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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 15 mai 2015

Les pépins de santé de Tintin, globe-trotter intrépide

13/05/2015


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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Vous êtes-vous jamais demandé combien de fois le héros dessiné par Hergé a été blessé ou malade tout au long de sa vie hasardeuse et trépidante qui l’a conduit dans 23 pays réels ou imaginaires, mais aussi sur la Lune ou au contact d'un fragment de météorite ("L'étoile mystérieuse") ? Ne cherchez plus ! Toutes les réponses, parfaitement documentées, se trouvent dans un article publié en ligne le 11 mai 2015 dans la revue La Presse Médicale. Il est signé de cinq auteurs (quatre français, un américain et un britannique), infectiologues et généticien moléculaire, tous fans inconditionnels de Tintin.

Les auteurs se sont amusés à recenser tous les problèmes médicaux que le célèbre globe-trotter a éprouvé de 1930 à 1976, depuis « Tintin au pays des Soviets » jusqu’à « Tintin et les Picaros ». Ils ont évalué les causes et conséquences de tous ses soucis de santé, qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence du héros.

Au total244 accidents médicaux liés à 236 situations plus ou moins périlleuses ont été comptabilisés. Le valeureux personnage de fiction a eu 33 accidents de voiture ou d’avion, dont six résultant de tentatives d’homicides sur sa personne. Il sera en outre enlevé seize fois. Des  kidnappings dont il subira des conséquences pour dix d’entre eux, en l’occurrence six traumatismes et quatre intoxications au gaz ou chloroforme.

Malgré tout, Tintin ne fut hospitalisé que six fois et ne subit que deux actes chirurgicaux, dans « L'Île noire » et « Objectif Lune ».Mais Tintin n’est resté à l’hôpital qu’un seul jour dans trois aventures, et quelques jours ou semaines dans trois autres. Dans Le Sceptre d'Ottokar (1938-39), il se retrouve certes aux urgences après un accident de voiture mais en sort avant même d’avoir été examiné par un médecin.


« Ancien malade des hôpitaux de Paris » Un monologue hilarant !

Mis en scène par Benjamin Guillard, Olivier Saladin interprète de manière irrésistible ce « monologue gesticulatoire » de Daniel Pennac, qui amusera sans doute particulièrement le public concerné.
Olivier Saladin à l'hôpital

Olivier Saladin à l'hôpital CH. WEYERS

Théâtre
Sur la scène du Théâtre de l’Atelier, Olivier Saladin se présente sobrement : pantalon sombre et chemise blanche. On distingue quelques éléments scéniques qui peuvent évoquer l’ameublement d’un hôpital. Il s’adresse à un monsieur du premier rang, à qui il offre un petit café, et va raconter une histoire qui remonte à vingt ans auparavant. « J’étais de garde aux urgences du CHU Postel-Couperin. » C’était un dimanche soir… « Ancien malade des hôpitaux de Paris » parle médecine, hôpital, soins attentifs, panique. Un vrai film d’aventures en une heure quinze chrono !

Les aléas de la dépendance en psychiatrie ou lorsque l’institution devient aliénante

parClaude Cloës
Psychologue clinicienne, docteur en psychologie (67).
Cliniques 2014/2












Ce travail s’intéresse aux effets de la dépendance à l’œuvre au sein de l’institution psychiatrique, dépendance suscitée par le dispositif institutionnel lui-même.

Une vie d’exaltation et de dépression

LE MONDE |  | Par 


La réalisatrice d'"Etoile bipolaire", Caterina Profili.


Une évocation à la fois crue et poétique des troubles bipolaires (vendredi 15 mail à 23 h 20 sur Arte).

Il y a ce mouvement de balançoire, qu’elle filme à plusieurs reprises dans son documentaire. La caméra subjective fait qu’on y ressent ce haut-le-cœur grisant et un peu étourdissant, qui saisit chaque fois qu’on se balance très haut. Et puis il y a cette séquence, amorce magnifique du film issue des archives personnelles de sa réalisatrice, Caterina Profili.

On la voit enfant sur une plage de Toscane, jouant dans les vagues, filmée en Super-8. « J’ai 7 ans, je ne suis ni particulièrement jolie ni spécialement intelligente… Mais, en moi, s’agite la mer », commente la réalisatrice, avec sa voix d’adulte au bel accent italien. Quelle image vertigineuse et bien choisie pour évoquer les excès et les accès qui caractérisent les troubles bipolaires, les vagues d’exaltation auxquelles succèdent les tréfonds de la dépression.

« La Cité muette, une mémoire occultée » : vivre à Drancy, malgré tout

LE MONDE |  Par 

La Muette à Drancy dans le documentaire français de Sabrina Van Tassel, "La Cité muette".

Lorsque, au début des années 1930, fut édifiée la cité de la Muette, à Drancy (Seine-Saint-Denis), personne n’imaginait que ces logements sociaux seraient réquisitionnés quelques années plus tard par l’armée allemande, les transformant en camp d’internement et de transit. Une « antichambre de la mort » où près de 80 000 juifs furent internés avant d’être envoyés, pour la majorité, vers les camps d’extermination nazis.

Soixante-dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la cité de la Muette existe toujours. Conservée à l’identique, « réhabilitée » en logements sociaux, cette cité HLM héberge près de 500 locataires. Pourquoi ne pas avoir transformé ce lieu de sinistre mémoire en un lieu de recueillement ? En musée ?

Réalisatrice de documentaires, Sabrina Van Tassel a voulu comprendre le sort réservé à cette cité dont même le nom évoque l’idée de taire son histoire. Comme si ces murs n’avaient pas de mémoire. Conseillée par Serge Klarsfeld, dont le père fut interné à Drancy, en octobre 1943, avant d’être déporté à Auschwitz-Birkenau, la réalisatrice livre un film bouleversant et passionnant.

Carol Rama, la mamie indigne, enfin au musée

LE MONDE |  | Par 


"Sortilegi", 1984, de Carol Rama.


Carol Rama n’a pas été oubliée : on dirait plutôt qu’elle n’a presque jamais existé. Censurée dès ses premières expositions, reléguée à la marge par les mâles qui, au XXsiècle, dominaient toute scène artistique, cette peintre si singulière attendit ses 85 ans pour être reconnue. Notamment grâce au Lion d’or que lui offrit la Biennale de Venise en 2003.

En vieille dame indigne qui n’a quasiment jamais quitté son appartement turinois, la voilà, à 97 ans, objet de toutes les attentions. Cindy Sherman et Maurizio Cattelan la vénèrent. Et, après le Macba de Barcelone, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui offre une rétrospective.

Etait-on vraiment passé à côté de quelque chose ? C’est indéniable, dès les premiers pas dans l’exposition. A cet art sans dieu ni maître, cette œuvre de griffes et de sang, tout un siècle s’est montré aveugle. Surréalisme, abstraction géométrique, pop art et, Turin oblige, arte povera : l’inconnue des berges du Pô a frôlé tous ces mouvements, sans jamais leur céder. Malgré ses amitiés avec Man Ray ou Warhol, elle a toujours préféré l’écart : anomalie sauvage, excentrique, animale. A l’instar de Louise Bourgeois, elle aussi ignorée longtemps, elle crée « avant tout pour [se] guérir ».

La Tête haute

On aime beaucoup Film  d'  

Avec  ,  ,  ...  
Date de sortie : 13 mai 2015  

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SYNOPSIS
Complètement dépassée, la trop jeune Séverine laisse son fils Malony chez la juge pour enfants Florence Blaque. Les années passent et le jeune garçon est de plus en plus ingérable. la juge finit par le confier à Yann, un éducteur expérimenté. Il l'envoie dans un foyer, où le jeune homme tente de se sociabiliser. Au foyer, ses résultats scolaires sont médiocres. Les professeurs l'encouragent mais, perpétuellement en colère, il peut se révéler violent. Il fait une crise quand on lui refuse l'accès à une scolarité normale. Sa mère, régulièrement convoquée, n'en peut plus de se rendre au commissariat. S'il continue ainsi, le jeune délinquant ira probablement en prison...

Le chantier explosif du temps de travail à l’hôpital

LE MONDE |  Par 

Le service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou en février 2015


L’hôpital public se prépare à connaître coup sur coup plusieurs réformes majeures et délicates de l’organisation d’une partie de ses personnels. Qu’il s’agisse de l’encadrement plus strict du temps de travail des internes depuis le 1er mai, du plafonnement de celui des médecins urgentistes à partir du 1er juillet ou de la réorganisation des 35 heures chez les 75 000 salariés paramédicaux et administratifs de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) au 1er janvier 2016, l’hôpital se métamorphose et réinvente à marche forcée ses modes de fonctionnement, entre révolution culturelle et casse-tête budgétaire.

Les responsables des hôpitaux sont aujourd’hui tiraillés entre des demandes contradictoires, les revendications de certains médecins à plus de temps libre et les demandes d’économies des pouvoirs publics. Et ils cherchent comment dégager des marges de manœuvre sans dégrader la qualité de l’offre de soins.

Santé : l’EPSM de Prémontré veut garder son médecin vietnamien

Par E. J. 14/05/2015

La psychiatrie souffre dans le département de l’Aisne d’une pénurie de médecins. C’est pourquoi ceux de Prémontré se battent pour tenter de pérenniser la présence parmi eux d’une pédopsychiatre vietnamienne, dont le titre de séjour a expiré le 2 mai, mais que l’État refuse de renouveler.

Philippe Robin
« Pour nous, il n’y a pas eu d’avancée », déplore le Dr Huygue, président de la commission médicale d’établissement à la sortie d’une rencontre avec les services de la préfecture qui s’est tenue mardi. Le 29 avril, l’hôpital de Prémontré avait appelé à la grève et manifesté devant l’établissement pour tenter de défendre l’avenir de la jeune femme et celui de la psychiatrie dans le département, menacée selon syndicats et médecins par l’érosion de l’encadrement des patients.

jeudi 14 mai 2015

Les «Amazones de la terreur»

YANNICK RIPA 

«Ils s’en prennent même aux femmes» : cette formule permet de barbariser l’ennemi, non respectueux des lois de la guerre, censée ne concerner que les hommes. La violence armée étant ainsi postulée consubstantielle de la virilité, le recours de femmes aux armes, comme leur violence, est perçue comme une transgression majeure des règles sociétales, des identités de genre, lequel relie féminité, passivité, victimisation. Ainsi s’explique qu’il ait fallu attendre ces dernières décennies pour que les sciences humaines et sociales s’appliquent à penser la violence des femmes, sujet, de plus, longtemps tabou de la réflexion féministe. L’étude dense et stimulante de Fanny Bugnon enrichit ces travaux en s’attachant essentiellement à la réception et à la représentation par les gouvernants et les médias français et allemands de la participation de femmes au terrorisme qui secoua l’Europe de l’après Mai 68. Une certitude s’impose alors : leur présence dans la Fraction armée rouge (Rote Armee Fraktion-RAF) comme dans Action directe (AD) signe la radicalisation de la violence révolutionnaire.

DOA «J’ai testé toutes les armes citées dans mon roman»

ALEXANDRA SCHWARTZBROD 

Il écrit sec, court, percutant. Des phrases truffées de jargon militaire et d’argot de barbouze mais empreintes aussi d’une poésie sans affect. DOA est une des valeurs montantes du roman noir français, un drôle de type qui refuse de montrer son visage et de donner son nom, «pour avoir la paix et rester à distance de mes livres», dit-il, préférant se cacher derrière l’acronyme de «dead on arrival», mort à l’arrivée, un sigle américain de médecine légale désignant celui qui meurt durant le transport ambulancier.
Ce natif de Lyon ne montre rien (tout juste sait-on qu’il a un temps créé des jeux vidéos à Londres) mais il envoie le son. Son dernier roman, Pukhtu, est un véritable phénomène littéraire, une plongée vertigineuse dans le monde de la guerre. Un monde bouillonnant et glaçant, où s’entrecroisent honneur, cupidité, peur, courage, lâcheté, trahison, pétage de plombs. On est baladé durant 700 pages entre Afghanistan et zones tribales du Pakistan, sept ans après le 11 septembre 2001. Là, on croise des militaires américains traquant les têtes pensantes d’Al-Qaeda, des chefs pachtouns transformés en monstres sanguinaires, des paramilitaires obsédés par le fric et la drogue, des espions schizophrènes, des femmes victimes, des journalistes en quête de vérité. Et des Afghans épuisés par tant de folie. La série américaineHomeland, à côté, c’est «Oui-Oui au pays du pavot».

L’école danoise introduit le porno

ANNE-FRANÇOISE HIVERT 

Enfiler un préservatif sur une banane, regarder un dessin animé sur la reproduction chez les humains, ou bien suivre un exposé sur les bienfaits de la pilule… Voilà qui ne suffit plus, selon le sexologue danois Christian Graugaard. Les temps ont changé. Ce n’est plus en jouant au docteur sous la couette un après-midi pluvieux, ou en lisant un magazine érotique acheté en cachette au bureau de tabac, que les petits Danois découvrent le sexe. Mais sur Internet, où quasiment tous les garçons de 13 ans et plus de 80% des filles ont consulté des sites pornos.

Si " Le Généraliste " était paru en mai 1909 Dépopulation et folie

15.05.2015


" Un aliéniste de Nantes vient de faire des constatations qui ne sont rien moins que navrantes. En comparant les tableaux qui indiquent les diagnostics portés sur les malades entrés dans son service en 1906 et 1907, le Dr Biaute a relevé, dans cette dernière année, une diminution de la paralysie générale, mais une augmentation notable des folies névrosiques et toxiques.

L'intoxication alcoolique a été 59 fois la cause de désordres cérébraux de diverse nature ; elle entre, pour un sixième, dans l'étiologie des maladies mentales.

L'hérédité a aussi démontré son influence fâcheuse et incontestable dans un plus grand nombre de cas qu'en 1906.

Une autre statistique fournit la preuve de la progression constante de l'aliénation mentale. "

" A l'heure actuelle, il y a diminution de la résistance cérébrale et de la puissance de reproduction "

"Si l'on note, d'autre part, que la population dans notre pays, décroît progressivement, on en conclura, avec le spécialiste nantais, que " l'atavisme vésanique et nerveux produit la déchéance des générations successives, tant au point de vue physique qu'au point de vue intellectuel et entraîne l'extinction des familles par mort prématurée, impossibilité de contracter mariage, ou par stérilité. Il ne faut donc pas admettre que la dépopulation est aussi volontaire que certains le disent. La cause est plus grave et tient à une dégénérescence générale, à une décrépitude de la race par la transmission des psychopathies et des névropathies par l'alcoolisme, dont les effets progressivement nocifs sur la descendance intéressent plus particulièrement notre étude. A l'heure actuelle, il y a diminution de la résistance cérébrale et de la puissance de reproduction, c'est-à-dire altération évidente des attributs nécessaires pour les exigences de la vie sociale et pour la fécondité des mariages ".

C’est arrivé le 15 mai 1848 Naissance de Carl Wernicke

15.05.2015


Carl Wernicke, célèbre neurologue et psychiatre allemand, précurseur de la recherche sur les localisations cérébrales par l’asaphysiologie, est né le 15 mai 1848 à Tarnowitz, en Haute-Silésie, désormais rattachée à la Pologne, où son père était domestique. Après avoir poursuivi ses études de médecine à Breslau (aujourd’hui Wroclaw), il obtient son doctorat en 1870 avant d’effectuer un stage de six mois à Vienne avec Theodor Meynert, le plus célèbre neuro-anatomiste allemande de l’époque.

L’aphasie de Wernicke

Wernicke est passé à la postérité pour ses travaux sur une zone du cerveau impliquée dans le langage, à laquelle il laissera son nom (l'aire de Wernicke), ainsi qu'au syndrome d'aphasie associé aux lésions de cette zone (aphasie de Wernicke).

Sport et santé : la durée plus importante que l’intensité

15.05.2015


L’activité sportive pratiquée même à un âge avancé peut booster l’espérance de vie. Après d’autres, une étude norvégienne montre que c’est plus la répétition que la performance qui est gage de longévité.

Une étude suggère la mesure de la poignée de main pour prédire les risques cardiovasculaires


14.05.2015



Une étude suggère la mesure de la poignée de main pour prédire les risques cardiovasculaires-1

La vigueur ou la mollesse d'une poignée de main permettraient-elles de prédire les risques de crise cardiaque ou d'AVC ? C'est ce que suggère une étude publiée jeudi dans The Lancet. "La force de la poignée de main pourrait être un test facile et bon marché pour évaluer les risques de décès et risques de maladies cardiovasculaires", avance le chercheur Darryl Leong de l'Université McMaster d'Hamilton au Canada, qui a dirigé l'étude.