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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 17 juin 2015

Violences faites aux femmes



Le rapport de l’Assemblée générale des Nations Unies, 1993, définit comme violence faite aux femmes : “[…] tout acte de violence basé sur l’appartenance au sexe féminin, qui a ou peut avoir comme conséquence un dommage ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique pour la femme, ainsi que les menaces de violence, le harcèlement ou la privation arbitraire de liberté, qui se produisent aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée.” (article 2-ONU,1993).

Des chiffres qui interpellent

Suivant les données statistiques, certainement sous estimées, moins de 10% des femmes déposant plainte, une sur cinq a été victime de violences et un viol se produirait toutes les 2 heures, dont 3 000 par an sur le lieu de travail (enquête INSEE 2007 1).
Une femme décède tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint (ONDRP 2011 2). 20% des victimes de violences physiques et 1/3 des victimes de violences physiques intraconjugales ne portent pas plainte et n’en parlent pas à leur médecin, ni à une association, ni à leurs amis1.
En France en 2011, 122 femmes sont décédées au sein du couple, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (3).
Les violences touchent toutes les couches sociales mais elles sont plus fréquentes chez les moins de 30 ans, essentiellement lors d’une grossesse ou d’une séparation.

 graph-violence


mardi 16 juin 2015

"Fous et alors?" : les malades mentaux défilent contre la discrimination

TV5MONDE 14 JUIN 2015

Défilé à Paris lors de la deuxième Mad Pride, une marche pour dénoncer la stigmatisation et les préjugés sur les personnes atteintes de troubles mentaux, le 13 juin 2015

Quelque 400 personnes ont défilé samedi à Paris et une centaine à Marseille lors de la deuxième Mad Pride, une marche pour dénoncer la stigmatisation et les préjugés dont sont victimes les personnes atteintes de troubles psychiatriques, a constaté un journaliste de l'AFP.
A Paris, au rythme de percussions ou de fanfares, vêtus de ponchos aux couleurs vives, de tenues d'Arlequin, de pyjamas, de chapeaux de fous du roi ou grimpés sur des échasses, les manifestants ont marché dans une ambiance festive de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul dans le XIVe arrondissement jusqu'à la place de la Bastille. Le cortège, accompagné par des chars richement décorés, rassemblait des patients, des proches de malades et des représentants d'associations.

«Fadas» et fiers de l’être

ERIC FAVEREAU ET STÉPHANIE HAROUNYAN À MARSEILLE 



En cette fin de matinée, il est tout chiffon. Dans le train de Caen à Paris, on lui a volé son sac, «avec plein de papiers personnels».Philippe Guérard y pense en boucle : «Je n’aime pas ça, il y avait des choses importantes pour la Mad Pride.» Il vient tout juste d’arriver dans le vieil hôpital à l’abandon de Saint-Vincent-de-Paul, en plein cœur de Paris, où on leur a prêté une salle.
Cette année, c’est lui, Philippe Guérard, 60 ans, président d’Advocacy, qui préside la Mad Pride - ce cortège non identifié initié pour la première fois il y a vingt ans, dans les rues canadiennes de Toronto, sous le nom de Psychiatric Survivor Pride Day. L’objectif est tout simple : d’ordinaire, les troubles mentaux sont cachés, et les malades enfermés dans d’imposants asiles, baptisés aujourd’hui centres hospitaliers spécialisés. Là, pour quelques heures, le monde est à l’envers. Les fous sont dans la rue. Défilé unique, loufoque, courageux surtout. Des malades dehors, non pas parce que c’est drôle d’être malade, mais «parce que nous existons», «et on en a un peu assez que l’on raconte n’importe quoi sur nous». L’année dernière, un premier collectif s’était constitué, et une Mad Pride avait eu lieu devant l’hôpital psychiatrique de Sainte-Anne à Paris. Près de 600 personnes, dans un cortège bariolé et tonique. «Parce qu’on a tous un grain de folie en nous», disait alors une large banderole.

Quelques associations organisatrices de la Mad pride

ADVOCACY FRANCE

L’association Advocacy France est une association d’usagers en santé mentale , médico-sociale et sociale.
Les instances dirigeantes (Conseil d’Administration et Bureau) sont constituées en majorité des usagers ou ex-usagers eux-mêmes et/ou des membres de leur famille. Des bénévoles non-usagers peuvent en faire partie, en nombre minoritaire.L'association a été  crée en octobre 1997.


HumaPsy



LOGO HP rouge en biG version
Notre présence à la mad pride se veut revendicative et non festive, en effet les conditions de prise en charge dans la psychiatrie publique sont désastreuses non seulement du point de vue des moyens mais aussi et surtout dans les pratiques! Les méthodes promues par les autorités ont des visées gestionnaires et « soignent » le plus grand nombre au dépends des plus souffrants, c’est au nom de ceux-ci que nous nous battons. Afin que l’on daigne leur accorder le soin que l’on doit à tout être humain, et qu’ils puissent mener une existence vivable.
humapsy mad pride

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schizoui



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Bicycle
Association d'aide aux familles
d'enfants et d'adolescents ayant un trouble de l'humeur
Hypersensibilité - Cyclothymie - Bipolarité



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ASSOCIATION FRANÇAISE DE PERSONNES SOUFFRANT DE TROUBLES OBSESSIONNELS ET COMPULSIFS

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Happening devant l’Assemblée pour dénoncer les explusions de malades étrangers

16.06.2015


Pour dénoncer les expulsions d'étrangers gravement malades, des militants associatifs se sont allongés devant l'Assemblée nationale, le corps recouvert d'un drap, mardi, quatre ans après la réforme du droit au séjour pour soins. "C'est une action symbolique pour signifier notre mécontentement vis-à-vis de la manière dont l'Etat, les autorités traitent les étrangers malades en ce moment", a expliqué Jean-François Corty, directeur des opérations France au sein de Médecins du Monde. "Ce qu'on défend, c'est que la santé prévale sur les principes de régulation des flux migratoires".

Hôpital, 35 heures à bloc

ERIC FAVEREAU MARIE PIQUEMAL ET AMANDINE CAILHOL 

La négociation est en panne. Notant les blocages qui perduraient, Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a proposé dimanche une «autre approche» aux syndicats pour «renouer» le dialogue sur la question des 35 heures et de la réorganisation du temps de travail. Un geste qui intervient après trois jours de grève en moins d’un mois et la menace d’un quatrième. Pour les syndicats CGT et SUD, cela montre que la mobilisation a été «entendue». Ce mardi, l’intersyndicale, très remontée, entre autres, contre l’idée d’une baisse du nombre de jours de RTT, a décidé de maintenir la journée de mobilisation de ce jeudi. Elle demande à Martin Hirsch de retirer la totalité de son projet.
Libération a passé trente-cinq heures d’affilée au cœur de l’AP-HP, dans le pôle de médecine de l’hôpital universitaire du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Trente-cinq heures pour suivre au plus près les équipes soignantes, le temps qui passe, l’activité qui augmente, et ressentir la pression du manque de moyens.

MARDI, 12 HEURES LE BUREAU DU CHEF

Au deuxième étage du bâtiment Françoise Barré-Sinoussi, c’est une réunion régulière entre le chef de pôle, le professeur Philippe Chanson, et sa cadre de pôle, Latifa. Un duo peu banal, entre un mandarin de haut vol et une jeune manager pleine d’allant et de tempérament. Un duo qui se veut à l’image de l’hôpital de demain, alliance entre médecins et cadres de santé. «J’ai pris le parti de susciter des projets plutôt que de les subir», explique Philippe Chanson. L’homme est élégant, chaleureux, diplomate aussi. Mais surtout, il a hissé son service d’endocrinologie dans le petit monde des lieux de soins les plus pointus de France, se spécialisant dans certaines maladies rares. Et depuis deux ans, il a pris la tête de ce que l’on appelle un pôle, un regroupement de services, «pour pouvoir mieux mutualiser les moyens».
Dans un même bâtiment sont ainsi regroupés des services impliqués en virologie, immunologie, maladies infectieuses et métabolisme, mais aussi un service de médecine interne. «Il y a plus de 400 personnels soignants», lâche Latifa, la cadre supérieure de tout le pôle, ancienne infirmière. Philippe Chanson n’est pas malheureux. Son pôle, et son service en particulier, est privilégié. Pourtant, il le reconnaît : «Il y a de l’absentéisme, mais il est difficile à évaluer.» Latifa poursuit : «Ce matin, dans une salle, il devait y avoir trois aides soignantes, l’une n’est pas là, il faut que l’on jongle avec l’équipe de suppléance.» Les raisons ? «Il y a l’environnement social. Le personnel soignant, ce sont des femmes qui vivent parfois seules, avec des enfants. Leur absence n’est pas seulement liée aux conditions de travail, mais aussi à leurs conditions de vie, c’est un mélange des deux», explique Latifa.

"Désir d'enfant" prend la mère


Ana Casas Broda, «El Baño III», 2011.
Ana Casas Broda, «El Baño III», 2011. (Photo Ana Casas Broda)

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Consacrée cette année à l’Amérique latine, la 18e édition du festival madrilène accueille 70 expos. Sélection au féminin de trois artistes qui relatent en images les sinuosités de leurs parcours.

 ANA CASAS BRODA, MÈRE AGITÉE

A toutes celles (et ceux) qui voudraient préserver une vision angélique de la procréation, Ana Casas Broda apporte un témoignage pour le moins ambigu. Durant plus de sept ans, l’artiste a porté (comme on le dirait d’une grossesse) le projet «Kinderwunsch» («désir d’enfant», en allemand) dans lequel, exposition et livre confondus, elle déballe tout, textes et images mêlés. «Insomnie. Mon corps est tendu, mon esprit se perd en pensées, incapable de s’en libérer. Je me réveille toutes les heures. Vieille chair dans le miroir. Seuls mes enfants me rattachent au présent.» Le contexte familial n’est pas simple : la dépression et la mort rôdent. L’enfantement non plus qui, entre autres, décrit par le menu le«cauchemar» d’une insémination artificielle.

La psychanalyse est-elle une science ?

nonfiction.fr 09 juin 2015 
PSYCHANALYSE
Couverture ouvrage
POURQUOI LA PSYCHANALYSE EST UNE SCIENCE : FREUD ÉPISTÉMOLOGUE
Éditeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE (PUF)
280 pages
Résumé : La psychanalyse a le blues . Chahutée, elle perd en crédibilité au sein des institutions de santé mentale, au gré des débats d’actualité. Certes, la psychanalyse a toujours été critiquée et, encore plus, comme le rappelle le Pr. Alain Vanier dans sa belle préface, à l’époque où on ne considère comme science que ce qui est chiffrable.  
Ce constat est connu : celui du « déclin de la crédibilité sociale de la psychanalyse ». La psychanalyse serait ainsi saisie « comme une bulle spéculative et datée » . Ce constat est souvent rappelé, mais moins souvent contrecarré sur le fond. Or, Guénaël Visentini, qui est psychologue et psychanalyste, affirme rattacher cette perte de crédibilité au flou épistémologique qui entoure trop souvent la psychanalyse. Tout au long des 250 pages de l’ouvrage, G. Visentini va s’efforcer de dissiper ce flou en montrant en quoi la psychanalyse peut être qualifiée de science, tout en caractérisant sa singularité. Indiquons le dès à présent, le style, d’une remarquable clarté, la précision de la langue de l’auteur, la pédagogie qu’il déploie font de la lecture de cet ouvrage rigoureux un plaisir. La forme rejoint ici le fond car l’ambition de l’ouvrage est d’apporter un soubassement scientifique clair, c’est-à-dire explicitable sous la forme d’un savoir communicable, aux outils utilisés par les psychanalystes d’orientation analytique. La question est vitale pour les praticiens, car elle conditionne la justification même de leur pratique et sa crédibilité politique. 

Santé : des médecins plus vieux, des généralistes moins nombreux

AFP 

Les médecins n’ont jamais été aussi nombreux en France, mais la population médicale est vieillissante et le nombre de généralistes continue de baisser, selon l’Atlas 2015 de la démographie médicale publié mardi par le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom).
La France comptait 281 087 médecins, actifs et retraités, au 1er janvier 2015, soit 1,7% supplémentaire par rapport à l’année précédente.  Cet effectif est cependant «gonflé» par le nombre de médecins retraités : 65 548 étaient inscrits à l’Ordre des médecins en 2015.  Le nombre des médecins en activité régulière, c’est-à-dire exerçant au même endroit, hors remplaçants ou temporairement sans activité, s’élevait début 2015 à 198 365, en légère baisse par rapport à l’année précédente (198 760).

Les forçats du travail en apnée dans un bocal

LE MONDE |  | Par 


"Nobody" avec Nicolas Doremus (chef opérateur) et Mathias Labelle (acteur).

"Nobody" avec Nicolas Doremus (chef opérateur) et Mathias Labelle (acteur). 
MARIE CLAUZADE

[...] Avec Nobody, tout n’est que maîtrise et précision, tant dans le jeu que dans la mise en scène. Nobody avait été présenté une première fois, en 2013, comme un exercice d’élèves de l’Ecole nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier. Le résultat était si encourageant qu’il a été décidé de transformer l’essai. C’est une vraie réussite. Tout se passe derrière une vitre, où l’on voit un cabinet de consultants. Clinique : des bureaux, des chaises, des ordinateurs. Et des gens, dans la trentaine, femmes vêtues de noir et portant des talons hauts, hommes en costume, sauf le chef, qui s’autorise le jean.

Bac 2015 : comment faire le tri dans les produits qui dopent ou déstressent ?

Le Monde.fr |  | Par 

Le point sur les médicaments et autres produits dopants ou déstressant à l'approche du bac.

Paralysés par le stress, épuisés par les révisions, nombreux sont les lycéens (et parents) tentés d’aller chercher à la pharmacie ce qui leur manque pour réussir le bac, session 2015. Memoboost, Ritaline ou Xanax sonnent comme des noms de potion magique aux oreilles des plus anxieux.

Emmanuelle Peyret, psychiatre addictologue à l’hôpital Robert-Debré et spécialiste des adolescents, fait le tri pour nous dans la jungle des médicaments et autres produits dopants ou antistress « spécial examens ».

LES DOPANTS

1. Les compléments alimentaires 
Les compléments alimentaires type Memoboost, Cogni’sciences ou Lecitone Genius contiennent (en vrac) des omégas 3, des vitamines (E, B6, B9…), des extraits de plantes ou de poissons, censés améliorer la mémoire et la concentration. L’avis d’Emmanuelle Peyret est plus nuancé :

« Ils ont surtout un effet placebo. Par contre, pourquoi pas prendre de la vitamine D ou du fer ? La plupart des gens en manquent. Ce sont des précurseurs des neuromédiateurs, essentiels au bon fonctionnement du cerveau. Et si on respecte les doses, cela reste inoffensif. »


lundi 15 juin 2015

Hellblade – Affrontez la maladie mentale !

Pour ceux qui entendent des voix dans leur tête...
Hellblade, le prochain titre de Ninja Theory (DmC : Devil May Cry, Enslaved), a été annoncé il y a de ça quelques mois pour le PC et la PS4 mais, jusqu'à aujourd'hui, nous ne savions encore rien, ou presque, concernant ce jeu. Les choses changent désormais et, il faut le dire, le principe même de Hellblade est plutôt alléchant. En fait, ce jeu d'action en vue à la troisième personne racontera l'histoire de Senua, une guerrière celtique traumatisée par une invasion viking passée et on suivra sa progression au travers d'une vision de l'Enfer qui ne sera autre qu'une manifestation de sa propre maladie mentale.
Histoire de s'assurer que le portrait de Senua brossé par Ninja Theory soit juste et sensible, le studio a consulté des personnes ayant eu des difficultés mentales et a également travaillé en partenariat avec Paul Fletcher, psychiatre et professeur de santé et neuroscience à l'Université de Cambridge. Ce dernier s'est d'ailleurs exprimé concernant son expérience :
Une véritable compréhension de la santé mentale ne dépend pas seulement des livres, des cours ou des descriptions verbales, mais d'un engagement plus profond à tous les niveaux. Travailler avec Ninja Theory m'a montré le potentiel que jouer a pour partager les expériences d'un personnage et engendrer de l'empathie d'une façon qui va bien au delà de ce qui est offert par de simples descriptions académiques. Peut-être que cette approche contribuera à de puissantes nouvelles façons d'affronter les stigmate


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Geneviève Garrigos : "Rendre la vie des personnes plus importante que nos peurs"

EUGENIE BARBEZAT 14 JUIN, 2015

DR
La présidente Amnesty International France lance un appel à la communauté internationale pour qu'elle change radicalement de regard et de pratiques vis à vis des réfugiés.
A l’occasion de la publication  ce lundi d’un rapport d’Amnesty International dénonçant « l'indifférence des dirigeants du monde qui condamne des millions de réfugiés à une vie de misère et provoque des milliers à la mort », et à quelque jours de la journée internationales de réfugiés, le 20 juin, Geneviève Garrigos, la présidente du mouvement détaille la situation des refugiés au micro de l’Humanite.fr.

RTT à l’AP : la direction change de stratégie

15.06.2015

La direction de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) propose une "autre approche" aux syndicats pour "renouer" le dialogue sur l'organisation du temps de travail et les 35 heures. Dans un document transmis aux représentants du personnel, la direction de l'AP-HP dresse un "projet de relevé de conclusions" en six points "afin de renouer le fil du dialogue social et dans un souci d'apaisement". Elle dit aussi que les "inquiétudes du personnel ont été entendues".

La direction de l'institution hospitalière y affirme d’abord que "les 35 heures ne sont pas remises en cause à l'AP-HP". Il y est ensuite "pris acte" du désaccord des syndicats quant aux premières propositions de la direction. "C'est pourquoi la direction générale accepte de reprendre la démarche engagée selon une autre approche qui mettra au centre des discussions les questions relatives à la qualité de l'emploi, aux conditions de travail et aux progrès à accomplir en termes d'organisation", stipule le document, au lendemain d'une troisième journée de grève à l'AP-HP, avec manifestation depuis le siège parisien de l'institution hospitalière jusqu'à l'Elysée.

En Argentine, des exemples de harcèlement de rue répertoriés sur une carte interactive

Le Monde Blogs 
Il n’existe pas de statistiques d’Etat en Argentine, bien que la loi l’exige, mais si l’on en croit les ONG, une femme meurt sous les coups toutes les 31 heures en Argentine. Tuées parce qu’elles sont tombées enceintes, poignardées par jalousie, assassinées après un divorce, selon La Casa del encuentro ("La Maison de la rencontre"), l’ONG porte-drapeau de la mobilisation, elles étaient 277 en 2014. Entre 2010 et 2012, 53 femmes sont mortes brûlées vives.
Capture d'écran du site internet hablamebien.com.
Capture d'écran du site Internet hablamebien.com.

C'est dans ce contexte que six étudiantes de Buenos Aires ont créé une carte interactive pour dénoncer et localiser le harcèlement de rue et les commentaires machistes sur la voie publique. Lancé le 5 juin, le site Internethablamebien.com ("parle-moi bien") a reçu plus de 150 dénonciations en six jours, rapporte le quotidien Clarin. La majorité ont lieu dans le nord de la capitale – à Palermo, Belgrano et Retira.