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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 23 juillet 2017

Budget : Marlène Schiappa dans le viseur des féministes


Par Anaïs Moran — 

Marlène Schiappa, le 22 juin à l’Elysée.
Marlène Schiappa, le 22 juin à l’Elysée. 
Photo Laurent Troude pour Libération


Malgré ses dénégations, les crédits 2017 de la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes devraient chuter de 27 %. D’où le courroux des associations.

Ce n’est donc pas une fake news, comme l’avait laissé entendre Marlène Schiappa. Depuis dimanche, la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes dément formellement la prétendue baisse de 25 % de son budget, ébruitée par des associations féministes dans un article du Journal du dimanche. Or un décret que Libération a pu consulter prouve que son secrétariat d’Etat est bien visé par une annulation de crédits de 7,5 millions d’euros, soit une coupe de 27 % dans son enveloppe ministérielle. Pour l’année 2017, le budget consacré à son portefeuille passerait donc de 26,9 millions d’euros (déjà le plus petit budget de l’Etat en 2016) à 19,4 millions.


Un CAP « petite enfance » pour les parents : l’annonce contestée de Marlène Schiappa

La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a dit travailler à la création d’un parcours diplômant, visant à aider les mères en situation précaire.
LE MONDE  | Par 
Jeudi 20 juillet, auditionnée par la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, Marlène Schiappa a expliqué son projet de création d’un dispositif de validation de l’acquis de l’expérience (VAE) des jeunes parents pour favoriser « l’insertion professionnelle des mères ».
La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a déclaré vouloir transformer les « compétences des jeunes mères » en certificat d’aptitude professionnelle (CAP) « petite enfance », ou en « brevet d’Etat d’éducateur de jeunes enfants » grâce à une formation diplômante.
Toute personne en fin de congé parental et non titulaire d’un diplôme pourrait bénéficier de cette aide, même si les femmes sont les principales concernées. Elles représentent en effet 97 % des parents en congé parental. Marlène Schiappa cible ainsi les mères dont « le CV est une page blanche, qui n’ont pas de diplôme et dont le seul argument en entretien d’embauche est “j’ai élevé mes enfants” », a t-elle expliqué.

samedi 22 juillet 2017

A 24 ans, après des années à chercher la meilleure psychothérapie possible, Arthur décide de ne plus jamais voir de psy suite à une expérience un peu difficile.





22 juillet 2017
par Léa Minod
C'est son enfermement dans un hôpital psychiatrique qui a changé la vie d'Arthur
C'est son enfermement dans un hôpital psychiatrique qui a changé la vie d'Arthur © Getty / Dona Monroe
Dans son petit appartement parisien, les volutes des cigarettes s'envolent comme les mots. Arthur est assis dans le canapé, il raconte, la voix encore tremblante.

Son enfance plutôt heureuse mais ses colères fréquentes, ses crises qui le paralysent à l'adolescence jusqu'à ce qu'il décide en cachette de se rendre dans un Centre Medico-Psychologique. S'en suivent alors des années de thérapies avec bien des psys différents. Puis un jour, tout s'effondre. Arthur se retrouve dans un hôpital psychiatrique plusieurs jours d'affilé... cela va le guérir.


Les pharmaciens doivent-ils continuer à vendre de l’homéopathie ?




Paris, le samedi 22 juillet 2017 – Le débat n’a finalement guère pris d’ampleur en France. Pourtant, en Italie, il y a quelques semaines, la mort d’un jeune garçon qui avait été uniquement traité par des médicaments homéopathiques a soulevé un débat quant à la nécessité d’une mise en garde plus marquée contre la confiance aveugle que certains vouent à ces traitements et la perte de chance qui peut en résulter. En effet, alors que les défenseurs de l’homéopathie ont souvent pris pour habitude de mettre en avant l’innocuité de cette méthode pour amoindrir l’acuité des critiques, ce drame souligne que cette absence de dangerosité n’est pas totale.

L’intelligence préserve-t-elle de la mort ?

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18 juil. 2017

Des études menées sur des cohortes en Australie, Suède, Danemark, États-Unis et en Grande-Bretagne ont indiqué qu’une plus grande capacité cognitive (résumée ici sous le terme intelligence) mesurée selon des tests standards chez l’enfant ou au début de la vie adulte était associée à un moindre risque de mortalité au milieu ainsi qu’à l’extrémité de la vie. Ces données semblent indépendantes de l’environnement socio-économique originel des sujets étudiés et de facteurs propres à la périnatalité. Les résultats de ces études privilégient souvent les cohortes masculines. Il était intéressant d’évaluer le rapport entre intelligence et principales causes de décès à partir d’une cohorte d’individus nés la même année et avec une représentation équivalente entre femmes et hommes.


Migrants : le Défenseur des droits désavoue la politique gouvernementale

Coline Garré
| 21.07.2017



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Crédit Photo : AFP

Le Défenseur des droits Jacques Toubon a critiqué ce 21 juillet le refus du gouvernement d'ouvrir de nouveaux centres d'accueils pour migrants, notamment à Calais.
Le Défenseur des droits s'exprimait à l'issue d'une visite du centre humanitaire de premier accueil de la Chapelle, qui, confronté à une accélération des arrivées sur Paris, et à d'insuffisantes orientations en province, s'est retrouvé régulièrement saturé, et a connu plusieurs évacuations ces derniers mois (2 700 personnes pour la dernière en juillet) - ce qui n'empêche pas les campements informels de se reformer autour.

Traducmed : la plateforme d'un généraliste évolue pour faciliter le contact avec les patients étrangers

21.07.2017



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Voisin/Phanie

L'application qui permet aux médecins de traduire facilement plus de 400 phrases en 28 langues différentes n'a pas fini de se développer. Le Dr Charles Vanbelle, médecin généraliste de Chambéry, déjà primé en 2009 pour cette application, continue de faire évoluer son bébé. Désormais disponible sur Android et sur iOS, l'application compte pas moins de quatre nouvelles langues cette année parmi lesquelles l'Albanais, le Somali et… le Cingalais (dialecte surtout pratiqué au Sri Lanka). « On ajoute de nouvelles langues en fonction des demandes et des trajectoires migratoires récentes », explique le généraliste de Chambéry.

vendredi 21 juillet 2017

Rapport d'information sur les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA)

Sénat - Un site au service des citoyens

Mercredi 5 juillet 2017, Colette GIUDICELLI, Brigitte MICOULEAU et Laurence COHEN ont présenté leur rapport d'information sur les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) devant la commission des affaires sociales.


L’ « autobiographie imaginée » de Frantz Fanon

par Antonin Padovani
















Raphaël Confiant a publié cette année L’insurrection de l’âme (Caraïbeditions), biographie de Frantz Fanon à la première personne. L’occasion pour nous d’interroger l’auteur martiniquais sur le parcours du penseur tiers-mondiste, et théoricien de la décolonisation dans son ouvrage Les damnés de la terre.
Qui était Frantz Fanon ?
Frantz Fanon était un psychiatre martiniquais, nommé à l’hôpital psychiatrique de Blida, en Algérie, au moment où va éclater la guerre dans le pays. C’est un jeune martiniquais, brillant, qui a fait ses études de médecine à Lyon. Il veut se réinstaller en Martinique après ses études, mais y découvre une situation coloniale insupportable. Il décide de repartir en France, où il rencontre un grand professeur de psychiatrie, le professeur Tosquelles. C’est l’inventeur d’une nouvelle forme de psychiatrie appelée la sociale-thérapie. Il va s’initier à celle-ci, et passera ses examens pour devenir psychiatre. Au terme de son internat, il demande au président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, un poste à l’hôpital psychiatrique de Dakar. Ce-dernier ne lui répond pas. Fanon va regarder les postes disponibles, dans ce que l’on appelait l’Empire français à l’époque. Le seul poste intéressant et disponible était celui de l’hôpital psychiatrique de Blida, en Algérie. Fanon postule, et est recruté.

jeudi 20 juillet 2017

À Lizio, faire ailleurs et poète

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a-lizio-faire-ailleurs-et-poete
Le Poète Ferrailleur :
https://www.poeteferrailleur.com 

Poète, c’est sûr. Ferrailleur, pas à tous les coups. Cette appellation, Robert Coudray la fait cependant sienne, lui qui fait tourner les têtes, déjanter les maisons ou, à leurs pieds et pas inquiètes le moins du monde, picorer les poules

Mieux que Disneyland ou que le parc Astérix, mieux qu’au Puits du fou, c’est à Lizio qu’il faut conduire les minots ! Mais si l’on y va la retraite bien entamée, cela fera revenir aux vieux os les mêmes joies qu’aux minots ! Fin des rimes en o, revenons au lieu-dit Ste Catherine en Lizio, Morbihan. Dans un musée d’art brut, de marade et de poèmes en pédale, en chaînes de vélo, en courroies, en soupirs et en marteaux ! Ici la cuisine se fait en plein air, les gouttières sont suspendues sans toit, les passoires passent le temps et les égouttoirs les cailloux des yeux (ou l’inverse).


Paimpol. Urgences de l'hôpital : « Maintenir la pression »

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20 juillet 2017


1. L'assemblée a largement applaudi les différentes interventions. 2. « C'est...
1. L'assemblée a largement applaudi les différentes interventions. 
2. « C'est vous tous notre légitimité », a lancé Philippe Coulau, du comité de  
soutien de l'hôpital. 3. Ancien infirmier urgentiste, Christian a exhorté le public 
à « se bouger ».


La réunion publique d'information sur l'avenir du service des urgences a fait le plein, ce mercredi soir, à la salle des fêtes. Rappel des faits par le comité de défense de l'hôpital de Paimpol et les soignants, questions et témoignages ont conforté un public acquis à la cause de continuer les actions.


La peau sensible n’est pas un trouble psychologique

13/07/2017

La peau sensible, dont se plaint une proportion importante de la population dans tous les pays où elle a été étudiée, est souvent considérée comme un désagrément cosmétique, ou encore une affection psychosomatique ou psychiatrique. Plusieurs mécanismes ont été mis en avant pour expliquer l’hypersensibilité cutanée - un déficit de la fonction barrière, un excès de réactivité immunologique – mais qui n’ont pas été vraiment prouvés. En revanche, il semble que le système nerveux sensoriel périphérique soit en cause.

Ça bouge dans le traitement de la dyskinésie tardive !

09/07/2017

A partir des années 1950, les traitements neuroleptiques ont permis de vider les hôpitaux psychiatriques. Cette révolution s’est faite au prix de nombreux effets indésirables, certains graves et aigus, d’autres chroniques et handicapants. Parmi ces derniers, les dyskinésies tardives sont devenues emblématiques des conséquences au long cours des traitements neuroleptiques, et ont participé durant les dernières décennies à la stigmatisation des malades mentaux.

L’anorexie mentale du garçon

18/07/2017

A. BARGIACCHI,
Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Robert Debré, Paris
L’anorexie mentale (AM) touche classiquement la jeune fille adolescente, avec un pic de prévalence entre 13 et 18 ans. Cependant, des formes d’AM à début précoce, encore appelée « AM prépubère », concernent les enfants de 6 à 13 ans et, parmi elles, un tiers de garçons. Les symptômes, atypiques, sont mal connus et mal repérés des parents et des professionnels. Dans cet article, après quelques données épidémiologiques, nous décrirons les formes que prend ce trouble chez le garçon, sa prise en charge et son évolution.

L’enfant témoin de violences en est aussi la victime


L’enfant ou l’adolescent témoin de violences au domicile en subit de lourdes conséquences. Les réactions sont très variables d’un enfant à l’autre. Il peut présenter des symptômes anxieux pouvant évoquer un syndrome de stress post-traumatique. Certains enfants vont aller jusqu’à désinvestir les relations sociales, et présenter de véritables dépressions. D’autres au contraire vont présenter une adaptation « de surface », faussement rassurante, se traduisant par une hyper-vigilance. Les capacités attentionnelles et mnésiques sont alors très développées, au détriment des capacités de réassurance. Il s’agit ainsi d’une dyssynchronie entre les aspects perceptivo-cognitif et affectifs du développement psychique de l’enfant. Dans la plupart des cas, la gestion émotionnelle de cette maltraitance va être psychiquement très coûteuse pour l’enfant et le rendra indisponible pour les apprentissages. L’enfant aura lui-même plus souvent recours à la violence. Ainsi, 40 % des adolescents présentant un trouble des conduites ont été témoins de violence. Ils ont également plus souvent recours aux toxiques, et les jeunes filles ont plus fréquemment une grossesse précoce.

Se faire mal parce qu’on a mal : l’automutilation non suicidaire

17/07/2017
L'automutilation non suicidaire consiste en l’autodestruction délibérée d’un tissu de l'organisme, sans intention suicidaire et ne s’expliquant pas par des motifs sociaux (1). A cet égard, une étude a été menée pour déterminer les raisons et le contexte de l’automutilation non suicidaire. Elle a consisté à analyser de façon qualitative les dossiers de jeunes, âgés de 4 à 19 ans, s’étant présentés pour automutilation, un risque ou une tentative de suicide, aux urgences d’un État américain, de janvier 2011 à septembre 2012. Des 1 900 dossiers admissibles, 655 répondaient aux critères requis. Ces données ont été révisées par deux chercheurs indépendants pour s’assurer qu’il y avait bien automutilation sans intention de mourir : le nombre final de dossiers analysés a été de 135. Les données ont été tirées des notes des infirmières et des consultants en psychiatrie (travailleurs sociaux, médecins, etc.). Elles concernaient des informations démographiques, le déroulement de l’hospitalisation, les caractéristiques de l’automutilation et l’histoire socio-sanitaire, etc.

mercredi 19 juillet 2017

Psychiatrie : Jean-Philippe Machon réagit

21/07/2017

Le maire et président du conseil de surveillance de l’hôpital n’a pas apprécié l’interpellation de l’élu départemental.

Lundi, dans ces mêmes colonnes, Christophe Dourthe, conseiller départemental de Saintes, soulignait que la psychiatrie saintaise n’avait pas vu ses moyens revalorisés, et pointait des inégalités avec d’autres territoires. Pour lui, la nouvelle organisation de la psychiatrie ne pouvait masquer cette réalité et il reprochait à Jean-Philippe Machon de se taire.
« Baronnies locales »
Ce dernier, président du conseil de surveillance, a réagi : « L’hôpital de Saintes mérite mieux que des polémiques politiciennes. Ce n’est pas en attaquant l’Agence régionale de santé (ARS), le Groupement hospitalier de territoire (GHT) ou les élus, que les problèmes se résoudront.

mardi 18 juillet 2017

Comment soigne-t-on les troubles psychiques ?


Dans cette vidéo, Virginie Lacombe, muséographe et chef de projet à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décrit l'offre globale de soins proposée aux patients souffrant de troubles psychiques : médicaments, thérapies, psychanalyse...

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« On ne les met pas au lit, on les jette » : enquête sur le quotidien d’une maison de retraite

Une dizaine d’aides-soignantes de la maison de retraite Les Opalines, à Foucherans, ne travaillent plus depuis 100 jours, dans le silence national absolu.

LE MONDE | 18.07.2017  | Par Florence Aubenas
Une partie du personnel de l'EHPAD les Opalines de Foucherans (Jura) est en grève depuis plus de 70 jours. Sont dénoncées des conditions de travail incompatibles avec le respect de la dignité des patients et une absence de dialogue avec la direction. Foucherans le 16 juin 2017.
Une partie du personnel de l'EHPAD les Opalines de Foucherans (Jura) est en grève 
depuis plus de 70 jours. Sont dénoncées des conditions de travail incompatibles 
avec le respect de la dignité des patients et une absence de dialogue avec la direction. 
Foucherans le 16 juin 2017. ARNAUD FINISTRE POUR LE MONDE

C’était un matin comme les autres. Il était 7 heures en salle de relève, le début du service, les filles se tenaient prêtes dans leur uniforme blanc. Quelqu’un croit se souvenir que l’une pleurait déjà, mais pas très fort. Personne n’y faisait attention, l’habitude. La question rituelle est tombée : « Est-ce que vous êtes au complet ? »

La réponse, elles la connaissent toutes aux Opalines, un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) à Foucherans, dans le Jura. Chaque jour ou presque, les équipes d’aides-soignantes tournent en sous-effectif, pas de remplacement, ni des absentes ni des malades. Et toutes savent comment ça se passe dans ces cas-là derrière les portes fermées des chambres, ce qu’il leur faudra faire pour boucler le service à temps. Une deuxième fille s’est mise à pleurer. C’était un matin comme les autres aux Opalines, mais peut-être le matin de trop. Depuis le 3 avril, une dizaine d’aides-soignantes mènent la grève la plus longue de France dans un silence national absolu.