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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 21 février 2014

Psychiatrie: des patients catalogués dans des "listes noires"?

BELGIQUE 21 février 2014


Les patients psychiatriques qui ne payent pas leurs factures ou qui se montrent récalcitrants lors des consultations sont parfois refusés par certains hôpitaux et praticiens. Des listes noires circuleraient dans le secteur, peut-on lire vendredi dans le quotidien De Morgen.

Les travailleurs de rue à Gand, mais aussi à Bruxelles confirment que certaines personnes sont systématiquement refusées dans les services psychiatriques.
"Des listes noires doivent circuler", affirme même Gregory Cremmery, coordinateur de la Brussels Platform Armoede (plateforme pauvreté). "Personne n'a jamais vu ces listes, mais il est clair que certains patients sont toujours refusés."

Le rapport Robiliard sur la psy. acte2

 |  PAR JEAN-PIERRE MARTIN

Le rapport d’information la Santé mentale et l’avenir de la psychiatrie de la mission sur la santé mentale de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, pilotée par Denys Robillard, présente un intérêt majeur car, pour la première fois, depuis le rapport Demay de 1982, Une voie française pour une psychiatrie différente, il est un débat porté par le politique.
 De nombreux autres rapports ont été faits depuis 30 ans, dont la principale fonction semble d’avoir été d’effacer ce rapport Demay élaboré par un réel travail d’élaboration démocratique entre professionnels, resté dans les tiroirs du politique. Il se différencie également du rapport Piel-Roelandt qui, élaboré dans un cadre technique ministériel, est resté peu discuté par les professionnels de la psychiatrie.
Le premier intérêt de ce rapport Robillard est la relance d’une politique de secteur psychiatrique non segmentée en structures sans liens avec le social, les élus locaux et la médecine générale. Dans cette logique il appelle à la mise en place de comités de locaux de santé mentale comme un lieu clé pour le mettre en place et l’accompagner.
Le deuxième est de relancer la réflexion sur la place des associations d’usagers et des familles, mais aussi des GEMS et des pairs aidants, comme partie prenante des élaborations de santé mentale. Elle met également en évidence l’intégration réelle de l’accès aux soins des précaires, les soins en prison et les alternatives en logements.
Un troisième intérêt peut être relevé dans l’analyse qui est faite des dysfonctionnements de l’application depuis 1972 de la politique de secteur, moment où elle devient réglementaire.  Ces dysfonctionnements sont référés au manque de pilotage de son application et aux résistances mêmes des acteurs administratifs et professionnels. Mais résistance à quoi ?
Si des conservatismes corporatistes sont réellement à l’œuvre, une  réflexion critique ne peut s’arrêter là quand on constate :


Hôpital psychiatrique G. Daumezon - Fleury-les-Aubrais : La direction a dû reculer

Lutte Ouvrière n°2377 du 21 février 2014

Depuis près de deux ans, la direction de l'hôpital G. Daumezon de Fleury-les-Aubrais près d'Orléans, et l'ARS (Agence régionale de santé) voulaient imposer une « gestion du temps de travail » qui, sous prétexte de réduire la journée de travail, volait huit à dix jours de RTT par an au personnel, pour supprimer des postes !

Affaire Hazout, le procès de tous les stéréotypes

Le Monde Blogs , par Pascale Robert-Diard
La cour d'assises de Paris a reconnu l'ex-gynécologue André Hazout coupable de viols et agressions sexuelles sur cinq de ses ex-patientes et l'a condamné, jeudi 20 février, à une peine de huit années d'emprisonnement. La peine prononcée est inférieure aux réquisitions de l'avocate générale, qui avait demandé 12 ans de réclusion criminelle. L'ex-praticien – il a été radié de l'ordre des médecins – qui comparaissait libre, a été aussitôt arrêté à l'audience.
Dans la matinée, Mes Caroline Toby et Francis Szpiner, qui assuraient la défense d'André Hazout, avaient plaidé coupable pour les agressions sexuelles mais avaient demandé à la cour de ne pas retenir les accusations de viols et d'écarter la double circonstance aggravante de l'abus d'autorité de la part du médecin et de l'état de vulnérabilité des patientes. Les deux défenseurs avaient notamment mis en avant les déclarations ambivalentes de certaines des plaignantes, en soulignant que "la frontière entre l'admiration et la séduction est fragile". Ils ont annoncé que leur client ferait appel de sa condamnation.
Pendant ces trois semaines d'audience, la cour, les jurés, les acteurs et les observateurs de ce procès auront vécu la confrontation des stéréotypes masculin et féminin dans ce qu'ils ont de plus profond, de plus primaire. D'un côté, l'homme, le médecin, le "sachant", le Pygmalion, le "magicien", le "bon Dieu", seul capable d'aider ses patientes à procréer. De l'autre, des femmes qui  se sentaient diminuées, amoindries dans leur féminité, coupables même, parce qu'elles ne parvenaient pas à être mères. Une dépréciation à leurs propres yeux – "je me sentais moche, stérile, avec un corps douloureux", a dit l'une – et à ceux de leurs proches – "tout le monde, mon mari, mes parents, attendaient de moi que je fasse un enfant", a confié une autre.

Près de 2 000 sages-femmes manifestent à Paris

Le Monde.fr avec AFP | 

Les sages-femmes manifestent — ici en octobre 2011.

Environ 2 000 sages-femmes sont une nouvelle fois descendues dans la rue mercredi 19 février à Paris pour réclamer un arbitrage du gouvernement dans le conflit concernant la revalorisation de leur profession. Réunis place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement, les manifestants, qui avaient revêtu leurs blouses et des masques blancs, se rendaient vers le ministère de la santé.
Parmi eux, bon nombre de jeunes, arborant, comme leurs aînés, des revendications sur leur blouse : « 5 années d'études, droit de prescription, responsabilité médicale, 1 650 euros/mois : cherchez l'erreur » ou encore « gynécologie +  obstétrique = 1er recours pour toutes les femmes en bonne santé !!! »

L’Ordre des sages-femmes porte plainte contre deux syndicats de médecins pour « propos malveillants »

20/02/2014


Le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes a annoncé qu’il portait plainte devant l’Ordre des médecins contre la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM) et le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF).

Gender studies, mauvais genre?


© Matthieu Deluc pour PM
Une rumeur nourrie par une frange de militants conservateurs met en garde les parents d'élèves contre “l'enseignement obligatoire de la théorie du genre” à l'école. Cette rumeur n'a d'autre fondement que la peur du désordre social et moral. Mais pourquoi la prétendue “théorie du genre” sert-elle ainsi d'épouvantail?
« Le choix est simple: soit on accepte la “théorie du genre” (ils vont enseigner à nos enfants qu’ils ne naissent pas fille ou garçon, mais qu’ils choisissent de le devenir !!! Sans parler de l’éducation sexuelle prévue en maternelle à la rentrée 2014 avec démonstration...), soit on défend l’avenir de nos enfants. »
Voici le message reçu par des parents d’élèves sur leur téléphone, appelant au « boycott scolaire » le lundi 27 janvier 2014, en retirant leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès l'école primaire. L’enseignement de la « théorie du genre à l’école » ? Une rumeur. Elle enfle depuis qu’un « ABCD de l’égalité », a été mis en place par l’Éducation nationale à la rentrée dans plusieurs académies, afin de lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Elle est avivée par des opposants à la supposée « théorie » du genre, des extrémistes ragaillardis depuis les débats autour du mariage pour tous, l’an passé.
Mais pourquoi la « théorie du genre » sert-elle d'épouvantail?

Parce qu'elle défendrait une idéologie ?

FAUX. Contrairement à ce que ces extrémistes conservateurs veulent faire croire, et comme l’appellation anglaise le signifie, les gender studies sont un domaine d’étude et non une « théorie » au service d’une idéologie. Cette discipline de sciences humaines est une « catégorie utile d’analyse d’historique », selon Joan Scott, l’une des pionnières de ces recherches aux États-Unis.

«Le ménage, ça plaît pas aux hommes»

OLIVIER BERTRAND


Depuis un moment, Chaneize se balance sur sa chaise en fronçant les sourcils. Elle écoute, réfléchit, puis résume : «En fait, c’est chacun sa part du marché. Dans un couple, la femme, elle s’occupe des enfants et l’homme, il ramène des sous.» On est à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), dans une classe de collège et la réplique ne fait pas tiquer les autres élèves. Seuls deux comédiens marquent un silence, puis repartent à l’assaut, demandent à Chaneize si elle se voit exercer un métier plus tard. La compagnie de théâtre Kartoffeln n’a pas attendu les ABCD de l’égalité pour travailler dans les établissements scolaires la question du genre et des relations entre filles et garçons. Depuis près de dix ans, elle propose des spectacles suivis de débats sur les rôles assignés à chacun, le désir, la réputation, les rumeurs, les différences salariales, les enfants, les tâches ménagères, l’égalité. L’idée est moins de convaincre que de faire comprendre les mécanismes de domination masculine, de construction des genres. Libération a accompagné les comédiens dans un collège de Vitrolles, puis dans un autre des quartiers Nord de Marseille, et enfin dans un foyer des quartiers Sud, où des adolescents sont placés. A chaque fois, cela commence par une pièce, fausse conférence sur le thème des garçons et des filles, qui démarre sagement pour devenir plus trash, parler de virginité, d’insultes dans la rue, de violences conjugales, des enfants, des règles, des bimbos, de l’utilisation de la femme en objet sexuel dans les publicités, etc. Pendant la projection d’un montage vidéo de pubs où des femmes tirent la langue, se tortillent, se dénudent, se retrouvent les jambes écartées, beaucoup se cachent les yeux, regardent entre leurs doigts. Puis les élèves se rassemblent en classe avec deux comédiens pour le débat. Les discussions commencent souvent par une forte gêne.

Les langues se délient sur les maladies mentales

Pascale Senk - le 21/02/2014

Grâce aux témoignages de patients et de proches, on en sait plus sur des troubles du comportement, jusque-là très hermétiques.
C'est comme un nouveau continent qui apparaît. Cette terre dont on a encore du mal à dessiner les concours, c'est la maladie mentale, désormais dévoilée par les nombreux patients qui depuis quelques mois racontent dans leur livre le vécu quotidien avec des troubles relevant de la psychiatrie.
Jusque-là, celles-ci terrorisaient autant qu'elles désespéraient. Vous disiez «maladie mentale» et venaient à l'esprit des images d'Hôpitaux Psychiatriques, de camisole de force et autre Vol au-dessus d'un nid de coucou. Désormais, la schizophrénie décrite - entre autres! - par Polo Tonka (Dialogue avec moi-même, Éd. Odile Jacob) ou la Norvégienne Arnhild Lauveng (Demain j'étais folle, Éd. Autrement), l'autisme raconté par Hugo Horiot (L'empereur, c'est moi, Éd. L'Iconoclaste) ou labipolarité restituée par Marie Alvery et Hélène Gabert (J'ai choisi la vie, Éd. Payot), viennent donner des couleurs concrètes à ce qui était toujours décrit «de l'extérieur».
Une aide pour les soignants autant que les parents
Le premier impact de tels récits est sur les soignants. Dominique Willard, psychologue au Centre référent en remédiation et réhabilitation psychosociale du service hospitalo-universitaire du professeur Marie-Odile Krebs du CH Sainte-Anne (Paris), estime que «si les malades ont toujours décrit leurs souffrances, aujourd'hui, on leur prête encore plus attention». C'est alors toute la clinique qui s'en trouve changée. «Dans notre manière d'écouter les patients, nous évoluons, explique-t-elle. Exemple, nous savons désormais que des troubles cognitifs (mémoire, concentration…) se manifestent parfois avant même l'apparition de la maladie et perdurent même lorsque celle-ci est stabilisée. Nous nous positionnons donc différemment pendant l'entretien: si un jeune n'arrive pas à faire ses fiches en cours ou a d'importants oublis dans sa vie quotidienne, nous le notons car cela permet de repérer où il en est.»

Encordés à la culpabilité

La thérapeute explique à mots pesés qu’elle vit ici «quelque chose de très particulier» qu’elle n’avait pas imaginé quand elle s’est installée, et qu’elle ressent souvent le besoin d’échanger avec des confrères qui comprennent combien sa situation est exceptionnelle.
Elle peine à décrire la violence des disparitions à répétition qui laissent les proches KO: «C’est une brisure, une cassure, ça éclate, c’est très brutal… A chaque fois, ça vient toucher la personne au vif du sujet, et chacun réagit en fonction de lui-même, de son histoire. Ça s’organise dans le destin de chacun.»
Claire Jaccoux tente d’aider ses patients à surmonter le traumatisme. «La constante, dit-elle, c’est la violence du choc. Mais il n’y a pas une manière unique de réagir, comme s’il suffisait de les faire parler pour qu’ils s’en sortent. Oui, on va les faire parler, mais ce qu’il faut entendre, c’est comment ça résonne dans l’histoire du sujet.»
La thérapeute aide les proches d’alpinistes, et parfois les alpinistes eux-mêmes, à dépasser la stupeur et à surmonter leur culpabilité. Elle n’était pas préparée à ce qu’elle vit ici. Elle ne s’y habitue pas. Mais elle est mariée avec un guide, elle pratique l’alpinisme, elle comprend. Elle a de l’admiration: «La beauté du geste, du moment, la capacité à créer, à inventer des voies… C’est beau ce qu’ils font, ces gamins, c’est une beauté… Il faut y aller, il faut que l’élan soit là pour partir, inventer, réaliser, revenir…»

«On attend de la France qu’elle produise des idées différentes, subversives»

MARC SEMO ET CATHERINE CALVET
Pour contredire intelligemment le «French bashing» très en vogue dans la presse anglo-saxonne ces derniers mois, il faut lire le dernier ouvrage de Michel Foucher, l’Atlas de l’influence française au XXIe siècle. L’auteur profite de ses nombreux voyages pour enquêter sur l’image de la France, et, surprise, le résultat va à contre-courant de la rumeur ambiante. Loin de tout déclinisme, notre pays rayonne encore, pas seulement par l’art de vivre ou le luxe mais aussi pour ses idées subversives, de la Révolution du XVIIIe siècle à la crise financière du XXIe, de Tocqueville à l’idée de régulation.

CLASSEMENT 2013-2014 : LES SPÉCIALITÉS ET LES CHU CHOISIS PAR LES JEUNES MÉDECINS

LES SPÉCIALITÉS ET LES CHU CHOISIS PAR LES JEUNES MÉDECINS

Classement général : Ni le Sud, ni la capitale !

jeudi 20 février 2014

Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues

La CNCDP a le plaisir d'annoncer la troisième édition de sa journée d'étude Déontologie qui se tiendra le 12 avril 2014 à l'Université Paris Descartes (Boulogne-Billancourt).

Argument

La position du psychologue exerçant en institution ne semble jamais aller de soi. Le fonctionnement et les injonctions institutionnels questionnent la spécificité de sa place et de ses fonctions au regard de sa mission fondamentale, affirmée par le code de déontologie: "faire reconnaître et respecter la personne dans sa dimension psychique".

À l'occasion de cette 3ème journée d'étude, la CNCDP, mobilisée sur les questions de déontologie et interpellée régulièrement par des professionnels-psychologues, souhaite engager une réflexion sur le thème de l'impact des réalités et des évolutions institutionnelles sur la mise en œuvre des pratiques, en conformité avec la déontologie. Nous souhaitons que cette réflexion ne se limite pas à un secteur d'activité du psychologue mais permette d'appréhender ce que l'exercice dans les institutions de santé, de travail et d'éducation engendre comme types de rapports, de difficultés mais aussi de possibilités institutionnels.

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Les orthophonistes en colère contre un projet de reclassement au niveau bac + 3

20/02/2014

La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) s’insurge contre un projet de décret « injuste et irresponsable » reclassant en catégorie A (au niveau licence, bac + 3) les ergothérapeutes et les orthophonistes salariés de la fonction publique hospitalière.
« Le ministère de la Santé considère que cinq ans d’études en valent trois et que les responsabilités assumées par les orthophonistes n’ont pas à être reconnues à leur juste valeur », fulmine la FNO.
Les organisations syndicales de salariés ont rejeté à l’unanimité ce projet de reclassement lors d’une réunion du conseil supérieur de la fonction publique hospitalière. « Seule une formation au niveau master répond aux compétences définies par le ministère de la Santé », conclut le syndicat. La FNO demande la création une grille des salaires spécifique aux professions paramédicales diplômées en cinq ans.
Ch. G.

Ordre et contre-ordre... ça continue

 
La direction générale de l'offre de soins (DGOS) a demandé mi-janvier aux agences régionales de santé (ARS) de ne pas relayer les rappels des règles relatives à l'inscription au tableau lancés par l'ordre infirmier, selon un message transmis aux membres du conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH), dont l'APM a eu copie.

La Sarthe souffre d'un manque d'infirmiers

19 février 2014

Il y a seulement six garçons dans la promotion. Une bonne moyenne, selon la  directrice.
Il y a seulement six garçons dans la promotion. Une bonne moyenne, selon la directrice.
Pour répondre aux besoins, l'Institut de formation en soins infirmiers de la Croix-Rouge a ouvert une nouvelle promotion, pour 29 étudiants. Les premiers cours ont eu lieu hier.
« Dans les Pays de la Loire, la Sarthe et la Mayenne sont déficitaires en infirmiers»souligne Laurence Piron, directrice à l'Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) de la Croix-Rouge pour les centres de Rezé (Loire-Atlantique), Saint-Jean-de-Monts (Vendée), Laval (53) et Le Mans (72).
Aussi quand le conseil régional, le financeur, a lancé un appel de formation, la Croix-Rouge a répondu présent. Avec 800 étudiants formés dans les Pays de la Loire, elle forme 20 % des infirmiers. « Une formation gratuite et une revalorisation des bourses de 500 € pour une région qui a fortement besoin d'infirmiers »commente Chloë Le Bail, présidente de la commission Solidarités, santé et égalité des droits de la Région. Sans compter que 93 % des étudiants en formation dans les Pays de la Loire trouveront du travail à la fin de leurs études.

















Le CSSS de Beauce abolit les heures de visites

Éric Gourde

Stades oral, anal, libéral

ROBERT MAGGIORI


Dans son sens originel, l’économie serait l’ensemble des règles (nomos) que suscite la gestion de la maison (oïkos), du «foyer», si l’on entend par là le «lieu», autour du feu où se seraient installés, passant du nomadisme à la sédentarité, nos lointains ancêtres. Sans même envisager l’élargissement de l’oïkos en clan, puis en tribu, puis en «société», on devine que règles et lois touchent tous les domaines de la vie - les structures familiales, les hiérarchies, les rapports entre sexes, les rapports aux dieux, l’éducation des enfants, la chasse, l’agriculture, l’échange, les unions, la guerre… - et forment ainsi des «activités» particulières : le travail, la politique, l’art militaire, la pédagogie, la religion…

Les femmes ont davantage recours à l'aide au suicide que les hommes

SUISSE
Plus de 1300 cas de suicides assistés ont été enregistrés en Suisse entre 2003 et 2008. 
En Suisse, les femmes font davantage appel aux organisations d'aide au suicide que les hommes, selon une étude soutenue par le Fonds national suisse rendue publique mercredi.

5 millions d'euros d'investissement pour la pédopsychiatrie aux Terres de Diane

Info Chalon SAINT-RÉMY  
L'annonce a été officialisée ce mardi après-midi en présence de Jean-François Nicolas, Pierre Jacob et Gilbert Madinier, chef de pôle au CHS de Sevrey.
C'est un vraie bonne nouvelle pour la pédopsychiatrie en Saône et Loire. Enfin pourrait-on dire ! Après plusieurs pistes et projets, le CHS de Sevrey a tranché en collaboration étroite avec l'Agence Régionale de Santé. D'ailleurs Jean-François Nicolas, Président du Conseil de Surveillance du CHS était au rendez-vous à Chalon sur Saône à l'occasion de la visite de la Ministre Marisol Touraine. Un  rendez-vous qui aura permis de valider la dernière pierre au dispositif financier. "L'ARS dotera l'établissement d'une enveloppe supplémentaire de 300 000 euros" a-t-il précisé en prélude à la présentation.

Hôpital de Mont-de-Marsan : la psychiatrie en mouvement

19/02/2014

Depuis un an, une unité mobile de psychiatrie adolescente accueille les jeunes des environs de Mont-de-Marsan, afin d’assurer un suivi plus efficace des patients.

Hôpital de Mont-de-Marsan : la psychiatrie en mouvement
L’équipe de soignants du service de psychiatrie pour les adolescents, dans la rue Lesbazeilles, avec la psychiatre Éliane Mariage et le pédopsychiatre Bruno Marque .© PHOTO 
PHOTO PASCAL BATS
Sise au rez-de-chaussée du service de psychiatrie Accueil adolescents, l'équipe mobile facilite l'accès aux consultations. Mise en place en janvier 2013 sur des crédits propres qui ont permis des créations de poste, les soignants se définissent comme « une équipe mobile aussi bien d'un point de vue géographique que d'un point de vue des missions effectuées ». L'unité est souvent chargée d'établir une première évaluation des troubles de l'adolescent et elle facilite ensuite l'accès aux soins par tous les moyens. La structure ne traite pas les urgences « on ne va pas y aller s'il casse tout chez lui », confirme Éliane Mariage, psychiatre et responsable du service Accueil adolescents. Mais elle est plus réactive que les unités classiques.

Grèce : une étude confirme le lien entre austérité et mauvaise santé

21/02/2014


« Le peuple grec mérite mieux. » Des Anglais publient une charge sévère contre la politique sanitaire déployée en Grèce, en réponse à la crise financière. À leurs yeux, les coupes sévères imposées au budget de la santé sont contre-productives. Plutôt que de restaurer l’accès aux soins, elles l’ont considérablement dégradé.
L’article est publié dans « The Lancet » (édition du 22 février). Les auteurs anglais sont sociologues, économistes, chercheurs. Ils ont passé en revue les différents axes de la politique de santé grecque, décidée par un gouvernement aux ordres de la Troïka (FMI, banque centrale et commission européennes).

mercredi 19 février 2014

L'expertise psychiatrique devant la Cour européenne des droits de l'homme

Suisse 19/02/2014

Dans sa décision Ruiz Rivera c. Suisse du 18 février 2014, la Cour européenne s'interroge sur la place de l'expertise psychiatrique dans la décision de libérer, ou non, une personne qui a été déclarée pénalement irresponsable après un crime particulièrement grave.
En avril 1995, le requérant, de nationalité péruvienne mais résidant à Zürich, a frappé son épouse de quarante-neuf coups de couteau. Il lui a ensuite tranché la tête, qu'il a jetée par la fenêtre de l'appartement. L'enquête qui a suivi a montré que M. Ruiz Rivera était sous l'emprise de l'alcool et de la cocaïne au moment de son acte.
En octobre 1995, le Dr. R., expert psychiatre, rend un rapport constatant que "le requérant souffrait depuis plusieurs années d'une schizophrénie paranoïde chronique". Au regard du danger qu'il représente pour la sécurité publique, le médecin recommande son internement dans un lieu fermé. En mai 1996, les juges de Zürich le déclarent irresponsable et il est interné au pénitencier de Pöchwies où, inconscient de sa maladie, il refuse tout traitement.
Par la suite, le diagnostic de schizophrénie établi en 1995 est confirmé en 2001 et en 2004. Sur cette base, sont rejetées les multiples demandes de mise en liberté formulées chaque années de 2001 à 2004 par M. Ruiz Rivera. Le recours porte exclusivement sur le refus de mise en liberté de l'année 2004. Celui-ci en effet ne s'est appuyé sur aucune expertise effectuée par un expert indépendant postérieure à 2001, et les tribunaux suisses ont alors refusé de tenir une audience qui aurait permis à M. Ruiz Rivera de présenter ses observations.

Les anesthésistes-réanimateurs dénoncent un protocole de transfert de compétence aux infirmiers

19 févr. 2014

Le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) a appris "avec stupéfaction" l'autorisation d'un protocole de transfert de compétence aux infirmiers initié au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard de Lyon. Un protocole, validé depuis plusieurs mois, que le Snarf ne voudrait pas voir s'étendre.
Le protocole de coopération intitulé "Transfert de compétence : pose de voie veineuse centrale par l'infirmière" a reçu le feu vert des autorités sanitaires depuis plusieurs mois déjà. L'arrêté autorisant sa mise en œuvre, signé par le directeur général de l'ARS Rhône-Alpes, Christophe Jacquinet (aujourd'hui démis de ses fonctions), date en fait du 22 août 2013. Seulement, le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) n'a, lui, eu connaissance de cette autorisation que récemment. D'où sa réaction tardive...
Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet le 10 février dernier, le Snarf indique que son conseil d'administration, réuni deux jours plus tôt, "a constaté avec stupéfaction la décision de la Haute autorité de santé (HAS) de valider, contre l'avis unanime de la spécialité, le protocole de transfert de compétence pour la pose de voie veineuse centrale par un Infirmier diplômé d'État (IDE)". Une stupéfaction d'ailleurs partagée par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).

Ginette Raimbault (1924-2014), psychanalyste, spécialiste des enfants malades

Le Monde.fr | Par 
Ginette Raimbault en 2000
Ginette Raimbault en 2000 | UTLS (Université de tous les savoirs)
Atteinte depuis des années d'une maladie d'Alzheimer, Ginette Raimbault était née à Alger le 28 avril 1924. Elle est morte à Paris le 19 février 2014. Mariée et veuve d'Emile Raimbault, lui-même psychanalyste, élève de Jenny Aubry et membre de l'École freudienne de Paris (1964-1980), elle avait été formée par Jacques Lacan et marquée par l'enseignement du psychanalyste anglais Michael Balint. Elle était connue pour ses activités de clinicienne en terrain hospitalier.

«Je me demande si cela n’est pas pire que d’être inconscient»

17 FÉVRIER 2014
«Ce sont des êtres humains à part entière, ils ne sont ni morts ni mourants», avait dit le Comité consultatif national d’éthique. Ils seraient entre 1 500 et 2 000 à avoir eu un grave accident neurologique qui les a laissés en «état de conscience minimale» ou «état pauci-relationnel». Ce serait la situation dans laquelle se trouve, depuis cinq ans, Vincent Lambert.
Que peut-on dire de leur présence ? Même le Conseil d’Etat a, d’une certaine façon, déclaré forfait. «La conscience est le début d’un monde. En son absence, il n’y a pas de soi, pas d’environnement, pas de douleur, pas de joie ; il n’y a simplement rien du tout», énonce-t-on dans la Genèse. Certes, mais rien du tout, c’est quoi ?