elle était venue fêter son anniversaire avec sa femme et collaboratrice, la photojournaliste Sophie Keir. Elle avait 82 ans.
Lors de sa sortie, son livre fut salué par la presse comme le premier livre féministe d’importance depuis la parution, en 1949, du Deuxième Sexe, de Simone de Beauvoir. Le 31 août 1970, Kate Millett fit la couverture de Time Magazine.


Un voyage en pays imaginaire

Laurence Chauvy   8 septembre 2017


LAUSANNE

Les fleurs inouïes d’Anna Zemankova contrastent avec les cartes peaufinées par Michael Golz. Une visite à la Collection de l’art brut

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Il est des créateurs, comme Michael Golz, dont la production, sans parler du parcours de vie, atteste immédiatement leur appartenance à l’art brut. Et d’autres dont on s’étonne de voir figurer leur travail dans un musée dédié à cet art tout de même très particulier. C’est le cas d’Anna Zemankova, dont les formes magnifiques, exécutées au pastel et à l’aide de divers autres médiums, comme l’encre, le collage, la broderie et le gaufrage, rappellent celles de la plasticienne américaine Georgia O’Keeffe.
Les deux femmes sont mortes la même année, et on sent la même inspiration florale, même si dans le cas de l’artiste morave toute référence à quelque plante précise se voit soigneusement évitée, comme le même mystère baigné de sensualité qui fait le pouvoir de séduction de l’œuvre. Les deux expositions actuellement visibles à la Collection de l’art brut jouent donc sur le contraste, et offrent un intérêt distinct.

L’hypermédicalisation est-elle forcément une violence obstétricale ?





Paris, le samedi 9 septembre 2017 – La question de ce que l’on appelle les violences obstétricales n’est pas récente. Depuis quelques années déjà, le JIM a recensé plusieurs polémiques, nourries sur différents blogs, évoquant des situations de potentielle maltraitance du corps médical lors de l’accouchement. Si ces notions recouvrent des faits très divers, le dénominateur commun est généralement l’absence de consentement et à tout le moins de prise en considération de la patiente pour la réalisation de certains gestes, qui plus est potentiellement douloureux et invasifs.

Zion ou une éthique de la dignité





Paris, le samedi 9 septembre 2017 – A l’occasion de la présentation des progrès importants réalisés par Zion, âgé de dix ans et premier enfant à avoir reçu il y a deux ans une double greffe des mains et des avant-bras, les interrogations sur les bénéfices et risques d’une telle intervention, notamment chez l’enfant, ont été une nouvelle fois soulevées. Les chirurgiens à l’origine de cet exploit remarquaient eux-mêmes que « La transplantation de main chez un enfant peut être chirurgicalement, médicalement et fonctionnellement réussie dans des circonstances soigneusement considérées. Des données à long terme sur la trajectoire fonctionnelle, la récupération neurologique, les séquelles psychologiques et les effets tardifs potentiels de l'immunosuppression sont encore nécessaires pour soutenir la mise en œuvre plus large de l'allotransplantation composite vasculaire pédiatrique ».

vendredi 8 septembre 2017

Breton vs Dubuffet, lutte en art brut

Cachon Sophie    07/09/2017




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Deux expositions au LaM à Villeneuve-d’Ascq présentent conjointement les peintures de Jean Dubuffet et l’univers surréaliste d’André Breton, frères d’armes en art brut avant de devenir frères ennemis. La trêve dure jusqu’au 15 octobre. 


Pour une autre école (4/4) Ivan Illich, Une société sans école

Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth

Ivan Illich, philosophe méconnu, prophétisait en 1971 l'avènement d'une société sans école. Que reste-t-il de ses idées contestataires aujourd'hui ?

Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire
Children at South Lincoln Street School in Keene New Hampshire


Né en Autriche en 1926, Ivan Illich fut l’un des pionniers de la pensée écologique. Sa pensée connut son heure de gloire au moment où la société de consommation commençait à peine à naître. Prêtre polyglotte et pamphlétaire à ses heures, il mit tous ses efforts à critiquer la contre-productivité des institutions de son temps : l’école, la santé, l’éducation, le travail salarié. Ses propositions d’éducation lancèrent de véritables pavés dans la mare.