LE FAIT
Le 29 janvier, l'ARS Île-de-France dévoilera le périmètre des futurs GHT franciliens. D'ores et déjà s'annoncent deux groupements exclusivement psychiatriques. L'un d'eux, au sud de Paris, n'est pas sans susciter un certain agacement des EPS Érasme et Barthélemy-Durand qui tentent, par motions, d'influer encore sur les contours du futur ensemble.
L'ANALYSE
L'ARS Île-de-France devrait mettre sur pied deux groupements hospitaliers de territoire (GHT) exclusivement psychiatriques. Ce que bon nombre d'acteurs de la santé mentale réclament depuis plusieurs mois à l'échelon national pour éviter d'être "noyés" dans le MCO (lire ci-contre). Mais tout n'est pas idyllique pour autant, comme l'attestent les récentes motions adoptées en commission médicale d'établissement (CME) par deux hôpitaux psychiatriques franciliens : le 17 décembre dernier par l'EPS Érasme d'Antony (Hauts-de-Seine) ; le 11 janvier par l'EPS Barthélemy-Durand d'Étampes (Essonne). Car si le GHT psychiatrie qui s'annonce autour de l'actuelle communauté hospitalière de territoire pour la psychiatrie parisienne (CH Sainte-Anne, EPS Maison-Blanche, GPS Perray-Vaucluse, Association santé mentale du 13e arrondissement de Paris (ASM 13) et hôpitaux de Saint-Maurice) ne souffre guère de contestation, il en va tout autrement pour celui en préfiguration au sud de la capitale. Pour faire simple, ce dernier GHT devrait englober le GH Paul-Guiraud de Villejuif et le CH Fondation Vallée de Gentilly (Val-de-Marne), ainsi que l'EPS Érasme. Mais l'établissement d'Antony aimerait bien que le groupement s'élargissent à Barthélemy-Durand, tout comme celui-ci d'ailleurs.