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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 6 avril 2014

Dépression nerveuse – Une maladie due à une vie excessive

14.02.2014 

MADAGASCAR

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14.02.2014
Dans les pays riches, la solitude peut provoquer un trouble psychique. Dans la Grande île, parmi les principales causes, revient souvent la pauvreté renforcée par la crise, politique et économique.
Protégés par le Fihavanana. Les Malgaches, explique le Pr Bertille Hortense Rajaonarison, chef de la section Santé mentale à l’Etablissement universitaire de soins et de santé publique d’Analakely (EUSSPA), ont la chance d’avoir ce concept. Concept qui régit les relations familiales et sociales et dont les principes déterminent le comportement mental d’un individu lié à sa famille et à sa communauté.

Ainsi, par rapport aux Occidentaux, ils ne souffrent pas de la solitude qui est l’une des causes de la dépression nerveuse. Pourtant, le Fihavanana, dont les règles coutumières et croyances dictent les comportements sociaux dans toutes les circonstances, pèse à bien des égards sur la liberté individuelle et  peut l’acculer à des actes désespérés comme le suicide.
Vulnérabilité mentale

Néanmoins, le Pr Bertille Hortense Rajaonarison indique que, dans la conjoncture actuelle, c’est surtout le stress lié à la pauvreté ambiante renforcée par l’insécurité, qui provoque la vulnérabilité mentale favorisant la dépression nerveuse. Celle-ci n’est qu’une forme de maladie mentale, mais c’est la première cause de suicide. « Aussi, une telle situation mérite-t-elle d’être étudiée d’urgence. »


samedi 5 avril 2014

L'homme « gèné »

Le Monde.fr 
Par 
De tous temps, dans le domaine politique, l'homme attend le « grand soir » et apprend à ses dépens que cette quête, source d'espoir, s'entache souvent d'illusions voire de dérives tragiques. L'émergence au XXe siècle d'une médecine technico-scientifique a enfin permis à l'homme d'influer sur sa propre destinée en lui donnant les moyens, de maîtriser sa fécondité et les conditions de sa naissance, de modifier l'évolution spontanée de certaines maladies, et de retarder son trépas. La révolution génétique et le décryptage du génome entretiennent l'illusion de connaître l'homme en lui permettant de scruter le moindre recoin de son ADN, et engendre chez lui l'attente du « grand jour » où il deviendra ainsi totalement maître de sa destinée. L'homme n‘a pas encore conscience des limites de cette vision réductrice, des illusions des injustices et des dérives tout aussi tragiques qui découlent de cette vision. L'homme finit par être embarrassé par ses gènes.
Ma pratique pédiatrique a été profondément marquée par l'émergence de cette unité de mesure de l'homme, le gène, unité de mesure quantitative et qualitative qui voudrait définir la normalité. Le gène finit par me « gêner ».

vendredi 4 avril 2014

Aujourd'hui, opération «Escargot» devant l'hôpital

05/04/2014

manifestation


Aujourd'hui, à partir de 14 h 45, devant les Hôpitaux de Lannemezan, le Collectif hôpitaux santé organise une opération «Escargot». Une action initiée dans le cadre de la défense des hôpitaux publics des Hautes-Pyrénées et pour l'égalité de l'accès aux soins. A 18 heures, à la salle du Renouveau du Plateau (espace Paul-Bert à Lannemezan), suivra une grande réunion-débat animée par le comité de défense des Hôpitaux de Lannemezan, dans le cadre du tour de France par la coordination nationale. Le thème abordé sera : «Comment seront soignés demain les malades en psychiatrie» ?


« Infinita », un regard burlesque sur la fin de vie

LE MONDE Par 
Le collectif berlinois Familie Flöz porte un regard burlesque, notamment sur la fin de vie.
On a envie de pleurer et on se retrouve à éclater de rire. On finit par avoir les larmes aux yeux sans plus savoir si c'est de joie ou de tristesse. Ces perturbants accès d'humeur ont un seul coupable, Infinita, spectacle de Familie Flöz, quatuor masculin berlinois expert en théâtre mimé et masqué, à l'affiche du Monfort, à Paris.
Alors, tête d'enterrement ou bille de clown ? Les deux, tant cette pièce tragi-comique, qui se passe dans une maison de retraite, fait traverser toutes les couleurs émotionnelles. Pas glamour, les thèmes du vieillissement et de la mort, mais ils se trouvent ici incarnés avec une telle intensité, une telle lucidité, un tel sens du burlesque, qu'ils laissent ébahi et en pleine forme.

Le handicap dérange, il fait rire aussi

LE MONDE Par 
Laurent Savard dans "Le Bal des pompiers".
« Je n'ai pas fait ce métier pour m'occuper d'enfants handicapés. » Jamais Laurent Savard, père d'un jeune garçon autiste, n'oubliera cette phrase lâchée par la directrice de l'école maternelle de son fils. La violence de ces mots fut telle que ce comédien décida de raconter, avec un humour féroce, à quel point la différence dérange. Parce que Gabin est né un 14 juillet, ce one-man-show hors norme s'appelle Le Bal des pompiers.
Mercredi 2 avril, Laurent Savard était sur la scène du Zénith de Pau devant plus d'un millier de personnes, visiblement remuées par un spectacle qui ne cherche pas à apitoyer mais à bousculer notre regard sur le handicap. Voilà plus de trois ans que Le Bal des pompiers tourne avec succès à travers la France, à l'invitation de festivals, de théâtres, d'associations de parents ou de municipalités. Le public est en partie composé de familles confrontées à l'autisme, qui viennent avec des amis pour que ceux-ci comprennent ce qu'ils vivent. « Ce one-man-show est devenu, malgré moi, un spectacle militant, alors que je ne fais que retranscrire des situations vécues », constate Laurent Savard.

Feu vert pour l'exploitation du futur centre de psychiatrie légale de Gand

04 avril 2014 

BRUXELLES (Belgique)
L'exploitation du Centre psychiatrique légal de Gand sera confiée au Consortium Sodexo-Parnassia, selon une décision approuvée vendredi en Conseil des ministres à l'initiative de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom.
Le centre de psychiatrie légale de Gand sera une institution sécurisée de 272 lits (dont 8 lits de crise), où des internés seront soignés comme dans un établissement psychiatrique fermé. Le financement sera assuré en partie par le Justice (logement et sécurité) et en partie par l'INAMI (soins, médicaments et honoraires médicaux). L'institution peut être comparée à un hôpital psychiatrique, mais bénéficiant d'un niveau élevé de sécurisation, selon un communiqué.


Etienne Madranges : « Des choses merveilleuses en prison »

LE MONDE CULTURE ET IDEES 
Propos recueillis par 
Maison d'arrêt de Brignoles (Var), construite en 1840.
« J'ai découvert lors de mes visites en prison des choses merveilleuses. » Si nous n'avions son livre sous les yeux, la formule d'Etienne Madranges paraîtrait provocatrice. L'air du temps, l'opinion publique voudraient qu'on remplisse un peu plus les prisons surpeuplées et durcisse le sort par trop enviable des détenus. A l'inverse, les rapports d'inspection s'époumonent à dénoncer ces lieux d'abomination. Alors comment, à rebours de ces deux idées, oser pareille hérésie ?
« Des choses merveilleuses. » La preuve est pourtant là, en 400 pages et 2 500 photos. Prisons. Patrimoine de France(LexisNexis, 2013) est bien une anthologie. Etienne Madranges, 62 ans, avocat général à la cour d'appel de Paris, a trouvé la beauté là où on l'attend le moins. En même temps, c'est logique. L'art, cette liberté de l'esprit, ne peut qu'être magnifié dans ce lieu qui joue sur la privation physique. Avec en filigrane une question : comment conserver ces témoignages ? Il nous explique la genèse et le sens de son livre.
Dire la beauté dans les prisons… Comment vous est venu ce projet ?
Il existe en France 400 prisons dont près de 200, anciennes ou récentes, sont en fonction, les autres ayant été abandonnées ou réutilisées en logements, médiathèques, théâtres… Magistrat depuis quarante ans, j'ai eu accès à ces lieux par essence extrêmement clos. Je les ai presque tous visités. Pour des raisons professionnelles, j’ai dû passer en prison l'équivalent de six mois de ma vie : le plus souvent en journée, exceptionnellement en dormant dans des chambres prévues pour les surveillants.

Antécédents : tentative de suicide

03/04/2014

La fréquence des tentatives de suicide s’élève avec les difficultés économiques nées de la « récession globale » : depuis le début de cette crise économique en 2007, « les taux de suicide ont augmenté aux États-Unis et en Europe. » Exploitant les données d’une étude longitudinale réalisée sur une cohorte de 1 037 sujets nés entre avril 1972 et mars 1973 à Dunedin (Nouvelle-Zélande), une étude vise à préciser si des tentatives de suicide dans la jeunesse (avant l’âge de 24 ans) peuvent révéler un « risque accru de difficultés sociales ou médicales ultérieures », indépendamment d’une affection psychiatrique préexistante.

Débordement régulier à l’unité de psychiatrie

Stéphanie Mac Farlane

jeudi 3 avril 2014

Psychiatrie à domicile : premier bilan

TOURNAI 

Le Dr  Jeanmart (à droite) et une partie des équipes mobiles. «La relation humaine est au cœur du traitement.»
Le Dr Jeanmart (à droite) et une partie des équipes mobiles. «La relation humaine est au cœur du traitement.»
Les équipes mobiles en santé mentale du réseau Hainaut occidental ont expliqué où elles en étaient deux ans après leur installation.
«Quand vous allez à domicile, vous constatez que la personne à laquelle vous avez affaire n’est pas seulement quelqu’un qui a un problème psychiatrique: vous constatez la globalité des besoins d’une personne…»
Tel est le point de vue exposé la semaine dernière par Jean-Luc Hoebanx, qui fut le premier coordinateur du projet 107 en Hainaut occidental, aujourd’hui jeune retraité (son successeur est en cours de recrutement)

Stress post-traumatique : après la guerre, les soldats meurent encore

francetvinfo Louis Boy  04/04/2014

Le 27 mars 2014, 1 892 drapeaux américains ont été plantés sur le National Mall à Washington, en hommage aux 1 892 vétérans qui se sont donné la mort depuis le 1er janvier.
Le 27 mars 2014, 1 892 drapeaux américains ont été plantés sur le National Mall à Washington, en hommage aux 1 892 vétérans qui se sont donné la mort depuis le 1er janvier. (JEWEL SAMAD / AFP)

Le soldat qui a ouvert le feu mercredi 2 avril dans la base militaire américaine de Fort Hood, au Texas, tuant trois personnes avant de se suicider, "suivait une évaluation pour déterminer s’il était atteint de troubles de stress post-traumatique". Pour expliquer sa présumée instabilité sur le plan psychiatrique, ce sont les quatre mois passés par Ivan Lopez en Irak en 2011, et leurs possibles séquelles, qui sont mis en avant par les médias américains. Il faut dire qu’aux Etats-Unis, les post-traumatic stress disorders sont plus que jamais un problème de santé publique.
Le taux de suicide chez les vétérans américains est de 3 sur 10 000, contre 1,9 pour l'ensemble de la population. Depuis le début de l’année 2014, 22 vétérans en moyenne se sont donné la mort chaque jour, rappelait récemment le New York Times (en anglais). C’est plus que le nombre de soldats américains tués en Afghanistan sur la même période, à en croire le décompte du site iCasualties (en anglais). Pourquoi les états de stress post-traumatique (ESPT, le terme le plus utilisé en France) touchent-ils autant les soldats ?

E-docteur, le médecin virtuel doit encore bûcher

05/04/2014

Un ordinateur peut-il faire le travail d'un médecin ? E-docteur n'en est pas là. Mais ce service en ligne d'analyse des symptômes, ouvert en février 2014, ouvre la voie à une médecine virtuelle, selon son créateur. « Le système expert utilisé par e-docteur correspond à l’embryon de la pensée d’un médecin », écrit sur son blogle Dr Loic Etienne.
E-docteur recueille les symptômes des patients et fournit en retour des conseils sur l'attitude à avoir (repos, consultation en urgence, etc.). Une sorte de « régulation virtuelle »expliquait le Dr Etienne, lors du lancement de ce service.

mercredi 2 avril 2014

Peut-on se marier lorsqu’on est sous curatelle renforcée ?

Le Monde Blogs 
Sans titre
Suite à notre article "Péril en la demeure", sur les tutelles, paru dans Le Monde du 15 novembre 2013, nous avons reçu un courrier d'un lecteur que nous appellerons fictivement Sébastien.

Handicapé physique, il est placé sous curatelle renforcée de l'Union départementale des associations familiales (Udaf) du Doubs. Celle-ci perçoit ses ressources et règle ses dépenses.
Sébastien nous expliquait en substance qu'il aime Delphine (autre prénom modifié), dans la même situation que lui, mais que l'Udaf s'opposerait à leur mariage.

Sébastien, 54 ans, est handicapé physique, depuis l'amputation des orteils de ses deux pieds, liée à un diabète. Chez lui, il arrive à marcher, mais à l'extérieur,  il se déplace dans un fauteuil roulant.

Comptez 35 000 euros par an pour une place en maison de retraite

AFP

Le coût total d’une place en maison de retraite médicalisée est estimé à 34 707 euros par an en 2012 en incluant les prestations de soins délivrées par les établissements et par la médecine de ville, soit 2 892 euros par mois, selon une étude publiée jeudi. Ce coût est supporté par les résidents ou leur famille, les conseils généraux et l’assurance-maladie. 


Ordre infirmier : les syndicats de la fonction publique hospitalière appellent au boycott des élections

02/04/2014


Les branches « santé » des principaux syndicats de la fonction publique appellent au boycott des élections des conseils départementaux de l’Ordre infirmier, qui se tiennent jeudi 3 avril sur tout le territoire.
CFDT, CFTC, CGT, FO, SNICS-FSU, SUD et UNSA préconisent l’abstention« pour contester la légitimité de cette officine » que serait l’Ordre infirmier, lit-on sur le tract envoyé aux 600 000 infirmiers, dont 85 % salariés de la fonction publique hospitalière.
Pour les sept professions de santé chapeautées par une institution ordinale (sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et médecins), la loi impose une inscription au tableau de l’Ordre préalable à l’exercice professionnel (sauf pour les services de santé des armées).

Les médicaments étaient surfacturés dans les prisons

LE NOUVELLISTE
SUISSE  Valais 
02.04.2014

Un médicament valant habituellement 36 francs a été facturé 1000 francs à un détenu. Son avocat a déclenché une bataille judiciaire.
C’est l’histoire d’un prisonnier qui demande un médicament durant son incarcération. Au moment de recevoir la facture, les comprimés, vendus habituellement 36 francs, sont facturés 1000 francs. La raison? Un «traitement ambulatoire non médical en psychiatrie», selon la terminologie officielle. En clair, le prix comprend un traitement psychiatrique, alors que la prise du médicament en question n’a pas fait l’objet d’un suivi psychiatrique, puisque le patient souffre juste d’une maladie articulaire… Comment expliquer cette facturation? Par le fait que le médicament a été administré par du personnel hospitalier subordonné à l’hôpital de Malévoz…



Plus d’un suicide par jour en moyenne sur les rails franciliens

par Martine Breson 02 avril 2014


L’annonce d’un trafic interrompu pour accident grave de voyageur résonne souvent dans les rames et sur les quais du réseau francilien. Dans la majorité des cas, il s’agit de suicides. Les gestes désespérés ont beaucoup augmenté depuis 2012. Il y en a plus de 400 par an. Le réseau Paris-Saint Lazare est le plus touché par les suici


La « neuro-amélioration » passée au crible du comité d’éthique

Le Monde.fr | Par 


Un système de stimulation magnétique transcrânienne.
Un système de stimulation magnétique transcrânienne. | Wikimedia Commons

Dans son avis n° 122, rendu public mercredi 12 février, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) examine les enjeux du« recours aux techniques biomédicales en vue de “neuro-amélioration” chez la personne non malade ». De quoi s’agit-il ? De l’emploi de médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, stimulants cognitifs…) ou de la stimulation cérébrale transcrânienne pour améliorer les performances cognitives de tout un chacun.
Après avoir passé en revue la littérature scientifique sur le sujet, le CCNE juge qu’une amélioration de certains paramètres « a pu être observée », mais qu’elle est « inconstante, modeste, parcellaire et ponctuelle ». Il note que le rapport bénéfice/risque à long terme est « totalement inconnu », mais pointe un « risque probable d’addiction ».  Il en déconseille fortement l’utilisation« chez l’enfant, l’adolescent et les personnes vulnérables ». Il se dit préoccupé par le risque d’émergence d’« une classe sociale améliorée constituée d’une petite minorité d’individus bien informés et disposant de ressources financières suffisantes pour y accéder », et appelle à une « veille éthique » sur le sujet.

mardi 1 avril 2014

Accès aux soins : le coup de gueule du Défenseur des droits

01.04.2014

"Le droit à la santé n'est pas encore acquis pour les personnes en situation de précarité". C’est Vanessa Pideri, chargée de mission au pôle promotion des droits des usagers des services publics et réforme du Défenseur des droits qui le droit. Dans un rapport transmis au Premier ministre en mars et présenté mardi, ce dernier pointe les refus de soins opposé par certains médecins, la complexité des démarches et la passivité de certaines caisses, comme autant de freins à l'accès aux soins des plus pauvres.

Certains usagers ne comprennent pas les dispositifs ou maîtrisent mal le français, rencontrant des difficultés à remplir leurs dossiers de couverture médicale. Mais il est aussi "établi que certains professionnels de santé refusent l'accès au système de soins à des bénéficiaires de ces dispositifs", explique ce rapport, citant les résultats de nombreuses enquêtes réalisées depuis dix ans par testing. Pourtant, "lorsqu'un refus de soins est opposé, la personne (qui en est victime) ne va pas forcément faire un recours" et il y a "très peu de signalements", note Vanessa Pideri évoquant les 19 plaintes reçues en 2012 pour refus de soins à des bénéficiaires de la CMU par le Conseil national de l'ordre des médecins et les 19 à l'Ordre national des chirurgiens-dentistes.

Ouvrir un guichet unique dans chaque ARS

Le Défenseur critique aussi la "mobilisation insuffisante de certaines CPAM" pour permettre aux personnes éligibles de bénéficier de la CMU, de l'aide médicale d'Etat (AME) ou d'une couverture maladie complémentaire (ACS). Selon le fonds CMU, au 31 décembre 2012, 1,7 millions de personnes n'avaient pas recours à la CMU-C, soit 20% des bénéficiaires potentiels. Concernant l'ACS, les taux de non recours atteignent 70% de bénéficiaires.

Le Défenseur formule 12 recommandations pour mettre fin à cette discrimination, préconisant notamment de simplifier le droit, de mieux informer les bénéficiaires et de sensibiliser les professionnels. Il préconise de confier aux agences régionales de santé la fonction de guichet unique pour le recueil des plaintes, et de "conforter le rôle des associations en les autorisant à représenter les victimes", qui souhaiteraient engager des recours.