Marie-Christine Laznik retrace ici le travail analytique effectué avec trois enfants autistes et leur famille. À travers ces récits, elle montre comment chaque enfant avec son génie propre a su mettre en œuvre toute une série de processus psychiques aptes à compenser ce qui fait défaut dans son fonctionnement mental. Lire la suite ... |
Certains vous racontent leurs rêves quasiment tous les jours au saut du lit. D’autres en sont incapables, et sont persuadés de ne presque jamais rêver. Pour les chercheurs en onirologie, ces deux catégories d’individus sont de bons sujets d’étude, car comparer l’activité cérébrale des premiers (dits « grands » rêveurs) à celle des seconds (« petits » rêveurs) est l’un des moyens d’explorer cette terra encore assez incognita.
DEUX ZONES CÉRÉBRALES PARTICULIÈRES
Grâce à cette stratégie, l’équipe de Jean-Baptiste Eichenlaub et Perrine Ruby (Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Inserm) vient de confirmer le rôle clé de deux zones cérébrales particulières dans l’activité onirique. Leur étude, qui a fait appel à des examens par tomographie par émission de positons (TEP), a été publiée sur le site de la revue Neuropsychopharmacology, le 16 janvier.