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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 novembre 2013

Dieu, ADN et dépression

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
La neurothéologie est la discipline qui étudie les relations entre les phénomènes religieux et la biologie du cerveau. Boostée par les spectaculaires progrès des NBIC (nanotechnologies, biologie, informatique et sciences cognitives), cette branche des neurosciences ouvre d'immenses questions philosophiques sur notre libre arbitre. Les progrès des sciences du cerveau poussent les scientifiques à étudier les bases biologiques de nos émotions y compris spirituelles.
Les liens entre génétique, foi et cerveau commencent à peine à être étudiés. Le sujet est sensible : il est légitimement troublant pour les croyants d'envisager que leur foi est imposée par leur biologie cérébrale et leur ADN et non le fruit d'une rencontre spirituelle avec la transcendance. Le lien entre notre patrimoine génétique, notre activité cérébrale et nos croyances devient un enjeu scientifique non dénué d'arrière-pensées.

De l’ADN sur ordonnance ?

Le séquençage complet du génome est désormais réalisable pour chacun d’entre nous. Cette « révolution génomique » ouvre de fascinantes possibilités médicales. Entre fantasmes et réalité, que peut-on vraiment en attendre ?


« On est en train de progressivement quitter la génétique pour entrer dans l’ère de la génomique, observe le Dr Laurent Alexandre, président de DNA Vision, société spécialisée dans le séquençage de l’ADN. En 2020, on ne fera plus de tests gène par gène : ils seront détrônés par l’analyse complète du génome individuel, plus simple et moins coûteuse. » Et d’affirmer : « Progressivement, cette démarche deviendra systématique, avant la naissance ou plus tard. On ne sera plus dans une logique d’indications ni dans la recherche d’une anomalie ciblée. On fera ces analyses génomiques sans a priori. Et lorsqu’un patient développera une maladie, on ira rechercher dans son génome les anomalies pouvant expliquer cette affection, prédire sa réponse à un traitement... » Vision futuriste ? Ou rêve d’industriel ?

Double suicide au Lutétia : le débat sur la fin de vie relancé

Georgette et Bernard Cazes avaient 86 ans. Ils se sont donné la mort dans une chambré de l'hôtel Lutétia, à Paris. Ils ont laissé une lettre réclamant le droit au suicide assisté.

FL.G. ET FAYÇAL ZEGHARI | Publié le 25.11.2013
Georgette et Bernard Cazes avaient 86 ans. Ils se sont donné la mort dans une chambré de l'hôtel Lutétia, à Paris. Ils ont laissé une lettre réclamant le droit au suicide assisté. 

Georgette et Bernard Cazes avaient 86 ans. Ils se sont donné la mort dans une chambré de l'hôtel Lutétia, à Paris. Ils ont laissé une lettre réclamant le droit au suicide assisté.  | DR

Une petite « pastille létale » pour glisser paisiblement vers une «  douce ». L’ultime demande adressée dans une lettre par Georgette et Bernard, alors même que leur cœur cessait de battre, fait écho au débat sur le  assisté.

Le Canada, un des plus grands consommateurs d'antidépresseurs

RADIO CANADA  22 novembre 2013

On prescrit de plus en plus d'antidépresseurs dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économique. Dans ce groupe, le Canada est au troisième rang. C'est ce qui ressort du rapport de l'OCDE, « Panorama de la santé 2013 ».
C'est en fait plus d'un adulte sur dix qui consomme des antidépresseurs dans les pays membres de l'OCDE.
La hausse du nombre d'ordonnances d'antidépresseurs dans ces pays s'expliquerait en partie par le fait qu'on les prescrive de plus en plus dans les cas de dépression légère.
La situation n'est pas différente au Québec où en 2009, 14,4 % des assurés du régime public d'assurance-médicaments recevaient des ordonnances d'antidépresseurs. Mais ici, dit Sylvie Bouchard, de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS), il est impossible avec les données fournies par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) de déterminer pour quel type de dépressions on a prescrit ces médicaments.

dimanche 24 novembre 2013

VIOLENCES CONJUGALES ET PARENTALITÉ Protéger la mère, c'est protéger l'enfant







Édouard Durand
Préface D'Ernestine Ronai
Sciences criminelles

Cet ouvrage aborde le problème des violences conjugales à partir de la parentalité, c'est-à-dire de la capacité des parents à répondre aux besoins fondamentaux de leur enfant. Par l'étude de la législation et la référence à une pratique juridictionnelle, son ambition est de montrer que la protection de l'enfant n'est pas dissociable de la protection de la mère qui se montre sécurisante dès lors qu'elle est en sécurité.


Interview de l'auteur à voir ici

Le bébé en psychanalyse

Myriam BoubliLaurent Danon-Boileau

Mesurer l’évolution des perspectives psychanalytiques autour du bébé, apprécier les points de contradiction entre corpus théoriques et pratiques thérapeutiques, définir l’apport de la confrontation à d’autres champs théoriques qui portent sur le même domaine : telle est l’ambition de ce livre. 
Il comprend trois sections. La première est consacrée aux enjeux métapsychologiques de la clinique du bébé, la deuxième aux modalités de prise en charge du bébé et sa famille (et notamment du rôle du père), la troisième, enfin, aux récentes découvertes scientifiques en matière d’observation du nouveau-né et au dialogue nécessaire entre neurosciences, psychologie du développement et psychanalyse.

Table des matières


Myriam Boubli et Laurent Danon-Boileau
Le nouveau bébé de la psychanalyse ?


Souffrance psychique: pourquoi avoir peur de guérir ?

Le Vif.be  BELGIQUE 
24 novembre 2013



La souffrance psychique peut être douloureuse, mais elle n’a pas que des inconvénients. Elle donne des avantages matériels et affectifs, éveille l’attention de l’autre et offre un statut. C’est pourquoi la psychanalyse fait peur. A tort, selon le freudien français Patrick Delaroche.
Freud a toujours prétendu que la psychanalyse était « la meilleure des thérapies ». L’avis est partagé par Patrick Delaroche, psychanalyste français, pédopsychiatre et freudien convaincu. Dans son ouvrage La peur de guérir – Les résistances à la psychanalyse (Albin Michel), il démontre pourquoi et comment elle guérit.

Le Vif/L’Express : Tout le monde aspire à la bonne santé, physique et mentale. Alors pourquoi cette peur et ce refus de guérir ?

Patrick Delaroche : La guérison est ambiguë. Il ne s’agit pas de la même chose sur le plan physique et sur le plan psychique. Prenons l’exemple d’une personne à qui on a greffé une main. Elle a refusé ensuite le traitement immunosuppresseur et a fini par se faire enlever sa greffe. La maladie peut entraîner des bénéfices secondaires. La guérison les supprime. On n’est plus aidé. Lorsqu’un enfant malade guérit, l’attention de l’entourage s’arrête. 

" A l'inverse des immolations, ces gestes ne sont pas théâtralisés "

24/11/2013


" A l'inverse des immolations, ces gestes ne sont pas théâtralisés "

24/11/2013
Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres. - Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.
Thierry Fouet, cadre santé au CHU de Niort, est coordinateur de la prévention suicide dans les Deux-Sèvres.
Comment expliquer la recrudescence du nombre de suicides sur les voies ferrées ?
« Les morts violentes par précipitation (du haut d'un bâtiment, sur les routes ou sur les rails), de manière générale, représentent aujourd'hui 8 à 10 % des décès par suicide au niveau national. Ce constat s'explique en partie, à mon avis, par un phénomène de désespérance propre à notre société actuelle : la crise économique a généré de nombreux discours défaitistes dans notre pays, et les Français ressentent une diminution de la solidarité qui les liait. A cela s'ajoute un " effet de contagion " généré par l'augmentation des actes suicidaires violents. »
Quel est le profil des personnes qui se suicident sur les rails ?
« Il s'agit souvent de personnes possédant des antécédents psychiatriques. Leur éparpillement psychologique se traduit, lorsqu'elles passent à l'acte, par l'utilisation d'un moyen violent, qui leur laisse très peu de chances de survivre.
Ces personnes semblent par ailleurs très résolues. Le suicide sur une voie de chemin de fer, en effet, ne répond pas à une impulsion. Il implique, la plupart du temps, de se rendre dans un lieu précis, et laisse donc le temps de s'interroger, de réfléchir à son geste. »

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Elisabeth Roudinesco : "Il nous manque un idéal politique"

 23-11-2013

Comment comprendre le malaise social ? "Le Nouvel Obs" a posé la question à plusieurs spécialistes. Pour Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, "il faut de la politique, de l'idéologie, des récits".

Des manifestations contre le mariage pour tous aux bonnets rouges de Bretagne, les mouvements de contestation se multiplient. Rythmes scolaires, statut des sages-femmes, la grogne contre l'action du gouvernement fédère des groupes sociaux variés aux intérêts parfois antagonistes. "Le Nouvel Observateur" a demandé leur analyse à des experts avec des regards différents, dans différents domaines, de la sociologie à la psychanalyse.
Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, Université de Paris VII-Diderot.

La psychanalyse peut-elle aider à comprendre le mouvement de contestation actuel ?
- La psychanalyse n'a rien à dire "en tant que telle" pour expliquer des problèmes politiques. Les explications données par des psychanalystes, qui déferlent dans les médias, sont ridicules. Cela ressemble à des interprétations sauvages ou à des "diagnostics foudroyants" sans le moindre fondement. Si je parle, c'est au nom de ce que je pense et je n’ai pas besoin pour cela de me réclamer de la psychanalyse - même si Freud avait une pensée politique. Je n’aime pas le "en tant que" des "experts" d’aujourd’hui. Qu’ils soient psychanalystes, sociologues ou philosophes.

samedi 23 novembre 2013

Collection “Hommages” – Joyce McDougall

 Joyce McDougall
Cet ouvrage réunit les textes du colloque organisé par la Société Psychanalytique de Paris, « Joyce McDougall : théâtres de l’anormalité», qui s’est tenu le 5 mai 2012 à Paris (Université René Descartes), présidé par Bernard Chervet et dirigé par Paul Denis.

Quand Kennedy voulait réformer la psychiatrie

22/11/2013


En février 1963, dans une allocution « historique » au Congrès des États-Unis, le président JF Kennedy (qui avait lui-même une sœur handicapée)[1] attirait l’attention sur l’urgence d’une meilleure prise en charge des maladies mentales et de la déficience intellectuelle.
Cet intérêt d’un président pour ce sujet était alors « sans précédent» rappelle, 50 ans plus tard, son homonyme (ou apparenté ?) HPJ. Kennedy. JFK s’efforça donc de soutenir une politique en faveur des malades mentaux : la Public Law 88–164 du 31-10-1963 fut adoptée moins d’un mois avant l’assassinat de Dallas, mais en fait « enterrée avec Kennedy » car le Congrès ne finança pas les objectifs généreux de cette loi !

États-Unis : une loterie pour gagner des soins gratuits

20/11/2013







Crédit photo : AFP
Près de 45 millions d’Américains n’ont aucune couverture en santé. En attendant que l’Obamacare, critiqué de toutes parts, porte ses fruits, ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une chirurgie lourde peuvent tenter leur chance auprès d’une loterie d’un genre nouveau. Une loterie organisée par une clinique dans la banlieue de Washington.

Violences aux femmes : un "kit de constatation en urgence" expérimenté

23/11/2013


Le gouvernement va doubler les moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes dans un plan triennal présenté vendredi, qui comprend notamment des mesures visant à favoriser les plaintes et améliorer le recueil de preuves en cas de viol. Ce plan interministériel, présenté par la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, doté de 66 millions d'euros comprend notamment 1.650 nouvelles places d'hébergement d'urgence et le doublement des effectifs de travailleurs sociaux dans les commissariats et gendarmeries. Pour sensibiliser le grand public, une campagne audiovisuelle intitulée "contre les violences, libérons la parole" a été lancée vendredi, et le plan comporte des mesures visant à "mobiliser l'ensemble de la société" comme la formation des soignants, enseignants, magistrats, travailleurs sociaux... Le gouvernement prévoit l'expérimentation d'un "kit de constatation en urgence" qui sera proposé aux Samu et devrait permettre une meilleure prise en charge de la victime d'un viol, en assurant les soins mais aussi les prélèvements nécessaires à la constitution des preuves et l'orientation vers un commissariat en vue d'un dépôt de plainte.

Violences envers les femmes : les étudiants en médecine veulent être formés d’urgence à la prise en charge

20/11/2013


Confrontés aux violences à titre professionnel et personnel, les étudiants en médecine ont, plus que jamais, besoin d’être formés à cette problématique. C’est ce que révèle une enquête nationale réalisée à l’initiative de l’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC-Paris 6) et la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF)*.
En France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son partenaire (ou ex-compagnon) et six femmes sur dix sont victimes de violences sexuelles au cours de leur vie. D’après l’OMS, les femmes victimes de violences perdent entre 1 et 4 années de vie en bonne santé. Les autres comorbidités fréquentes sont la prématurité des nouveaux nés, l’abus de substance psychoactives, la dépression et les problèmes gynécologiques.
Consciente de ce problème, l’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a réalisé une enquête sur le thème - sous forme de questionnaire en ligne - auprès de ses adhérents. Le questionnaire a été envoyé par courriel à plus de 32 000 étudiants entre juin/juillet 2013 puis en septembre/octobre dernier. Les 1 472 étudiants en médecine qui ont accepté de participer, ont répondu à 54 questions regroupées en douze items.

La psychiatrie se met au service des précaires

20 minutes 21/11/2013


SANTÉ Une équipe du CHU de Nice reçoit des SDF en accueil de jour

C'est une femme qui toque à la porte. Il est 10 h mardi et elle est la première à consulter le psychiatre Patrick Martinez. Le praticien, installé au centre d'accueil de Nice qui, avec l'arrivée du froid, voit sa fréquentation augmenter, est à l'écoute. Cette femme n'a plus de domicile. Elle vient « pour parler, trouver du réconfort », selon le médecin. Après trente minutes, elle obtient finalement un rendez-vous à l'hôpital Saint-Roch. L'Equipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) a pour mission la consultation de patients précaires ou exclus de la société. Mais aussi d'assurer le suivi « des intervenants qui travaillent dans les centres d'accueils », précise Patrick Martinez.

Haute mère

NATALIE LEVISALLES

C est toi ma maman (un drame comique)







«C’est un méta-livre», soupire (dans le livre) la mère d’Alison Bechdel, entre admiration et consternation. La mère est à la fois le personnage central de ce livre, sa première lectrice, et la raison de son existence autant que de sa difficulté à se faire : «Je ne peux pas écrire ce livre avant de me sortir ma mère de la tête… Mais la seule façon de me sortir ma mère de la tête, c’est d’écrire ce livre», dit Alison (dans le livre).
Les lecteurs français avaient découvert Alison Bechdel en 2006, avec Fun Home,un roman graphique, et autobiographique, que Libération avait prépublié en feuilleton. Il racontait une enfance dans une espèce de famille Addams, qui cohabite avec des cadavres, puisque la maison familiale fait aussi parloir funéraire. Il était question d’homosexualité, de rapport au père et de littérature. C’était drôle et parfois tragique.
Suspense. Sept ans plus tard, autre roman (autobio)graphique. Dans C’est toi ma maman ? Un drame comique, il est toujours question de famille (c’est donc la mère qui a le premier rôle) et de littérature. Les écrivains y ont une place encore plus grande, en particulier l’Anglaise Virginia Woolf et l’Américaine Adrienne Rich. Et il y a la psychanalyse. Bechdel réussit à raconter, de manière extraordinairement vivante, avec de l’humour et du suspense, ses séances de psychanalyse avec Jocelyn puis Carol, ses lectures d’Alice Miller et de Freud (et aussi Lacan et Adam Philips). Mais surtout, omniprésent dans ce livre, il y a le psychanalyste britannique Donald Winnicott qui, pour Alison Bechdel, est aussi important, et sans doute même plus, que des personnes rencontrées dans la vie réelle. Les chapitres de C’est toi ma maman ont d’ailleurs des titres winnicottiens : «la mère normalement dévouée», «objet transitionnel», «vrai et faux self»…

vendredi 22 novembre 2013

Présentation de la psychothérapie psychanalytique corporelle (issue de la Relaxation Ajuriaguerra)

SPP La Société Psychanalytique de Paris


Le Champ d’extension de la psychanalyse montre la créativité d’une psychanalyse vivante qui cherche à se doter des outils dont elle a besoin 
Origine de la méthode
C’est au premier congrès de psychosomatique de Vittel en 1960 que Julian de Ajuriaguerra fait se rencontrer le dialogue tonico-émotionnel et la psychanalyse. Il crée alors ce qu’il appelle la relaxation, bien différente des autres relaxations en ce qu’elle n’utilise ni induction ni consigne ni suggestion. En 1972, Marianne Strauss et Marie-Lise Roux avec François Sacco et l’équipe de Ste Anne créent l’Association Pour l’Enseignement de la Psychothérapie de Relaxation (APEPR). La relaxation devient la psychothérapie de Relaxation. une psychothérapie d’inspiration psychanalytique. Dans la suite des travaux des psychanalystes autour de la psychose, des états limites et de la psychosomatique,la psychothérapie de relaxation s’inscrit alors dans le champ des extensions de la psychanalyse défini par la Société Psychanalytique de Paris (SPP) d’où ses membres fondateurs émanent. Ils poursuivent leurs recherches sur la théorie de la pratique, et en 2008, Monique Dechaud-Ferbus avec Marie-Lise Roux et leur équipe créent l’AEPPC, Association pour l’Enseignement de la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle, qui se caractérise comme pratique psychanalytique utilisant plus particulièrement la perception et la sensori-motricité dans la médiation corporelle, le patient étant allongé sur le divan et l’analyste situé dans le champ de son regard. Ce travail psychanalytique spécifique des organisations non névrotiques prend en compte les défaillances des relations archaïques et s’avère être un apport pour toute organisation psychique.
Approche théorique et technique de la méthode

Largement inspirée par les travaux psychanalytiques à partir de Freud, la recherche en Psychothérapie Psychanalytique Corporelle s’appuie essentiellement sur les travaux de psychanalystes qui se préoccupent de psychosomatique, des psychoses et des états limites. A partir de la pratique psychanalytique, nous avons rencontré des patients dont la problématique principale n’était pas centrée sur l’Œdipe. Plus qu’avec les refoulements, nous avons appris à travailler avec des répressions, des régressions, des dénis et des clivages, des déformations du moi, des défauts de son organisation qui précèdent et s’associent à l’organisation de la psyché. 

L’OCDE pointe les failles et les atouts du système de santé français

21/11/2013


L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publie son Panorama de la santé 2013. Ce document détaillé fait le point sur les politiques de santé des 34 pays membres de l’organisation, notant un « fort ralentissement des dépenses de santé en raison des coupes budgétaires sur fond de crise ».
L’OCDEconsacre un chapitre spécifique à la France dont le système de santé « se compare toujours avantageusement, à bien des égards, à laplupart des autres pays de l’OCDE ». L’institution recommande néanmoins des efforts en matière de prévention, de vaccination ou d’efficience. Florilège.

Opération coup-de-poing en Italie : une vingtaine de centres de santé épinglés

21/11/2013

Des aliments mal conservés pouvant provoquer des intoxications, des médicaments périmés, une qualité d’hygiène catastrophique et des structures en mauvais état. Sans parler des conditions d’hospitalisation des patients. Ce tableau peu édifiant concerne 18 structures hospitalières fermées mercredi matin par les carabiniers italiens. Deux autres centres ont été placés sous scellés.
Après l’explosion du scandale sur les conditions sanitaires déplorables aux Urgences hospitalières notamment à Rome, le ministère de la Santé avait expédié ses limiers épaulés par les carabiniers dans les centres d’hospitalisation italiens, toutes catégories confondues. Durant les derniers mois, une opération coup-de-poing a donné lieu à plus de mille inspections dans les maisons de retraites et les centres pour personnes handicapées. Bilan de ce blitz : 174 violations du code administratif et 174 transgressions de la part du personnel médical relevant du pénal.

Salaire infirmier : La France reste en queue de peloton

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Les chiffres du panorama de la Santé 2013 établi par l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques établissent que le salaire infirmier en France a diminué par rapport au salaire moyen du pays.
Salaire Infirmière
Rémunération des infirmiers à l'hôpital par rapport au salaire moyen, 2011 (ou année la plus proche) - OCDE
En 2007, le salaire infirmier représentait 1,1 fois le salaire moyen en France. Il est désormais égal à celui-ci, sur les données de 2009 analysées par l'OCDE.
Le salaire infirmier représente 1,2 fois le salaire moyen en Espagne ou en Allemagne. Les IDE de  Hongrie de République Slovaque touchent eux un salaire inférieur de 20% au salaire de l'ensemble des travailleurs de ces pays.
Le deuxième tableau d'analyse confirme cette tendance, et la place médiocre de la France en matière de salaire infirmier :
Afin de fournir une indication du "bien-être économique relatif des infirmiers comparativement à leurs homologues à l'étranger", le niveau de rémunération brut dans chaque pays a été converti en dollar américain, corrigé par les parités de pouvoir d'achat (PPA). Le résultat est ici.

Castration chimique : pas une solution idéale contre les récidives

21.11.2013  Suisse 

Le Conseil fédéral juge inutile d'étudier l'introduction à large échelle de la castration chimique qui n'est de loin pas la panacée pour éviter les récidives des pédophiles et autres délinquants sexuels. Un postulat UDC le demandait.
La castration chimique n'est de loin pas la panacée pour éviter les récidives des pédophiles et autres délinquants sexuels.
Partant de ce constat, le Conseil fédéral juge inutile d'étudier l'introduction à large échelle cette mesure, comme le demande le conseiller national Pierre Rusconi (UDC/TI) dans un postulat.
La castration chimique, qui est déjà régulièrement appliquée en Suisse, est ordonnée sur la base d'un diagnostic médical. Mais il est indispensable d'ordonner d'autres mesures en parallèle comme une psychothérapie, vu que le traitement peut facilement être contourné en prenant par exemple de la testostérone, explique le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi.

Avec la crise, les dépenses de santé ont fortement ralenti dans l'OCDE

Le Monde.fr avec AFP | 
Les dépenses de santé ont ralenti dans les pays de l'OCDE en raison de la crise, notamment dans les pays les plus touchés par des coupes budgétaires. L'Organisation de coopération et de développement économiques constate, dans un rapport publié jeudi 21 novembre, un "fort ralentissement des dépenses de santé en raison des coupes budgétaires sur fond de crise".
Ainsi, selon son "Panorama santé 2013", "après des années de hausse continue de plus de 4 % par an" depuis l'an 2000, les dépenses de santé dans l'ensemble de l'OCDE "n'ont progressé en moyenne que de 0,2 % entre 2009 et 2011". Elles ont même reculé dans onze des trente-quatre pays membres, soit près d'un sur trois, par rapport à leur niveau d'avant la crise.

TROUBLES DE LA SANTÉ MENTALE : LES ENFANTS AUSSI

Ce documentaire s'intéresse aux causes individuelles et sociales des troubles mentaux chez les enfants, tout en explorant les solutions qui doivent permettre de les traiter efficacement.
Documentaire diffusé sur ARTE mardi 19 novembre à 23h10 (53 min)

Affaire Valentin : les experts divisés sur le cas de Moitoiret

le 

Après deux jours de débats, les divergences restent entières entre les psychiatres qui ont eu à se prononcer sur le meurtrier du garçon, jugé en appel.

Les experts psychiatres entendus depuis mardi par les assises du Rhône, qui jugent en appel l'assassinat du petit Valentin en 2008 dans l'Ain, divergent sur le degré de lucidité du meurtrier présumé mais doutent de l'implication de son ex-compagne et coaccusée. "Paraphrène" ou "schizophrène" ? "Parcelle de lucidité" ou marginal "fou comme une chèvre" ? Deux jours de débats, parfois virulents, n'ont pas permis un accord sur l'état mental de Stéphane Moitoiret, 44 ans, quand il a poignardé cet enfant de 10 ans qu'il ne connaissait pas. 

Meurtre du petit Valentin : les prisons sont inadaptées aux malades mentaux

14-11-2013 Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec





LE PLUS. Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo sont jugés en appel pour l'assassinat du petit Valentin, retrouvé mort en juillet 2008. Selon les experts qui suivent l'affaire, les deux accusés relèvent de graves troubles psychiatriques : tous s'accordent sur la psychose de Stéphane Moitoiret. Les malades mentaux ont-ils leur place en prison ? Réponse du docteur Michel David, psychiatre intervenant en milieu pénitentiaire.

L'Uhsa de Seclin prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques (M.LIBERT/SIPA)

En prison, huit hommes sur 10 et sept femmes sur 10 présentent un trouble mental. Environ 35% des détenus sont considérés comme "manifestement malades, gravement malades ou parmi les plus malades". Ces chiffres révélés dans une enquête dirigée par le professeur Bruno Fallissard sont inquiétants. Et ceux avancés par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté vont dans le même sens : il estime que près de 17.000 personnes incarcérées souffrent de troubles mentaux, dont 10.000 qui devraient être hospitalisées.

Que font ces malades en prison alors que, de toute évidence, ils n’y ont pas leur place ?