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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 23 août 2016

Les personnes handicapées psychiques à domicile rencontrent des difficultés d'accès à la PCH

HOSPIMEDIA 15/07/16

L'Observatoire national des aides humaines, porté par Handéo, livre une étude sur l'accompagnement à domicile des personnes en situation de handicap psychique. Plusieurs freins à cette prise en charge persistent et notamment les difficultés d'accès à la compensation financière, via la prestation de compensation du handicap.

L'intervention de services d'aide à domicile auprès de personnes en situation de handicap psychique se heurte à plusieurs freins. La difficulté d'accès aux aides sociales et tout particulièrement à la prestation de compensation du handicap (PCH) constitue l'un des obstacles. Le manque de formation de certains intervenants à ces troubles particuliers, ainsi que le défaut d'information sur les situations et la méconnaissance des aides possibles et des procédures apparaissent également. 

Dans une étude dédiée à l'accompagnement des personnes adultes en situation de handicap psychique, l'Observatoire national des aides humaines porté par l'association Handéo s'est attaché à identifier les besoins et les attentes de ces usagers et de leurs proches aidants, ainsi que le rôle et le positionnement des services d'aide à domicile (voir ci-dessous). Il présente les freins à cette intervention, ainsi que les leviers pour y remédier.

L’hyperactivité, taille adulte

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Sandrine Cabut
Vous êtes un forcené de l’action, un distrait qui oublie tout, un impulsif qui s’emporte pour un rien ? Vous êtes un ténor de la procrastination ? Vos idées se bousculent, votre impatience est légendaire ? Et quand vous ressortez vos bulletins scolaires, vous retrouvez les agaçants « Il faut apprendre à se concentrer » ou « Ne tient pas en place » ? Alors, vous êtes probablement un hyperactif, si l’on en croit le livre du docteur Gabriel Wahl, Les Adultes hyperactifs. Dans un style enlevé et percutant, le psychiatre et ­pédopsychiatre, également spécialiste de la précocité et de l’échec scolaire, fait un tour d’horizon complet de ces troubles fréquents, mais méconnus au-delà de l’adolescence.
« Il faut se souvenir que l’hyperactivité peut perturber toute une vie, qu’elle n’abandonne que rarement ses victimes (près de 60 % des enfants hyperactifs gardent ce trouble à l’âge adulte) », souligne-t-il, en expliquant pourquoi bien des cas restent sous le radar. Si l’on retient pour seule définition du TDAH (trouble avec déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) la triade observée dans l’enfance (inattention, agitation et impulsivité), le risque est grand de conclure que l’hyper­activité tend à disparaître avec l’âge. En effet, les symptômes évoluent : l’agitation diminue tandis qu’apparaissent des signes spécifiques de l’âge adulte.

L’ARRIVÉE D’UNE CLINIQUE PSYCHIATRIQUE PRIVÉE EN 2019 NE RÉJOUIT PAS LES SALARIÉS CGT DU CPN

24/08/2016


Le conseil municipal, lors de sa dernière séance, le 29 juin dernier, se félicitait de l’arrivée en 2019 d’une clinique psychiatrique privée sur le secteur de Gama, avec création d’une centaine d’emplois à la clé. La section syndicale CGT du CPN (centre psychothérapique de Nancy) montre un enthousiasme plus mesuré… Doux euphémisme.
Le point de vue de Jacques Brimant, infirmier au centre d’accueil thérapeutique de la rue Joly (dépendant du CPN) et élu cégétiste.

Pour vous, cette annonce n’est pas une bonne nouvelle ?
Je comprends que Toul, malmenée économiquement ces dernières années, se réjouisse. Mais l’équation n’est pas si simple. Cette centaine d’emplois ne viendra pas en plus. Mais à la place… Selon nos calculs, entre 80 et 100 lits ont été supprimés sur l’ensemble du secteur géré par le CPN sous couvert de justification financière depuis 3 ans. Sans nous donner davantage de moyens pour de l’ambulatoire… Et puis, ne nous leurrons pas, certaines pathologies nécessitent vraiment des hospitalisations…

Pourquoi le privé s’intéresse-t-il à la psychiatrie selon vous ?

Parce que c’est ce qu’il y a de plus lucratif dans le domaine de la Santé. Ce secteur dégage 13 % de bénéfices. Il ne requiert pas de machines lourdes, ni d’actes de biologie importants et peu de personnel à leurs yeux. Le ratio personnel soignant/lit est moindre dans le privé que dans le secteur public. Mais, à la limite, libre au privé de se lancer. Ce qui est embêtant, c’est que cela se fasse au détriment du service public. Notre combat à nous, est de préserver ce système de santé historique, accessible à tout le monde.


Devenir Freud / Revue Enfances & Psy

02.02.2015

Phillips
Phillips  Crédits : Editions de l'Olivier
Dans un précédent ouvrage intitulé La meilleure des vies , Adam Phillips avait eu l’idée singulière et pénétrante d’évoquer ces vies que nous n’avons pas eues mais que les circonstances ou des choix différents nous auraient permis de vivre, et qui nous habitent à la manière du membre « fantôme » des amputés, que ce soit dans le deuil de ces « possibles » ou parce que – je cite « nous partageons nos vies avec les gens que nous avons échoué à être », des fantômes qui peuplent les divans des psychanalystes.
Dans Devenir Freud , il se livre à un exercice délicat, pour ne pas dire périlleux : examiner au contraire les conditions et les aléas qui ont fait de la vie de Freud ce que nécessairement elle devait être, à savoir celle de l’inventeur de la psychanalyse. Le premier obstacle tient à l’hostilité déclarée de Freud lui-même à l’égard de l’entreprise biographique, qui l’avait notamment amené à faire disparaître différents documents, notes et lettres pour compliquer la tâche des ses futurs biographes. S’il est vrai que l’enfance est déterminante dans notre vie adulte, les souvenirs que nous en conservons sont reconstruits à l’aune de ce que nous sommes devenus, désirs et frustrations inclus. C’est d’ailleurs l’objet de la psychanalyse que de décrypter ces fictions qu’on appelle « souvenirs » et de mettre au jour ce qu’ils dissimulent ou ont relégués « hors-champ » à la façon d’écrans . D’une certaine manière, la question de la biographie est au cœur du travail analytique et Freud était bien placé pour le savoir. D’où sa méfiance à l’égard des conclusions hâtives qu’on peut tirer de tel ou tel élément.

Désescalade des antipsychotiques, un défi à relever

 22/08/2016

Une étude concernant 156 sujets résidant dans 24 centres de soins australiens montre que le fait d'avoir dû prescrire des antipsychotiques pour contrôler des manifestations comportementales ou psychologiques en cas de démence ne signifie pas que cette prescription doive être maintenue à long terme.

L’AYAHUASCA VU PAR UN PSYCHIATRE JUNGIEN

22/08/16

© Istockphoto/Kilav
Le tourisme ésotérique reprend du poil de la bête. La consommation d’Ayahuasca, une plante hallucinogène très puissante utilisée depuis des millénaires par les tribus chamaniques d’Amazonie, attire de plus en plus de personnes à la recherche d’expérience transcendantales et salvatrices.

Suite à la prohibition du LSD en 1966 par Ronald Reagan, les études portées sur les effets thérapeutiques des molécules hallucinogènes ont été entièrement bloquées. Après de multiples bras de fer entre les autorités étatiques et le monde scientifique, on observe depuis quelques années un regain d’intérêt pour les possibles effets bénéfiques des psychédéliques. Le 16 mai 2016, la revue Lancet Psychiatrie publie une étude démontrant l’efficacité des champignons hallucinogènes dans le traitement de la dépression. En quête d’une explication psychologique sur l’effet des drogues hallucinogènes sur la psyché, nous avons sollicité le docteur Alexandre Ahmadi, spécialiste de la pensée du psychiatre suisse Carl Gustav Jung. En se rattachant au monde visionnaire de l’âme dont Jung est l’auteur, il répond à nos questions.
En vous référant à l’œuvre de Carl Jung, en quoi la consommation de psychédéliques pourrait-elle améliorer une dépression?
Jung considérait la dépression comme une tentative de la psyché de s’autoguérir, ou plus précisément de s’équilibrer. Psychologue empiriste, il avait observé que dans la nature rien n’apparaissait sans raison. Nous faisons par exemple de la fièvre lorsque notre système immunitaire se bat contre une infection, nous vomissons pour évacuer un poison lors d’une intoxication alimentaire, etc. Il en va de même pour la dépression. Lorsque nous sommes déprimés, nous dormons mal, nous souffrons d’une mauvaise concentration, nous sommes tristes, démotivés, c’est comme si «la machine» ne fonctionnait plus: notre Conscient est ralenti. Mais l’énergie de ce Conscient ou de cette «machine» ne disparaît pas. Elle descend simplement dans les profondeurs de l’Inconscient. Elle part chercher des éléments qu’elle compte ensuite ramener au Conscient en vue de réparer un déséquilibre psychique. Pour Jung, le déséquilibre psychique serait dû à un fonctionnement trop unilatéral, donc non complet et non total du Conscient.

Gestionnaire de cas en santé mentale

QUEBEC 18 août 2016


Description du poste


Contrat de 12 mois à temps plein

Sommaire de l'emploi
Le gestionnaire de cas en santé mentale de l’Agence Ometz soutient les adultes, vivant avec une maladie mentale grave, à réaliser leurs objectifs personnels de rétablissement, en les aidant à se connecter à la communauté, en favorisant leur autonomie et en leur permettant de s’outiller avec les compétences de vie et d’adaptation nécessaires, tout en offrant un soutien continu. L'objectif principal du poste vise les clients du Programme d’aide à la vie autonome, mais aussi s’étendre à d'autres clients du département de santé mentale.

Responsabilités
• Évaluation psycho-sociale des clients et communication avec les familles, lorsque autorisé
• Évaluation financière et soutien budgétaire continus des clients, le cas échéant
• Formulation du plan d'action axé sur le client en collaboration avec le secteur public et d'autres services, y compris l'intervention en cas de crise, un soutien continu, la défense des droits et l'orientation
• Psychoéducation pour acquérir les compétences de vie autonome



Suicide à l'hopital de Saint-Calais : la directrice pointée du doigt par les syndicats

Par Julien JeanFrance Bleu MaineLundi 22 août 2016

Philippe Keravec et Catherine Brulé-Delahaye de la CGT Santé
Philippe Keravec et Catherine Brulé-Delahaye de la CGT Santé © Radio France - Julien Jean

Après le suicide cet été d'un cadre de l'établissement, la CGT et FO dénoncent les méthodes de la directrice du centre hospitalier de Saint-Calais et appellent le personnel à s'exprimer. Depuis ce lundi, les agents de l'inspection générale des affaires sociales sont sur place.
Les agents de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) sont arrivés à l’hôpital de Saint-Calais ce lundi après-midi. Saisis par l'ARS (l'agence régionale de santé), ils sont chargés d'enquêter sur le suicide cet été d'un cadre de l'établissement. Selon la CGT, ce dernier aurait mis en cause dans plusieurs courriers les méthodes de management de la directrice, entendue par l'Igas ce lundi.
Pressions, harcèlement, mises au placard : aujourd'hui, il faut dire les choses
En attendant les conclusions de cette enquête, le syndicat a décidé d'aller à la rencontre des employés du centre hospitalier calaisien. Tracts à la main, Philippe Keravec, le secrétaire départemental de la CGT Santé a fait le tour des services du petit hôpital pour sensibiliser le personnel. Afin de mettre un terme à ce qu'il qualifie de "harcèlement et de gestion perverse", il faut libérer la parole explique-t-il : "Malheureusement, il faut en arriver à un drame pour que les gens qui sont en souffrance ici depuis plusieurs années commencent à s'exprimer. Aujourd'hui, ils parlent de pressions, de harcèlements, de mises au placard. C'est intolérable". Cette situation aurait conduit au départ d'une vingtaine de cadres depuis 10 ans affirme la CGT.

Faut-il ficher les médecins ?

30/07/2016


 Internet a donné une nouvelle vigueur à une habitude (un vice ?) vieille comme le monde : faire des listes. Classer en différentes catégories des choses, des œuvres… mais aussi des personnes. Séparer le bon grain de l’ivraie, épingler. Les avantages et inconvénients d’une telle pratique, l’enfermement que représente ce type d'habitude, mais tout en même temps la clarté qu’elle apporte sont également connus depuis une époque éloignée, ce qui n’a pourtant pas empêché les nouvelles technologies de leur offrir une seconde jeunesse.

A défaut de réseau…

On classe tout sur Internet. Et les médecins n’échappent pas à la règle. Au-delà d’une tendance générale visant à numéroter les praticiens en fonction de leurs tarifs, de leur compétence (supposée ou réelle) ou de leur gentillesse, des groupes de population, sujets à différentes discriminations ont pu trouver dans cette technique une façon d’améliorer l’accès à des praticiens jugés bienveillants. « Un grand nombre de personnes qui ne correspondent pas au modèle dominant (femmes handicapées, lesbiennes, précaires, racisées (sic), séropositives, personnes trans ou inter, etc.) sont moins bien soignéEs, traitéEs avec mépris ou brutalité, discriminéEs ou carrément excluEs du soin » peut-on ainsi lire sur le site de Gyn and Co, groupe fondé il y a trois ans. La crainte de ne pas être prise en charge par un praticien n’exerçant aucun jugement sur elles peut parfois inciter ces personnes à renoncer aux soins. « Ce n’est donc pas une surprise si beaucoup de personnes gros-ses évitent au maximum de voir des médecins. Je suis coupable d’attendre que mes symptômes deviennent insupportables ou pire pour prendre rendez-vous » explique par exemple un des auteurs du blog Gras Politique qui a récemment été lancé. D’autres pour éviter ces retards de prise en charge tentent de s’adresser à leurs proches. « Quand ils le peuvent, les gays et les lesbiennes choisissent leur médecin sur recommandation de leurs ami(e)s. Mais tous ne disposent pas du réseau relationnel qui le permet » remarque-t-on dans le texte de présentation du site Médecin-gay-friendly.fr. D’où l’idée de publier au grand jour des listes de praticiens dont des témoignages ont «certifié » qu’ils offraient une prise en charge si non de qualité tout au moins bienveillante et sans discrimination.

lundi 22 août 2016

« Les peines ­alternatives à la détention sont absolument indispensables »

LE MONDE | Par Jean-Pierre Sueur (vice-président PS de la commission des lois du Sénat) et Dominique Raimbourg (président PS de la commission des lois de l'Assemb...

Par Dominique Raimbourg, président PS de la commission des lois de l’Assemblée nationale, et Jean-Pierre Sueur est vice-président PS de la commission des lois du Sénat.

Disons-le tout net : nous voyons poindre une polémique inutile, néfaste et sans fondement. Elle consiste à opposer au prétendu « angélisme » de Christiane Taubira le réalisme de Jean-Jacques Urvoas. La vérité, c’est que Christiane Taubira a construit, aménagé et rénové des prisons, et que Jean-Jacques Urvoas continue de construire, d’aménager et de rénover des prisons tout en poursuivant le travail de rénovation de notre justice entamé par la ministre qui l’a précédé. La vérité, c’est que l’une et l’autre se sont battus pour accroître les crédits du ministère de la justice, mais qu’il est difficile de rattraper, en quelques années ou quelques mois, des décennies de retard.
La vérité est qu’il n’y a pas de laxisme judiciaire, même si le manque de moyens se traduit par des dysfonctionnements et des jugements trop longtemps différés. En témoigne le nombre record des détenus. Le 1er juillet, 69 375 détenus se partageaient les 58 311 places de prison, soit un taux de surpopulation dans les maisons d’arrêt (seuls établissements frappés par ce mal) de 141,9 détenus pour 100 places.

«Fuck up nights», une catharsis professionnelle incontournable au cœur de l’été

Par Sophie Simon

InsoliteAvec la participation du public, l’événement frôle la psychothérapie collective. Et ça marche.


Le sport d’endurance, une arme antivieillissement ?

LE MONDE  | Par Florence Rosier
Vous manquez de motivation pour chausser vos baskets, enfiler votre maillot ou enfourcher votre vélo ? Eh bien, voici une nouvelle raison de vous y mettre. L’argument n’est plus seulement hédoniste ou sanitaire : il est biologique. Publiée dans la revue Science Advancesle 27 juillet, une étude souligne l’impact du sport d’endurance sur vos cellules : il stimule l’activité de vos télomères, ces capuchons d’ADN qui coiffent les extrémités de vos chromosomes – et qui les protègent de l’usure liée à l’âge. Ainsi, le sport d’endurance pourrait retarder le vieillissement de vos tissus.
« Un lien statistique avait déjà été observé chez l’homme entre le niveau d’activité physique et la longueur des télomères [un marqueur du vieillissement] », indique Anabelle Decottignies, de l’Université catholique de Louvain (Belgique), dernière auteure de la nouvelle étude.

Musique & Cerveau 10 septembre Radio France

La prochaine journée Musique du futur/Cerveau du futurse déroulera à Radio France le 10 septembre prochain.

Au programme : Les Big data et notre cerveau : Jean-Gabriel Ganascia (Professeur à l'université Pierre et Marie Curie de Paris)
Musiques numériques, de la perception à la composition :Daniel Pressnitzer (Directeur de recherche au CNRS, École Normale Supérieure de Paris)
Nouvelles technologies musicales et prise en charge des patients : Hervé Platel (Professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen)
Grand Témoin : Wally Badarou (musicien, compositeur, producteur et spécialiste des synthétiseur.

La prochaine journée Musique du futur/Cerveau du futurse déroulera à Radio France le 10 septembre prochain.
Au programme : Les Big data et notre cerveau : Jean-Gabriel Ganascia (Professeur à l'université Pierre et Marie Curie de Paris)
Musiques numériques, de la perception à la composition :Daniel Pressnitzer (Directeur de recherche au CNRS, École Normale Supérieure de Paris)
Nouvelles technologies musicales et prise en charge des patients : Hervé Platel (Professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen)
Grand Témoin : Wally Badarou (musicien, compositeur, producteur et spécialiste des synthétiseurs)
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Exposition. Guy Brunet fait son cinéma au Pont des arts


Le 21 août à 11h07 par Joël Born 
Dans l’ancienne boucherie viviézoise, où il a installé son studio de la Paravision, Guy Brunet donne vie à son univers cinématographique singulier.
Dans l’ancienne boucherie viviézoise, où il a installé son studio de la Paravision, Guy Brunet donne vie à son univers cinématographique singulier. (JB)
Pendant longtemps ignoré, voire moqué, l’art inclassable de Guy Brunet est aujourd’hui pleinement reconnu par les milieux artistiques. Et ce n’est finalement que justice pour cet artiste viviézois pas tout à fait comme les autres qui n’a finalement que faire des modes et qui ne s’est jamais vraiment soucié du regard que l’on peut porter sur lui et sur son art. Guy Brunet vit dans son monde et il n’en est jamais sorti. Le monde de son enfance et des salles de cinéma de ses parents, à Viviez, puis à Carmaux. Celui de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Depuis des lunes, l’ancien ouvrier métallurgiste, passé par le chômage et de nombreux petits boulots, fait son cinéma. Grand bien artistique lui en a pris.
Personnages en carton
À la fois insaisissable et insatiable, sorte de facteur Cheval du cinéma, Brunet ne cesse de donner vie à ses rêves. Il a créé près de 800 silhouettes, dont la sienne, des personnages de cinéma en carton, des dizaines d’affiches grand format et de décors. Dans sa maison studio, l’homme cinéma a écrit plusieurs centaines de scénarios et tourné une quinzaine de films.

Pour les généralistes, la consultation à 25 euros est une « reconnaissance » de leur travail

LE MONDE | Par François Béguin (Envoyé spécial - Saint-Jean-de-Bournay (Isère)
Quinze minutes de consultation, et la visite du docteur Elisabeth Tabary s’achève autour de la grande table du salon. La patiente, âgée de 75 ans, est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Il faut renouveler ses ordonnances, lui prescrire de quoi mieux dormir. « Il n’y a pas si longtemps, les médecins faisaient des visites à domicile pour n’importe quel motif. Mais c’est tellement chronophage et mal rémunéré qu’on ne peut plus se le permettre », témoigne la généraliste. A 33 euros la consultation, elle a choisi de ne faire que deux visites de ce type par jour, essentiellement chez des personnes âgées qui ne peuvent plus se déplacer jusqu’à son cabinet, situé à l’entrée de Saint-Jean-de-Bournay (Isère), une commune de 5 000 habitantsà mi-chemin entre Vienne et Bourgoin.
Elisabeth Tabary, 35 ans, est l’un des 115 214 médecins libéraux français dont la rémunération et le mode d’exercice vont être directement touchés par l’issue des négociations entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux. Quel doit être le montant de la consultation « standard » chez le généraliste ? Comment encourager des médecins à s’installer dans les déserts médicaux ? Quelles aides financières pourraient améliorer la prise en charge des patients ? Des discussions que la jeune médecin suit à travers les comptes rendus que lui envoie régulièrement MG France, le premier syndicat chez les généralistes, l’organisation dont elle se sent le plus proche.

Andréas Lubitz… et les limites de la psychiatrie !

LA REUNION     20 juillet 2016


Mohamed Lahouaiej-Bouhlel qui fait 84 morts et plus de 200 blessés, Andreas Lubitz, qui précipite son avion en tuant 149 personnes et peut-être Anders Behring-Breivik, terroriste norvégien d’extrême droite qui a fait 77 morts dont de nombreux adolescents. Y a-t-il un lien entre ces meurtriers ? Notre hypothèse nous fait répondre « oui » en évoquant leur santé mentale chaotique. Une indiscrétion d’un journaliste qui aura filmé la photocopie de l’ordonnance du psychiatre de Mohamed Lahouaiej-bouhlel révèle la liste et donc les noms des médicaments psychiatriques qui lui ont été administrés. Sans citer cette liste, tout praticien de psychiatrie aura reconnu que ces médicaments s’administrent faute de mieux lorsqu’il est question de malades qui n’entreprennent pas une démarche de soins délibérée et donc non médicamenteuse. La psychiatrie n’est-elle pas dans ces « cas » face à une limite d’intervention thérapeutique ?