Coline Garré 19.07.2016
Depuis la Conférence mondiale de l'Organisation des Nations unies sur les femmes, à Pékin en 1995, la lumière se fait peu à peu sur les violences au sein des couples (ou « entre partenaires intimes »), qui sortent du domaine exclusif de la police justice, pour investir celui de la santé publique. Ce notamment via l'épidémiologie, comme le révèle le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié ce 19 juillet par Santé publique France.
Sur le terrain, les progrès sont tangibles. Ainsi, une étude sur les victimes de violences conjugales s'étant présentées au CHU de Toulouse en 2013 montre qu'elles consultent davantage dans le service de médecine légale pour coups et blessures volontaires, que les victimes d'autres types de violences, « ce qui révèle peut-être d'une meilleure information aux urgences », supposent les auteurs Catherine Raux et coll.