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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 23 août 2017

Le cerveau, cet inconnu

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NUMERO HORS SERIE 11



Le titre choisi pour ce numéro hors-série de Books n’est pas destiné à minimiser les extraordinaires progrès faits par les biologistes depuis l’époque de Darwin. Celui-ci n’était pas un spécialiste du cerveau, mais, dans son étude…


De Charcot à Charlot. Mise en scène du corps pathologique

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Rae Beth Gordon

R. B. Gordon, De Charcot à Charlot. Mise en scène du corps pathologique
Présentation de l'éditeur :

Publié en anglais en 2001, ce livre est le premier à proposer une analogie entre le spectacle populaire et l’hystérie à l’hôpital dans le dernier tiers du XIXe siècle. Il met en lumière un rapport direct entre la gestuelle des hystériques et celle des artistes du café-concert et du cinéma burlesque. De nouveaux genres sont créés : le Chanteur Agité, le Comique Idiot ou encore la Chanteuse Épileptique (dont Mistinguett). Ce livre s’attache aussi à repérer et à analyser les réactions physiologiques des spectateurs, proposant ainsi une nouvelle théorie de la réception du spectacle par le public.

Psychiatrie à Evreux. Une équipe mobile au chevet des patients

La Dépêche - Évreux
21 Août 17 

Depuis 2004, à Évreux (Eure), une équipe mobile, composée d'un psychiatre, de plusieurs infirmières et psychologues, vont à la rencontre des patients les plus démunis.

Une partie de l’équipe mobile de la Permanence d’accès aux soins de santé PSY d’Évreux (Eure). (©DR)

Quand les patients psychiatriques ne peuvent pas se déplacer, une équipe mobile ébroïcienne vient à leur chevet. Objectif ? Mettre en place un suivi et démarrer, si c’est nécessaire, des soins à court ou long terme.


mardi 22 août 2017

L’oubli, mécanisme clé de la mémoire

C’est parce que les détails de nos souvenirs s’effacent que nous pouvons agir, nous adapter au quotidien, acquérir de nouvelles connaissances.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Dans le film « Je t’aime, je t’aime » d’Alain Resnais, l’employé Claude Ridder (Claude Rich) participe à une expérience de voyage dans le temps.
« Dans sa chute, il avait perdu ­connaissance ; quand il était ­revenu à lui, le présent ainsi que les souvenirs les plus anciens et les plus banaux étaient devenus intolérables à force de richesse et de netteté. Il s’aperçut peu après qu’il était infirme. (…) Sa perception et sa mémoire étaient maintenant infaillibles. »

Cette fiction de Jorge Luis Borges (1899-1986), Funes ou la ­mémoire (1942), est inspirée d’une histoire vraie : celle d’un patient, « S. », suivi par le psychologue russe Alexandre Luria (1902-1977). Funes ou l’impossible oubli. Peut-être ­enviez-vous ce jeune homme pour sa capacité quasi illimitée de stockage et de rappel de ses souvenirs ? Eh bien, vous avez tort. Le cadeau était empoisonné.

Nous devrions bénir nos facultés d’oubli. Car une « bonne mémoire » doit certes nous permettre de retenir durablement l’essentiel de nos savoirs et de nos expériences. Mais elle doit aussi, et c’est primordial, parvenir à effacer ­l’accessoire, le superflu. Les Grecs anciens, déjà, l’avaient pressenti. Mnémosyne, déesse de la mémoire, n’a-t-elle pas enfanté les Muses, « qui procurent l’oubli des maux et la fin des douleurs », selon Hésiode dans La Théogonie ?

« En dehors du contexte très particulier des maladies de la mémoire, les deux termes “mémoire”et “oubli” sont loin de représenter deux fonctions ­antagonistes. Ils répondent aux mêmes objectifs, car l’oubli est indispensable au bon fonctionnement de la mémoire », résume Francis Eustache, neuropsychologue, directeur d’une unité Inserm (université de Caen-Normandie) et directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), dans Mémoire et oubli (Le Pommier, 2014).

Notre cerveau est-il fragilisé par Internet ?

Omniprésent, le numérique amplifie nos mémoires externes, au risque d’amenuiser nos mémoires biologiques.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

IRM du cerveau quand il écoute de la musique
IRM du cerveau quand il écoute de la musique CNRS

Comment pallier les carences de notre mémoire biologique limitée, oublieuse, aussi labile et périssable que le tissu cérébral qui l’héberge ?

La question taraudait déjà nos ancêtres. En réponse, ils inventèrent des systèmes d’externalisation de leurs savoirs. D’abord sous la forme d’une mémoire collective, orale, transmise entre générations. Puis « il y eut les grandes ruptures comme l’écriture, l’imprimerie, la radio ou la télévision », résume Francis Eustache, neuropsychologue (Inserm-EPHE-université de Caen). Soit autant de relais externes pour préserver et amplifier nos mémoires.

Face à la matière molle du cerveau, les disques durs des ordinateurs et le cloud offrent désormais une capacité de stockage quasi illimitée. Nous assistons à « une explosion de l’externalisation de notre mémoire sans aucun équivalent dans toute l’histoire de l’humanité », relève Francis Eustache dans Ma mémoire et les autres (Le Pommier, à paraître le 11 septembre, 176 p.).

Pédagogie et psychothérapie institutionnelles

Publié par  le 
Jean Oury
interview Jacques Pain


La Borde 
27 septembre 2001

Extrait d’une discussion avec Jean Oury à la clinique de La Borde en 2001, où nous tentions une fois de plus de fonder l’intimité «épistémologique» de la pédagogie institutionnelle et de la psychothérapie institutionnelle.


« Encore vivant » ou l’histoire d’un mec bipolaire racontée par lui-même

GÉRARD LE PUILL      30 JUILLET, 2017

On souffre avec Pierre Souchon au cours de ces 250 pages. Mais on a envie d’aller jusqu’au bout. Pour comprendre.
« C’est l’histoire   d’un mec … » aurait dit Coluche , s’il avait eu a raconter celle de Pierre Souchon. Mais le petit Souchon n’avait que six ans et vivait quelque part en Ardèche quand Coluche  s’est tué en moto  en 1986. Pierre, on le voyait parfois dans les locaux de l’Huma-Dimanche, journal pour lequel il pigeait  depuis  sa région. On le lisait aussi  dans  le Monde Diplomatique  et surtout dans Fakir, journal dans lequel  ses histoires improbables tirées  de rencontres entre  des personnages déjantés nous offraient des dialogues à déclencher  des successions de fous rires.
Et puis Pierre vient décrire un livre avec pour titre « Encore vivant ». En le lisant, une fois la surprise, voire un peu de malaise, surmontés, on se dit qu’il aurait pu  mourir, non pas plusieurs fois, mais à de multiples occasions. C’est donc l’histoire d’un mec d’origine campagnarde  qui vient  d’épouser une jeune femme de la grande bourgeoisie. Son  beau-père  sympathise avec lui, tant il le voit comme un brillant sujet en dépit des différences de classe.  Mais le brillant sujet est bipolaire et bientôt rattrapé  par des crises maniaco-dépressives.

Demain, tous stériles ? (2ème partie)

22.08.2017

Le 25 juillet dernier, la revue "Human Reproduction Update" publiait un article démontrant que le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes occidentaux avait diminué de moitié en 40 ans. L’occasion de s’interroger sur l’infertilité masculine et de ses potentielles causes.
Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes ICSI
Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes ICSI Crédits : PHANIE - AFP
L’article publié dans la revue Human Reproduction Update recense les résultats de 185 études réalisées entre 1973 et 2011 à partir d’un échantillon d’environ 43 000 hommes issus d’une cinquantaine de pays. Il ressort un constat inquiétant aux yeux des scientifiques : le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays occidentaux a décliné de moitié en près de quarante ans. Ainsi, la concentration de spermatozoïdes par millilitre est passée de 99 millions en 1973 à 47 millions en 2011. Parallèlement au déclin quantitatif, les scientifiques observent une dégradation dans la qualité du sperme seulement dans les pays les plus industrialisés.
Intervenants
  • René Frydman
    Professeur spécialiste de la reproduction et du développement de l’assistance médicale à la procréation en France
  • Serge Hefez
    Responsable de l'unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris

Suicide d'un détenu handicapé à la prison de Marseille : sa famille veut porter plainte

Yassine El Azzaz|21 août 2017










La famille d'un jeune détenu handicapé, qui s'est suicidé le 10 août à la prison des Baumettes, à Marseille, souhaite porter plainte pour «homicide involontaire». 

Le jeune homme était âgé de 20 ans. Reconnu comme adulte handicapé, à un taux supérieur à 50%, Bilel Elabdani s'est suicidé le 10 août à la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Ce dernier souffrait de troubles psychologiques sérieux. Cité par La Provence, son avocat, Me Jérôme Pouillaude, s'interroge : «Comment l'état de santé de leur fils a-t-il pu être déclaré compatible avec une garde à vue, puis une incarcération ?»


Emile Durkheim, illustre sociologue inconnu

21.08.2017

Comment Emile Durkheim, cet homme qui se pensait comme Français, juif, socialiste et sociologue, a donné corps à notre modernité républicaine depuis les convulsions du monde du travail jusqu'au problème de la laïcité ?

Emile Durkheim
Emile Durkheim  Crédits : LEEMAGE - AFP

Toute personne initiée aux sciences sociales a déjà croisé le nom de Durkheim. Tout le monde le présente comme fondateur de la sociologie universitaire. Et cependant Durkheim reste largement méconnu. Parce que son œuvre la plus célèbre - le Suicide - est beaucoup plus souvent citée que lue. Parce que le projet qui était le sien – fonder une science du social – reste finalement peu clair.


lundi 21 août 2017

UN DÉPRESSIF TRÈS BRANCHÉ

Accueil du site

numéro 33 | août 2017 | Philippe Cohen & Juan Sebastián Suárez Valencia

Qui a dit que la psychiatrie était une spé’ réfractaire aux outils « e-santé » ? Au contraire ! La preuve avec un patient souffrant de dépression.

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[...] La télépsychiatrie
Pour le Dr Fanny Jacq, médecin psychiatre et créatrice de DoctoConsult« Bien qu’une rencontre en face-à-face soit irremplaçable, une visioconsultation avec un médecin permet de répondre à de nombreuses attentes ».
Si la télémédecine se développe dans de multiples domaines, nous sommes encore en phase d’expérimentation par les ARS. Le financement-remboursement des actes de télémedecine est à l’étude5… Enfin, plus tout à fait puisqu’un premier site de télémédecine, DoctoConsult, vient d’obtenir son agrément ARS et son conventionnement Sécu. Et il s’agit bien de psychiatrie !

Adeline Hazan : "Quand on présente une pathologie aussi grave que la schizophrénie, on ne doit pas être en prison"

jeudi 17 août 2017

Adeline Hazan est l'invitée de Pierre Weill pour parler des lieux de privation de liberté et de la détention des malades mentaux, faute de place en hôpitaux psychiatriques.

Adeline Hazan en mars 2015 à L'Elysée
Adeline Hazan en mars 2015 à L'Elysée 
© AFP / JACQUES DEMARTHON

Près de 17 000 détenus relevant de l'hospitalisation plutôt que de la détention, une surpopulation carcérale, aucune étude sur les conditions de détention pour les détenus victimes d'affections psychiatriques... La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté Adeline Hazan a réagi ce jeudi au rapport publié par l'Observatoire international des prisons sur les conditions de détention des personnes atteintes de maladies mentales.


La place des malades psychiatriques est à l’hôpital, pas en prison

The Conversation
August 20, 2017

Le drame de la pizzeria de Sept-Sorts questionne une nouvelle fois la société sur la réponse qu’elle doit apporter quand une personne atteinte d’une maladie psychiatrique commet un acte grave. Le 14 août, en Seine-et-Marne, un jeune homme a foncé volontairement au volant de sa BMW sur la terrasse d’un restaurant, tuant une fillette et blessant 12 personnes. Très vite, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a affirmé que cet « inconnu des services de police et de renseignement » ne semblait pas avoir de motif terroriste.

dimanche 20 août 2017

Pénétrez dans l’histoire de l’hôpital psychiatrique d’Evreux

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© France 3 Normandie
© France 3 Normandie

Deux anciens cadres de l’hôpital psychiatrique d’Evreux ont créé un musée consacré au lieu où ils ont exercé l’ensemble de leur carrière. Un hôpital vieux de 150 ans qui a accueilli dans les années 1920 jusqu'à plus de 1 000 patients.