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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 2 octobre 2014

Exclusif : la majorité des professionnels de santé ne conseillerait pas à leurs enfants de choisir leur métier !

25/09/2014

Robert Debré, premier représentant d'une dynastie de médecin, père de Claude Debré et grand-père de Bernard Debré, tous deux chirurgiens
Paris, le jeudi 25 septembre 2014 – Il n’est pas rare lorsque la mémoire d’un illustre médecin est saluée d’apprendre qu’il fut lui-même le fils d’un praticien et que ses enfants ont à leur tour épousé une carrière médicale. Au-delà même des familles les plus célèbres, la médecine et la pharmacie se transmettent fréquemment de père en fils (ou de mère en fille). Sensibilisation depuis la plus tendre enfance aux particularités de ces métiers, volonté de s’inscrire dans une lignée, aspiration pour des métiers fortement valorisés socialement et économiquement : les raisons ne manquent pas pour inciter les jeunes générations à ne pas tourner le dos aux professions de leurs aînés. L’adoubement enthousiaste des parents (voire même une légère pression tacite ou explicite) faisait jadis le reste. Aujourd’hui, cet assentiment n’existerait plus et se serait même mué en un certain rejet.

86 % des pharmaciens pas certains de vouloir que leurs enfants reprennent le flambeau

Un sondage réalisé sur notre site du 9 au 21 septembre révèle en effet que seuls 35 % des professionnels de santé conseilleraient à leurs enfants de suivre leur voie ! Ils sont a contrario 61 % qui ne recommanderaient pas à leurs rejetons d’épouser leur propre carrière, tandis que 4 %, estimant peut-être qu’il appartient à la nouvelle génération de faire elle-même ses propres choix (voire ses propres erreurs), ont jugé préférable de ne pas se prononcer. Si ce sentiment, qui dénote certainement un réel désabusement des professionnels de santé pour leur métier, existe dans toutes les disciplines, il est plus marqué chez les pharmaciens qui sont 86 % à affirmer qu’ils ne conseilleraient pas à leurs enfants d’ouvrir une officine ou de s’engager dans une carrière pharmaceutique hospitalière.

mercredi 1 octobre 2014

Les psychologues se rassemblent autour d’axes primordiaux pour l’exercice de la psychologie et de leur métier.

Pétition à signer : la profession de psychologue est en danger !
Dans la prochaine loi de santé, au vote début 2015, le psychologue n’existe plus ! Pourtant, tout est posé dans le premier article qui ouvre toutes les déclinaisons possibles des interventions des psychologues, quels que soient les champs, les modalités et temps d’intervention. Alors que se passe-t-il ? Les justifications données sont tellement de l’ordre de la provocation qu’elles en deviennent particulièrement inquiétantes : Vous n’êtes pas médecins, vous n’avez pas voulu être intégrés dans les professions paramédicales, alors vous n’avez rien à faire dans une loi de santé. Et, instantanément, le soin psychique est évacué, on pourra en décliner les formulations, mais le résultat est là. Ou risque d’être définitivement là demain. Exit la relation dans le soin, le travail avec les équipes, la demande est à la technicité et à l’efficacité.
Ce 20 septembre, une réunion s’est tenue regroupant des représentants d’un nombre très impressionnant d’organisations professionnelles, de syndicats, de collèges de psychologues, le SIUEERPP, etc., pour cerner précisément les modalités d’actions possibles et les demandes de modification de la loi à obtenir avant le vote, afin que, certes, notre profession s’en trouve protégée, mais, avec elle, des principes fondateurs de notre société comme la liberté d’accès aux soins pour tous, le libre choix, la prise en compte du sujet et de son psychisme et son importance quels que soient les lieux, cadres et domaines de sa vie. Parce que la ministre le précise elle-même : cette loi ne concerne pas seulement l’hôpital et veut amener à sortir de l’établissement au profit d’une logique de parcours. Les conséquences seront plus graves encore si le rôle des psychologues est évacué ! C’est bien toute notre profession, quel que soit le domaine d’intervention, qui est concernée.

mardi 30 septembre 2014

PLFSS : 3,2 milliards d’euros d’économies pour l’assurance-maladie, ce qu’il faut retenir

29/09/2014

Aux grands maux les grands remèdes. Le gouvernement a présenté lundi les grandes lignes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015 qui ambitionne de réaliser pas moins de 3,2 milliardsd’euros d’économies sur la seule branche maladie, enciblant particulièrement les produits de santé.
L’objectif est de ramener le déficit de la branche maladie à 6,9 milliards d’euros en 2015 (contre plus de 10 milliards en tendance annuelle).
A cet effet, l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) sera fixé à 2,1 % en 2015 (contre 2,4 % en 2014), à hauteur de 182,3 milliards d’euros. Petit signal adressé à la médecine libérale, la hausse de l’enveloppe budgétaire de la ville (+2,2 %) sera supérieure à l’enveloppe de l’hôpital (+2 %).
Marisol Touraine a réaffirmé qu’il n’y aurait aucun déremboursement de médicaments ni diminution de la prise en charge des soins. La ministre de la Santé a confirmé que le tiers payant intégral serait mis en place pour les bénéficiaires de l’ACS à compter du 1er juillet 2015. Tour d’horizon des principales mesures d’économies sur l’assurance-maladie.
Cliquer sur le tableau pour l'agrandir

« Face au Big Data, le corps médical va perdre le pouvoir », selon le fondateur de Doctissimo



Alexandre - BF
Les données sur l’être humain s’amoncellent à l’heure du séquençage du génome humain et de la thérapie génique. Le corps médical va perdre le pouvoir au profit de sociétés comme Google. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et entrepreneur. 
La valeur de la médecine et du système de santé français va partir vers la Californie, vers Google, vers les « infomédiaires », les intermédiaires spécialistes de l’information. C’est ce qu’annonce Laurent Alexandre, chirurgien et pionnier d’internet, créateur du site web Doctissimo. Il a pris la parole lors de l’événement Cloud d’Oracle le 28 Janvier à Paris.
Les médecins ne maîtrisent pas le Data Mining
En médecine, « le Datamining devient plus important que le stéthoscope » déclare-t-il. Il décrit une médecine française coupée des enjeux technologiques. « Les médecins maîtrisent très mal le Datamining et le Big Data. Le corps médical va perdre le pouvoir » dit-il. Le système de santé va être « rebooté« , un mot que les médecins ne comprennent pas sourit Laurent Alexandre.
Le pouvoir ne passera pas pour autant aux malades. « Le pouvoir des malades va baisser. Ce n’est pas dans les forums de Doctissimo – j’ai bien fait de le vendre à Lagardère – que l’on pourra discuter de cette complexité » affirme le chirurgien conférencier.

Tizi-Ouzou : En grève depuis plus de deux semaines Les résidents en psychiatrie ne décolèrent pas

Par Karima Talis




Les résidents en psychiatrie de la faculté de médecine de Tizi-Ouzou ont posé leur piquet de grève devant le rectorat de l’université Mouloud Mammeri depuis jeudi 11 septembre dernier.
Ces grévistes dénoncent l’état dans lequel patauge la formation médicale dans la wilaya depuis des années, un état qui est illustré par la décision du doyen « de mettre fin à la formation de psychiatrie à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Oued Aïssi ainsi que la suppression de postes de résidents dans de nombreuses spécialités », fustigent-ils dans une déclaration rendu public, parvenue hier à notre rédaction.


Un schizophrène et son psy bousculent les idées reçues sur la maladie

Guy Baillon Headshot

Rachel Lambert raconte son combat pour laisser partir Vincent

Rachel Lambert raconte son combat pour laisser partir Vincent
L'épouse de Vincent Lambert sort un livre intitulé "Vincent, Parce que je l'aime, je veux le laisser partir". Elle y décrit son histoire avec l'ex-infirmier aujourd'hui en état végétatif et son combat pour l'arrêt des soins.
C'est un plaidoyer pour que l'on respecte les volontés de son mari dont le sort n'est toujours pas fixé. Mais c'est aussi le récit d'une histoire d'amour tragique. Si jusque-là, elle avait refusé de témoigner, elle apparaît aujourd'hui à visage découvert. Et elle pèse ses mots. Rachel Lambert souhaite écrire et dire sa vérité sur une affaire trop médiatisée. Pour qu'il reste "quelque chose de joli dans tout ce qu'on peut lire."
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lundi 29 septembre 2014

Relation soignant/soignés : enquête Temporelles

L’enquête "Temporelles" s’intéresse au vécu et au ressenti des patientes en hôpital de jour : les patientes veulent du temps, du soutien et des échanges.
28 septembre 2014
Qu’attendent les patientes atteintes du cancer du sein de leur relation avec l’infirmier(e) ? Sont-elles satisfaites du temps qu’ils leur consacrent ? Et les infirmier(e)s, comment perçoivent-ils leur rôle auprès des patientes ? L’enquête nationale Temporelles, menée par Kantar Health à l’initiative de Roche, répond à toutes ces questions.

Plus de 3 800 patientes et de 630 infirmier(e)s de 105 établissements français ont participé à l’enquête Temporelles qui porte un regard neuf sur la parcours de soins :
- Si la grande majorité des patientes (80%) trouvent que les infirmiers leur consacrent assez de temps, les mêmes infirmiers déplorent, eux, en manquer pour se consacrer au soutien de leurs patientes (70 % des réponses).
- La majorité des patientes (58%) discutent souvent ou systématiquement avec l’infirmier(e) au moment de l’administration de leur traitement, généralement (70 % des réponses) au sujet de ses effets indésirables ; l’infirmier(e) répond opportunément, en donnant surtout des conseils visant précisément à réduire ces effets indésirables (54 %).

Voyage dans l'univers d'un entendeur de voix

QUEBEC 25 septembre 2014

S
Cela fait maintenant 15 ans que le psychologue Serge Tracy a entendu pour la première fois des voix dans sa tête. La présence de ces entités indésirées l'a amené à vivre cinq dépressions, ou décompensations, comme il aime mieux les appeler. Jusqu'à ce qu'il accepte sa maladie et essaie de vivre avec elle le plus sainement possible.
Par Mariane Bergeron-Courteau

C'est un peu l'ensemble de ce parcours qui a poussé le psychologue de formation à offrir des conférences témoignant de son expérience, puis à écrire le livre autobiographique De psychologue à psychotique.

Vivant cette situation au quotidien, Serge Tracy sait que le fait d'être atteint d'un trouble d'ordre mental est très difficile pour une personne. La maladie est souvent jugée de part et d'autre, ce qui a pour effet d'isoler l'individu touché.

«Un des objectifs est d'informer les personnes qui sont atteintes de santé mentale d'un modèle ou d'un exemple de quelqu'un qui finalement parvient à intégrer la difficulté, à s'harmoniser avec son monde émotif, son monde psychique, de façon à vivre le plus sainement possible», explique-t-il.

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Santé mentale: une ressource pour les proches

QUEBEC 

Pierre Lussier

Des promenades en groupe pour améliorer la santé mentale

25/09/2014


Des promenades à plusieurs dans la nature sont associées à une réduction du stress, selon une étude récente. - RelaxNews - Brocreative/shutterstock.com
Des promenades à plusieurs dans la nature sont associées à une réduction du stress, selon une étude récente. 
Voir des amis ou prendre de l'air : voici deux activités souvent suggérées à ceux qui ont le moral dans les chaussettes, et pour cause. Selon une étude récente de grande envergure, les promenades collectives dans la nature sont associées à une meilleure santé mentale et une réduction du stress.

"Nous entendons des gens dire qu'ils se sentent mieux après une promenade ou après avoir été dehors. Mais il n'y a pas eu beaucoup d'études d'une aussi grande envergure qui soutiennent la conclusion que ces comportements améliorent réellement la santé mentale et le bien-être", explique Sara Warber, auteure principale de l'étude et professeur à la faculté de médecine de l'Université de Michigan (États-Unis).

Psychiatrie : La thérapie cognitivo-comportementale en débat à Alger

28.09.14

La Société algérienne de psychiatrie organise, le 10 octobre prochain à Alger une Journée internationale de psychiatrie qui aura pour thème «Les thérapies cognitivo-comportementales».

Cette spécialité été développée en Algérie grâce aux efforts de trois sociétés savantes à savoir la Société algérienne de psychiatrie, présidée par le Pr Kacha Farid et le Pr Belaïd Abderrahmane, la Société algérienne des psychiatres d’exercice privé, présidée par le Dr Bouchène Farid et l’Association des psychiatres de la wilaya de Constantine présidée par le Dr Merdji Youcef. Ce congrès, qui regroupera les trois sociétés et plusieurs spécialistes étrangers va permettre aux médecins formés à cette pratique d’échanger leurs expériences.

En Californie, il faut dire «oui» sexplicitement

 AFP

La Californie a promulgué une loi nécessitant la formulation explicite du consentement sexuel sur les campus universitaires, afin de protéger les jeunes femmes du viol, notamment si elles sont sous influence de drogues ou d’alcool. Le gouverneur de cet Etat de l’ouest américain, Jerry Brown, a signé tard dimanche la nouvelle loi, surnommée «Yes means yes» («oui, c’est oui»), une première du genre aux Etats-Unis.

L'AFFAIRE MARTHE GAUTIER/TRISOMIE 21 REBONDIT

Par Sylvestre Huet 
Le Comité d’éthique de l’Inserm fait rebondir l’affaire Marthe Gautier/Trisomie-21/Fondation Lejeune. Ce Comité a en effet pondu un texte, suite à la demande de biologistes indignés par la pression exercée par la Fondation Lejeune pour empêcher la remise du Grand Prix de la Société française de génétique humaine à Marthe Gautier. Un prix pour sa contribution majeure à la découverte expérimentale de la trisomie-21. Un épisode lamentable, avec huissiers dépêchés par la Fondation Lejeune et une dame confinée dans son hôtel au lieu d’être honorée comme il se doit (j’ai raconté cette affaire dans cette note de janvier 2014).
Saisi, le Comité d’éthique de l’Inserm présidé par Hervé Chneiweiss, a rendu un avis qui explique la contribution majeure de Marthe Gautier à cette découverte, au rebours d’un discours tenu régulièrement par la Fondation Lejeune qui attribue à Jérôme Lejeune un rôle prépondérant dans cette découverte. Une affirmation peu crédible comme le montre l’analyse du Comité d’éthique. En outre, l’avis du Comité d’éthique fait un rappel bien venu des règles qui doivent être respectées quant à la signature des articles scientifiques (je publie le texte de l’avis ci-dessous).

UNE FONDATION AGRESSIVE

La Fondation Lejeune développe une attitude extrêmement agressive, probablement en lien avec sa demande de béatification de Jérôme Lejeune auprès du Vatican pour récompenser un militant anti-IVG plus qu’un scientifique. Ainsi, après mon article sur le blog — mais… trois mois après sa publication, étrange… — la direction de Libération a reçu une sommation de publication d’un droit de réponse. Pourtant, après que je lui ai donné la possibilité d’insérer cette réponse en commentaire, sur le conseil de l’avocat du journal, la Fondation n’a pas donné suite.

Aux États-Unis, le chômage fait baisser le taux de fécondité

 30/09/2014


Les femmes américaines qui ont été au chômage lorsqu’elles étaient jeunes ont tendance à avoir moins d’enfants que les femmes qui ont travaillé, selon une étude récente publiée dans les « PNAS ». Des chercheurs de l’Université de Princeton ont en effet suivi une cohorte de femmes et analysé plus de 140 millions de naissances entre 1975 et 2010.
Ils ont constaté que les femmes qui avaient connu une période de chômage entre 20 et 24 ans avaient moins d’enfants. Des études précédentes avaient suggéré que le chômage avait un impact à court terme sur l’indice de fécondité des femmes car elles n’avaient pas les ressources financières pour élever un enfant. Mais aucune étude n’avait mis en évidence l’effet à long terme.