Plusieurs expériences ont été menées ces dernières années pour tenter de démontrer l’efficacité de certaines thérapies par internet. L’objectif allégué est de favoriser l’accès aux soins de psychothérapie quand le manque d’offre, la distance ou la question financière sont des obstacles à la prise en charge. Le British Medical Journal publie les résultats d’une nouvelle expérimentation de ce type. Il s’agit cette fois de la prise en charge par thérapie cognitivo-comportementale (TCC) de patients atteints de dysmorphophobie. Pour ce trouble qui toucherait entre 0,7 % et 2,2 % de la population générale, les recommandations préconisent une prise en charge médicamenteuse et psychothérapeutique dont fait partie la TCC. L’accès à ce type de thérapie est toutefois souvent difficile.
Dans une série de photos intitulée La Grande et Épouvantable Histoire africaine : Dépression, [The Great African Horror Story : Depression] le photographe sud-africain de 29 ans Thembela Nymless Ngayi s’attaque à la stigmatisation associée aux maladies mentales, en particulier pour les hommes noirs de sa communauté.
"J’ai toujours su que les troubles mentaux existent, mais je n'ai jamais vraiment vu ou entendu des gens aborder la question publiquement. Au fil des ans, j'ai vu mes proches être affectés par des troubles mentaux [des problèmes d’ordre], plus spécifiquement par la dépression, et à l'époque je ne savais pas beaucoup de choses là-dessus. Je me disais que c’était un problème qui ne touche que les ‘Blancs’."
"J’ai changé d’avis l'année dernière quand j’avais le moral au plus bas, j’ai aussi découvert que peu de personnes savent comment réagir face à une personne qui souffre d'une maladie mentale. On a souvent tendance à ignorer ce qui se passe ou à accuser les esprits, la sorcellerie ou les ancêtres".
"L'homme pense qu’il ne sert à rien. Il se sent invisible et personne ne voit sa douleur"