Une étude Inserm menée dans la grande cohorte française GAZEL d’anciens employés d’EDF-GDF ne montre aucune association significative entre le fait d’avoir connu des symptômes dépressifs au cours de sa vie et la survenue ultérieure de cancer.
Dès Hippocrate et les débuts de la médecine, le rôle d’une humeur mélancolique a été suspecté dans la survenue des tumeurs. Aujourd’hui, certains pensent que la dépression est un facteur de risque de cancer. « Les idées reçues ont parfois la vie dure », explique Cédric Lemogne, psychiatre à l’hôpital Européen Georges Pompidou et principal auteur au sein de l’équipe de Marie Zins (Unité mixte de recherche 1018 « Centre de recherche en Épidémiologie et santé des populations »).