INTERVIEW
La «bonne parentalité» est devenue un enjeu public. Le sociologue Claude Martin, qui publie un ouvrage sur cette injonction contemporaine, en décortique les ressorts.
On peut moquer les longues suites de «fais pas ci, fais pas ça» ; boycotter les piles de bouquins sur le «métier» de parents ; contourner méthodiquement les magazines qui distillent leurs bons conseils pour devenir des perfections de la parentalité. On peut aussi décider de lever les yeux au ciel quand d’autres enquillent les rendez-vous chez le psy au moindre hic, quand ils ne s’inscrivent pas à un programme de soutien parental en cas de couac. Ou simplement tenter de comprendre, d’analyser.
C’est la voie choisie par Claude Martin, sociologue, directeur de recherche au CNRS, titulaire de la chaire Lien social et santé à l’Ecole des hautes études en santé publique et directeur du centre de recherche sur l’action politique en Europe. Avec une dizaine de contributeurs, il vient de publier un ouvrage intitulé Etre un bon parent, une injonction contemporaine, une somme sur un débat qui préoccupe tant les parents que l’Etat.
C’est la voie choisie par Claude Martin, sociologue, directeur de recherche au CNRS, titulaire de la chaire Lien social et santé à l’Ecole des hautes études en santé publique et directeur du centre de recherche sur l’action politique en Europe. Avec une dizaine de contributeurs, il vient de publier un ouvrage intitulé Etre un bon parent, une injonction contemporaine, une somme sur un débat qui préoccupe tant les parents que l’Etat.