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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 juillet 2017

Paimpol. Urgences de l'hôpital : « Maintenir la pression »

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20 juillet 2017


1. L'assemblée a largement applaudi les différentes interventions. 2. « C'est...
1. L'assemblée a largement applaudi les différentes interventions. 
2. « C'est vous tous notre légitimité », a lancé Philippe Coulau, du comité de  
soutien de l'hôpital. 3. Ancien infirmier urgentiste, Christian a exhorté le public 
à « se bouger ».


La réunion publique d'information sur l'avenir du service des urgences a fait le plein, ce mercredi soir, à la salle des fêtes. Rappel des faits par le comité de défense de l'hôpital de Paimpol et les soignants, questions et témoignages ont conforté un public acquis à la cause de continuer les actions.


La peau sensible n’est pas un trouble psychologique

13/07/2017

La peau sensible, dont se plaint une proportion importante de la population dans tous les pays où elle a été étudiée, est souvent considérée comme un désagrément cosmétique, ou encore une affection psychosomatique ou psychiatrique. Plusieurs mécanismes ont été mis en avant pour expliquer l’hypersensibilité cutanée - un déficit de la fonction barrière, un excès de réactivité immunologique – mais qui n’ont pas été vraiment prouvés. En revanche, il semble que le système nerveux sensoriel périphérique soit en cause.

Ça bouge dans le traitement de la dyskinésie tardive !

09/07/2017

A partir des années 1950, les traitements neuroleptiques ont permis de vider les hôpitaux psychiatriques. Cette révolution s’est faite au prix de nombreux effets indésirables, certains graves et aigus, d’autres chroniques et handicapants. Parmi ces derniers, les dyskinésies tardives sont devenues emblématiques des conséquences au long cours des traitements neuroleptiques, et ont participé durant les dernières décennies à la stigmatisation des malades mentaux.

L’anorexie mentale du garçon

18/07/2017

A. BARGIACCHI,
Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Robert Debré, Paris
L’anorexie mentale (AM) touche classiquement la jeune fille adolescente, avec un pic de prévalence entre 13 et 18 ans. Cependant, des formes d’AM à début précoce, encore appelée « AM prépubère », concernent les enfants de 6 à 13 ans et, parmi elles, un tiers de garçons. Les symptômes, atypiques, sont mal connus et mal repérés des parents et des professionnels. Dans cet article, après quelques données épidémiologiques, nous décrirons les formes que prend ce trouble chez le garçon, sa prise en charge et son évolution.

L’enfant témoin de violences en est aussi la victime


L’enfant ou l’adolescent témoin de violences au domicile en subit de lourdes conséquences. Les réactions sont très variables d’un enfant à l’autre. Il peut présenter des symptômes anxieux pouvant évoquer un syndrome de stress post-traumatique. Certains enfants vont aller jusqu’à désinvestir les relations sociales, et présenter de véritables dépressions. D’autres au contraire vont présenter une adaptation « de surface », faussement rassurante, se traduisant par une hyper-vigilance. Les capacités attentionnelles et mnésiques sont alors très développées, au détriment des capacités de réassurance. Il s’agit ainsi d’une dyssynchronie entre les aspects perceptivo-cognitif et affectifs du développement psychique de l’enfant. Dans la plupart des cas, la gestion émotionnelle de cette maltraitance va être psychiquement très coûteuse pour l’enfant et le rendra indisponible pour les apprentissages. L’enfant aura lui-même plus souvent recours à la violence. Ainsi, 40 % des adolescents présentant un trouble des conduites ont été témoins de violence. Ils ont également plus souvent recours aux toxiques, et les jeunes filles ont plus fréquemment une grossesse précoce.

Se faire mal parce qu’on a mal : l’automutilation non suicidaire

17/07/2017
L'automutilation non suicidaire consiste en l’autodestruction délibérée d’un tissu de l'organisme, sans intention suicidaire et ne s’expliquant pas par des motifs sociaux (1). A cet égard, une étude a été menée pour déterminer les raisons et le contexte de l’automutilation non suicidaire. Elle a consisté à analyser de façon qualitative les dossiers de jeunes, âgés de 4 à 19 ans, s’étant présentés pour automutilation, un risque ou une tentative de suicide, aux urgences d’un État américain, de janvier 2011 à septembre 2012. Des 1 900 dossiers admissibles, 655 répondaient aux critères requis. Ces données ont été révisées par deux chercheurs indépendants pour s’assurer qu’il y avait bien automutilation sans intention de mourir : le nombre final de dossiers analysés a été de 135. Les données ont été tirées des notes des infirmières et des consultants en psychiatrie (travailleurs sociaux, médecins, etc.). Elles concernaient des informations démographiques, le déroulement de l’hospitalisation, les caractéristiques de l’automutilation et l’histoire socio-sanitaire, etc.

mercredi 19 juillet 2017

Psychiatrie : Jean-Philippe Machon réagit

21/07/2017

Le maire et président du conseil de surveillance de l’hôpital n’a pas apprécié l’interpellation de l’élu départemental.

Lundi, dans ces mêmes colonnes, Christophe Dourthe, conseiller départemental de Saintes, soulignait que la psychiatrie saintaise n’avait pas vu ses moyens revalorisés, et pointait des inégalités avec d’autres territoires. Pour lui, la nouvelle organisation de la psychiatrie ne pouvait masquer cette réalité et il reprochait à Jean-Philippe Machon de se taire.
« Baronnies locales »
Ce dernier, président du conseil de surveillance, a réagi : « L’hôpital de Saintes mérite mieux que des polémiques politiciennes. Ce n’est pas en attaquant l’Agence régionale de santé (ARS), le Groupement hospitalier de territoire (GHT) ou les élus, que les problèmes se résoudront.

mardi 18 juillet 2017

Comment soigne-t-on les troubles psychiques ?


Dans cette vidéo, Virginie Lacombe, muséographe et chef de projet à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décrit l'offre globale de soins proposée aux patients souffrant de troubles psychiques : médicaments, thérapies, psychanalyse...

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« On ne les met pas au lit, on les jette » : enquête sur le quotidien d’une maison de retraite

Une dizaine d’aides-soignantes de la maison de retraite Les Opalines, à Foucherans, ne travaillent plus depuis 100 jours, dans le silence national absolu.

LE MONDE | 18.07.2017  | Par Florence Aubenas
Une partie du personnel de l'EHPAD les Opalines de Foucherans (Jura) est en grève depuis plus de 70 jours. Sont dénoncées des conditions de travail incompatibles avec le respect de la dignité des patients et une absence de dialogue avec la direction. Foucherans le 16 juin 2017.
Une partie du personnel de l'EHPAD les Opalines de Foucherans (Jura) est en grève 
depuis plus de 70 jours. Sont dénoncées des conditions de travail incompatibles 
avec le respect de la dignité des patients et une absence de dialogue avec la direction. 
Foucherans le 16 juin 2017. ARNAUD FINISTRE POUR LE MONDE

C’était un matin comme les autres. Il était 7 heures en salle de relève, le début du service, les filles se tenaient prêtes dans leur uniforme blanc. Quelqu’un croit se souvenir que l’une pleurait déjà, mais pas très fort. Personne n’y faisait attention, l’habitude. La question rituelle est tombée : « Est-ce que vous êtes au complet ? »

La réponse, elles la connaissent toutes aux Opalines, un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) à Foucherans, dans le Jura. Chaque jour ou presque, les équipes d’aides-soignantes tournent en sous-effectif, pas de remplacement, ni des absentes ni des malades. Et toutes savent comment ça se passe dans ces cas-là derrière les portes fermées des chambres, ce qu’il leur faudra faire pour boucler le service à temps. Une deuxième fille s’est mise à pleurer. C’était un matin comme les autres aux Opalines, mais peut-être le matin de trop. Depuis le 3 avril, une dizaine d’aides-soignantes mènent la grève la plus longue de France dans un silence national absolu.

GRÈVE DES INFIRMIERS: LES BLOUSES BLANCHES NE DÉCOLÈRENT PAS

MAROC Par Mouna Qacimi le 17/07/2017

manif infirmières
© Copyright : Mehdy-Le360
Kiosque360. Les infirmiers menacent de bloquer l’activité des hôpitaux si le ministère de la Santé ne répond pas à leurs revendications. Il s’agit notamment des équivalences des diplômes et de la régularisation de la situation financière et administrative de certains infirmiers diplômés.
Rien ne va plus dans les hôpitaux et les CHU. Les infirmiers diplômés demandent, de toute urgence, leur régularisation scientifique, administrative et financière. Ils poursuivent donc leur mouvement contestataire à l’égard du ministère de la Santé. Pour rappel, les blouses blanches avaient déjà mené des actions de protestation pour, notamment, exiger la régularisation de leur situation par l'obtention d'une équivalence entre l’ancien diplôme d’infirmier Bac+3 et l’actuelle formation. Pour l’heure, l’absence de reconnaissance bloque la promotion des infirmiers et les empêche ainsi de grimper les échelons dans la fonction publique. Aussi sont-ils généralement exclus du nouveau système de la formation continue LMD (Licence, Master, Doctorat), rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mardi 18 juillet.


Concours Quiz – 10 points à savoir sur la santé mentale

 par Aurélie TRENTESSE

Comme l’indique l’Organisation mondiale de la Santé, la santé mentale est une composante essentielle de la santé. Il s’agit d’un fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement de la communauté. D’où l’intérêt d’en prendre soin. Que savez-vous de la santé mentale ? Il est temps de vous tester !
Concours Quiz  : une rubrique pour parfaire votre culture générale à l’approche du concours infirmier

1.    En France, une personne sur cinq risque de connaître un trouble psychique.
 
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lundi 17 juillet 2017

Avec ses « halls opératoires », l'OphtalmoPôle de Paris (AP-HP) veut optimiser le circuit des patients

Henri de Saint Roman
| 03.07.2017



OphtalmoPôle
Crédit Photo : AP-HP
L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) ouvre ce lundi 3 juillet un nouveau (méga)centre lourd d'ophtalmologie, l'OphtalmoPôle de Paris, au sein de l'hôpital Cochin.
Dans un bâtiment flambant neuf de 4 300 m2, l'OphtalmoPôle réunira des compétences et des services jusque-là dispersés sur plusieurs sites : les urgences ophtalmologiques de l'AP-HP, transférées de l'Hôtel-Dieu dès ce lundi, les activités des unités ophtalmo de l'Hôtel-Dieu et de l'hôpital Cochin, la chirurgie ophtalmologique de l'hôpital Lariboisière et l'ophtalmologie « adultes » de l'hôpital Necker.

Toujours plus de personnes âgées et dépendantes en établissement





agees
Crédit Photo : PHANIE

Environ 728 000 personnes âgées vivaient dans un établissement d'hébergement spécialisé fin 2015, aux trois quarts des femmes, des résidents toujours plus âgés et plus dépendants, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES, ministère de la Santé) publiée lundi 17 juillet.

Infirmier, un métier apprécié des jeunes

17/07/2017

Chapeau Oxford, symbole d'obtention du diplôme infirmier, sur la tête, les étudiants découvrent les cadeaux offerts par les partenaires de l'IFSI-IFAS. - Chapeau Oxford, symbole d'obtention du diplôme infirmier, sur la tête, les étudiants découvrent les cadeaux offerts par les partenaires de l'IFSI-IFAS.Chapeau Oxford, symbole d'obtention du diplôme infirmier, sur la tête, les étudiants découvrent les cadeaux offerts par les partenaires de l'IFSI-IFAS.
Chapeau Oxford, symbole d'obtention du diplôme infirmier, sur la tête, les étudiants découvrent les cadeaux offerts par les partenaires de l'IFSI-IFAS.












Quatre-vingt-quinze étudiants de l’IFSI-IFAS de Blois ont reçu, jeudi après-midi, leur diplôme infirmier couronnant trois années d’études intenses.

Clerc de notaire, policier, infirmier... Les métiers les moins épanouissants selon les Français


Quels sont les métiers les moins épanouissants en 2017 ? Un sondage réalisé auprès de 120.000 Français par Meilleures-entreprises.comdévoile que le mal-être au travail affecte des professions très diverses. 

Les plus mal lotis, selon les Français, sont les clercs de notaire. Un sur dix, seulement, se dit satisfait de son métier. Suivent, et ça peut sembler surprenant, les chefs de publicité. 26% d'entre eux seulement aiment leur job, contre 27% des policiers qui sont eux aussi sur le podium des métiers les moins épanouissants. 


Quand les nouvelles pédagogies bousculent l’enseignement supérieur

Le Monde Blogs  , par Olivier Rollot

Longtemps réservées à quelques initiés, les questions pédagogiques occupent aujourd’hui une place centrale dans l’enseignement supérieur. « L’accélération est mondiale avec des pays moteurs comme Singapour, la Finlande ou la Suisse qui font depuis longtemps de la recherche et du développement sur le système éducatif », résume François Taddei, le directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI). Alors que les Journées de l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur (JIPES) sont en passe de devenir un événement incontournable, la Conférence des grandes écoles et son Chapitre des écoles de management vient d’ailleurs d’éditer un Livre blanc à ce sujet sous le titre « 6 propositions pour reconnaître l’excellence et les pédagogies innovantes dans l’enseignement supérieur » le groupe de travail « Innovations pédagogiques ». « A force de se focaliser sur la recherche on a peut-être un peu oublié les questions pédagogiques qui sont le quotidien de nos étudiants », analyse Jean-Christophe Hauguel, directeur adjoint de l’EM Normandie qui a piloté ce livre blanc.

L’incroyable histoire de John F. Kennedy et de son mal de dos

Le Monde Blogs   , par Marc Gozlan

© Wikimedia Commons
John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis, est le plus jeune à occuper le bureau ovale lorsqu’il est élu le 8 novembre 1960. A sa jeunesse (il n’a alors que 43 ans), s’ajoute son enthousiasme, son sourire, son charisme, son énergie. Cette image de vitalité est pourtant trompeuse. En réalité, JFK a toujours été en mauvaise santé depuis son plus jeune âge. Il va par ailleurs souffrir du dos dès l’âge de 20 ans. C’est l’histoire de son mal de dos, des interventions chirurgicales ratées, de l’impact de ses douleurs lombaires durant toute sa vie jusqu’au jour de sa mort, que relatent deux neurochirurgiens américains dans un passionnantarticle paru le 11 juillet 2017 dans le Journal of Neurosurgery. Spine (JNS). 
Le petit « Jack » n’a pas 3 ans quand il est hospitalisé pour une scarlatine, infection bactérienne qui a bien failli l’emporter. Son enfance est ponctuée de maladies, notamment d’infections, d’allergies et de problèmes intestinaux. A l’âge de 14 ans, on lui diagnostique une « colite ». On parlerait sans doute aujourd’hui de syndrome du côlon irritable. Les symptômes gastro-intestinaux vont persister par intermittence tout au long de sa vie.
Harvard, 1947
Son mal de dos vient s’ajouter à cette santé fragile lors de ses premières années de collège universitaire. Même s’il demeure une incertitude sur le véritable événement déclencheur de ses douleurs lombaires, il est communément admis que son mal de dos a débuté après une blessure lors d’un match de football à Harvard en 1937. Il continue à souffrir du dos après avoir obtenu son diplôme universitaire en juin 1940. Il est alors adressé à un chirurgien orthopédiste, spécialiste du rachis à Boston, qui diagnostique une articulation lombo-sacrée très instable et lui recommande de suivre un traitement consistant en une manipulation vertébrale sous anesthésie. Ce que fait Kennedy.

Hôpitaux psychiatriques : axe Poitiers-Angoulême

centre presse banniere officielle
17/07/2017

Présidente du conseil de surveillance d'Henri-Laborit, Anne-Florence Bourat et son homologue Charentais en appellent au ministère face à l'ARS.

Paris validera-t-il ce que l'Agence régionale de santé juge impossible? Présidente du conseil de surveillance du centre hospitalier spécialisé Henri-Laborit, Anne-Florence Bourat veut y croire, après son entrevue avec un membre du cabinet de la ministre Agnès Buzyn, jeudi, à Paris. Elle a plaidé la cause de l'hôpital psychiatrique poitevin et de son homologue angoumoisin, l'hôpital Camille-Claudel, avec le sénateur charentais Michel Boutant.


Elle demande un congé pour sa santé mentale, son boss la félicite d'avoir brisé un tabou

16/07/17

L'échange devrait donner de l'espoir aux victimes de crises d'angoisse et à ceux qui se sentent fragiles mentalement sans oser en parler sur leur lieu de travail.

Une développeuse américaine, Madalyn Parker, a tweeté fin juin un échange qu'elle avait eu avec son chef. Elle informait son équipe qu'elle prenait deux jours off pour se concentrer sur sa santé mentale afin de revenir "la semaine prochaine, à 100%".

Réponse du CEO de l'entreprise, Ben Congleton, reprise par Mashable:

"Hey Madalyn, je tenais à te répondre personnellement pour te remercier d'envoyer ce genre d'e-mails. À chaque fois que tu le fais, je prends ça comme un rappel de l'importance d'utiliser ses repos maladie pour sa santé mentale. Je n'en reviens pas que cela ne soit toujours pas une pratique commune dans toutes les organisations. Tu es un exemple pour nous tous et ton attitude nous permet de briser ce tabou afin d'être entièrement nous-même au travail."

Psychiatrie, psychologie et psychanalyse, quelles sont les différences ?

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03/07/2017

Récurent mais instructif et inquiétant ...
G.S.

Dans cette vidéo, Virginie Lacombe, muséographe et chef de projet à la Cité des Sciences et de l'Industrie, nous détaille les différences entre ces trois disciplines appelées à traiter les troubles mentaux.

Les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes se distinguent par leurs diplômes, leurs compétences et les thérapies qu'ils proposent.

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La MDMA pour soigner l'alcoolisme : attention de ne pas jouer « aux apprentis-sorciers »

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03/07/2017


"Après cent ans de psychiatrie moderne, nos traitements sont encore médiocres", lance le docteur Ben Sessa sur le site du quotidien britanniqueThe Guardian. Une affirmation justifiant une nouvelle expérimentation qui commencera dans les mois qui viennent : le traitement de l'alcoolisme via des doses de MDMA en gélule. L'étude sera menée à Bristol, au sud de l'Angleterre, sur une vingtaine de patients alcoolo-dépendants ayant rechuté après avoir tenté d'arrêter de boire.
En parallèle de séances de psychiatrie, la prescription de cette drogue devrait permettre aux patients de soigner définitivement leur alcoolisme, alors que 90% des personnes traitées de manière plus classique rechutent dans les trois ans après le début des soins précise le docteur Ben Sessa. La MDMA sert à "améliorer la relation entre le patient et le thérapeute, pour permettre à ce dernier de mieux comprendre l'origine du comportement alcoolo-dépendant".