Pas mieux qu’un placebo… Dans un article du Lancet publié aujourd’hui, une équipe Australienne jette un pavé dans la mare en suggérant que le paracétamol n’aurait qu’un intérêt limité dans la lombalgie aigue.
Alors que l’utilisation de cet antalgique en première intention fait consensus, les auteurs s’interrogent sur le bien fondé de ces pratiques.
Cette remise en question repose sur les résultats d’une étude randomisée contrôlée en double aveugle contre placebo réalisée chez près de 1650 patients souffrant d’un épisode aigu de lombalgie. Près d’un tiers (550) a bénéficié d’un traitement régulier par paracétamol, un autre tiers (546) s’est vu prescrire du paracétamol « si besoin » tandis que le dernier tiers (553) recevait un placebo. Par ailleurs, tous les patients ont bénéficié de conseils pratiques et ont été suivis pendant 3 mois.