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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 mai 2014

Les représentations sociales éloignent encore les jeunes infirmiers des Ehpad

Ce n'est pas une nouveauté, le monde médico-social - et celui des Ehpad - souffre d'un manque d'attractivité auprès des professionnels de santé. Ce constat a donc encore été dressé par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi), qui intervenait lors d'une agora jeudi 22 mai organisée aux Salons de la santé et de l'autonomie. Dans sa dernière enquête emploi, finalisée en mars 2014, la Fnesi a pu constater que malgré les difficultés à trouver un premier poste en sortie d'étude, les infirmiers ne se tournaient pas forcément vers le secteur médico-social, malgré ses emplois vacants.

Un observatoire des restes à charge relève des écarts "incompréhensibles" de tarifs entre hôpitaux

Une enquête menée par l'Observatoire citoyen des restes à charge en santé révèle ce 22 mai l'imprévisibilité des restes à charge hospitaliers et pointe des inégalités "très préoccupantes", en raison notamment de l'opacité des modalités de fixation des tarifs journaliers de prestation, pouvant être très différents d'un établissement à l'autre.
Une enquête menée par l'Observatoire citoyen des restes à charge en santé*, dont les résultats ont été publiés ce 22 mai, révèle l'imprévisibilité des restes à charge hospitaliers et pointe des inégalités "très préoccupantes", en raison notamment de l'opacité des modalités de fixation des tarifs journaliers de prestation (TJP) pour les différents établissements. L'Observatoire rappelle dans un dossier de presse en préambule qu'avec une dépense globale de 85 milliards d'euros (Md€), soit 1 300 € par Français et par an, le secteur hospitalier public et privé, hors soins de longue durée, a représenté 46% de nos dépenses de santé en 2012. L'enquête a donc porté sur les restes à charges (RAC) qui portent principalement sur quatre postes de dépenses : la participation au coût des soins, le coût de la chambre particulière, la participation aux frais d'hébergement et le coût des honoraires du praticien.

En psychiatrie " la convivialité soigne "

Indre-et-Loire - Loches 23/05/2014


Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital. - Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.
Le vide-greniers - scène ouverte aura lieu dimanche. Il est soutenu par la direction de l'hôpital.
Dimanche, ce sera le quatrième vide-greniers - scène ouverte organisé par les patients et les soignants de psychiatrie. Sous la convivialité, la thérapie.
Dans une salle du service de psychiatrie, ils préparent les fanions qui décoreront la scène ouverte. A Puygibault, un autre groupe délimite les emplacements du vide-greniers. Avant-hier, patients et soignants de l'hôpital de jour du service de psychiatrie adultes de l'hôpital de Loches étaient à pied d'œuvre afin que tout soit prêt pour dimanche. Toute la journée, leur quatrième vide-greniers - scène ouverte rassemblera une bonne vingtaine d'exposants (1) sur le site de Puygibault. Sous l'égide de l'association La Passerelle, présidée par un infirmier du service, Farid Fenniche, ce rendez-vous rencontre un succès croissant d'année en année (2).
« Le but, c'est que les patients participent un maximum à cet événement, qu'ils en soient les acteurs autour de la notion d'accueil. Accueil des exposants, des personnes qui se produiront sur la scène ouverte et du public le plus large possible qui viendra », explique Farid Fenniche. Derrière lui, un panneau invite les patients à s'inscrire aux différents ateliers nécessaires au déroulement de la manifestation : restauration (on pourra manger sur place), stand de l'association La Passerelle, organisation du stationnement, scène ouverte…

jeudi 22 mai 2014

Une conférence sur l’art brut à l’unité de psychiatrie de Denain

PUBLIÉ LE 

Sans crier gare surgit la nuit

Bernard Pasobrola


Le narrateur, un homme souffrant de troubles de la mémoire à la suite d'un accident cérébral, suit un traitement dans un luxueux Institut de neurothérapie aux environs de Grenoble. Sa fille a perdu la vie, six mois plus tôt, au cours de l'incendie criminel d'une galerie marchande, en plein centre de Montpellier. Attentat qui est loin d'être un acte isolé car la crise sociale s'aggrave et une vague de violence secoue le pays. 
Un nouveau parti s'engage à ramener le calme. Son dirigeant est un neurobiologiste de renom qui proclame son attachement aux valeurs de gauche. Il propose la "refondation psychique" de la société grâce à une technique nommée "thérapie libératoire".


Brève histoire illustrée de l’électrisation médicale, 1780 – 2014

Parution : 2 mai 2014 
Tout au long de son histoire, l’électrisation cérébrale médicale s’illustre par la violence de ses méthodes. Mettant à profit la collusion fusionnelle entre pouvoir médical et pouvoir politique à l’époque du Troisième Reich, la force délétère de ces techniques a fait ses preuves dans l’entreprise de destruction des individus considérés comme déficients lors de la mise en œuvre du sinistre programme Aktion T4.
Cet ouvrage rappelle également que le projet MK-Ultra de la CIA s’est servi de milliers de cobayes à partir des années 1950 et a fait un nombre considérable de victimes aux États-Unis.

Les infirmières scolaires disent "non à la MISSE"

LA REUNION 




APPEL À LA MANIFESTION DES SYNDICATS DU SNIES-UNSA ET SNICS-FSU

En parallèle à la mobilisation nationale, le Syndicat national des infirmières éducatrices santé (SNIES-UNSA) et le Syndicat national des infirmières conseillères en santé (SNICS-FSU) ont répondu à l'appel lancé pour dénoncer les projets d'évolution de leur statut. Une trentaine d'infirmières et infirmiers scolaires se sont rassemblés devant le rectorat ce jeudi 22 mai 2014 pour s'opposer à la création d'une mission ministérielle santé-social-éducation (MISSE) qui vise à réorienter la politique de la santé vers d'autres ministères.


«L'intégration des Roms n'est pas insurmontable»

SYLVAIN MOUILLARD

C’est un film rare, retraçant plusieurs années de lutte pour l’intégration d’une cinquantaine de familles roms débarquées en décembre 2009 à Indre, en Loire-Atlantique. Une commune de 4 000 habitants, posée à quelques kilomètres de Nantes. Au début, Sophie Averty n’imaginait pas faire tourner sa caméra. «Je n’étais même pas très fière de passer à côté d’un campement», dit-elle. La documentariste décide de s’impliquer, avec d’autres habitants, pour accueillir les Roms. Un collectif se crée et, avec l’aide de la municipalité, décide de rompre avec la politique de la «patate chaude».

Peut-on encore sauver la Sécurité sociale ?

LE MONDE | 


"Demain, vieux, pauvres et malades. Comment échapper au crash sanitaire et social", du Dr Sauveur Boukris. Editions du Moment, 224 pages, 17,95 euros.

En 1995, au moment du plan Juppé sur les retraites et la Sécurité sociale, le philosophe Paul Ricoeur écrivait dans Le Journal du dimanche « Ce qui me frappe (…), c'est l'énorme distance, le gouffre qui existe entre la compréhension rationnelle du monde, que ce soit l'économie de marché, les télécommunications etc., et le désir profond des gens. »
Deux ouvrages récemment parus témoignent du gouffre dont parlait Ricoeur, quoique dans des styles très différents. A l'heure où l'Etat-providence semble condamné à réduire la voilure, au moins à court terme, ils montrent que l'Etat et nos systèmes de protection sociale doivent d'abord innover et redessiner leurs missions.

Beckett mis en plis

ERIC LORET

On n’a pas l’impression que le jeune Beckett aurait été archiqualifié pour vivre à notre époque. En effet, contrairement à la plupart de nos artistes et écrivains, il avait l’intelligence de trouver ses œuvres nulles. Le 8 février 1935, à son ami et confident Thomas McGreevy : «Je me sens minable, sordide & incapable au-delà de toute description.» Il a 28 ans, est en train de ramer sur Murphy, son premier roman proprement «beckettien». Il n’écrit pas encore en français. Les nouvelles de Bande et sarabande ont été publiées en 1934. Egalement son essai sur Proust, qui le rend durant l’année 1930«impatient d’arracher les couilles de la pine critique et poétique proustienne». Mais Beckett n’était pas non plus archiqualifié pour vivre à son époque. Murphy sera multirefusé par les éditeurs, dont le sien, Chatto and Windus, qui lui écrit gentiment que son livre, exigeant«beaucoup de l’intelligence et des connaissances générales du lecteur, a moins de chances que jamais de s’attirer une audience». Finalement, le roman paraît chez Routledge en 1938.

En septembre 1935, au même Thomas McGreevy : «Je me suis forcé à continuer à travailler au livre, & il avance très lentement. J’ai fait environ 9 000 mots. C’est assez mauvais & je ne m’y intéresse pas. Les douleurs intestinales sont pires que jamais. Bion ne s’y intéresse pas.» Wilfred Ruprecht Bion est alors le psy de Beckett.

Les « anars » parlent aux taulards

LE MONDE TELEVISION | Par 

Jacques Lesage de La Haye (à gauche) et Pascal Matrat.

Une étude du Conseil de l’Europe, parue le 29 avril dernier, place la France au cinquième rang des pays européens où l’on se suicide le plus en prison. Comme pour donner raison à ce rapport, un homme s’est donné la mort au début du mois de mai à la prison de Vezin, près de Rennes. Surpeuplement, violence, surveillants en colère, récidive… la prison n’en finit pas de montrer ses faiblesses et ses limites.
C’est pour dénoncer ces dysfonctionnements que, depuis 1989, Radio libertaire, l’antenne de la Fédération anarchiste, diffuse chaque semaine « Ras les murs ». L’équipe milite sur les ondes avec un seul slogan : « La prison a fait son temps, qu’elle crève ! »
Tous les mercredis à 20 h 30, Jacques Lesage de la Haye et Pascal Matrat se retrouvent pendant deux heures pour parler de l’actualité carcérale et réfléchir aux alternatives à l’enfermement. Jacques sait de quoi il parle. A 75 ans, tee-shirt noir et veste en cuir, ce psychanalyste ressemble plutôt à un gaillard quinquagénaire. Comme s’il souhaitait rattraper les onze ans et demi, de 1957 à 1968, passés derrière les barreaux.