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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 26 août 2014

La renaissance du temps, par Lee Smolin

12/06/2014


Des phénomènes de notre quotidien, la gravité par exemple, aux plus lointains, comme la mort de l'univers, La renaissance du temps, publié chez Dunod, détaille les aléas de la notion de temps en physique. Relativité comme mécanique quantique font au temps une place de choix dans la quête infinie de définition du monde qui nous entoure.

Dans La renaissance du temps, Lee Smolin passe en revue les différents statuts du temps au fil des théories cosmologiques. © Dunod












Dans La renaissance du temps, Lee Smolin passe en revue les différents statuts du temps au fil des théories cosmologiques. © Dunod




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Armand Gatti : le trou, l’arbre, le paradis, les lettres d’amour et les mots de la résistance

THOMAS LEMAHIEU 26 Août, 2014


PHOTO ALBERT FACELLY POUR L’HUMANITÉ
28 JUIN 2014, ARMAND GATTI, À LA MAISON DE L’ARBRE, À MONTREUIL-SOUS-BOIS.
Crédit: 
ALBERT FACELLY POUR L’HUMANITÉ


En 1944, avant de défier, pendant des décennies, toutes les pesanteurs du théâtre classique, le maquisard saute en parachute dans les rangs du Special Air Service. Une expérience qui, avec celles du maquis et du camp, nourrira toute sa vie.
Pour Armand Gatti, la Libération a commencé en 1942. Il a dix-sept ans. Son père, balayeur, anarchiste, est mort quelques années plus tôt sous les coups de matraque de la police. Il quitte Monaco pour gagner le maquis dans le Limousin. Avec trois camarades, des cheminots communistes, il creuse un trou dans la forêt de la Berbeyrolle, non loin de Tarnac (Corrèze), sur le plateau des Millevaches. En dehors d’un vieux pistolet appartenant au fermier du coin, les maquisards n’ont pas d’armes. Rien d’autre que des mots : ceux des poètes – Mallarmé et Rimbaud –, ceux de Gramsci. « Là-bas, il n’y avait pas d’inimitié, que de la fraternité, avance-t-il aujourd’hui. Pour moi, la Berbeyrolle est devenue l’équivalent du paradis chez les chrétiens. »

lundi 25 août 2014

Elisabeth Roudinesco : Freud en son temps et dans le nôtre


09/09/2014 >  20:00 - 21:30
Institution des Chartreux 
58, rue Pierre Dupont 
69283 LYON cedex 01
En collaboration avec les éditions du Seuil. En partenariat avec la librairie Le Bal des Ardents
Rencontre animée par Thomas Wieder / Le Monde

Des centaines d'ouvrages ont été écrits de par le monde sur le médecin viennois fondateur de la psychanalyse. 
C'est à la lumière de nouvelles archives et correspondances, qu’Élisabeth Roudinesco propose une  lecture inédite de la vie et de l'œuvre de Sigmund Freud (1856-1939). 

Question d'intelligence

LE MONDE | Par 
Certains seront plus sensibles à l'intelligence mathématique ou verbale. D'autres apprécieront l'intelligence professionnelle indispensable pour conduire sa carrière au mieux, ou l'intelligence des comportements, trop rarement répandue en entreprise, et qui permet d'optimiser les relations entre les individus (Albert Einstein, auteur de la théorie de la relativité, Prix Nobel de physique en 1921).
« Nase ! Obtus ! Débile ! Génial ! Brillantissime ! » Que celui ou celle qui n'a jamais qualifié son interlocuteur de façon aussi tranchée me jette la première pierre.
Nous avons tous une idée assez précise de ce que nous entendons par intelligence. Et, en conséquence, nous sommes assez prompts à classer les individus sur une échelle des valeurs qui nous semble indiscutable, alors qu'elle ne l'est guère.
Recourir à des tests est loin d'être la panacée. Le quotient intellectuel ne reflète qu'une forme de logique. Alors qu'une multitude de critères entrent en jeu pour établir notre classement personnel, comme la vivacité d'esprit, le sens de la déduction, la clarté d'un raisonnement…
INTELLIGENCE MATHÉMATIQUE OU VERBALE
Certains seront plus sensibles à l'intelligence mathématique ou verbale. D'autres apprécieront l'intelligence professionnelle indispensable pour conduire sa carrière au mieux, ou l'intelligence des comportements, trop rarement répandue en entreprise, et qui permet d'optimiser les relations entre les individus. Autant de paramètres qui sont bien souvent ceux de nos proches, collègues ou amis – si ce n'était pas le cas, nous ne les respecterions pas –, ce qui ne nous incite pas à les mettre en cause.
Erreur ! Ce que nous attendons d'un être intelligent varie d'un pays, d'une culture à une autre, estime Robert Sternberg, professeur à l'université Cornell (Etats-Unis), dans un article publié le 13 juin dans Developmental Review, intitulé « Pourquoi la psychologie culturelle est nécessaire et pas juste sympathique ».

Le poids du silence

25.08.14

Sur le forum d'Infirmiers.com, Camille raconte, avec beaucoup d'émotions, comment s'est passé son premier stage... Celui qui a brisé quelque chose au fond d'elle...

Je m'appelle Camille, j'ai 19 ans et aujourd'hui j'ai décidé de briser le silence.
Septembre 2013 : Je suis sur liste complémentaire.
Deux jours après la rentrée, l'IFSI m'appelle, un désistement, je suis prise. Après deux mois d'attente et de stress c'est avec un énorme soulagement et les larmes qui coulent sur mes joues que je crie un "oui" dans le téléphone. Alors il faut tout préparer, imprimer les papiers, prévenir la famille de la bonne nouvelle et puis partir à une heure de chez soi, démarrer une nouvelle vie seule, avoir son appartement, son indépendance. Le rêve de quasiment tous les jeunes de 18 ans, on ne va pas se mentir. Le lendemain, un mercredi, je fais donc ma rentrée en institut de soins infirmiers. Heureuse ça oui, c'était tout ce que je voulais. Les jours passent, je rencontre de nouvelles personnes, je me fais des amis, je vis ma vie. Je découvre une nouvelle ville, un nouveau monde. Le monde étudiant. Avec sa certaine insouciance, ses soirées et puis cette liberté. J'ai 18 ans, j'ai l'impression d'être le maître du monde, rien ne m'atteint, je suis jeune, belle (ça dépend des jours) et libre.
Novembre 2013 - Dans quatre jours, je commence mon tout premier stage. En neurochirurgie. Oui, le service de Derek Shepherd dans Grey's Anatomy. Oui le cerveau, la moelle épinière, le système nerveux, tout ça. Partout autour de moi on me dit "Mais c'est super, tu vas t'éclater", on m'envie presque. Je souris, je suis confiante, pressée. Je bois les paroles de ces gens, pire même, je les crois de tout cœur. Dans quatre jours, je vais dans le service de neuro et je suis comme un enfant à la veille de Noël.
Et puis ce fameux jour arrive. Anxieuse, il faut l'avouer tout de même, j'entre dans l’hôpital. C'est immense, des dizaines d'étages, de services. Partout, des gens qui courent, des patients qui attendent, d'autres qui marchent, qui parlent, qui sont là tout simplement. Je me rends dans ce service. Je me présente. Oui oui c'est moi, Camille, l'étudiante infirmière qui commence son stage aujourd'hui. On m'indique où me changer, on se présente à moi. Cadre, aide(s)-soignant(e)s, infirmier(e)s, médecins, internes et j'en passe... On m'explique ce qu'on fait exactement ici, le profil des patients. Et puis la première journée se termine. Oui oui c'était bien, j'aime bien. Le lendemain et puis le jour d'après aussi c'était bien, j'aimais bien.

Etes-vous accro au boulot ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
Vous avez tendance à rayer de vos priorités loisirs, hobbys ou séances sportives en raison du travail ? Des personnes vous ont prié de lever le pied côté professionnel mais vous ne les avez pas écoutées ? C’est peut-être le signe d’une addiction au travail, à risque pour la santé.
Une équipe norvégienne, qui a mis au point un nouveau test pour repérer cette dépendance, estime que 8,3  % des Norvégiens sont affectés. L’enquête de Cecilie Schou Andreassen (université de Bergen) et de ses collègues, menée auprès d’un échantillon représentatif de plus de 1  000 employés, a été publiée le 13 août, dans la revue médicale en ligne PLoS One.
Décrite pour la première fois sous le vocable de « workaholisme », par analogie avec l’alcoolisme, au début des années 1970 par l’Américain Wayne Oates, l’addiction au travail suscite de plus en plus d’études dans le monde. Plusieurs outils de type questionnaire ont été créés pour diagnostiquer et quantifier le phénomène, mais les études épidémiologiques sont encore peu nombreuses et portent le plus souvent sur des effectifs limités. La définition elle-même du workaholisme est loin de faire consensus.

Les femmes ont un usage réduit de l'espace public

LE MONDE | Par 
lllustration
La rue serait-elle devenue un univers masculin ? Avec ses commerces, ses cafés, ses squares et ses terrains de jeux, l'espace public apparaît ouvert et mixte. Pourtant, plusieurs études et expériences montrent que la ville demeure un lieu sexué. Où l'on se croise mais où on ne partage pas la même liberté de mouvement selon qu'on soit femme ou homme. Et où des « murs invisibles » sont dressés à l'encontre de celles qui tentent d'y évoluer. Une réalité plus prégnante encore en banlieue.
Selon une étude de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), plus d'une femme sur trois éprouve un « sentiment d'insécurité » dans son quartier, contre une femme sur cinq dans les centres-villes. Et d'après l'enquête de victimation annuelle réalisée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France auprès de 10 500 femmes, la peur fait partie du vécu de 69 % des Franciliennes, « au moins de temps en temps »le soir.

Mathieu Bellahsen, La santé mentale. Vers un bonheur sous contrôle

La santé mentale
Mathieu BellahsenLa santé mentale. Vers un bonheur sous contrôle, Paris, La Fabrique, 2014, 186 p., Préface de Jean Oury, ISBN : 978-2-35872-059-5.
Omniprésente dans les discours de santé publique depuis le début des années 2000, la notion de « santé mentale » – et les multiples injonctions au bonheur et au bien-être qu’elle charrie – s’est imposée dans notre paysage social avec une évidence aujourd’hui trop peu discutée. C’est au questionnement de cette notion allant de soi, « qu’il est naturel de traiter socialement et politiquement » (p. 17), que s’emploie Mathieu Bellahsen dans cette étude captivante. Psychiatre de formation, désireux de porter un regard davantage réflexif sur sa pratique et, plus généralement, sur l’évolution de la prise en charge de la maladie mentale dans nos sociétés, Bellahsen s’est attelé à retracer la généalogie du concept afin de mettre en perspective notre situation présente. De ses origines progressistes d’après-guerre jusqu’à nos jours, l’auteur nous montre combien l’acception originelle du concept de santé mentale s’est considérablement renversée avec le temps. Outil au service de l’inclusion sociale des « malades mentaux », la notion est devenue, subrepticement, un outil de normalisation, œuvrant à l’institution d’un bonheur sous contrôle indissociable de l’idéologie néolibérale.
  • 1 On peut lire les recensions de l’ouvrage La nouvelle raison du monde. Essai sur la société néolibér (...)
2S’appuyant sur les travaux de Christian Laval et Pierre Dardot sur la société néolibérale1, Bellahsen rappelle d’entrée de jeu que le néolibéralisme vise à « imposer le principe de la concurrence à tous les domaines de la vie des hommes » (p. 18), là où le libéralisme classique se limitait à la sphère économique. L’idée est désormais de faire de chaque individu l’entrepreneur de sa propre personne, concevant son espace intime comme une entreprise et un ensemble de capitaux qu’il s’agit de faire fructifier. Margaret Thatcher en avait clairement fixé le cap : « Economics are the method. The object is to change the soul ». C’est là qu’intervient précisément le concept de santé mentale. Il agit aujourd’hui selon l’auteur comme un puissant opérateur du néolibéralisme en investissant le domaine de l’intime pour y appliquer « la norme de la concurrence » : « La santé mentale dans sa forme actuelle est un processus de normalisation visant à transformer le rapport des individus, des groupes et de la société dans le sens d’une adaptation à une économie concurrentielle vécue comme naturelle » (p. 21). Cette congruence entre la santé mentale et la gouvernementalité néolibérale – ce que l’auteur appelle « santé-mentalisme » – n’avait pourtant rien de prédestiné.

La natalité du Japon au plus bas

AFP

Une femme enceinte se rend au bureau à Tokyo, en juillet 2013.
Une femme enceinte se rend au bureau à Tokyo, en juillet 2013. (Photo Yoshikazu Tsuno. AFP)

L'Archipel n'a pas atteint les 500 000 naissances au cours des six premiers mois de l'année. Une première, qui pourrait accentuer encore la décroissance de la population japonaise.

dimanche 24 août 2014

NOONEE, LA CHAISE PORTABLE ET QUASI INVISIBLE

Cette formidable invention d’une startup suisse promet de transformer la chaise classique de façon définitive. Car Noonee est une chaise que l’on porte, comme un vêtement. On ne la voit presque pas mais elle s’avère particulièrement utile pour les personnes qui travaillent dans des positions difficiles pour le dos.
chaise sans chaise
Surnommée la chaise sans chaise, la Noonee est un support pour jambes et fessiers conçu en aluminium et fibre de carbone. Elle a été pensée par Keith Gunura, le CEO de l’entreprise actuelle, alors qu’il était encore étudiant au Bioinspired Robotics Lab de l’Institut de recherche ETH de Zurich en 2009. Le secret de cette chaise se trouve dans son amortisseur électrique (à batterie) qui permet de supporter le poids de la personne lorsqu’elle se met en position assise. Il faut préciser que ce support est totalement portable (comme un vêtement) puisqu’il ne touche jamais au sol.
Pour le moment au stade de prototype, cet exosquelette intéresserait déjà Audi et BMW pour les employés de leurs chaines de production. On peut aussi y voir des applications infinies dans de nombreux emplois dans lesquels les employés doivent travailler debout ou prendre des postures fatiguantes pour le corps, les jambes ou le dos.
noonee

Cet infirmier se sert de sa voix d'or pour apaiser ses patients. Un véritable don du ciel !


Sophie Bernard, le 26 août 2014

L’Hôpital de Valencia, en Californie, compte un infirmier pas comme les autres. Il partage avec ses patients quelques notes de musique pour éclaircir leur horizon !