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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 1 mai 2015

L’impact sanitaire de la pollution de l’air coûte chaque année 1 400 milliards d’euros à l’Europe

Le Monde.fr | Par 

La City de Londres, un jour de grande pollution atmosphérique, le 10 avril 2015.

Plus de 1 600 milliards de dollars (1 400 milliards d’euros) : c’est ce que coûte chaque année aux économies européennes les quelque 600 000 décès prématurés et pathologies engendrés par la pollution de l’air. Voilà la conclusion édifiante d’une évaluation publiée mardi 28 avril par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), portant sur 53 pays de la région Europe.

Une facture qui, pour la France, pourrait être encore alourdie par le nouvel avertissement adressé par la Commission européenne, mercredi 29 avril. Bruxelles menace l’Hexagone d’un renvoi en justice s’il ne prend pas « dans un délai de deux mois » des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris et Lyon. Ce rappel à l’ordre n’est pas le premier. En 2011, la Commission avait déjà tiré la sonnette d’alarme menaçant la France d’une amende pouvant théoriquement aller de 10 à 30 millions d’euros.


L'Altérité est dans la langue - Psychanalyse et écriture Jean-pierre LEBRUN - Nicole MALINCONI

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©2015 
Comment le mot est-il pris en compte dans le travail d’écriture ? C’est à partir de cette interrogation que Nicole Malinconi, écrivain, échange avec Jean-Pierre Lebrun, psychanalyste. S’ensuivent des convergences et des différences avec l’attention portée au mot dans une cure psychanalytique. Mais progressivement, la question de la langue et de l’altérité, d’emblée impliquée quand on ne veut pas s’en tenir à la « communication », va s’imposer aux interlocuteurs. Ils se demandent alors comment une société traite la langue, mais aussi comment une langue peut transformer une société.


L'Enfant du psychanalyste - Numéro 34 - Revue semestrielle

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La conception de l'enfant et son statut dans la société et la famille ont évolué au cours des temps. Dès son début, la psychanalyse a joué un rôle dans cette évolution. Préciser quelles conséquences cela a eu ne manque pas d'intérêt. Ne serait-ce que pour savoir en quoi les idéaux d'une société marquée par la psychanalyse agissent en retour sur la pratique de celle-ci et notamment vis-à-vis des enfants.

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Éloge de la perte Perte d'objets, formation du sujet Jean-richard FREYMANN

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En prenant à rebrousse-poil les langages dominants, Jean-Richard Freymann propose un éloge de la perte, subversif, contrastant avec les idéologies thérapeutiques qui cultivent l’avoir, l’adaptation et une guérison pensée en termes de protocoles et d’évaluations, soutenant que la psychanalyse est une école de création.



Enseigner et apprendre : un acte pédagogique

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Dorothee MURARO
©2015 
érès poche - inédit - psychanalyse - 
Partant du constat d’une école en souffrance qui affecte les élèves, les enseignants et les parents, Dorothée Muraro analyse à travers des situations concrètes les effets pervers d’un système scolaire capable de provoquer le décrochage comme les difficultés d’apprentissage




Le Ravissement de Lacan - Marguerite Duras à la lettre Erik PORGE



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Dans sa lecture de l’Hommage de Lacan à Marguerite Duras pourLe  Ravissement de Lol V. Stein , Erik Porge met en évidence, cinquante ans après, l’actualité de ce texte où Lacan lie la problématique de la sublimation à celle d’une fiction clinique faisant cas.  Il montre en effet que la transmission de la clinique de l’analyste participe de la dynamique de la sublimation de celui-ci.


Arras : l’unité psychiatrique Aloïse-Corbaz en partie évacuée suite à un incendie nocturne

SAMUEL COGEZ 30/04/2015

Cette nuit, un incendie s’est déclaré dans une chambre de l’unité Aloïse-Corbaz, au centre hospitalier d’Arras. Aucun blessé ni intoxiqué à déplorer. Dix-sept patients ont été évacués.

Ce jeudi, 1 heure du matin, dans une salle commune de l’unité psychiatrique Aloïse-Corbaz. L’air hagard, fatigués par un début de nuit agité, plusieurs dizaines de patients attendent de pouvoir retrouver leur lit. Vers 23 h 25, un incendie s’est en effet déclaré et a contraint infirmières et agents de sécurité de l’hôpital à évacuer une partie de l’unité psychiatrique du centre hospitalier d’Arras.
Le feu a pris au premier étage, dans une chambre, générant un important dégagement de fumées qui se sont propagées dans le couloir. « Dix-sept patients, deux infirmières et deux agents de sécurité ont été en contact avec les fumées, indique Rémi Fauquembergue, directeur adjoint du centre hospitalier d’Arras. Le SMUR était sur place et l’état de santé des dix-sept patients et des infirmières a été vérifié. Il n’y a eu heureusement aucune intoxication ».

jeudi 30 avril 2015

C’est arrivé le 30 avril 1903 Mort d’Emily Stowe

30.04.2015

Première femme à exercer la médecine au Canada, Emily Stowe fut aussi une suffragette convaincue et son acharnement aboutira à la création du premier collège de médecine spécifiquement réservé aux femmes.
Née en 1831 dans une famille de fermiers quakers de l’Ontario, Emily est, dès l’âge de 15 ans, institutrice dans une petite école. Son combat pour la cause des femmes va débuter alors qu’elle a 21 ans lorsqu'elle fait une demande d'admission au Collège Victoria de Cobourg et se voit refusée en raison de son sexe. Elle est cependant acceptée à l'école normale du Haut-Canada, à Toronto, la seule école d'études supérieures ouverte aux femmes en Amérique du Nord britannique et y obtient brillamment son diplôme en 1854.

Une vocation médicale provoquée par la tuberculose de son mari

Devenue première femme à être directrice d’une école publique au Haut-Canada, Emily épouse un Anglais originaire du Yorkshire, John Stowe, qui lui donne trois enfants. Peu après la naissance du dernier, John contracte la tuberculose et pour le soigner elle se décide à explorer les domaines de l’homéopathie et des herbes médicinales. Dans la foulée, elle décide d’entamer des études de médecine et de s’inscrire à l’école de médecine de Toronto qui lui refuse l’admission. « Les portes de l'Université ne sont pas ouvertes aux femmes, et je suis certain qu'elles ne le seront jamais », lui déclare le recteur de l'Université.

«Aujourd’hui, il n’y a pas de mouvement féministe populaire»

SOFIA FISCHER 

Michelle Perrot est une historienne et militante féministe française. Très jeune, elle est séduite par Simone de Beauvoir. A l’occasion du 70e anniversaire du premier scrutin ouvert aux femmes en France, elle revient, à 86 ans, sur plusieurs décennies de luttes, dont elle fut témoin et actrice.
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PSYCHOÉDUCATEUR PSYCHIATRIE LÉGALE POSTE À TEMPS COMPLET PERMANENT

Publié par : Institut universitaire en santé mentale de Montréal 1 mai 2015


L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes en offrant les meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.

[...] Sommaire de la fonction
Sous l’autorité du chef clinico-administratif du programme de psychiatrie légale et en conformité avec la vision de pleine citoyenneté, le psychoéducateur conçoit et exerce des activités d’évaluation, d’orientation et d’intervention auprès de personnes présentant une problématique judiciaire ou de dangerosité en plus d’un problème de santé mentale.

[...] Nous appliquons un programme d’accès à l’égalité en emploi et nous invitons les femmes, les minorités visibles et ethniques, les autochtones et les personnes handicapées à présenter leur candidature. Les personnes handicapées qui le désirent peuvent être assistées pour le processus de présélection ou de sélection. 


mardi 28 avril 2015

Soixante-dix ans après, de mémoire de femmes

LOUIS NADAU ET SOFIA FISCHER 

Sur les images d’archives, les plans choisis sont aussi édifiants que leur commentaire : le journaliste des Actualités françaises, ancêtre du 20 heures, énumère les personnages défilant à l’écran. Entre Maurice Thorez et «le brave facteur», une «gentille maman», bébé dans les bras, dépose son bulletin dans l’urne. Un an plus tôt, le 21 avril 1944, les Françaises obtenaient le droit de vote par ordonnance. Une simple déclaration : «Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.» Elles participeront donc aux municipales du 29 avril 1945. Le ministère de l’Intérieur ne comptabilisera le nombre d’élues qu’à partir de 1947. Difficile de dire, donc, combien d’entre elles accéderont au pouvoir local lors de ce premier scrutin. En octobre 1945, elles ne sont que 33 élues sur 586 députés à l’Assemblée constituante. Soixante-dix ans plus tard, en dépit des lois sur la parité, il n’y a que 27% de femmes à l’Assemblée, 25% au Sénat et on n’en compte que 16% parmi les maires.

Kédougou : « Nous délivrons des femmes en utilisant des lampes torches », selon l’infirmier en chef du poste de santé de Népen

SENEGAL Leral | 

Kédougou : « Nous délivrons des femmes en utilisant des lampes torches », selon l’infirmier en chef du poste de santé de Népen
L’infirmier en chef du poste de santé de Népen (région de Kédougou) est monté au créneau pour mettre à nu les conditions exécrables dans lesquelles le personnel de santé est confronté. Il a égrené un chapelet de doléances qui vont du manque d’électricité au manque criard de moyens au niveau des structures sanitaires.

Les femmes sont plus touchées par les politiques d'austérité

Le Monde.fr avec AFP | 


Des femmes de ménage manifestent, le 1er juillet 2014 à Athènes.


La place des femmes et leur promotion dans le monde du travail pâtissent des politiques d'austérité, explique un rapport de l'ONU Femmes – l'entité des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes – rendu public lundi 27 avril. Dans son document, l'organisation déplore ainsi qu'à « une époque de richesses mondiales sans précédent » des millions d'entre elles soient encore « reléguées à des emplois peu rémunérés et de qualité médiocre ».



En grève ce mercredi ensoutien des médecins étrangers de Prémontré

L'UNION Philippe Robin 28 Avril 2015

L’appel à la grève a été lancé pour le mercredi 29 avril. 
Les psychiatres protestent contre les menaces d’interdiction d’exercer de collègues étrangers.


Une nouvelle crise frappe l’hôpital de Prémontré.
Une nouvelle crise frappe l’hôpital de Prémontré.
Les psychiatres de l’établissement public de santé mentale départemental (EPSMD) de l’Aisne, basé à Prémontré, ont lancé un appel à la grève pour ce mercredi 29 avril de 9 à 17 heures.


"C’est là qu’est l’avenir du pays" : un médecin du 93 raconte "sa" banlieue

25.04.2015

"C’est là qu’est l’avenir du pays" : un médecin du 93 raconte "sa" banlieue-1
A 71 ans, Alexis Sarola (un pseudonyme) a enfin le temps d’écrire autres choses que des ordonnances. Avec la retraite vient souvent le temps des bilans et le Dr Sarola a décidé de prendre sa plus belle plume pour faire le sien. Dans son ouvrage Médecin dans le 93, l’ancien généraliste de Bondy revient sur 40 ans d’exercice de la médecine enSeine-Saint-Denis. « C’est romancé, le médecin du livre me ressemble mais ce n’est pas tout à fait moi, il est mieux que moi » précise-t-il. Malgré la présence du médecin en fil rouge, ce sont les patients qui sont au cœur de ce livre. Le généraliste dresse « 33 portraits impressionnistes » et nous parle davantage d’hommes et de femmes que de médecine. Ici il nous parle de Josée la femme battue, là de Farida la sans-papiers ou encore d’Antoine, collectionneur de timbres et un temps candidat sur une liste Front National. « J’ai parfois regroupé plusieurs patients en un, mais toutes les histoires sont vraies et vécues ».

Le «juste» prix d’un médicament

PIERRE-YVES GEOFFARD PROFESSEUR À L'ECOLE D'ECONOMIE DE PARIS, DIRECTEUR D'ÉTUDES À L'EHESS. 
En marge des négociations multilatérales conduites dans le cadre de l’OMC, les Etats-Unis et l’Inde sont actuellement engagés dans des discussions bilatérales pour promouvoir le commerce entre leurs deux pays. Parmi les points en débats, plusieurs questions portent sur la propriété intellectuelle et, notamment, la manière dont l’Inde attribue des brevets, qui garantissent dans son pays un monopole sur un produit ou une technologie de production. L’un des secteurs directement concernés par ces négociations est celui du médicament.
L’Inde dispose aujourd’hui d’une importante industrie pharmaceutique, et figure notamment parmi les principaux pays producteurs, et exportateurs, de médicaments génériques. Cette industrie s’est fortement développée à partir des années 70, lorsque l’Inde a décidé d’abolir les brevets protégeant les inventions des grands laboratoires internationaux. La découverte et le développement de nouveaux traitements peuvent prendre de longues années et nécessiter plusieurs milliards de dollars d’investissement, mais on peut assez facilement en réaliser des copies, souvent pour un faible coût.
Le secteur pharmaceutique est ainsi une industrie à coûts fixes élevés et coûts marginaux faibles. Bref, l’exemple même d’un secteur où une concurrence intensive permet de réduire à néant les marges, mais rend difficile la récupération des coûts fixes en l’absence de régulation adéquate.

Joli comme un corps

EMMANUÈLE PEYRET 

Il est silencieux, discret et pourtant iconoclaste et subversif. Il est à l’image du corps humain, en cire, bois, osier, mais il dérange, corps morbide et articulé. Il sert de modèle aux artistes, on le retrouve presque vivant dans les toiles. Il peut passer de l’accessoire caché de l’artiste au fétichisme le plus exacerbé, de l’état d’objet au concept, liant l’art, la mode, le corps, le sexe, la mort : c’est le mannequin d’atelier devenu en quelques siècles mannequin de vitrine, dont l’histoire est retracée dans «Mannequin d’artiste, mannequin fétiche», belle et curieuse exposition au musée Bourdelle, fraîchement rouvert après huit mois de travaux.
La balade commence dans les ateliers du sculpteur, où quelques corps de bois sont glissés en clin d’œil à l’expo : 150 objets, peintures, dessins, sculptures, photos, poupées, mannequins d’artiste, de vitrine, anatomiques, le tout en neuf actes, comme au théâtre. Parce que, explique Jérôme Godeau du musée Bourdelle,«l’histoire du mannequin tient vraiment de la dramaturgie et de la scénographie, jouant à la fois la doublure et le rôle-titre, passant du simple accessoire au rôle du héros». Neuf comme les neuf muses d’Apollon au théâtre des Champs-Elysées, sculptées par Bourdelle, évidemment.
L’expo, qui nous vient de Cambridge, a commencé sa vie avec Jane Munro, auteure d’un ouvrage impressionnant sur la question (1) et commissaire anglaise qui a porté le projet pendant six ans au Fitzwilliam Museum. Dans sa version parisienne, dans ce petit musée à taille humaine, c’est presque impressionnant de se trouver seul face à face avec ces yeux vides, ces corps articulés incroyablement modernes, presque robots à la Goldorak. Cette création de l’Academia Carrara de Bergame, par exemple : c’est l’un des seuls et derniers témoins du mannequin d’artiste du XVIIIe siècle, sur sa chaise. «Il est articulé, grandeur nature, et instable, raconte Jerôme Godeau. Nous avons dû le ligoter pour le transporter et l’installer sur sa chaise. Une étrange scène qui tenait tout à la fois du rituel fétichiste et de la Passion d’un Christ aux outrages.» D’emblée, le mannequin dérange, corps idéal, muet et docile, alors qu’il va «fonder toute une tradition plastique pendant cinq siècles», reprend le commissaire.

L’analyse transactionnelle, alternative à la psychanalyse

17/04/2015

Les alternatives à la psychanalyse ayant connu un grand succès ne sont pas si nombreuses. C’est le cas de l’analyse transactionnelle[1] d’Eric Berne (1910–1970), un psychiatre américain dont le livre Games people play : The Psychology of Human Relationships (Les jeux auxquels les gens se livrent : la psychologie des relations humaines) s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, depuis sa parution en 1964 (titre de l’édition française : Des jeux et des hommes). Cet ouvrage inspira d’ailleurs une célèbre chanson homonyme de Joe South[2], associant un air traditionnel de la musique cajun à cette thématique d’ordre psychologique !

Besoin de stratégies préventives en santé mentale


Des recherches menées en Australie dans les années 1990 ont confirmé la fréquence importante des maladies mentales qui touchent environ une personne sur cinq, mais restent souvent non traitées. Et malgré un renforcement de l’offre de soins en psychiatrie, on n’observe depuis vingt ans «aucune amélioration notable » dans la santé mentale des Australiens. Le seul progrès perceptible a été obtenu dans la réduction du taux de suicide, effective dans ce pays depuis la fin du vingtième siècle.
Ce constat s’explique sans doute par le fait que l’Australie a consacré prioritairement ses ressources à la réduction de la durée des affections psychiatriques, en promouvant les traitements, mais a omis parallèlement de « réduire leur incidence en renforçant la prévention. » Cette situation incite à rééquilibrer les efforts en psychiatrie vers la prévention des troubles mentaux, plutôt que d’allouer presque tous les moyens aux seuls services de soins.

lundi 27 avril 2015

Cannabis : la France en retard dans la prévention

LE MONDE |  | Par 


47,8 % des jeunes de 17 ans ont consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie (OFDT).


Pour empêcher – ou du moins limiter – la consommation de cannabis chez les adolescents, la France a-t-elle fait les bons choix ? La question est posée alors qu’après dix ans de stabilisation à un niveau élevé, les mauvais chiffres publiés mardi 21 avril par l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) montrent que l’usage de cannabis chez les adolescents est reparti à la hausse. Avec un jeune de 17 ans sur deux ayant déjà expérimenté le cannabis, et près d’un sur dix qui fume régulièrement des joints, le plan contre les conduites addictives annoncé fin 2013 par le gouvernement pourrait ne pas être suffisant. Plusieurs experts estiment aujourd’hui que de nouvelles pistes devraient être discutées.

« Face à ces chiffres, que faire ? », a réagi dans un communiqué la Fédération Addiction, qui regroupe des professionnels de la prévention et de la réduction des risques. Elle y fait le constat de « l’échec d’une politique portée depuis des années qui, en France plus qu’ailleurs, a privilégié une réponse binaire – la pénalisation et le soin –, alors que la majorité de ces jeunes ne sont ni des malades, ni des délinquants ». Elle estime qu’en se posant uniquement la question de la maladie, et non pas celle de l’usage, l’on passe à côté de la majeure partie des consommateurs.