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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 1 avril 2017

Une campagne pour sensibiliser aux troubles bipolaires

30.03.2017



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GARO/PHANIE
Une campagne d'information en ligne lancée jeudi propose de "vivre" le quotidien des quelque un million de Français atteints de troubles bipolaires. Dans une vidéo interactive, le spectateur peut, d'un simple clic ou en retournant son téléphone portable, passer de la phase "down" (dépressive) d'un malade à sa phase "up" (maniaque).

Aide au suicide des vieillards : cette fois, les médecins néerlandais se rebiffent

30.03.2017



Avec la Belgique, les Pays-Bas ont été en 2002 le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie des personnes malades dont la souffrance est "insupportable et sans perspective d'amélioration". Jusque-là, les médecins néerlandais avaient plutôt accompagné le mouvement. Mais le dernier projet gouvernemental qui vise les personnes âgées qui ont le sentiment d'avoir "accompli" leur vie, même si elles ne sont pas malades ne passe pas auprès des blouses blanches.

« Interdire les châtiments corporels contre les enfants est une nécessité démocratique »


Dans une tribune au « Monde », les psychiatres Daniel Delanoë, Thierry Baubet et Marie-Rose Moro estiment que la France ne doit plus refuser de se doter d’une loi interdisant les violences contre les enfants au sein de la famille.

LE MONDE 

Par Daniel Delanoë, Thierry Baubet, Marie-Rose Moro

TRIBUNE. Le 27 janvier 2017, en France, un adolescent est mort suite aux dizaines de coups de ceinture que lui a donnés son beau-père. L’homme aurait infligé une correction à l’adolescent « parce qu’il n’allait plus à l’école ».

La veille, le Conseil constitutionnel avait censuré l’amendement 222 du texte de loi « Egalité et citoyenneté » voté le 22 décembre 2016, qui introduisait dans la définition de l’autorité parentale « l’exclusion de tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles » envers les enfants. Le motif de la censure est que les dispositions de cet article ne présentaient pas de lien, même indirect, avec celles qui figuraient dans le projet de loi. Il s’agit donc d’une question de forme et non de fond. Le Conseil constitutionnel remplit sa mission d’institution démocratique, ce qu’on ne peut lui reprocher.

Toutefois, c’est probablement en visant le contenu de cet article que soixante sénateurs et soixante députés de l’opposition de droite (LR) ont saisi le Conseil constitutionnel le 6 janvier 2017.


« Réveillez-vous, citoyens », le coup de colère d’Eric de Montgolfier


Dans son livre, « On ne peut éternellement se contenter de regarder les cadavres passer sous les ponts », l’ancien procureur considère que nous sommes tous « complices » de la montée du populisme.
LE MONDE  |     Par 
Il faut être un écorché vif pour écrire ce petit opuscule. La colère d’Eric de Montgolfier, ancien procureur de la République, est à la mesure de sa culpabilité. Il souhaite faire devenir nôtres ces deux sentiments.

vendredi 31 mars 2017

Bye Bye Freud ? Les progrès des neuro-sciences peuvent-ils aboutir à la fusion neurologie-psychiatrie-psychanalyse ?

Atlantico, un vent nouveau sur l'info

Bye Bye Freud ? Les progrès des neuro-sciences peuvent-ils aboutir à la fusion neurologie-psychiatrie-psychanalyse ?

Jean-Paul Mialet

Jean-Paul Mialet est psychiatre, ancien Chef de Clinique à l’Hôpital Sainte-Anne et Directeur d’enseignement à l’Université Paris V.
Ses recherches portent essentiellement sur l'attention, la douleur, et dernièrement, la différence des sexes.
Ses travaux l'ont mené à écrire deux livres (L'attention, PUF; Sex aequo, le quiproquo des sexes, Albin Michel) et de nombreux articles dans des revues scientifiques.



Au fur et à mesure que la recherche sur le cerveau avance, de plus en plus de ponts entre les deux sciences sont établies à force de découvrir que certaines pathologies psychiatriques prennent leur source dans des problèmes neurologiques. Mais est-ce pour autant une bonne raison pour fusionner ces deux branches médicales ?


"Dis doc, t'as ton doc ?" une campagne pour inciter chaque praticien à prendre un médecin traitant

31.03.2017



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cfar.org


Dans son plan pour la santé des professionnels de santé, Marisol Touraine annonçait la semaine dernière son souhait de pousser les médecins à être suivis par un médecin traitant. Aujourd'hui, le Collège français des anesthésistes réanimateurs (CFAR) lance une campagne en ce sens, pour lutter contre le burn-out des professionnels de santé. Baptisée "Dis doc, t'as ton doc ?", cette initiative rappelle qu'en France, 80 % des médecins n'ont pas de médecin traitant. L'objectif fixé est clair : "Afficher 100 % de suivi médical des médecins d'ici à 2027".

Un singe savant obtient 653 points sur 1 000 aux ECNi blanches

01.04.2017

singe
Bobo a suivi un entraînement de plusieurs mois pour apprendre à...
Crédit Photo : AFP


Entraîné pendant deux ans dans un centre de recherche privé de Genève, Bobo, singe savant, a obtenu 653 points sur 1 000 aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) blanches. Les résultats ont été authentifiés par le CNG, organisateur des épreuves. Alors que 8 033 étudiants composaient dans leur faculté du 6 au 8 mars, Bobo planchait seul à Genève.
Expert dans le maniement de la tablette et doué d’une extraordinaire mémoire visuelle, ce chimpanzé âgé de 5 ans est parvenu à cet incroyable résultat en décrochant des notes maximales aux QCM. En revanche, son expression étant limitée et son orthographe défaillante, il a eu une note catastrophique à la LCA (lecture critique d’article). Il n’empêche. Ce résultat permettrait à ce singe savant d’être virtuellement classé en rang utile pour décrocher une spécialité médicale. « Bobo est doté de capacités intellectuelles inférieures aux carabins mais sa performance prouve qu’en potassant ses cours, il est tout à fait possible de franchir les 600 points aux ECN sans effort surhumain », commente le Pr André Klaar, directeur de recherche au centre de recherche clinique de Genève.

jeudi 30 mars 2017

Marie-Hélène Brousse : « La peur et la haine, ressorts du discours d’extrême droite »

LE MONDE IDEES | Par 


« Il y a donc trois ressorts à tout discours d’extrême droite (…). La peur et la haine sont ainsi les racines du négationnisme généralisé qui caractérise l’extrême droite » (Photo: Marine Le Pen le 28 mars, devant le Medef).


TRIBUNE. Depuis cinquante ans, le père, puis la fille, puis la petite fille, puis leurs cohortes, et maintenant la masse innombrable de leurs électeurs, déploient sans relâche une argumentation fondée sur la spoliation éhontée des signifiants nationaux.

Ils s’emparent, pour s’en parer, des richesses du patrimoine emblématique commun au peuple français. Dans le bleu-blanc-rouge, les filles Le Pen se taillent une garde-robe de discours pour parader à la télévision et dans les meetings. Le drapeau, elles en drapent pour les masquer leurs appels fiévreux à la guerre civile. La nation, elles la kidnappent et l’enferment à double tour dans leur cambuse, et promènent à sa place un sosie monstrueux.

Les héros de l’Histoire, de Jeanne d’Arc au Général de Gaulle, elles les raflent pour les enrôler dans leurs troupes d’assaut idéologique. La langue, les mots, jusqu’au nom même de Français, elles se les accaparent. « Le long manteau d’églises et de cathédrales qui recouvre notre pays » (Henri Guaino lu par Nicolas Sarkozy) devient entre leurs mains une guenille, le cache-misère d’une pensée indigente, le cache-haine d’un discours fielleux de « révolution conservatrice ».

La souffrance psychique des migrants

Par lundi 27 mars 2017





La souffrance psychique des migrants
Une famille de migrants, à Röszke, à la frontière entre 
la Hongrie et la Serbie, le 26 avril 2016. © AFP/CSABA 
SEGESVARI


A l’occasion du 32ème Congrès annuel de l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) qui s’est déroulé à Poitiers du 24 au 26 mars 2017, nous nous intéressons à la santé psychique des migrants. Les récents événements survenus en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ont déclenché une hausse spectaculaire du nombre de migrants en Europe. Leur parcours est souvent très difficile et laisse des séquelles. Ce phénomène met en évidence la nécessité de prendre en charge ces personnes, dont la souffrance psychique est réelle. Quelle prise en charge est-il possible d’envisager ?


« Entendrez-vous les voix de tous ceux qui se retrouvent seuls, sans ressource »

LE MONDE |  | Par 


« Vous voulez que les pauvres soient des citoyens responsables ? Alors, permettez-leur d’être acteurs de leur avenir ! » (Photo: un passant donne une pièce de monnaie à un SDF qui se protège du froid avec une couverture, en décembre 2009 dans une rue du centre ville de Lyon).


Par Sylvie Brigot-Vilain, directrice générale d’Amnesty International France, Claire Hédon, présidente d’ATD-Quart Monde, Geneviève Jacques, présidente de la Cimade, Véronique Fayet, présidente du Secours catholique – Caritas France, Rachid Lahlou, président du Secours islamique France

TRIBUNE. Vous espérez nos voix ! Mais vous qui êtes candidats à l’élection présidentielle, entendrez-vous celles de tous ceux qui se retrouvent seuls, sans ressource, après un exil, un licenciement, un accident de la vie, de ceux qui vivent la pauvreté depuis des générations ? Les uns et les autres survivent parce qu’ils ont l’espoir chevillé au corps ; parce qu’ils trouvent sur leur chemin celles et ceux qui mettent en pratique le mot « fraternité ».


mercredi 29 mars 2017

Mon combat pour une psychiatrie humaine

     

Pierre Delion, avec Patrick Coupechoux, Albin Michel, 2016


Pierre Delion est pédopsychiatre, professeur à l’université de Lille. Il fait partie de ces médecins qui ont participé à un moment ou un autre à la réforme de la psychiatrie, contre l’enfermement asilaire, toujours en vigueur après la guerre. Son travail avec les enfants psychotiques et autistes lui ont permis de rencontrer nombres d’enseignants.
L’ouvrage est organisé comme un récit de vie professionnelle, vivant et émouvant, un itinéraire fait de rencontres avec des patients, des médecins, des pédagogues, et des pratiques humanisantes : la psychiatrie institutionnelle et la psychiatrie de secteur.

Conférences - Peut-on fonder une éthique sur le plaisir ?

28.03.2017

La quête du plaisir est souvent présentée comme contradictoire avec l’accomplissement éthique. N’est-ce pas là un préjugé hérité d’une culpabilisation du désir et du plaisir, notamment par les monothéismes. Peut-on concevoir une vie de plaisir, et en même temps une vie morale ?


 Éthique sur le plaisir
Éthique sur le plaisir  Crédits : Piotr Marcinski / EyeEm - Gett

Henri Peña-Ruiz, philosophe, professeur en Lettres Supérieures et à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.


Conséquences fatales d’une exposition précoce à la violence ordinaire


Maltraitances physiques, psychologiques, abus sexuels, harcèlements, affrontements entre groupes... Triste catalogue de la violence ordinaire ! À l’échelle mondiale, « plus d’un million de décès et des souffrances plus nombreuses encore » (infligées par des blessures graves) sont imputables chaque année à des violences entre individus, rappellent les auteurs d’une méta-analyse, réalisée en Espagne, pour évaluer l’influence d’une exposition précoce (dès l’enfance ou l’adolescence) à de telles violences sur le risque de suicide ultérieur (ou de tentative de suicide).

COLLECTIF 39 COMMUNIQUÉ DU 25 MARS 2017 À PROPOS DES RECOMMANDATIONS DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ SUR LA CONTENTION EN PSYCHIATRIE.

Quelle hospitalité pour la folie?


Dix mille personnes (soignants, soignés, parents, citoyens) ont signé l’appel lancé par le collectif des 39 dénonçant les pratiques de contention physique en psychiatrie (*).
Les contrôleurs des lieux de privation de liberté (Mr Jean Marie Delarue, puis Mme Adeline Hazan) ont constaté, évalué et dénoncé à leur tour ces pratiques d’un autre âge, aussi inacceptables que traumatisantes pour des patients en grande difficulté.
La H.A.S. vient de publier un guide de bonnes conduites, limitant ces pratiques qui devraient être sévèrement encadrées.
Une grande avancée disent certains, un moindre mal disent d’autres.
Mais de ces  recommandations peut naître le pire : la banalisation instituée de ces pratiques par la confirmation qu’il serait souhaitable de les utiliser «  à certains moments »,  sans s’interroger sur ce qui a conduit au retour de ces pratiques, à cette régression.

mardi 28 mars 2017

Les producteurs de cannabis thérapeutique dopés par la perspective de la légalisation du cannabis au Canada

28.03.2017

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VOISIN/PHANIE
Le projet de loi sur la légalisation du cannabis au Canada sera examiné dès avril prochain, avec pour objectif d'autoriser son usage récréatif au 1er juillet 2018, jour de la fête nationale. La perspective de ce calendrier a fait bondir lundi les valeurs des sociétés de production de cannabis à des fins médicales, à la Bourse de Toronto. L'action de la société Canopy Growth, spécialisée dans la culture de cannabis médicalisé, a bondi de 11% à la Bourse de Toronto à 11 dollars canadiens. Un autre producteur, Aurora Cannabis, a connu une augmentation identique à 2,50 dollars. L'action d'Aphria, sur le même secteur, a également gagné 8,4% à 6,70 dollars.

Une journée ordinaire à l'hôpital

Les Echos  SOLVEIG GODELUCK

Réforme du temps de travail, restrictions budgétaires, accélération des cadences : ce service public plébiscité par les Français souffre en silence.


Onze heures, c'est la tournée du chirurgien. Une grappe de jeunes gens en blouse blanche, visiblement heureux de participer à ce moment fort de la matinée, s'agglutine autour du chariot connecté et du médecin en visite. Une interne très pro résume en cinq secondes la situation clinique, devant la porte fermée du malade. Puis la petite troupe s'avance et l'auscultation peut commencer. C'est le tour du deuxième interne de montrer ce qu'il a appris, se servant de la lampe torche de son téléphone pour éclairer une plaie. En un clin d'oeil, au signal du chirurgien, la volée de blouses blanches s'envole vers la chambre suivante. Il faut faire tout l'étage.
A quelques mètres de là, un vieux monsieur, un peu perdu, doit se faire opérer ce matin. Son fils vient de découvrir la suite : une dialyse pour le restant de ses jours. En colère, il a fait le bagage de son père ; il va le sauver de cet enfer. Coralie, la frêle infirmière aux bras tatoués, et les aides-soignantes ne parviennent pas à le raisonner. Elles vont chercher Vincent, qui est l'interne du service pour six mois, autrement dit l'unique médecin sur place. C'est un jeune homme de vingt-six ans, aux yeux doux et qui ne dit jamais un mot plus haut que les autres. Il parle avec l'autorité du savoir. Cinq minutes plus tard, on entend rouler les gros sanglots du fils. C'est fini. Une main secourable referme la porte sur ce drame familial.

Cancer : espérer jusqu'au bout

Par Eric Favereau — 

Malgré une amélioration des traitements, environ 150 000 personnes continuent de mourir chaque année de ce fléau. Une étude, présentée vendredi, analyse la détérioration des rapports entre les malades et les médecins au fur et à mesure de l'avancement de la maladie. Quelque soit leur situation clinique, la très grande majorité des patients refuse d'envisager le pire.


Les Françaises deviennent mères de plus en plus tard

Par Virginie Ballet — 
Le Trésor, série réalisée en collaboration avec Pierre-Yves Brunaud en 2015.
Le Trésor, série réalisée en collaboration avec Pierre-Yves Brunaud en 2015. Photo Flore-ael Surun Tendance Floue et PierreYves Brunaud. Picture Tank.

Selon l'Insee, les femmes avaient en moyenne 28,5 ans lors de la naissance de leur premier enfant en 2015, contre 24 ans en 1974.

Prendre son temps avant d’enfanter. La tendance, observée dans l’Hexagone depuis plusieurs décennies, se confirme : selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en 2015, les Françaises avaient en moyenne 28,5 ans lors de la naissance de leur premier enfant, contre 24 en 1974.











Entendre des voix n’est pas aussi fou que l’on croit



Par Chloé Banerjee-Din     21.03.2017

Les 14e Journées de la schizophrénie sont consacrées aux hallucinations auditives. Pourtant, 13% de la population entendrait des paroles résonner dans sa tête à un moment de sa vie.


David Imhof s’est tourné vers la spiritualité pour gérer «ses voix».
David Imhof s’est tourné vers la spiritualité pour gérer 
«ses voix».Image: Chantal Dervey
«Ça a commencé quand j’avais 26 ans.» Dans son atelier de menuiserie, à Clarens, David Imhof s’ouvre, avec pudeur et franchise, sur l’une des manifestations de sa maladie, la schizophrénie. «J’ai fait un burnout, et puis une décompensation. Je pensais que le diable venait me chercher. J’imaginais des zombies qui arrivaient.»
Lire la suite ...

Maladies clandestines

21/03/2017



Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences. - Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences.
Le Gem Espoir et vie profite de cette semaine de la santé mentale 
pour organiser petit-déjeuner, débats et conférences.
Petit-déjeuner débat, goûter débat… L'association Gem espoir et vie aime bien papoter en mangeant. « C'est plus convivial », sourit Vincent Vivion, son président.
Il faut bien détendre l'atmosphère autour de ces ombres qui planent sur les maladies psychiques. Alors un café, un thé ou une brioche ne sont sûrement pas de trop. Une grande partie du travail de l'association consiste d'ailleurs à briser l'isolement autour de ces victimes de maladies mentales.
« Les autres pensent que nous sommes différents. Nous voulons montrer que nous sommes comme tout le monde », milite une des adhérentes. « A un moment de notre vie, nous avons seulement besoin d'aide », reprend un voisin. « Nous ne sommes pas déficients mentaux, renchérit Vincent Vivion. Nous avons seulement une fragilité. » 


lundi 27 mars 2017

Un petit pas dans la compréhension du syndrome de stress post-traumatique






L’environnement influence la méthylation de l’ADN[1], principal moyen de régulation de l’activité transcriptionnelle [2] conditionnant l’expression des gènes. Dans une étude réalisée sur 126 vétérans de la guerre du Vietnam atteints de SSPT selon les critères du DSM-IV-TR (âge moyen : 63ans) et 122 sujets-contrôles, une équipe de Séoul et Goyang (Corée du Sud) a mis en évidence une association positive entre une hyperméthylation du promoteur du gène BDNF (codant pour le BDNF, facteur neurotrophique issu du cerveau)[3] et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

ADOLF WÖLFLI, L’ARTISTE SCHIZOPHRÈNE QUI REPOUSSAIT LES LIMITES DE LA CRÉATION ADOLF WÖLFLI, L’ARTISTE

Daily Geek Show

Il est courant de coller une étiquette à l’artiste. Celle du créatif incompris, en marge de la société dont le caractère frôle la folie. Mais ces préjugés ne datent pas d’hier. D’où viennent-ils ? Et qui est Adolf Wölfli, artiste fou des XIXe et XXe siècles, dont l’œuvre reste trop inconnue aujourd’hui ?
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[...] Adolf Wölfli, patient déclaré schizophrène à 31 ans, est interné à l’hôpital psychiatrique de Waldau en Suisse où il y restera jusqu’à sa mort. Devenu dessinateur, écrivain, compositeur, collagiste et chanteur, ses œuvres passionnent par leur diversité et leur cohérence. L’étude de sa biographie prouve que la pathologie dote l’artiste d’une forte singularité dans son processus créatif.
Ses œuvres sont en général des compositions détaillées, quasi symétriques, soulignant un fort vocabulaire et des portées musicales. L’artiste introduit également des lettres, des mots ainsi que des petits motifs distincts. Il adopte la méthode de horror vacui signifiant que chaque espace de la feuille est remplie d’éléments figuratifs ou décoratifs qui se combinent pour former des compositions aux textures riches et aux lignes fluides. Présentant une foule de détails, l’œil n’aura jamais fini d’explorer totalement l’œuvre.