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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 janvier 2016

L'Île-de-France va se doter de deux GHT psychiatriques non sans quelques anicroches


 

LE FAIT

Le 29 janvier, l'ARS Île-de-France dévoilera le périmètre des futurs GHT franciliens. D'ores et déjà s'annoncent deux groupements exclusivement psychiatriques. L'un d'eux, au sud de Paris, n'est pas sans susciter un certain agacement des EPS Érasme et Barthélemy-Durand qui tentent, par motions, d'influer encore sur les contours du futur ensemble.

L'ANALYSE

L'ARS Île-de-France devrait mettre sur pied deux groupements hospitaliers de territoire (GHT) exclusivement psychiatriques. Ce que bon nombre d'acteurs de la santé mentale réclament depuis plusieurs mois à l'échelon national pour éviter d'être "noyés" dans le MCO (lire ci-contre). Mais tout n'est pas idyllique pour autant, comme l'attestent les récentes motions adoptées en commission médicale d'établissement (CME) par deux hôpitaux psychiatriques franciliens : le 17 décembre dernier par l'EPS Érasme d'Antony (Hauts-de-Seine) ; le 11 janvier par l'EPS Barthélemy-Durand d'Étampes (Essonne). Car si le GHT psychiatrie qui s'annonce autour de l'actuelle communauté hospitalière de territoire pour la psychiatrie parisienne (CH Sainte-Anne, EPS Maison-Blanche, GPS Perray-Vaucluse, Association santé mentale du 13e arrondissement de Paris (ASM 13) et hôpitaux de Saint-Maurice) ne souffre guère de contestation, il en va tout autrement pour celui en préfiguration au sud de la capitale. Pour faire simple, ce dernier GHT devrait englober le GH Paul-Guiraud de Villejuif et le CH Fondation Vallée de Gentilly (Val-de-Marne), ainsi que l'EPS Érasme. Mais l'établissement d'Antony aimerait bien que le groupement s'élargissent à Barthélemy-Durand, tout comme celui-ci d'ailleurs.

Atelier de criminologie – “La vérité menteuse” – 17ème soirée clinique : L’aveu de culpabilité, leurre de la vérité.

APCOF Association de Psychologues Cliniciens d'Orientation Freudienne

aveu-culpabilite-mailCe qui se présente comme affect, à savoir le sentiment de culpabilité est un « leurre inconscient » qui tend à vérifier que de simplement sanctionner la faute que le sujet lui propose, l’Autre judiciaire ne sait rien de sa « vraie » culpabilité qui passe pour ainsi en contrebande et ne peut, de ce fait que légiférer à côté. Le sujet propose à l’Autre une faute dont il se sait parfois coupable, pour continuer à méconnaître la cause de (sa jouissance) de sa culpabilité

“Le savoir symptôme”. L’enfant précoce – 48ème soirée clinique

APCOF Association de Psychologues Cliniciens d'Orientation Freudienne

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Ce qui caractérise l’enfant précoce, surdoué, hyper-intelligent, souvent taxé également d’être hyperactif, est la présence du « plus », cet excès qui ferait symptôme provoquant justement la consultation. Ce qui définit l’enfant surdoué est son intelligence, ses compétences et performances, mais cela entraîne paradoxalement des difficultés qui viennent opacifier ce tableau quasiment [...]

mardi 19 janvier 2016

Saint-André, Marquette : de la rigueur et de l'espoir, des drames et de l'humour à l'EPSM

18/01/2016




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Quelque 200 personnes ont assisté à la cérémonie des vœux de l’EPSM de l’agglomération lilloise, vendredi après-midi. La rigueur budgétaire demeure de mise, mais la psychiatrie est confortée dans ses spécificités. 2016 sera marquée par plusieurs améliorations (dispositif ambulatoire, PATIO, ados…).
De la douleur, des efforts et de l’espoir. Le directeur général de l’ESPM de l’agglomération lilloise, Jean-Marie Maillard, a abordé ces trois registres. Il a cité les attentats terroristes, leur empreinte, mais aussi le comportement «  exemplaire  » des services de santé dans ces circonstances tragiques. Il a évoqué «  l’environnement budgétaire extrêmement contraint  » de l’établissement en 2015, les efforts salariaux et un déficit finalement réduit grâce à l’engagement de tous, pour arriver à l’équilibre.

La France atteint un nombre de décès en 2015 jamais vu depuis l'après-guerre

En 2015, les taux de mortalité se sont accrus en France, note l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans sonbilan démographique. Et ceci "particulièrement aux âges élevés". En effet, l'année passée, 600 000 personnes sont décédées, soit 41 000 de plus (+7,3%) qu'en 2014. Après deux années de recul, il s'agit du "niveau le plus élevé depuis l'après-guerre". Les années passées, explique l'institut, la hausse du nombre de décès de personnes de 65 ans ou plus "était atténuée et parfois plus que compensée par la baisse de la mortalité". Ce qui n'a pas été le cas en 2015. La hausse de la mortalité est liée à des conditions épidémiologiques et météorologiques qui se sont avérés "peu favorables". De fait, "chaque mois, plus de personnes sont décédées en 2015 qu'en 2014, avec trois épisodes de surmortalité".

Violences. Les féministes se mobilisent aussi à Paris

MINA KACI  20 JANVIER, 2016


À paris, lundi soir. Les Militantes féministes ont rappelé que lutter contre le sexisme et le racisme allaient de pair.
Photo : Bruno Lévesque/IP3/Maxppp
Le Collectif national pour les droits des femmes a organisé lundi soir un rassemblement à Paris en solidarité avec les victimes d’agressions sexuelles et sexistes qui ont eu lieu à Cologne, en Allemagne.
La somme des phrases inscrites sur les pancartes brandies par des mains essentiellement féminines résume la pensée de la petite foule rassemblée lundi soir sur une place parisienne : la banalisation des violences à l’encontre de 500 femmes doit cesser, tout comme l’instrumentalisation qui est faite de ces graves exactions commises dans la nuit du 31 décembre 2015 à Cologne, en Allemagne. Quelques jours après leur révélation (elles ont été passées un temps sous silence par les autorités), le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) tenait à organiser cette manifestation unitaire, à laquelle participaient des féministes membres d’associations ou de partis politiques de gauche.

Suicide et maltraitance

  • 19 JANV. 2016
  •  
  • PAR AGNÈS PIERNIKARCH
  •   praticien hospitalier, service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent

    Le douloureux épilogue d'une longue suite de maltraitances de provenances diverses au Centre Hospitalier Georges Pompidou nécessite une remise à plat de l'ensemble du dispositif de gouvernance des Hôpitaux. En effet, il y lieu de se poser la question d'une dérive inhérente à la gouvernance des Hôpitaux, qui dépasse le cadre de l'AP-HP.
    Dans les années 90, j'étais intervenue en tant que secrétaire syndicale de l'Union syndicale de la Psychiatrie lors du suicide d'une collègue, psychiatre et praticien hospitalier, qui avait été victime de l'acharnement de son chef de service et du Directeur de l'E.P.S Barthélemy Durand à Etampes. Les courriers qu"elle avait reçu étaient clairs de ce point de vue. Les lois évoquant le harcèlement n'étaient pas aussi abouties qu'aujourd'hui. Il reste cependant la très grande difficulté d'apporter la preuve du harcèlement, car celui-ci s'exerce avec plus de facilité lorsque la personne ne trouve plus de moyens de sortir de cette situation.
    Lors de cet évenement, nous avions fait le constat que les appels à l'aide de la victime étaient restés inaudibles, appel à l'aide dans l'hôpital et à l'extérieur. Les courriers accusateurs  sont parvenus au syndicat trop tard. La diffusion de ces courriers avait  permis une  prise de conscience institutionnelle nécessaire à la survie de l'établissement.

Deux fois plus de suicides parmi les « jeunes » orphelins

18/01/2016

Le suicide de l’un des parents durant l’enfance est considéré comme un facteur de risque de suicide à la génération suivante, mais peu d’informations étaient disponibles sur l’incidence des autres causes de mortalité parentale dans l’enfance sur ce même risque de suicide ultérieur chez leur progéniture.

Dépression : un bracelet connecté pour la détecter

Le 18 janvier 2016 par 

Un pas de plus dans la santé connectée : un bracelet permettant de détecter les signes avant-coureurs de la dépression va être expérimenté par le service psychiatrie de l'Hôpital Saint Antoine, à Paris.

Début février, le Dr Philippe Nuss, responsable du service psychiatrie de l'Hôpital Saint Antoine, à Paris, va lancer l'expérimentation d'un bracelet connecté permettant d'identifier les signes avant-coureurs d'une dépression. "Ce bracelet vise à donner l'alerte quand la santé psychique flanche", a expliqué le médecin dans Le Parisien. Les capteurs de ce bracelet, baptisé Myndblue, vont enregistrer diverses données physiologiques et comportementales (temps de sommeil, rythme cardiaque, tension artérielle, température du corps, acidité du corps, lumière perçue...).


Loire-Atlantique Pédo-psychiatrie : secteur en souffrance

PRESSE OCEAN 18.01.2016 

« Chaque matin, on arrive au travail avec la peur d'un drame » soulignent les médecins du SHIP. Photo PO
« Chaque matin, on arrive au travail avec la peur d'un drame » soulignent les médecins du SHIP. Photo PO

« Une catastrophe sanitaire » : Les médecins psychiatres du SHIP dénoncent l'état de la pédopsychiatrie.
En 2003 déjà, le rapport Massé (1) avait déclaré « la Loire-Atlantique sinistrée dans le domaine de la pédo-psychiatrie ». La situation s'est accentuée avec l'augmentation de la population dans le département.
Le service d'hospitalisation intersectoriel de pédopsychiatrie (SHIP), implanté à Bouguenais, regroupe aujourd'hui les 15 lits d'hospitalisation pour tout le département. Une offre largement insuffisante : « Nous avons face à nous des enfants en danger, que nous ne pouvons pas hospitaliser faute de place, indiquent les médecins du SHIP. Nous avons eu jusqu'à 72 jeunes en attente pour un lit d'hospitalisation. »

Bloc note médico-social Un grand média donne la part belle à une tribune assassine sur le fonctionnement des Ehpad

Des aides-soignants jugés pour avoir contraint des résidents à des actes sexuels, une livraison de repas de fête qui a du chien ou les dessous de la Silver économie... La rédaction d'Hospimedia a sélectionné quelques événements marquants de cette dernière semaine dans le secteur médico-social.

La mission interne confirme les "dysfonctionnements" à l'HEGP mais épargne la directrice

Le suicide mi-décembre du Pr Jean-Louis Mégnien à l'Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris est bien "le révélateur de dysfonctionnements". C'est le constat de la mission interne à l'AP-HP dans sa note d'étape. Ses membres ne réclament pas pour autant le départ de la directrice. Un premier rapport qui ne fait pas l'unanimité chez les médecins.
Missionnés par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et la faculté de médecine Paris-Descartes pour éclaircir les circonstances du suicide le 17 décembre dernier du Pr Jean-Louis Mégnien, par défenestration sur son lieu de travail à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, lire ci-contre), Marie-Sophie Desaulle et les Prs Didier Houssin et Patrick Hardy ont remis ce samedi 16 janvier une note d'étape au directeur général du CHU francilien, Martin Hirsch, et au doyen de Paris-Descartes, le Pr Gérard Friedlander*. Rendue publique ce dimanche, cette première ébauche repose sur vingt auditions d'ores et déjà menées, sachant que sept autres sont programmées ces jours-ci et six souhaitées.

lundi 18 janvier 2016

PSYCHIATRIE «Certains détenus savent profiter des frictions entre le médical et le carcéral»

SUISSE   19 janvier 2016


Le professeur Panteleimon Giannakopoulos, nommé au tout nouveau poste de responsable de Curabilis, veut diminuer les tensions entre la santé et la sécurité. Un nouveau modèle est à l'étude qui pourrait rompre avec la tradition genevoise d'une médecine pénitentiaire très indépendante
Attendu depuis près d’un demi-siècle, planifié depuis une décennie, en chantier depuis 2009, Curabilis, établissement d’exécution des mesures d’internement et de traitement institutionnel, a été inauguré, au mois d’avril 2014, en pleine tourmente. Avec le drame de la Pâquerette et ses répercussions sur le domaine pénitentiaire, la prise en charge des délinquants perturbés et potentiellement dangereux avance en terrain miné.
Pour tenter de sortir du blocage et des tensions entre le soin et la sécurité, les Hôpitaux universitaires de Genève ont créé, début décembre, un tout nouveau poste de responsable médical de Curabilis. C’est le professeur Panteleimon Giannakopoulos, ancien chef du Département de psychiatrie, dépeint comme un esprit brillant et un grand stratège, critiqué pour son goût du pouvoir et son style de direction, qui est chargé de piloter l’avenir de cette structure et de proposer un modèle qui rassure les politiques.
Le Temps: De l’extérieur, Curabilis ressemble à une sorte de vaisseau fantôme. Qu’en est-il vu de l’intérieur?
Panteleimon Giannakopoulos: Cet établissement n’a pas encore atteint son plein essor. J’espère que toutes les unités pourront ouvrir d’ici à la fin de l’année, ce qui impliquera de mettre fin à la détention ordinaire des femmes sur ce site. Les équipes travaillent bien et doivent s’adapter à un contexte très particulier. Les contraintes liées au monde carcéral sont beaucoup plus présentes, notamment pour les détenus en crise qui étaient auparavant pris en charge à Belle-Idée au sein d’un quartier spécifique. Dans les unités de mesures, les thérapies se font avec les outils classiques que sont les approches verbales, de médiation ainsi que diverses activités. Ce qui change surtout pour les soignants, c’est le fait de devoir rendre compte de l’évolution des patients, d’interagir avec l’autorité de placement et de participer à des réunions de réseaux.
– On entend souvent dire que Curabilis accueille les détenus les plus dangereux de Suisse romande. Quel est le réel profil des pensionnaires?
– Une partie des personnes souffre de maladie mentale grave et chronique, d’autres ont des troubles de la personnalité avec une difficulté de gérer leurs émotions. Une petite minorité entre dans la catégorie des psychopathes. Les actes commis peuvent être plus ou moins graves et le nombre de délinquants sexuels est très faible. En fait, il y a surtout des gens très perturbés et potentiellement dangereux car imprévisibles. Ce qui conditionne la demande d’admission, c’est le risque de récidive plutôt que la nature du délit. Ce sont des détenus qui inquiètent car on pense qu’ils peuvent recommencer ou faire pire.

Rapport sur la santé des Belges : un mois d'attente pour pouvoir voir un psy

BELGIQUE Odile Leherte 11 janvier 2016

Quarante pour cents des Flamands attendent un mois ou plus pour décrocher un premier rendez-vous dans un centre de santé mentale. C’est l’un des constats qui ressort d’un gros rapport que le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) réalise une fois tous les trois ans. Seule la Flandre mesure le temps d’attente pour un rendez-vous en santé mentale mais un coup de sonde nous laisse entendre que la réalité serait la même à Bruxelles et au Sud du pays.
Si le temps d’attente a légèrement diminué depuis le début de l’année, au service de santé mentale de Chapelle-aux-champs de Woluwe-Saint-Lambert, les consultations étaient totalement saturées ces derniers mois. "Quand les gens ont une demande urgente, explique Denis Hers, directeur du service, on essaye de les intercaler plus rapidement mais globalement, le réseau de prise en charge est relativement saturé, oui. Il y a beaucoup de demandes".

Chantal Deckmyn : «L’espace public devient inhabitable»

Par  — 17 janvier 2016

Pour l’architecte et urbaniste, la ville est, elle aussi, porteuse d’inégalités et d’ostracisme, à l’image de la société. Améliorer l’espace urbain serait une preuve de notre degré de civilisation, pour les SDF, mais aussi pour tous ceux qui sont vulnérables : les personnes âgées, les enfants, les handicapés.

La façon dont les SDF trouvent, ou pas, leur place dans l’espace public ne révèle-t-elle pas l’état de notre société ? Architecte, urbaniste et anthropologue, Chantal Deckmyn a livré, l’an dernier, une étude inédite sur les sans-abri dans la ville (1). Alors que le froid va remettre dans l’actualité les impératifs d’hébergement, la condition faite aux SDF révèle des problèmes qui vont bien au-delà de leur cas.


Les 62 personnes les plus riches au monde possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres

Le Monde.fr avec AFP
Le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde a dépassé l’an dernier celui des 99 % restants, selon une étude de l’ONG britannique Oxfam réalisée à l’approche du forum économique mondial de Davos (Suisse), et publiée lundi 18 janvier.
« L’écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s’est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois », constate l’ONG dans son étude :
« L’an dernier, Oxfam avait prédit que les 1 % posséderaient plus que le reste du monde en 2016. Cette prédiction s’est en fait réalisée dès 2015 : un an plus tôt. »
Illustration du creusement spectaculaire des inégalités ces dernières années, l’ONG a calculé que « 62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale », alors que « ce chiffre était de 388 il y a cinq ans ».

VOSGES : 33 MÉDAILLÉS DU TRAVAIL ET 21 RETRAITÉS ÉTAIENT HONORÉS À L’HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE RAVENEL

VOSGES matin 17/01/2016

33 médaillés du travail et 21 agents retraités de l’hôpital psychiatrique de Ravenel ont démontré l’attachement du personnel à une structure sanitaire qui emploie 1 200 personnes dont 700 sur le site mirecurtien.
33 médaillés du travail et 21 agents retraités de l’hôpital psychiatrique de Ravenel ont démontré l’attachement du personnel à une structure sanitaire qui emploie 1 200 personnes dont 700 sur le site mirecurtien.





dimanche 17 janvier 2016

Condamné pour incitation au suicide

Donation de Michel Nedjar à la Collection de l'Art brut à Lausanne

SUISSE 19.01.2016

ARTS - Le créateur Michel Nedjar donne 142 dessins ainsi que des poupées et des "coudrages" à la Collection de l'Art brut à Lausanne. Le musée possède presque 300 pièces de l'artiste français.
La Collection de l'Art brut à Lausanne étoffe sa collection d'oeuvres du créateur français Michel Nedjar. L'artiste plasticien a donné 142 dessins, poupées et "coudrages" au musée qui possède aujourd'hui presque 300 de ses pièces.
Jean Dubuffet avait déjà acquis certaines de ses oeuvres pour la collection lausannoise dans les années 1980. Mais des "legs de cette ampleur demeurent rares", se réjouit mardi l'institution dans un communiqué.

Si « Le Généraliste » était paru en janvier 1912 Les dangers du cinématographe

Alain Létot
 On ne conte plus guère aux enfants les histoires de revenants et de fées. L’ogre et le petit Poucet eux-mêmes cessent de hanter les jeunes cervelles ; mais le danger qui consiste à terrifier les jeunes imaginations n’a fait que se déplacer et a pris une forme plus dangereuse.
| 19.01.2016  


Les salles de cinématographe sont actuellement le rendez-vous de toute la jeunesse et de l’enfance moderne ; les parents y conduisent leurs enfants d’autant plus volontiers qu’ils prennent plaisir eux-mêmes au spectacle.

Maloya, transe et libération : la liberté ou la mort ... Pour un débat sur la folie

La Réunion 17 janvier 2016


Jean François Reverzy Psychiatre honoraire des hôpitaux
Le maloya dans son histoire, dans ce qu’il incarne pour les réunionnais est une danse sacrée, d’amour et de libération de tous les esclavages. En cela il est aussi thérapeutique..Il est chant et danse de liberté.
La psychiatrie incarne elle, pour tous, l’enfermement : l’internement et les procédures qui l’accompagne. La folie dangereuse. Les asiles psychiatriques et les plantations esclavagistes se ressemblent. Pour les citoyens, une unité d’hospitalisation en psychiatrie (rebaptisée faussement santé mentale) est rarement thérapeutique. Ses pratiques : hospitalisation par violence, violences hospitalières, abus médicamenteux, isolement, traitements de chocs etc.. sont le plus souvent iatrogénes plus que thérapeutiques. L’interne-ment en psychiatrie c’est la mort : Mort psychique des patients, mort des potentiels soignants. Il y a donc une véritable et (espérons le) incons- ciente provocation a avoir nommé une telle unité Maloya.
Il existe cependant aussi un autre paradoxe : celui de l’exaltation commune de la folie qui a animé et anime acteurs et amateurs du jazz et de toutes les formes de musiques de la modernité : celle ci est positivée et devient - comme quelquefois la drogue un critère de succès. Alors pourquoi donc avoir autant peur de la folie de l’autre - de celle que l’on enferme ?