Le Conseil fédéral juge inutile d'étudier l'introduction à large échelle de la castration chimique qui n'est de loin pas la panacée pour éviter les récidives des pédophiles et autres délinquants sexuels. Un postulat UDC le demandait.
La castration chimique n'est de loin pas la panacée pour éviter les récidives des pédophiles et autres délinquants sexuels.
Partant de ce constat, le Conseil fédéral juge inutile d'étudier l'introduction à large échelle cette mesure, comme le demande le conseiller national Pierre Rusconi (UDC/TI) dans un postulat.
La castration chimique, qui est déjà régulièrement appliquée en Suisse, est ordonnée sur la base d'un diagnostic médical. Mais il est indispensable d'ordonner d'autres mesures en parallèle comme une psychothérapie, vu que le traitement peut facilement être contourné en prenant par exemple de la testostérone, explique le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi.
Les dépenses de santé ont ralenti dans les pays de l'OCDE en raison de la crise, notamment dans les pays les plus touchés par des coupes budgétaires. L'Organisation de coopération et de développement économiques constate, dans un rapport publié jeudi 21 novembre, un "fort ralentissement des dépenses de santé en raison des coupes budgétaires sur fond de crise".
Ainsi, selon son "Panorama santé 2013", "après des années de hausse continue de plus de 4 % par an" depuis l'an 2000, les dépenses de santé dans l'ensemble de l'OCDE "n'ont progressé en moyenne que de 0,2% entre 2009 et 2011". Elles ont même reculé dans onze des trente-quatre pays membres, soit près d'un sur trois, par rapport à leur niveau d'avant la crise.
Ce documentaire s'intéresse aux causes individuelles et sociales des troubles mentaux chez les enfants, tout en explorant les solutions qui doivent permettre de les traiter efficacement.
Documentaire diffusé sur ARTE mardi 19 novembre à 23h10 (53 min)
Après deux jours de débats, les divergences restent entières entre les psychiatres qui ont eu à se prononcer sur le meurtrier du garçon, jugé en appel.
Les experts psychiatres entendus depuis mardi par les assises du Rhône, qui jugent en appel l'assassinat du petit Valentin en 2008 dans l'Ain, divergent sur le degré de lucidité du meurtrier présumé mais doutent de l'implication de son ex-compagne et coaccusée. "Paraphrène" ou "schizophrène" ? "Parcelle de lucidité" ou marginal "fou comme une chèvre" ? Deux jours de débats, parfois virulents, n'ont pas permis un accord sur l'état mental de Stéphane Moitoiret, 44 ans, quand il a poignardé cet enfant de 10 ans qu'il ne connaissait pas.
LE PLUS. Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo sont jugés en appel pour l'assassinat du petit Valentin, retrouvé mort en juillet 2008. Selon les experts qui suivent l'affaire, les deux accusés relèvent de graves troubles psychiatriques : tous s'accordent sur la psychose de Stéphane Moitoiret. Les malades mentaux ont-ils leur place en prison ? Réponse du docteur Michel David, psychiatre intervenant en milieu pénitentiaire.
L'Uhsa de Seclin prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques (M.LIBERT/SIPA)
En prison, huit hommes sur 10 et sept femmes sur 10 présentent un trouble mental. Environ 35% des détenus sont considérés comme "manifestement malades, gravement malades ou parmi les plus malades". Ces chiffres révélés dans une enquête dirigée par le professeur Bruno Fallissard sont inquiétants. Et ceux avancés par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté vont dans le même sens : il estime que près de 17.000 personnes incarcérées souffrent de troubles mentaux, dont 10.000 qui devraient être hospitalisées.
Que font ces malades en prison alors que, de toute évidence, ils n’y ont pas leur place ?
La plupart des jeunes parents ont fait l’expérience de ce sentiment de peur panique quand leur enfant disparait de leur vue, que ce soit derrière l’aire de jeu ou derrière un rayon du supermarché… rapporte Anne Eisenberg pour le New York Times (@nytimes). Heureusement, les technologies de surveillance électroniques sont là pour nous rassurer. Comme c’est le cas du bracelet de surveillance Filip que l’on attache au poignet des enfants et qui autorise des appels vocaux venant d’une à cinq personnes autorisées par les parents. La montre est également dotée d’un bouton rouge que l’enfant peut actionner quand il est perdu et qui appelle alors toutes les personnes autorisées. Mais ce n’est pas la seule solution. Il y le Trax, un simple GPS, qui vous alerte dès que votre enfant ou votre animal domestique quitte la zone où vous l’avez autorisé à circuler en délimitant un simple espace sur une carte. Aux Etats-Unis, AT&T commercialise leFamilyMap, une application qui permet de tracer les téléphones de chaque membre de la famille et de générer des alertes selon leur localisation… Et il y en a d’autres rapporte Liz Gannes pour AllThingsD (@allthingsD), comme Life360 qui compte quelques 52 millions d’utilisateurs (même si tous ne l’utilisent pas pour pratiquer une géosurveillance de leurs proches).
Pour la psychologue Sandra Calvert, directrice du Centre des médias numériques pour enfants de l’université Georgetown, ces produits lui font penser à la manière dont les parents utilisent aujourd’hui les téléphones mobiles pour surveiller les adolescents. Du point de vue des enfants, le parent est une ancre et ces outils permettent à l’enfant d’apprendre peu à peu à s’éloigner. Mais pour la psychologue Lisa Damour (@LDamour) qui dirige le Centre de recherche sur les filles et qui contribue à Motherlode, le blog sur la parentalité du New York Times, ces méthodes ne sont pas des solutions. “Je peux comprendre que les parents puissent vouloir savoir si leur enfant à un problème, mais je ne pense pas que cela aide un enfant de pouvoir toujours se tourner vers ses parents quand il est en difficulté. En tant que parents, nous devons d’abord chercher à ce que nos enfants développent des compétences pour résoudre des problèmes et gérer leur stress”. Le bouton panique peut avoir des effets inattendus qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt de l’enfant, estime-t-elle. Peut-être que cela réduit l’anxiété des parents d’offrir à leurs enfants ce type de produits, mais est-ce que cela réduit celle de l’enfant ? “Cette fonction envoie un message fort que l’enfant est en danger”, alors que statistiquement c’est loin d’être le cas. Et la psychologue de rappeler, que contrairement aux risques que nous surévaluons, l’abus des enfants est plutôt rare et la très grande majorité de ces abus est d’abord le fait de gens très proches des enfants que de kidnappeurs inconnus cachés dans les rayons des supermarchés.
Le Grand Conseil n’épargne pas la psychiatrie. Les
députés ont accepté jeudi matin par 83 voix contre 53 et 9 abstentions de
supprimer le cofinancement du séjour de personnes ne nécessitant plus une
hospitalisation. Cette décision se traduit par une coupe de 6,6 millions de
francs supplémentaires qui touchera les services psychiatriques. Les députés
ont également validé la mesure préconisée par le Conseil-exécutif, à savoir la
suppression de 50 à 60 postes dans les institutions psychiatriques cantonales. Au
total, les coupes dans le domaine de la psychiatrie se montent à plus de 9
millions de francs. /ast+fco
L' Evaluation clinique Standardisée en Psychiatrie a été conçue en 1993. L’ouvrage initial, rédigé par 35 auteurs, a été coordonné par le Professeur JD GUELFI Professeur émérite de psychiatrie à l'Université Paris Descartes, praticien attaché à la Clinique des maladies mentales et de l'encéphale à l'hôpital Sainte-Anne (Pr F. Rouillon), Paris. Portée sur CDRom en 1998, cette base de données de référence est à présent disponible sur internet. Elle constitue un réel support d’information et de formation plébiscité par le corps médical français depuis sa première version. Lire la suite ...
Saisie sur plusieurs thèmes de santé mentale par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de consacrer des travaux aux champs de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a identifié trois axes prioritaires pour les années à venir : la prise en charge de la dépression, le parcours des personnes en situation de handicap psychique, les droits et la sécurité en psychiatrie. Le suivi de ces travaux est assuré par un comité regroupant à la fois les institutions, les organisations professionnelles et les associations d’usagers. Ce comité s’est réuni pour la première fois à la fin du mois d’octobre.
La Haute Autoritéde Santé contribuera aux évolutions de la psychiatrie et de la santé mentale. Elle a adopté une démarche centrée sur l’organisation des parcours de soins des personnes atteintes de troubles mentaux autour de trois axes. Pour chacun d’entre eux des objectifs ciblés ont été fixés, qui répondent à des besoins des professionnels et des patients et correspondent à des leviers d’amélioration de la qualité des prises en charge.
Un projet pilote a intégré le service de pédiatrie du CHRN. Pour une prise en charge concertée et multidisciplinaire du jeune patient.
Depuis la rentrée, le service de pédiatrie du CHR Namur accueille en ses murs L’Entre-Faces, un service d’hospitalisation pour les 0 à 15 ans qui présentent des troubles psychopathologiques ou liés au développement. Au CHR, cela fait une dizaine d’années que l’on planche sur le projet. Parce qu’il correspondait à un besoin réel, mais aussi parce qu’il fallait que le dossier soit suffisamment bétonné pour répondre de manière optimale à la demande.
«Le réseau est saturé, explique Sophie Gourdange, pédopsychiatre et membre de l’équipe. Il fallait souvent attendre plusieurs mois pour une admission. Il existe une demande de plus en plus pressante pour un accueil dans la crise.» Des faits qui, précise-t-on, se font de plus en plus fréquents.
Autre difficulté : l’absence d’accueil pour les enfants en bas âge. À quoi s’ajoute – dans certains cas – le placement d’enfants dans une unité psychiatrique pour adultes.
Les forces de l’ordre ont interpellé sans heurt lundi 18 novembre, peu après 17h, un patient qui retenait en otage un médecin sous la menace d’un couteau dans un établissement psychiatrique de Rodez, a constaté un correspondant de l’AFP.
Le patient retenait le médecin dans son bureau depuis 15h15 après s’être présenté à lui dans le cadre d’une consultation libre. Selon l’AFP, les policiers sont venus l’interpeller dans le bureau après qu’il eut accepté de se rendre. Le médecin n’a pas été blessé.
Accès de folie
Un dispositif de sécurité important avait été mis en place aux abords de la clinique, bâtiment ultra-moderne abritant un hôpital de jour, un centremédico-psychologique et un centre d’accueil à temps partiel.
Le patient, un homme d’une trentaine d’années habitant Rodez, aurait été pris d’un accès de folie lors d’une consultation externe chez le médecin qui le suit. Les policiers ont alors entamé un dialogue avec lui au cours duquel le déséquilibré a alterné des phases de calme et d’agitation extrême. Il a finalement accepté de se rendre et a été emmené au commissariat pour y être placé en garde à vue.
Il y a un an, France Télévisions mobilisait ses chaînes et son site à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année, seule France 5 poursuit ce travail de sensibilisation à travers « Le Monde en face » qui diffuse deux documentaires inédits, suivi d’un débat animé par Carole Gaessler. Bien que d’inégale qualité, ceux-ci illustrent bien la fragilité d’un combat qui semble peu à peu porter ses fruits. Comme on le constate de manière saisissante aux premiers instants du film de Stéphanie Davoigneau, Après les coups, la reconstruction d’une femme.
Le 23 mars 2012, Alexandra Lange, accusée du meurtre de son mari, comparait devant le tribunal de Douai. Elle encourt trente ans de réclusion. Or, contre toute attente, l’avocat général réclame l’acquittement. Après douze ans de coups et d’humiliations, commence pour la jeune femme un lent retour à la vie qu’a saisi la réalisatrice pendant six mois, seulement. Malheureusement, cette courte durée, ajoutée à un manque de singularité du regard et d’écriture, laisse au spectateur un goût d’inachevé.
DOUBLE RÉVOLUTION
Rien de tel en revanche dans le remarquable travail effectué par Manon Loizeau et Sybille d’Orgeval qui reviennent sur le trop peu médiatisé combat des femmes yéménites. Fruit de plusieurs séjours délicats dans la capitale, Sanaa (le Yémen est considéré comme une des bases arrière d’Al-Qaida), ce film retrace, de février 2011 jusqu’à juin 2013, l’un des plus longs soulèvements du « printemps arabe ». Ou plutôt d’une double révolution : politique, d’une part, avec le départ en février 2012 du président Ali Abdallah Saleh ; et sociale, à travers des femmes qui, bravant fatwas et snipers du régime, ont pris place au premier rang du mouvement de contestation.
C’est une première. L’Unicef France rend publique, mardi 19 novembre, à la veille de la Journée internationale des droits de l’enfant, célébrée chaque année le 20, une enquête effectuée auprès de 22 500 enfants de 6 à 18 ans. La nouveauté : les avoir interrogés dans un cadre scolaire et périscolaire, avec l’autorisation des parents mais en leur absence.
Le questionnaire est structuré autour de quatre grands thèmes : la vie quotidienne, l’éducation, les droits et la santé. L’avis des enfants sur leur quotidien ou les politiques publiques qui leur sont destinées est très rarement sollicité – les sondages d’opinion spécifiques sont rarissimes.
La lecture des réponses apportées aux 133 questions, posées dans un réseau de 73 villes amies des enfants partenaires de l’Unicef, réserve à la fois de bonnes et de mauvaises nouvelles.
À l’heure du DSM-5 triomphant, il est surprenant (et réconfortant pour notre petit côté chauvin !) de voir ressurgir du passé un diagnostic formulé dès 1877 par les aliénistes français Ernest-Charles Lasègue[1] (1816–1883) et Falret. Selon les sources, la copaternité de ce syndrome est créditée soit à Jean-Pierre Falret (1794–1870), soit à son fils Jules, également psychiatre (1824–1902). La date de publication (1877) plaide plutôt pour Jules Falret, car son père était alors déjà mort. Des psychiatres de l’Université du Missouri (États-Unis) décrivent un cas d’infanticide sur un bébé de 4 mois par ses parents (qui l’ont laissé mourir de faim et de déshydratation), du fait d’une pathologie psychiatrique de la mère (« troubles schizo-affectifs ») et d’un « trouble psychotique partagé » par le père, en l’occurrence une « folie à deux » (l’expression étant passée, en français, dans le langage des psychiatres anglo-saxons). Cette situation décrit une psychose « partagée » ou induite, avec transmission des idées délirantes d’un individu dit dominant à un autre, plus suggestible (voire à plusieurs autres).
Les sujets souffrant de graves troubles psychiatriques ont rarement un emploi, a fortiori à plein temps. Malgré la reconnaissance de l’efficacité du placement et du soutien individuel[1], cette stratégie d’aide est en pratique insuffisamment appliquée, sa mise en œuvre étant entravée par les pesanteurs institutionnelles, et les réticences des cliniciens ou de la société. Concrètement, à peine 10 à 20 % des sujets schizophrènes exercent ainsi un emploi.
Pourtant, une étude montre que dans la Chine rurale[2] ce taux peut être largement supérieur : « Bien que les malades vivant en milieu rural ou urbain aient des difficultés comparables, les résidents ruraux ont trois fois plus de chances d’obtenir un emploi » (risque relatif ajusté : 3,27 ; intervalle de confiance : 95 % [2,11–5,07] ; p <0 p="">
Évoquant la nouvelle classification des troubles du sommeil dans le DSM-5, The American Journal of Psychiatry estime que les psychiatres devraient « apprécier le sommeil comme un comportement fondamental de l’être humain » et se rappeler que des troubles du sommeil peuvent avoir une incidence préjudiciable du point de vue médical, psychiatrique et psychosocial.
Les perturbations du sommeil interfèrent en effet avec de nombreuses affections mentales, dans une influence réciproque où ces deux types de pathologies (troubles du sommeil et psychiatriques) s’exacerbent mutuellement et nécessitent des prises en charge appropriées pour permettre une évolution optimale des intéressés. Confirmant cette interaction importante entre le contexte (médical ou/et psychique) et les troubles du sommeil proprement dits, le DSM-5 préconise de rompre avec la démarche antérieure du DSM-IV classant les troubles du sommeil selon leur étiologie. Cette nouvelle approche nosographique devrait permettre de souligner le fait que de nombreux patients souffrent de troubles du sommeil, indépendamment de leur pathologie médicale ou psychiatrique, et que si ces troubles s’enracinent dans diverses comorbidités, ils constituent cependant une dimension autonome des problématiques globales rencontrées en pratique par les cliniciens.
S’il est établi que les divers accidents constituent une cause essentielle d’invalidité et de mortalité dans tous les pays (en tuant près de 5 millions de personnes chaque année dans le monde), les connaissances disponibles demeurent en revanche modestes, à propos des risques de mort accidentelle chez les malades mentaux.
Réalisée entre 2001 et 2008 sur l’ensemble des adultes de Suède (près de 7 millions de personnes), une étude de cohorte vient éclairer ce sujet. Elle recense 22 419 morts accidentelles dans la population totale (soit 0,3 %), incluant 5 933 décès accidentels (0,9 %) et 3 731 suicides (0,6 %) parmi les malades mentaux (649 051 personnes). Dans le groupe des personnes mortes de manière accidentelle, 26 % relevaient d’un diagnostic psychiatrique connu, contre seulement 9,4 % dans la population générale (soit presque le triple). Le risque de décès accidentel s’est révélé quatre à sept fois plus élevé chez les sujets avec des troubles de la personnalité, six à sept fois supérieur parmi les personnes démentes, et deux à quatre fois supérieur chez les patients schizophrènes, bipolaires, dépressifs ou atteints de troubles anxieux, sans que cette majoration du risque ne puisse être expliquée totalement par une consommation concomitante de substances toxiques (alcool, drogues).
Un par un, les services médicaux vont emménager dans leurs nouveaux locaux. Des locaux à peine construits ou rafraîchis. Les premiers services à déménager sont le bloc opératoire et l'unité de psychiatrie. Le personnel a découvert les lieux avec un certain plaisir.
Entre l'ancienne unité de psychiatrie aux murs décrépits et la nouvelle installation neuve, c'est sans regrets que l'infirmier en chef Thierry Fossion a déménagé. Les nouvelles chambres sont spécialement adaptées aux besoins des malades d'un service psychiatrique. "D’abord, tout ce qui est sécuritaire au niveau des fenêtres : elles ne s’ouvrent plus. Il n’y a plus aucun fil dans les chambres. Aucun risque de suicide, donc, explique l’infirmier. De plus, si nous prenons le cas de la douche par exemple, le système pour accrocher le rideau ne supporte pas plus de 30 kg. Si on tente de s’y pendre, il descendra tout seul."
Une centaine de personnes ont participé à la marche silencieuse ce matin à Grainville-la-Teinturière
Ce lundi matin, une marche silencieuse a été organisée à Grainville-la-Teinturière. Une initiative des personnels de de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour rendre hommage à leur collègue infirmier, âgé de 49 ans, qui a mis fin à ses jours la semaine dernière.
Aux Etats Unis, le cancer bronchique représente la première cause de décès par cancer, dans les deux sexes. Il est par ailleurs établi que le taux de suicide chez les patients atteints de cancer est plus élevé que dans la population générale.
Une étude a cherché à identifier les facteurs de risque de suicide dans cette population. Les malades, atteints d’un cancer primitif du poumon, ont été identifiés par la base de données épidémiologiques de l’Institut National du Cancer américain. Le surcroît de mortalité lié au suicide a été estimé par les ratios de mortalité standardisés(SMR), calculés en comparant le taux de suicide dans la population atteinte de cancer bronchique avec le taux de suicide dans la population américaine correspondante du point de vue de l’âge.
Sur une période allant de 1973 à 2009, le diagnostic de cancer primitif bronchique a été posé chez 871 230 patients. L'âge médian au moment du diagnostic est de 69 ans pour l'ensemble de la cohorte. Cinquante-huit pour cent des patients sont des hommes et une majorité (54 %) présentent des métastases à distance au moment du diagnostic. Un traitement actif a été refusé par 23 185 patients (3 %).
Dans cette population, 1 184 décès par suicide ont été identifiés. Le délai médian entre le diagnostic et le suicide est de 7 mois, 33,8 % des suicides étant intervenus dans les 3 mois suivant le diagnostic.
Le genre : quel défi pour la psychiatrie ? Biologie et société dans les classifications et la clinique
RÉSUMÉ
Les derniers débats sur le genre, à l'occasion de la nouvelle sortie de la cinquième édition du DSM, relancent des anciens débats sur l'interprétation de la maladie mentale et ses implications sur la vie des femmes et des hommes. Au carrefour de la séparation des disciplines, entre biologie et société, la psychiatrie doit faire face aux enjeux de la santé mentale, de l'éthique médicale et des politiques sanitaires. Dans ces contraintes peut-elle repenser les cadres nosologiques et la clinique à la lumière de la pensée du genre ? Ce colloque vise à explorer des issues pour un dialogue entre les différentes disciplines et les professions impliquées dans le domaine de la santé mentale à la recherche d'une nouvelle rencontre qui puisse faire état des connaissances actuelles sur le genre.