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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 5 mars 2015

Dans la peau d’un explorateur du cerveau

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 


Quelle drôle de salle d’attente que celle du docteur Steven Laureys ! Depuis une quinzaine d’années, ce neurologue et chercheur belge reçoit dans son service au CHU de Liège des hommes et des femmes du monde entier qui n’ont jamais vraiment récupéré après un coma, et dont il évalue le degré de conscience.







Ses collègues lui envoient aussi des cas énigmatiques, comme celui de ce quadragénaire en pleine forme qui lui a assuré : « Docteur, je suis mort, je suis cérébralement mort. » En étudiant son activité cérébrale grâce à un examen par PET-scan au glucose, Steven Laureys a mis en évidence de troublantes anomalies. « Son réseau de la conscience de soi faisait apparaître une consommation énergétique très réduite », écrit-il dans un ouvrage passionnant qui vient d’être traduit en français, Un si brillant cerveau. L’homme était en fait atteint d’un syndrome de Cotard, une pathologie rare où les individus s’imaginent qu’ils sont morts, ou que leurs organes le sont.

Quand « Je » est un autre

17/02/2015






Les lecteurs appréciant par ailleurs la musique reggae savent qu’en disant « I and I » (moi et moi) pour signifier « toi et moi », certaines chansons (influencées par la culture rastafari) affirment ainsi que chaque individu constitue un élément indissociable d’un même tout (la divinité). À l’inverse, on sait que l’emploi du pronom personnel « Je » est plus rare chez des sujets psychotiques tendant à parler d’eux-mêmes à la troisième personne, comme s’il s’agissait d’un tiers.
Une étude réalisée aux États-Unis s’appuie sur une approche informatique pour analyser le langage des patients schizophrènes (comparativement à des sujets avec des troubles dysthymiques), en ne s’intéressant pas seulement au fond du discours, mais à la façon dont les patients s’expriment. Les auteurs confirment la raréfaction classique du pronom « Je » (première personne du singulier) et l’emploi plus fréquent de la troisième personne du pluriel (« Ils ») chez les scripteurs schizophrènes, par rapport à des auteurs avec des troubles de l’humeur. Autre constat : les écrits des psychotiques utilisent «moins de mots relatifs au corps et à la nourriture (words describing the body and ingestion), mais plus de mots concernant l’être humain et la religion » (toujours par rapport aux sujets souffrant de troubles dysthymiques). Le langage d’ordre « perceptif et causal » se révèle corrélé négativement au contexte schizophrénique, mais positivement à celui des troubles de l’humeur.

Des astrologues à l’hôpital ?





L'honorable membre du Parlement, David Tredinnick
Londres, le samedi 7 mars 2015 – Outre-manche comme ici, les parlementaires sont à la recherche de moyens pour diminuer les dépenses de santé et désengorger les services médicaux.
Dans cette optique, David Tredinnick, un député conservateur britannique, propose de mettre en avant la médecine alternative et surtout l’astrologie... Il souligne néanmoins que le remboursement par le National Health Service (NHS) de telles consultations des astres risquerait d’aggraver encore les déficits budgétaires du Royaume-Uni !

Le même s’était déjà fait remarquer en 2010 en réclamant le remboursement par les services de la chambre des communes d’une note de plus de 700 livres correspondant à l’acquisition d’un logiciel d’astromancie !

Maureen : «La folie, la drogue ou une rage émotionnelle peuvent expliquer une tel acharnement»

 07/03/2015

Faits divers - Roland Coutanceau, Expert criminologue et psychiatre auprès des tribunaux

Roland Coutanceau
Roland Coutanceau
Psychiatre, criminologue et expert auprès des tribunaux, Roland Coutanceau intervient régulièrement sur des affaires de violence.
Quelle signification peut-on donner à ces soixante-deux coups de couteau ?
Sur ce genre d'affaire, il faut toujours raisonner de façon méthodique. Relier le nombre de coups de couteau à la seule hypothèse d'un acte lié à la folie serait trop restrictif.
Il peut y avoir bien sûr plusieurs explications.
Dans le domaine de la psychiatrie, il y a trois réalités cliniques : l'hypothèse d'un crime de psychotique, c'est-à-dire d'un fou, l'acte d'un drogué, sous l'emprise de produit toxique, ou l'acte de quelqu'un possédé par une rage narcissique ou émotionnelle.

1 PERSONNE SUR 4 SEULEMENT PEUT VOIR L’ENSEMBLE DES COULEURS

VINCENT ABRY 6 mar 2015


Et si on poussait un peu plus loin l’histoire de la robe bleue-noire/blanche-or de la semaine dernière? Saviez-vous que seulement 25% d’entre vous allez être capables de discerner correctement toutes les couleurs de l’image ci-dessous ?
Pour commencer, comptez le nombre de couleurs (bandes verticales) différentes que vous voyez sur cette image :
image couleurs
Résultat du test :
Vous voyez moins de 20 nuances de couleurs: vous êtes un dichromate, comme les chiens, ce qui signifie que vous avez deux types de cônes (récepteurs de couleurs) seulement. Vous êtes susceptible de porter du noir, beige et bleu. 25% de la population est dichromate.
Vous voyez entre 20 et 32 ​​nuances de couleurs: vous êtes un trichromatique, vous avez trois types de cônes (dans la zone violet / bleu, vert et rouge). Vous apprécierez différentes couleurs puisque vous êtes en mesure de les voir. 50% de la population est trichromatique.

Le plan anti-pauvreté de Manuel Valls ne traite pas le mal à sa racine

Le Monde.fr | 

Manuel Valls.

La création d’une prime d’activité pour se substituer au revenu de solidarité active (RSA) et à la prime pour l’emploi (PPE), présentée par le premier ministre le 3 mars, vient symboliquement marquer la fin d’une période ouverte par la réforme du revenu minimum d’insertion (RMI) voulue par Martin Hirsch et adoptée en 2008, au début de l’ère Sarkozy.

Sous cette rupture avec un dispositif qui devait incarner le « travailler plus pour gagner plus » dans les politiques sociales, il existe une forte continuité dans la gestion de la pauvreté. Cette continuité ignore ou dissimule plusieurs dimensions qui font de cette réalité dramatique une question fondamentalement politique.

Familles monoparentales : les femmes séparées sont les plus concernées

VIRGINIE BALLET


La famille monoparentale gagne du terrain. Alors qu’il y a quinze ans, elle ne représentait que 17% des ménages avec enfants, ce taux s’élève désormais à 22%, en 2014. Pas étonnant, dès lors, que l’Insee s’intéresse à cette composante inévitable de la société. Ce mardi, l’institut publie une radioscopie de la famille monoparentale, basée sur 360 000 questionnaires collectés en 2011. Il en ressort que cette année-là, 1,5 million de personnes vivaient sans conjoint avec au moins un enfant mineur. L’Insee s’est également penché sur l'«ancienneté» de ces familles : en moyenne, elles étaient constituées depuis cinq ans et demi. Cette moyenne recouvre toutefois des réalités bien différentes : une sur cinq l’était depuis moins d’un an, et presque autant depuis dix ans ou plus.

Le différentiel public-privé dans les choix budgétaires 2015 en psychiatrie et SSR consterne la FHF

03/03/15

Publiée le 28 février au Journal officiel, l'évolution pour l'exercice budgétaire 2015 des différents objectifs de dépenses d'assurance maladie (Odam) et objectifs quantifiés nationaux (OQN) en psychiatrie et SSR n'est pas du goût de la FHF, laquelle ne cache pas dans un communiqué sa "consternation". L'Odam psychiatrie, qui concerne les structures publiques et privées non lucratives, ne progresse ainsi que de 0,3% à 8,99 milliards d'euros (Md€) là où l'OQN psychiatrie, réservé au privé lucratif, s'accroît de 4,2% à 0,7 Md€. De même, si l'OQN SSR augmente de 3,2% à 2,21 Md€, l'Odam SSR affiche en revanche un repli de 0,4% à 6,17 Md€ (lire ci-contre). En faisant ainsi le choix de "privilégier" les cliniques, le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes confirme que "les acteurs de santé ne sont pas tous logés à la même enseigne quant aux efforts à produire pour sauvegarder nos comptes sociaux et permettre à l'Assurance maladie de contenir son déficit".

Si « Le Généraliste » était paru en mars 1834 Comment on évoquait les maladies de femmes à la Fac en 1834

04.03.2015

« Permettez-moi, pour commencer de vous indiquer les caractères physiques et moraux qui distinguent la femme de l’homme.
Jean-Jacques Rousseau, que l’on trouve partout, a avancé, selon moi, un paradoxe en disant que “la femme est un homme en tout ce qui ne tient pas au sexe », je pense pouvoir aisément démontrer l’erreur dans laquelle est tombé le citoyen de Genève et prouver qu’elle diffère de l’homme, non seulement par sa constitution physique mais encore par ses facultés morales, par ses goûts et même par ses défauts.

En effet, l’observateur distingue promptement la petite fille du petit garçon, par l’allure, par le son de la voix, par la disposition du squelette, par celle des systèmes musculaire, circulatoire, nerveux, glandulaire, cellulaire et même par la nature des sécrétions.

La femme, en se développant, tout en conservant beaucoup de sa constitution primitive, de la délicatesse de ses formes, de la flexibilité de ses organes, acquiert de nouveaux attributs et se trouve enlacée dans une chaîne de besoins aussi inattendus qu’impérieux.

Je vais, Messieurs, vous donner une idée à peu près exacte des différences que la nature a apportées dans la formation des deux sexes, différences que ne peut apprécier l’homme vulgaire.

Le système osseux de la femme diffère notablement de celui de l’homme. Ses os sont moins gros, moins durs. Leurs éminences, leurs apophyses, leurs courbures sont moins prononcées, mais les différences les plus remarquables se trouvent dans les os du thorax et ceux du bassin. La clavicule est plus droite, le sternum est plus court, mais plus large et plus relevé en enfant. La poitrine est donc moins étendue chez la femme que chez l’homme, mais plus évasée. Les cuisses sont moins arquées chez l’homme et les genoux se portent plus en dedans. Cette disposition rend la progression plus pénible chez la femme et lui donne une démarche toute particulière , surtout à cause du déplacement plus prononcé du tronc.

Chez les femmes, on trouve partout une très grande quantité de tissu cellulaire ; il donne à leurs membres une surface uniforme et polie, cette rondeur et ces contours gracieux.

Santé numérique : des inquiétudes sur la protection des données

04.03.2015

Le smartphone va-t-il remplacer le carnet de santé ? La question se pose, à l’heure où les applications et objets connectés dans le domaine de la santé se multiplient. « D’ici quelques années, les nouvelles technologies permettront en soufflant dans son téléphone de surveiller une quinzaine de paramètres physiologiques de première importance », affirme Vincent Genet, de la société de conseil Alcimed. Mais d’après lui, cette « lame de fond inexorable » que constitue la e-santé « entraîne des inquiétudes à partir du moment où des individus saisissent eux-mêmes des données dans un système, sans nécessairement lire toutes les conditions générales ».

mercredi 4 mars 2015

Pour Claude DILAIN par PAUL MACHTO


Le blog de Paul Machto 03 MARS 2015



Je viens d'apprendre aux infos de 19h que Claude Dilain, sénateur de Seine st Denis et ex Maire de Clichy sous bois. Je l'ai très bien connu car il s'est bcp intéressé à nos initiatives d'une psychiatrie humaine ds la cité, soutenant notre équipe, surtout du centre de jour de Montfermeil et l'association Champ libre. Il était chaque année attentif à notre présence lors de la fête de la ville.
Il avait  aussi soutenu l'initiative du Collectif des 39 du 9-3 d'une projection débat à l'Espace 93 à Clichy  du film de Philippe Borrel "Un monde sans fou ?" Qu'il avait honoré de sa présence. 

La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessées

Le Monde.fr Par 




La sanction est tombée. Le Conseil de l’Europe – l’organisme européen de défense des droits de l’homme – estime, dans une décision qui doit être rendue publique mercredi 4 mars, que le droit français « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». De ce fait, elle viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les Etats parties doivent « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation ».

En France, le déni face aux agressions sexuelles

02/03/2015


En France, 1 femme sur 5 subit des violences sexuelles, mais aussi 1 homme sur 14. Malgré ce bilan glaçant, « le déni et la loi du silence règnent en maîtres ». Ce sont les conclusions d’une enquête ayant évalué l’impact au long terme des violences subies dans l’enfance. Première investigation nationale à donner la parole aux victimes, l’étude réalisée par l’association Mémoire traumatique et victimologie avec le soutien de l’UNICEF France, a interrogé (auto-questionnaire) 1 214 personnes dont 95 % de femmes.

Documentaire "LA VIE DES GENS" en salle le 4 MARS

Saisons après saisons, la pétillante Françoise, infirmière libérale, illumine la vie des gens. Avec beaucoup d’humour et de tendresse, elle fait bien plus que soigner nos ainés… elle préserve le lien social.





Un musée dédié à la maladie mentale, dans le plus ancien hôpital psychiatrique au monde (vidéo)

23/02/15


La plus ancienne institution psychiatrique au monde, l'hôpital Royal Bethlem, près de Londres, a ouvert cette semaine un musée et une galerie d'art retraçant l'évolution historique des traitements des troubles mentaux.

Un musée dédié à la maladie mentale, dans le plus ancien hôpital psychiatrique au monde (vidéo)

Vue du Royal Bethlem Hospital de Londres représenté dans une gravure de W. Hogarth, 176
"Le musée vise à contrecarrer les préjugés autour de la santé mentale", a expliqué à l'AFP Victoria Northwood, la directrice du musée. "L'un des principaux moyens d'y arriver est de faire visiter le site aux gens, afin qu'ils réalisent que ce n'est pas un endroit effrayant, menaçant et sombre".

Découvrez le bar à vin du centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand

AUVERGNE 
  • Céline Pauilhac, Evelyne Rimbert 26/02/2015

    © France 3 Auvergne

  •  

    Le mari de Nicole de Rochegonde est décédé à l'automne dernier. Au centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand. Il a été l'un des tout premiers patients à bénéficier d'une initiative pionnière en France : un bar à vin. Alors qu'il ne souffrait plus et avait retrouvé le goût des aliments, il a eu droit à un demi-verre de vin aux repas de midi et du soir durant ses 2 dernières semaines de vie. Un petit plaisir de bouche aux vertus immenses, pour lui, comme pour ses proches. 

Avec Jean Oury





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Numéro 84 - Revue semestrielle



Ont participé à ce numéro :Pierre BABIN - Mathieu BELLAHSEN - Agnes BERTOMEU - Paul BRETECHERBrivette BUCHANAN - Rene CAUSSANEL - Patrick CHEMLAPatrick COUPECHOUX -Damien CRU - Joris DE BISSCHOP - Amaro DE VILLANOVA - Linda DE ZITTERPierre DELION - Philippe DOCKES - Zorka DOMIC - Marc DOU - Christophe DU FONTBARE - Jean DUBUQUOITPatrick FAUGERAS - Alexis FORESTIER - Flora FRIDJA BENLOUZ - Emmanuelle GUATTARI - Ariane HOFMANSAnik KOUBA - Pierre johan LAFFITTE - Aulde LERAY -Valerie MARANGE - Lucien MARTIN Ginette MICHAUD -Laure MURAT - Clara NOVAESYannick OURY - Jean OURY -Francois PAIN - Nicolas PHILIBERT - Anne QUERRIENClaude RABANT - Alejandra RIERA - Danielle ROULOT -Benjamin ROYER - Danielle SIVADON - Shigeru TAGA -Naoko TAMURA - Catherine VALLON - Mayette VILTARD - 

Jean Oury n’a jamais cessé de l’affirmer : dans l’abord de la folie, le plus petit détail, un simple geste ou un sourire peuvent avoir une valeur inestimable. Ce souci de l’ambiance, ces paroles qui soignent, cet humour, cette bienveillance, ces moments féconds au cours desquels une existence parfois bifurque constituent l’arrière fond sensible dont ce numéro de Chimères se veut l’écho, nourri d’expériences, de témoignages et de récits souvent placés sous le signe d’une « vraie rencontre ».


Freud, Lacan : anatomie d'un passage Le concept de réseau en psychanalyse




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Frederic FOREST
©2015
Hypothèses - collection dirigée par Jean-Richard Freymann


Préface de Alain Vanier

Subversion, travestissement, retour à l’origine ? Quelle est réellement l’articulation opérée par Lacan avec l’œuvre de Freud ?

Cet ouvrage revient sur les concepts majeurs qui expliquent tout à la fois la rupture et les éléments de continuité entre ces théories de la psychanalyse. Leschibboleth lacanien du « retour à Freud » se traduit par un retour aux textes de Freud, mais également par la subversion des termes de sa découverte.







La Parole et l'aliénation




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Lucien ISRAEL
Deux séminaires : 1988-1989 et 1990. Révision impertinente de quelques concepts psychanalytiques et l'aliénation
©2015 (1ère édition 2007)
érès poche - psychanalyse - I

Préface de Charlotte Herfray
La réédition de deux séminaires de Lucien Israël invite à une révision impertinente de quelques concepts psychanalytiques. Loin des discours psys qui véhiculent sans vergogne des notions ignorant le sujet en le réduisant à des fonctions ou des comportements observables, Lucien Israël maintient haut et fort la rigueur du discours de Freud et Lacan, et affirme que le sujet se constitue dans et par la parole.


mardi 3 mars 2015

Les habitants d'Ettelbruck sont inquiets

L'essentiel Logo 03 mars 2015

ETTELBRUCK – L'attaque mortelle de la place de l’Hôtel-de-Ville, lundi soir, a plongé la ville dans une minipsychose.

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L'attaque mortelle a eu lieu sous les fenêtres du bourgmestre. (editpress)
Un homme est décédé lundi soir, tué à coups de couteau, place de l’Hôtel-de-Ville. C’est la deuxième fois en quelques jours qu’un homme est attaqué à l’arme blanche. Un suspect a été arrêté mais les 7 500 habitants de la ville du nord sont anxieux. Ettelbruck est-elle devenue Ettelbrooklyn, comme l’indique un commentaire sur la page Facebook de L’essentiel? «C’est vraiment exagéré», indique Jean-Paul Schaaf, bourgmestre de la commune, contacté par L’essentiel. «Si vous regardez les statistiques officielles de la criminalité, Ettelbruck est dans la moyenne nationale». Mais l’élu sait que ses administrés sont inquiets: «Ce matin, dans le train, pas moins de trois personnes sont venues me parler de ça, il y a une grande préoccupation. Ils sont très secoués et moi aussi». Le crime s’est en effet déroulé sous ses fenêtres, place de l’Hôtel-de-Ville. Il a tout vu, «la victime était couchée sur le sol; les ambulances, les secours étaient là. Vous êtes transporté dans un autre monde».

Facebook teste un kit anti-suicide pour ses utilisateurs

NICOLAS SANTUCCI

Facebook, nouvel assistant social d'Internet ? A l’aide d’un nouvel outil, le réseau social souhaite protéger les utilisateurs aux tendances suicidaires, comme le rapporte le San Francisco Chronicle. Encore en période de test aux Etats-Unis, il devrait être mis en ligne pour tous les utilisateurs du réseau social dans les prochains mois. Ce nouveau mécanisme permettra de signaler un message de détresse émis par un «ami» Facebook, qui laisserait penser que l’auteur pourrait se donner la mort.
Le dispositif se décompose en plusieurs phases. Dès l’apparition d’un nouveau message sur Facebook, un onglet permet de signaler ceux considérés comme alarmant aux employés du réseau social, comme c’est déjà le cas pour les posts liés à la nudité ou à la violence. Un message est alors envoyé à l’utilisateur qui a signalé le post. Une note informative sur le suicide lui est transmise, et il est invité à contacter son «ami» en détresse.

Le gaz hilarant : un nouvel antidépresseur ?

Publié le 28/02/2015


Depuis la découverte de l’iproniazide en 1957, de nombreux médicaments antidépresseurs ont étés développés. Cependant près d’un patient déprimé sur trois n’est pas soulagé avec les médicaments antidépresseurs actuels. De nouvelles voies thérapeutiques sont indispensables. 
Les recherches se tournent aujourd’hui vers le récepteur au glutamate N-méthyl-D-aspartate (NMDA). Parmi les traitements candidats agissant sur cette voie, la kétamine, un antagoniste du récepteur NMDA, a déjà montré son efficacité dans la dépression résistante. Mais d’autres traitements sont également des antagonistes de ce récepteur et pourraient donc avoir un effet antidépresseur. L’un en particulier est facile d’accès et bien connu des praticiens : le protoxyde d’azote, massivement utilisé comme anesthésiant. Utilisé en pédiatrie, ou encore en chirurgie dentaire, le protoxyde d’azote est également connu pour ses propriétés euphorisantes.