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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 6 septembre 2016

Psychiatrie : le Kinball séduit les personnes suivies en hôpital de jour et leurs soignants

05 septembre 2016.



Le Kinball, sport du plaisir et du partage, pratiqué par les patients suivis en hôpital de jour de psychiatrie - CHU de Tours

Le Kinball, sport du plaisir et du partage, pratiqué par les patients suivis en hôpital de jour de psychiatrie - CHU de Tours

La science reconnait les bienfaits du sport sur la santé et chacun en est convaincu mais pas forcément motivé ni prêt à changer de comportement. Pourtant, au-delà du maintien de sa forme et de la protection contre certaines maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, le sport favorise l’insertion sociale et améliore la lutte contre le stress et l’anxiété. Pour inciter les personnes souffrant de troubles mentaux à pratiquer une activité physique, le service des sports et le CHRU de Tours invitent depuis deux ans les patients suivis dans les structures de jour de psychiatrie et stabilisés à rejoindre l’un des 4 programmes sportifs : Kinball, gymnastique aquatique, course d’orientation et récemment la marche nordique. Pour promouvoir les vertus du sport sur la santé mentale, la journée du 13 septembre 2016 sera dédiée l’emblématique Kinball. Au programme : animations et tournoi au Palais des Sports de Tours qui réunira les patient des services de psychiatrie de Tours et d’Indre-et-Loire.


Culture et Réalité virtuelle COMMENT INVENTER DE NOUVELLES EXPÉRIENCES

Séance du samedi 17 septembre 2016 - 13H30AmphithéâtreOpéra Bastille
Comment créer en trois dimensions et dans un monde virtuel ? La réalité virtuelle change les règles, en démultipliant les points de vue et en offrant de nouvelles possibilités d’interactivité aux cinéastes, graphistes, sculpteurs... Un monde dont l’exploration n’en est qu’à ses balbutiements, et où tout — ou presque — reste à inventer.

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Sécurisation du circuit du médicament en psychiatrie

DSIH, Damien Dubois, 06 SEPTEMBRE 2016 

Les armoires sécurisées sont une solution adaptée à tout type d’établissement, y compris les structures de soins psychiatriques. Pour Omnicell, l’appel à projet des ARS qui a fait suite à la circulaire de la DGOS sur le fonds pour la modernisation des établissements est un signe fort des institutions.

Suite à la circulaire de la DGOS de décembre dernier portant sur le fonds pour la modernisation des établissements, dans le cadre du programme Hôpital numérique, des crédits sont alloués aux établissements psychiatriques pour un soutien financier à l’usage. Dans ce cadre, les ARS ont adressé aux établissements psychiatriques publics et privés un appel à projets pour les équiper en armoires sécurisées.


"Tous connectés. Le numérique et le soin"






"Tous connectés. Le numérique et le soin"
ORGANISATION
SMP : Société Médecine et Psychanalyse
Université Paris Diderot - Paris 7 : GIS et CRPMS

COMITE SCIENTIFIQUE
Danièle BRUN, Catherine CALECA, Franck DUGRAVIER, Michèle LEVY-SOUSSAN, Ouriel ROSENBLUM, Alain VANIER, Geneviève WROBEL, Nathan WROBEL 
Le moi conscient que Freud, voici presque cent ans, définit comme la partie émergée de l’iceberg a aujourd’hui partie liée avec le numérique.
Que la santé soit bonne, stabilisée ou critique, le numérique accompagne notre existence au quotidien, à tous les âges de la vie.  Peut-on parler d’addiction et de sevrage ?


















Les lésions cutanées auto-provoquées : classification et traitement

24/08/2016


Françoise Poot,
Consultation de psychodermatologie, Service de Dermatologie,  HU Erasme, ULB, Bruxelles
Cet article résume une nouvelle classification des dermatoses autoprovoquées proposée par l’European Society for Dermatology and Psychiatry (ESDaP). Celle-ci est basée sur la question du secret pour séparer 2 grands groupes: celui où le comportement est caché et celui où il ne l’est pas. Ensuite les différentes manifestations sont envisagées ainsi que l’approche proposée pour le dermatologue et les traitements à sa portée. Se centrer sur la souffrance du patient permet au soignant de ne pas se sentir manipulé ou en colère. La création d’une relation de confiance avec le patient est la base de la prise en charge pour pouvoir l’adresser efficacement en psychodermatologie ou à un professionnel de la santé mentale familier de ces comportements et des troubles de personnalité sous-jacents. L’appellation trouble factice doit être préférée en général à celle de pathomimie qui est plus spécifique. L’utilisation d’une meilleure classification permettra d’unifier la littérature afin d’améliorer la prise en charge de ces patients.

Voir le bon côté des maladies mentales

02/09/2016


La plupart des recherches sociologiques sont consacrées aux aspects négatifs des maladies mentales, notamment au problème de la stigmatisation, y compris l’auto-stigmatisation (self-stigma, qualifiée aussi de «stigmatisation interne »), c’est-à-dire les perceptions négatives du sujet sur sa propre affection psychiatrique. Mais des chercheurs des États-Unis évoquent une question rarement traitée, symétrique de la précédente : la possibilité d’ « opinions positives » concernant les maladies mentales, autrement dit la tendance à voir plutôt « le bon côté des choses. » Même si cette référence constitue bien sûr une vision caricaturale d’une telle tendance à un « incorrigible optimisme », on peut songer ici à la célèbre chanson Always look on the bright side of life (Prenez toujours la vie du bon côté)[1] clôturant le film de Monty Python, La Vie de Brian [2].

Dix expériences innovantes pour changer l’école

LE MONDE
Partout en France, de la maternelle au lycée, des enseignants lancent des expériences pédagogiques innovantes.
Partout en France, de la maternelle au lycée, des enseignants lancent des expériences pédagogiques innovantes. CHRISTOPHE ENA/ASSOCIATED PRESS
Comment renouveler l’enseignement ? Comment révéler le potentiel de tous les élèves ? Partout en France, de la maternelle au lycée, des professeurs lancent des expériences pédagogiques innovantes et cherchent de nouvelles façons d’enseigner. Avec le soutien de leur hiérarchie, ou parfois à contre-courant, ils bousculent leurs habitudes avec des objectifs multiples : donner envie d’apprendre, développer la curiosité, apprendre à coopérer, partager ses connaissances… Et avec des résultats souvent probants.
Dans le cadre du Monde Festival, la table ronde « Agir sur l’école, de la classe au monde », avec François Taddei et Marcel Lebrun, sera consacrée à des expériences innovantes.
  • A Clichy-sous-Bois, une professeure de français incite ses élèves à se réapproprier leur vie par l’écriture
Professeure de français au lycée Nobel à Clichy-sous-bois (Seine-Saint-Denis), Sylvie Cadinot-Romerio a appris à ses élèves à se définir par le « je »  de la littérature. Rencontres avec des écrivains et des metteurs en scène, ateliers, publication d’un livre avec la complicité de l’écrivain Tanguy Viel... Pour rapprocher de l’école des élèves souvent éloignés du cadre scolaire, l’écriture devient « une urgence d’agir » et une façon de se réapproprier leur histoire.
  • A l’école des Bosquets, les élèves participent aux décisions
Philippe Viard dirige l’école des Bosquets, à Epiais-Rhus, une commune de 650 habitants dans le Val-d’Oise. Depuis dix ans maintenant, il prône une pédagogie fondée sur la participation des élèves. Chaque matin, la classe commence par un temps de paroles où tout est fait pour encourager les initiatives, et ce sont les enfants qui choisissent une partie des activités de la journée.

Paroles en territoires occupés Pluralité des pratiques psychanalytiques et démocratie


Espaces de paroles

Samedi 24 septembre 2016
9h-18h Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, Paris 6

Comment tenir le pari d’un cheminement singulier de la parole de l’enfant, dans un monde toujours plus normé ? L’ouvrage « Espaces de paroles » témoigne de la pluralité des pratiques encore possibles, de leur richesse et leur complexité. Quel que soit le lieu où elles se déploient, elles sont souvent méconnues, et peu discutées. Ce qui est ici proposé. Mais parler clinique suppose en même temps parler politique. En effet on ne peut en rendre compte sans s’affronter au discours gestionnaire qui applique aux pratiques de soins des logiques managériales antinomiques, mettant violemment en cause la subjectivité, l’homme qui parle, au point de vouloir même interdire la psychanalyse.


lundi 5 septembre 2016

Belgique : la réglementation de la psychothérapie évolue

 05/09/2016 

Le projet de loi de la ministre de la Santé Maggie de Block pour l’encadrement de la pratique de la psychothérapie a été voté et adopté par la commission de la Chambre en juin. À partir du 1er septembre 2016, le statut ainsi que la dénomination de la profession vont changer, le titre de psychothérapeute va disparaître. Les séances de psychothérapie ne seront dorénavant pratiquées que par les médecins, psychologues cliniciens et orthopédagogues.

Ce qui n’a pas enchanté bon nombre de professionnels, avec plus de 250 signataires regroupés autour d’une lettre ouverte demandant une suspension du vote envoyée au Premier ministre Charles Michel. Diverses associations professionnelles, représentants des hautes écoles, étudiants, et les députées d’opposition Laurette Onkelinx (PS), Karin Jiroflée (sp.a) et Muriel Gerkens (Ecolo-Groen) ont fait part de leur désaccord et inquiétudes, notamment sur la volonté de Mme De Block de « considérer la psychothérapie comme un acte médical ». Plusieurs points ont été mis en avant dans cette lettre d’information, particulièrement les conséquences que ce projet de loi aura sur les professionnels, mais également sur les patients.


Bruno Lemaitre : « Le système de recherche favorise les personnalités narcissiques »

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Propos recueillis par Sandrine Cabut
Bruno Lemaitre, professeur au Global Health Institute de l'EPFL. Lausanne, 23 août.
Bruno Lemaitre, professeur au Global Health Institute de l'EPFL. Lausanne, 23 août. FRANÇOIS WAVRE/LUNDI 13 POUR "LE MONDE"
Spécialiste des réponses immunitaires aux infections chez les insectes, l’immunologiste Bruno Lemaitre a débuté sa carrière dans le laboratoire du professeur Jules Hoffmann, Prix Nobel de médecine en 2011. Il dirige aujourd’hui un laboratoire de recherche à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse).
Au fil de sa vie professionnelle, il s’est pris de passion pour un tout autre sujet : l’influence des traits de personnalité des chercheurs, et en particulier du narcissisme, sur la science. Une thématique méconnue qu’il décortique dans un ouvrage étonnant : An Essay on Science and Narcissism (Essai sur la science et le narcissisme, autoédition, non traduit, disponible sur Internet et dans certaines librairies, 270 pages, 18 euros).
Pourquoi s’intéresser au narcissisme en science ?
Les personnalités narcissiques, et l’augmentation « épidémique » de ce trait de personnalité ces dernières décennies ont été très étudiées dans les pays anglo-saxons, mais beaucoup moins en France. C’est un prisme très intéressant pour comprendre le monde contemporain, et notamment celui de la recherche.

La ferme autiste

Le Monde Blogs 


Les pères salariés réclament davantage d’écoute des entreprises

LE MONDE  | Par Elodie Chermann
« Parmi les salariés en poste, 62% des hommes et 49% des femmes estiment que leur entreprise n’a pris aucune disposition pour aider les pères à s’impliquer davantage dans la gestion des enfants. »
« Parmi les salariés en poste, 62% des hommes et 49% des femmes estiment que leur entreprise n’a pris aucune disposition pour aider les pères à s’impliquer davantage dans la gestion des enfants. » FRED DUFOUR/AFP
Le 10 juillet, le site d’emploi Météojob a sorti une étude, en partenariat avec le cabinet de conseil Michael Page, sur la perception qu’ont les salariés des mesures prises par leur employeur en faveur des pères. « En interne, nous avons beaucoup de jeunes papas qui souhaitent s’impliquer davantage dans leur vie de famille », explique le cofondateur de la plate-forme Philippe Deljurie. « Nous avons donc voulu vérifier à plus grande échelle si les candidats à l’embauche accordaient une réelle importance à ce sujet. »
D’après les résultats de l’enquête qui a été menée du 12 au 25 mai auprès de 730 salariés, tous sexes confondus avec ou sans enfant, la réponse est oui ! 54 % se disent en effet attentifs, lors du choix d’un poste, à la place que l’entreprise accorde au père dans l’éducation de l’enfant. 25 % des pères en font carrément un critère pour le choix d’une nouvelle boîte.
Mais ils se gardent bien de l’afficher. Ainsi, ils sont 74 % à déclarer que lors d’un entretien d’embauche, ils ne demanderaient pas si des mesures spécifiques existent pour les parents.« Sans doute parce qu’ils craignent que leur candidature soit pénalisée », analyse le spécialiste du recrutement… Ou bien parce qu’ils savent que rien n’est prévu.

L’Arc-en-Ciel, cette maison où les malades mentaux s’organisent eux-mêmes

LE MONDE

A l’Arc En Ciel, les malades mentaux se soignent eux-mêmes, ou presque. Créée en 2009, cette maison de Marmande, en Lot-et-Garonne, pousse les fêlés de la vie à se reconstruire, se resocialiser, se responsabiliser, par une gestion autonome du lieu. Une émancipation douce, inspirée par la psychothérapie institutionnelle. Bienvenue à l’asile, au sens premier du terme.

Les journalistes du Monde Académie ont rencontré 5 pensionnaires de cette maison inattendue.
Micheltenir la route
Thierryrecoller les morceaux
Alainréparer la voix
Xavier, la particule de l’Arc En Ciel
Stephane, luttes intérieures

Tenir la route

Michel
Michel Chloé Glad
Il est 8h, Michel, 53 ans, pousse la porte de la maison de l’association. Elle n’ouvre qu’à 9h mais lui est là pour les lève-tôt qui souhaitent prendre un café. Ce n’est pourtant pas le gardien mais le président de l’association. Son sourire charmant ne laisse pas entrevoir sa maladie mentale.
Au plus fort de ses crises et de son instabilité psychique, Michel fumait beaucoup, trente cigarettes par jour. A la Candélie (hôpital psychiatrique d’Agen), où il a fait des séjours entre 1985 et 1992, la seule occupation des patients était, raconte-t-il, “d’attendre”. Attendre pouracheter des clopes et des gâteaux. Et puis manger pour tromper l’ennui des nuits où il ne trouvait pas le sommeil. Plus tard, à l’hôpital de jour de Marmande où il se rendait plusieurs fois par semaine, l’ennui a continué à l’accompagner : « Là-bas ils ne proposaient rien du tout ». Le 30 août 1995, il écrase sa dernière cigarette avec le soutien du personnel de l’ASAM (Association du Sport Adapté Marmandais). Depuis 6 mois, il est président de la maison Arc En Ciel. Il s’est “vu renaître”.

Touraine : le suicide de professionnels de santé "extrêmement préoccupant"

04 Sept. 2016


La ministre de la Santé Marisol Touraine a jugé dimanche "extrêmement préoccupant" que des professionnels de santé puissent porter "atteinte à leur vie", après le suicide cet été de cinq infirmiers.
"Que des hommes et des femmes qui doivent soigner et sauver des vies portent atteinte à leur vie, c'est évidemment extrêmement préoccupant", a déclaré Mme Touraine, invitée du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.