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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 5 juin 2015

Soins psychiatriques : cinq axes de coopération

24/05/2015

La réorganisation de l’offre de soins psychiatriques est en marche. Les établissements de Sarreguemines, Jury et Lorquin étudient cinq axes de coopération. Ils aboutiront à la définition d’un nouveau projet médical transversal.

Les centres hospitaliers spécialisés de Sarreguemines, Lorquin et Jury, œuvrent ensemble autour  de cinq axes de coopération. Ils aboutiront à un nouveau projet médical collectif.  Photo RL 
Les centres hospitaliers spécialisés de Sarreguemines, 
Lorquin et Jury, œuvrent ensemble autour de 
cinq axes de coopération. Ils aboutiront à un nouveau 
projet médical collectif. Photo RL

La lorraine. L’une des régions de France, où l’on recense le plus d’hôpitaux psychiatriques. Lorquin, Jury, Sarreguemines. Auxquels s’ajoutent les services spécialisés des hôpitaux de Metz, Nancy, Briey, Thionville… « I l a été établi que la Lorraine fait partie des régions les mieux dotées en matière de dépenses par habitant , explique Jean-Claude Kneib, directeur des hôpitaux de Sarreguemines. Elle doit réaliser des économies. » En restructurant l’offre de soins.


Après le séisme, vous diriez syndrome post-traumatique ?

Publié le 28/05/2015







En 2010 et 2011, la région de Christchurch (Nouvelle-Zélande) fut frappée par une série de tremblements de terre dont l’un (particulièrement violent) causa 185 décès, le 22-02-2011[1]. On pouvait craindre a priori que cette catastrophe naturelle entraînât un regain de la morbidité psychiatrique dans le secteur concerné, suite au stress et à la détresse psychologique affectant les rescapés. Mais des études épidémiologiques publiées récemment présentent au contraire des constatations «contre intuitives » à ce propos puisque, démentant ainsi toute prévision plausible, ces recherches montrent qu’après ce séisme, le taux d’occupation des lits en psychiatrie « a diminué en moyenne de 93 % à 79 % » et que le volume quotidien des admissions en service psychiatrique « a été réduit de 20 % pour les 30 jours suivant le tremblement de terre. » Un an plus tard, une baisse de 10 % est encore enregistrée pour le taux d’occupation des lits. Au moins telle qu’elle se reflète dans ces indicateurs objectifs sur le recours aux structures de soins, cette baisse de la morbidité psychiatrique concerne « toutes les catégories de patients, sauf les sujets avec schizophrénie » (ou des troubles apparentés) et « aucun rebond » n’a été observé ultérieurement, dans le taux d’occupation des lits ni celui du nombre d’admissions.

Les infirmières peuvent faire les constats de décès

QUEBEC JOHANNE ROY  29 mai 2015


Les infirmières québécoises sont désormais habilitées à dresser un constat de décès lorsque celui-ci était attendu, ce qui évite aux familles des délais souvent éprouvants.
Cette initiative revient à des équipes en soins infirmiers du CSSS Alphonse-Desjardins, à Lévis (maintenant intégré au CISSS de Chaudière-Appalaches), qui se sont vu décerner hier le prix Innovation clinique de l’Ordre des infirmières du Québec.
Des infirmières du Bas-Saint-Laurent ont déjà emboîté le pas à leurs collègues de Lévis.
Le projet sera sous peu déployé dans tout le Québec, à la suite de l’entente signée avec le Collège des médecins, signale la présidente de l’Ordre des infirmières, Lucie Tremblay.

Pour les personnes âgées Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proche

Accueil

01/06/2015
Toutes les informations utiles accessibles en ligne : conseils, démarches, adresses, interlocuteurs...

Affaire Lambert : la Cour européenne suit le Conseil d’Etat sur l’arrêt des soins

05.06.2015

La Cour européenne des droits de l'Homme (photone s’oppose pas à l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert. L'arrêt des juges strasbourgeois a été rendu un peu après 11H00 vendredi 5 juin, lors d'une brève audience à laquelle assistaient la mère du tétraplégique trentenaire, Viviane Lambert, qui s'élève contre une "euthanasie déguisée", et son épouse Rachel, qui appelle au contraire à le "laisser partir" dignement. "Par 12 voix contre 5", la CEDH a en en effet considéré que l'arrêt des soins à Vincent Lambert ne violerait pas le droit à la vie du tétraplégique, donc qu'il n'y aurait pas violation de l'article 2 de la convention européenne des droits de l'Homme, régissant ce droit "en cas de mise en oeuvre de la décision du conseil d'Etat autorisant l'arrêt des soins", a expliqué son président Dean Spielmann.

35 heures à l’AP-HP : Hirsch promet de ne pas descendre en dessous de 15 RTT

04.06.2015

Le directeur général de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch a promis de « ne pas descendre en dessous de 15 RTT » par agent, à la faveur de nouvelles propositions sur la réorganisation du temps de travail, transmises aux syndicats de personnels, vent debout contre tout projet de réforme des 35 heures à l’hôpital.
Parmi les « garanties essentielles » figurent « l’exclusion de tout passage en 7 heures » (qui signerait une disparition des RTT), « l’engagement de ne pas descendre en dessous de 15 RTT hors journée de solidarité » ou encore le « maintien de la pause repas dans le temps de travail dans les services de soins ou [...] exigeant une disponibilité continue des agents ».

« Ici, on apprend à parler et à écouter, pas la soumission » : bienvenue au lycée expérimental de Saint-Nazaire

Basta

 

Imaginez une école où les cours ne sont pas obligatoires, où il n’y a ni notes ni contrôles, où les élèves participent à la gestion de leur établissement, et où il n’y a pas de violences. C’est le quotidien du lycée expérimental de Saint-Nazaire qui a ouvert ses classes il y a trente ans. Mis en place pour répondre aux manques de motivation et à l’échec scolaire, cet établissement alternatif accueille chaque année 150 élèves, dont de nombreuses « gueules cassées » de l’Education nationale. Accompagnés par une vingtaine d’enseignants, ils construisent eux-mêmes leur formation et choisissent les matières qu’ils souhaitent étudier, des apprentissages classiques jusqu’à la climatologie ou la physique nucléaire. Une découverte très concrète de l’autonomie et de la démocratie.
Bientôt 10h, à Saint-Nazaire. Sur le pas de la porte du lycée expérimental, les fumeurs profitent du soleil printanier. Les ateliers vont reprendre. Les plus ponctuels s’engouffrent dans le hall, pour rejoindre leurs salles. Les autres s’attardent un peu à la Casbah, la cafétéria du lycée. Dans la cuisine, l’équipe de gestion, qui réunit des élèves et des enseignants, commence à préparer le repas. Au menu : tarte aux oignons, galettes de légumes, purée de patates douces, poisson. « Tous les matins, on fait une cagnotte, explique Lucie, élève en 1ère. Chacun donne ce qu’il veut, ou peut. On fait les courses et le menu en fonction de la somme récoltée. » Mise en place sur la proposition d’un élève, la cuisine du lycée fait maintenant partie des incontournables. C’est même un gros poste pour l’équipe en charge de la gestion. « On gère le lycée par quinzaine, précise Lucie. Chaque équipe de gestion compte une vingtaine d’élèves et trois "mee" (pour "membre de l’équipe éducative"). » En plus des repas, il faut s’occuper de la documentation (livres, ordinateurs, connexions Internet, journal du lycée...) et du secrétariat (relations avec l’extérieur, commandes éventuelles, …).
Pas de personnel de cuisine, pas de secrétaire, pas de personnel d’entretien, et évidemment, pas de directeur. Le lycée expérimental de Saint-Nazaire est entièrement co-géré par ses 150 élèves et 20 enseignants, et ce depuis plus de 30 ans. L’aventure a commencé peu après l’arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981. Le 26 juin, Gabriel Cohn-Bendit, enseignant à Saint-Nazaire écrivait dans le quotidien Libération une « lettre ouverte au camarade ministre de l’éducation », Alain Savary. Prenant acte de « la profondeur et de la gravité du divorce qui existe entre certains jeunes et l’école », et du fait que certains enseignants « ne supportent plus non plus le système scolaire tel qu’il est », Gabriel Cohn-Bendit suggérait de laisser« ces allergiques à toute forme d’autorité » inventer et créer ensemble «  des conditions qui leur conviendraient bien mieux ». A la fin de l’été, le ministre donna son accord.

L’exclusion à fleur d’impros

ANNE DIATKINE 

Ils étaient une vingtaine, un dimanche matin de janvier, à s’être rendus à une séance d’informations au sujet d’un projet théâtral au nom bizarre, Adolescence et territoire(s), aux Ateliers Berthier-Théâtre de l’Odéon (Paris XVIIe). Ils ne savaient pas clairement de quoi il s’agissait, n’étaient pas certains d’être conviés à une audition, avaient vu une petite annonce, avait été poussés par un prof, leur conseiller principal d’éducation ou un ami, avaient déjà une expérience scénique via des petits cours de théâtre, ou pas du tout. Ils avaient 13 ans pour la plus jeune, et 20 ans pour le plus âgé, habitaient Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Saint-Denis ou le XVIIe arrondissement, et ne se connaissaient pas. Et les voici, ce 22 mai, sur la scène des Ateliers Berthier, pour présenter Gabriel(le), face à une salle pleine et conquise. La joie et le plaisir d’être ensemble sont palpables, aussi indéniablement que cette création collective entièrement improvisée, engagée par la metteure en scène Julie Deliquet, plonge dans le plus noir de l’adolescence.

UNE MATURITÉ SURPRENANTE

Depuis cinq mois, que s’est-il passé ? Une résurrection. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Katia, l’une des actrices, 18 ans, visage avenant, cheveux entièrement couverts d’un bonnet, qui résume l’expérience d’un capital : «Je revis.» Elle lance un peu plus tard :«Ça me redonne de l’entrain pour mon avenir.» Katia, chaleureuse et attentive, a été assidue, comme l’ensemble du groupe. Ils viennent de partout, ont des expériences et des conditions de vie excessivement différentes, le théâtre n’est pas une entreprise de sauvetage et n’a pas pour objectif de panser les plaies. Certains sont multirécidivistes dans l’exclusion scolaire, d’autres pas du tout. Il n’empêche, tous l’expriment de façon spontanée lorsqu’on leur demande ce que cette expérience théâtrale a changé : «On vit mieux.» Canelle, 15 ans, affine : «Etre constamment à l’affût des paroles et gestes des autres, pour improviser à mon tour et leur répondre, me rend hypersensible à tout ce qui se passe quand on est en groupe. J’arrive non pas à anticiper, c’est trop fort, mais à saisir d’où les risques vont venir.» Canelle, dont la maturité et l’assise sont surprenantes, est devenue experte pour saisir, dans un méli-mélo de propos intempestifs, l’imperceptible. Comment prend-on place ? Comment se sent-on légitime ? Comment se forge la figure classique du bouc émissaire ? C’est précisément le thème de ce spectacle en mouvement.

UN THÈME SACRIFICIEL

On assiste à la première représentation, la deuxième sera forcément différente, comme les suivantes, en juin, lors d’une minitournée, à Clichy-la-Garenne, Saint-Denis et Saint-Ouen, car aucun texte n’est jamais fixé. Julie Deliquet, qui a créé le collectif In Vitro en 2009, expérimente à chaque nouveau spectacle une écriture de plateau, c’est-à-dire une écriture qui ne préexiste pas à la scène. La particularité de sa démarche est qu’à aucun moment elle ne se fige :«Notre écriture est née de notre relation aux auteurs. Si on la fixe par écrit, quelque chose est gelé, et dans ce cas, je préfère travailler sur un grand texte du répertoire.» Du coup, la notion même de répétition perd de sa substance, puisqu’il ne s’agit surtout pas d’obtenir de l’identique. Julie Deliquet : «Le point zéro, c’est le jour de la première. Ensuite, l’écriture évolue constamment. Après chaque représentation, je fais deux heures de notes, où il ne s’agit pas de dire ce qui est bien ou pas, mais de remarquer ce qui s’est peut-être perdu, ou au contraire s’est épuisé au fil du temps. Il y a aussi des éclairs de génie d’un soir, qu’on ne cherche pas à réinventer le soir suivant. Quand on joue plusieurs semaines, les spectacles ont le temps de se renouveler complètement.»

Fantasmes de séduction dans la psychothérapie d’une adolescente


CAIRN.INFO : Chercher, repérer, avancer.
parFlorian Houssier
Psychologue clinicien Psychanalyste Professeur en psychologie clinique et psychopathologie à l’université Paris-13 Président du Collège international de l’adolescence (Cila


Le Journal des psychologues 2015/4

Premières lignes

Léa est une adolescente de quinze ans dont les problématiques illustrent bien celles de cette période charnière entre l’infantile et la vie adulte, et qu’elle met en scène ici dans la relation transférentielle, par un agir passant par des modalités variées telles que la recherche de séduction, la provocation ou l’expression dans un langage cru. Au psychothérapeute, par sa posture et son travail de...


Evaluer la douleur grâce à un logiciel de reconnaissance faciale

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Mieux que l'avis de l'infirmière ! Une équipe américaine propose un logiciel de reconnaissance faciale pour évaluation de la douleur chez l'enfant qui est problématique tout particulièrement pour les jeunes de moins de cinq ans. 
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Une équipe de chercheurs de l'université de Californie a présenté, ce lundi dans une étude publiée dans le journalPediatrics, un logiciel de mesure de la douleur par reconnaissance faciale (FACS)*. Ce logiciel permet une estimation assez objective de la douleur pour les malades ayant des difficultés à s'évaluer, indique Le Figaro.

"Les expressions du visage sont des indices précis de la gravité de la douleur, explique l'étude. Dans cette perspective, FACS base son analyse sur 46 signes du visage à partir des vidéos des patients: comme le froncement des sourcils, l'apparition de rides sur le nez et les paupières serrées".

Les chercheurs ont testé le logiciel sur 50 jeunes âgés de 5 à 18 ans, à la suite d'une appendicectomie et attribué un score de douleur sur une échelle de 0 à 10 aux malades, après analyse des données vidéo.

Médecine Des internes à touche-touche avec l’éthique

5 JUIN 2015

L’apprentissage des touchers vaginaux et rectaux sur des patients endormis au bloc opératoire se fait-il en violation des règles éthiques ? Sur Internet ou au bout du fil, des dizaines d’étudiants en médecine racontent qu’on leur a déjà proposé de s’exercer à des touchers pelviens au cours d’opérations gynécologiques et urologiques. Souvent sans information préalable du malade.
Ils expliquent que ces examens sont effectués «en doub le», en plus de celui pratiqué par le médecin chef. «J’ai vu au moins une vingtaine de ces touchers pendant mes trois mois de stage. Je m’arrangeais pour obtenir le consentement du patient avant, mais beaucoup ne pensaient pas à le faire, car ils n’y étaient pas incités.Ces gestes étaient clairement inutiles pour le patient. La preuve : les chirurgiens qui me les demandaient ne prenaient pas la peine de connaître leur résultat. Il était évident que c’était uniquement pour m’exercer», témoigne une étudiante en sixième année de médecine dans un hôpital parisien. Après la publication, en février, d’un carnet de la faculté de médecine de Lyon mentionnant l’«apprentissage au bloc sur patient endormi» des touchers vaginaux, des médecins ont fermement démenti. «Je n’ai jamais entendu parler d’entraînement en bloc sur patiente endormie», a réagi Nicolas Nocart, le président de l’Association des gynécologues obstétriciens en formation (AGOF). «La formation à l’examen gynécologique se fait en consultation», a indiqué pour sa part le Pr François Golfier, chef du service de gynécologie de l’hôpital Lyon-Sud.

jeudi 4 juin 2015

L’encadrement à distance, source de nuisance

LE MONDE |  | Par 


"Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail", Marie-Anne Dujarier (La Découverte, 250 pages, 18,50 euros).


Avoir à faire à des psychotiques, « c’est du lourd », affirme un infirmier en hôpital psychiatrique. Et pourtant, le plus difficile à vivre dans le métier, d’après lui, ce n’est pas la maladie mentale. « C’est le management. Le fait qu’on nous demande de faire sortir les gens coûte que coûte, même quand ils vont mal. C’est pour les statistiques. Le fait de devoir faire les clowns devant le comité de visite de la qualité (…) C’est complètement fou leur truc. Complètement fou. Je ne saurais pas dire de quelle folie il s’agit. Mais c’est fou. Là aussi, c’est du lourd ».

Sept enquêtes sur la fin de vie des enfants et des adolescents

03.06.2015

L’Observatoire national de la fin de vie (ONFV) a annoncé mardi avoir lancé une série d’enquêtes afin de « quantifier mais aussi qualifier les situations de fin de vie, les pratiques et l’accompagnement de fin de vie de la période de périnatalité à la prise en charge d’enfants et d’adolescents ».

Selon l’ONFV, les dispositifs de soin palliatif pour enfants et adolescents sont encore « jeunes » et il n’existe pas encore d’état des lieux à l’échelle national. En tout, ce sont 7 enquêtes nationales qui sont entreprises par l’ONFV, en partenariat avec diverses institutions.

Des chercheurs mettent le doigt sur les mécanismes génétiques à l’origine de la schizophrénie

05.06.2015

Des chercheurs mettent le doigt sur les mécanismes génétiques à l’origine de la schizophrénie - 1

Des équipes de recherche annoncent régulièrement avoir identifié un ou plusieurs gènes associés à la schizophrénie, mais parvenir à établir un réel lien de cause à effet est une autre paire de manches.

C’est pourtant ce que vient de réaliser l’équipe de Michael O’Donovan, de l’université de Cardiff, dans un article publié dans la revue « Neuron ».
Plusieurs mutations rares sont statistiquement liées au développement de la schizophrénie et notamment des mutations de type CNV. Les CNV sont des mutations qui consistent en une augmentation du nombre de copies d’un ou plusieurs gènes.

En 2014, 108 locus affectés par ces mutations avaient été identifiés par l’équipe de O’Donovan, au cours d’une analyse de très grande ampleur qui avait alors mis en évidence la piste immunitaire et la piste glutamatergique comme étant des explications possible de la pathologie.

Les salariés de Lidl annoncent une grève suite au suicide d'un collègue


Résultat de recherche d'images pour "Les salariés de Lidl annoncent une grève suite au suicide d'un collègue"
VIDÉO - Un employé de l'entreprise à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, a mis fin à ses jours le week-end dernier. La CGT dénonce les conditions de travail. La grève débutera ce jeudi 4 juin.
Jour noir pour les salariés de Lidl. Yannick, employé du groupe de distribution âgé de 33 ans, s'est suicidé dans la nuit de vendredi à samedi sur son lieu de travail, à Rousset dans les Bouches-du-Rhône, révèle La Provence.
«La CFDT Lidl se joint à la famille du salarié. Vous qui êtes salariés Lidl en souffrance, appelez n'importe quel délégué syndical, tous syndicats confondus, ne restez pas seul», a communiqué le syndicat sur son blogL'initiative Communiste-ouvrière a également adressé «ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux camarades de travail de ce salarié». Au lendemain des obsèques, et après une journée de deuil mardi, les salariés débuteront une grève ce jeudi 4 juin.

Ces scandaleux antidépresseurs

LE MONDE | 


Silhouette d'un homme derrière un écran blanc, Dresde, Allemagne, 1 février 2015.


Entre risques pour la santé et effets secondaires causant des comportements suicidaires et agressifs, certains antidépresseurs, toujours remboursés par la Sécurité sociale, présagent un scandale sanitaire qui ne dit pas encore son nom. Des antidépresseurs qui causeraient des comportements violents et agressifs ? L’information a de quoi surprendre, mais elle a été maintes fois démontrée.

En février 1998, l’Américain Tim Tobin, sous Deroxat, tue sa femme, sa fille et sa petite-fille. Le chercheur et psychiatre britannique David Healy révèle que le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) avait caché des essais cliniques prouvant que le Deroxat était responsable de comportements agressifs chez 25 % des patients testés. GSK a été condamné par la justice américaine à dédommager le gendre de Tim Tobin.

# CORPS BLESSÉ, CORPS MALADE, CORPS MENACÉ À L’ADOLESCENCE




Quel rôle pour la psychopathologie aujourd’hui ? Nécessité d’un travail interdisciplinaire


9 ET 10 OCTOBRE 2015 DIACONESSES PARISTélécharger le programme en PDF


mercredi 3 juin 2015

Il y a 40 ans elles étaient diplômées

02/06/2015

École d'infirmières



Gisèle Lascorz et Anne-Marie Ricaut devant l'hôpital Pasteur qui abritait l'école d'infirmières jusqu'en 1974./ Photo DDM, S. Lapeyrère
Gisèle Lascorz et Anne-Marie Ricaut devant l'hôpital Pasteur qui abritait l'école d'infirmières jusqu'en 1974./ Photo DDM, S. Lapeyrère

Un article paru dans «La Dépêche» en février 1975 a réveillé bien des souvenirs et surtout l'envie de se retrouver... 40 ans après. La promotion 1972-1975 de l'école d'infirmières d'Auch se réunira le 13 juin, à l'auberge «Le Cousteau» à Saint-Lary, pour fêter les 40 ans de diplôme infirmier.
«ça fait un moment que l'idée d'organiser cette journée me trottait dans la tête», confie Anne-Marie Ricaut, de Castéra-Verduzan qui a retrouvé cette coupure de journal chez sa mère. Alors, avec sa copine de promo Gisèle Lascorz, de Laguian-Mazous, elle a pris la peine de contacter celles perdues de vue depuis si longtemps. Il ne faudrait pas utiliser le féminin d'ailleurs car parmi les 33 diplômés de 1975 il y avait, rapporte Gisèle, «30 filles, deux religieuses et un garçon, le premier d'ailleurs à sortir avec le diplôme de l'école d'infirmières d'Auch». Ce pionnier, Jean Larrieu, de Condom, sera là le 13 juin, avec une vingtaine de ses collègues au féminin. «Une des religieuses est décédée mais elle avait 59 ans quand elle a passé le diplôme et il nous manque juste une infirmière qu'on n'a pas pu contacter.»