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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 septembre 2013

Mieux vieillir avec le numérique

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 


Les nouvelles technologies s'apprêtent à modifier la prise en charge du grand âge, enjeu majeur de santé publique. Mais leur arrivée suscite des questions, notamment sur une déshumanisation des soins.
Les nouvelles technologies s'apprêtent à modifier la prise en charge du grand âge, enjeu majeur de santé publique. Mais leur arrivée suscite des questions, notamment sur une déshumanisation des soins. | Diane Grimonet pour "Le Monde"

Equiper l'appartement de capteurs pouvant détecter les comportements anormaux (chute, absence de mouvements, porte du réfrigérateur fermée trop longtemps...) ; avoir à côté de soi un "écran" qui peut téléphoner à ses petits-enfants, rappeler les rendez-vous de la journée, proposer un jeu de mémoire, etc. Telle pourrait être la future panoplie d'"outils technologiques" permettant aux personnes âgées de rester plus longtemps chez elles, ce que souhaitent neuf Français sur dix.
L'espérance de vie ne cesse de progresser, même si celle sans incapacité a légèrement reculé en 2010. Le nombre de personnes touchées par les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson...) - 12 % des plus de 70 ans aujourd'hui -, pourrait doubler tous les vingt ans. Et le nombre de personnes dépendantes devrait progresser de 1,15 million actuellement à 1,55 million en 2030.
Mais de plus en plus de seniors actifs, notamment les baby-boomers qui arrivent à la retraite, ont une forte appétence pour les nouvelles technologies. Et une étude parue dans The Lancet début juillet, réalisée par des chercheurs de l'université d'Odense, au Danemark, montre que les nonagénaires d'aujourd'hui ont des capacités physiques et intellectuelles jamais atteintes par le passé.

Santé : l’état d’urgence est déclaré en Europe

SEPTEMBRE 2013
Médecins, sociologues et membres d’Ong sont unanimes : les plans de rigueur économique imposés par la « troïka », en rognant sur les budgets alloués à la santé et au social, ont des répercussions désastreuses sur la santé physique et mentale des populations des pays européens les plus touchés par la crise.
maréée blanche
© P. REALPE/ARCHIVOLATINO-REA
Le constat est alarmant. Dans un rapport intitulé « Crise financière, austérité et santé en Europe », publié le 27 mars dernier, la revue médicale britannique The Lancet démontre que la santé des Européens se dégrade, en particulier dans les pays frappés par les politiques d’austérité imposées par la « troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne [Bce] et Fonds monétaire international [Fmi]). Ses deux auteurs, David Stuckler et Sanjay Basu, récidivent le 20mai, avec la publication d’un ouvrage paru au Royaume-Uni, The Body Economic. Why Austerity Kills ( « Le corps économique. Pourquoi l’austérité tue »). Les deux chercheurs accusent les politiques d’austérité d’être responsables de la mort de milliers de personnes. On ne peut pourtant pas taxer les deux hommes de « gauchisme ». Le premier est professeur à la très respectable université d’Oxford, au Royaume-Uni, le second est épidémiologiste à l’université Stanford, aux Etats-Unis. 

Plouguerneau. Soins infirmiers : deux mois d'attente pour un patient

LE TELEGRAMME Après deux mois de recherches, l'épouse d'un homme victime d'un AVC, résidant à Plouguerneau (29), a, enfin, réussi à trouver un infirmier le week-end. L'été n'explique pas tout. Il y a aussi les listes d'attente.
«Mon mari a fait un accident vasculaire cérébral en février. Soigné à l'hôpital de La Cavale-Blanche, il est actuellement en rééducation au centre de Perharidy, à Roscoff. Son état s'est amélioré et on lui a permis en juin de passer ses week-ends à la maison avec une prescription de soins de toilette, de lever et de coucher», explique Claudine Kéraudren, qui habite le bourg du Grouanec, à Plouguerneau (29). 

Chaosmose Temps pluriels


Numéro 79 - revue semestrielle

Coordination : Pascale CRITON


Ce numéro poursuit la prospective des pratiques transversales de Félix Guattari articulées autour de l'écosophie et du paradigme esthétique. Après le théâtre, le cinéma, la poésie, la polyphonie des modes de subjectivation sera abordée sous le signe de la pluralité de nos espace-temps, l'intensif, le corps et les affects, qu'ils relèvent de la musique ou de nos façons d'être ensemble et de nos vies, espaces-temps aujourd'hui modifiés par la transitivité virtuelle qui les constitue.

Inhibition, symptôme et angoisse Numéro 20 - Revue semestrielle



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Universel et diversité Numéro 8 - revue annuelle


La notion d'une humanité universelle est une acquisition récente de l'histoire. La façon dont elle est apparue, pour la première fois en Europe, à Athènes, met clairement en évidence la difficulté qu'elle génère dans l'esprit humain. En effet, le chemin qui conduit les Grecs à concevoir un logos universel ne les exonère pas d'un ethnocentrisme les poussant à qualifier de « barbares » ceux qui leur apparaissaient étrangers au logos.

Une psychanalyse : du rébus au rebut

Pierre BRUNO

Pierre Bruno examine point par point les différentes dimensions de l'expérience de la cure analytique.

Une psychanalyse, soit l'expérience d'une cure, suit la trajectoire
d'un déchiffrement, celui de l'inconscient, jusqu'à faire l'épreuve du bord au-delà duquel cet inconscient devient réel, c'est-à-dire ininterprétable.

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« parler de l’art brut aujourd’hui », séminaire dirigé par barbara safarova

mercredi 11 septembre 2013 à 19h
en collaboration avec abcd & le Collège International de Philosophie 

La maison rouge accueille cette année un séminaire proposé par Barbara Safarova autour de l’art brut. Les six séances proposées permettront d’explorer et d’analyser avec des invités, le changement de regard sur l’art brut : comment l’art brut s’inscrit-il dans le champ culturel contemporain ? Comment parler de ces artistes aujourd’hui et que nous disent-ils à travers leurs créations ? Comme regardeurs contemporains, qu’y voyons-nous ?

samedi 31 août 2013

La grève reconduite en psychiatrie

hôpital d'Auch

31/08/2013

Le conflit couve depuis le début de l'été./ Photo DDM, archives SL
Le conflit couve depuis le début de l'été./ Photo DDM, archives SL








Les personnels de l’hôpital psychiatrique du Gers réunis en assemblée générale ont décidé de poursuivre le mouvement de grève entamé à la mi-juin, pour des hausses de salaires et des problèmes d’effectifs, a annoncé la CGT dans un communiqué, hier.
«Depuis notre invasion de l’agence régionale de la santé (ARS) 32 le 13 juin et de notre présence dans l’hémiscycle du conseil général le 28 juin nous avons obtenu l’accord du préfet et de l’ARS Midi-Pyrénées d’un soutien de leur part pour en finir avec cette guerre perpétuelle avec notre direction.»

Le ministère cautionne un protocole de coopération controversé

30|08|2013


Les responsabilités déléguées aux infirmières de l'hôpital St-Antoine (AP-HP) assurant une consultation de suivi des patients traités par anticancéreux oraux à domicile suscitent l'inquiétude de la profession. Pour le ministère, les garanties sont suffisantes.


Initié fin 2010, ce protocole de coopération, validé par l'ARS Ile-de-France, permet aux infirmières de prescrire des examens biologiques et radiologiques, des traitements de support et de décider de la poursuite de la chimiothérapie entre deux consultations médicales. Mais, la courte formation dispensée – 45 heures de théorie et 20 heures de pratique – au regard des responsabilités déléguées a fait bondir plusieurs organisations professionnelles infirmières. 

« Soins low-cost »

En mars dernier, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a été le premier à s'opposer à ce qu'il considère être des « soins low-cost », en saisissant le Défenseur des droits. En avril, le conseil de l'ordre infirmier d'Ile-de-France a, quant à lui, effectué un recours auprès du Haut conseil des professions paramédicales. En juin, ce dernier a demandé le retrait du protocole, estimant que seule une formation de niveau master permet d'acquérir les compétences nécessaires aux infirmières.


vendredi 30 août 2013

Pas de compte pénibilité pour les infirmières du secteur public

28|08|2013


La réforme des retraites dévoilée mardi par le Premier ministre prévoit la création d'un compte pénibilité permettant au salarié exposé à des facteurs définis de bénéficier d'un départ anticipé à la retraite. Mais, seul le secteur privé serait concerné.


L'espoir aura été de courte durée pour les infirmières de la fonction publique. Ces dernières seraient, en effet, exclues du dispositif du compte pénibilité dévoilé mardi 27 août par le Premier ministre, dans le cadre de la réforme des retraites (1).

Cette mesure, évoquée dans le rapport de la commission Moreau sur l'avenir des retraites, doit permettre au salarié exposé à un ou plusieurs facteurs de pénibilité de cumuler des points - jusqu'à 100 - qu'il pourra utiliser pour se former, financer un maintien de rémunération lors d'un passage à temps partiel en fin de carrière ou accumuler des trimestres de retraite. A partir de 2015, chaque trimestre d'exposition donnera droit à un point ; dix points sur le compte seront équivalents à un trimestre. Les 20 premiers points seront obligatoirement convertis en formation.

Compte pénibilité retraite : Avenir Hospitalier scandalisé par l’exclusion des PH

Avenir Hospitalier, organisation syndicale présidée par le Dr NicoleSmolski, se dit« scandalisée » par l’exclusion des praticiens hospitaliers du dispositifpénibilité, annoncé par Jean-Marc Ayrault mardi, dans sa présentation du projet de réforme des retraites.
« Seul le secteur privé aura accès à un compte individuel pénibilité, détaille l’intersyndicale. Que faut-il en conclure ? Que les agents du service public ne travaillent pas aussi dans des conditions pénibles ? Et que fait le Premier ministre de l’obligation pour le service public du principe de continuité ? »
Ouvert à partir de 2015, ce compte s’adresse aux salariés du secteur privé exposés à un ou plusieurs facteurs de pénibilité, dont le travail de nuit.

RENTRÉE : DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES EN MANQUE D’INFIRMIÈRES ?


30 août 2013

La rentrée s’annonce mouvementée pour les infirmières de l’éducation nationale. Le SNICS/FSU dénonce dans l’académie de Dijon une mauvaise gestion du recrutement. Selon le syndicat, tous les postes vacants ne pourront pas être pourvus.

« Le nombre de postes ouverts au concours qui permet le recrutement d’infirmière a, dans notre académie, été sous évalué de moitié pour cette rentrée 2013 » annonce ce jeudi le syndicat national des infirmier(e)s et conseiller(e)s de santé (SNICS/FSU) au sujet de l’académie de Dijon, regrettant « que le rectorat n’ait pas tout mis en œuvre pour que tous les postes d’infirmières soient pourvus à la rentrée 2013 ».



Quand hospitaliers et IDEL s'unissent pour le patient

29.08.13

Le Réseau de Santé Polyvalent – Intervenants Libéraux et Hospitaliers Unis pour le Patient (RSP ILHUP) de Marseille permet de sécuriser le parcours de soins lors de la prise en charge à domicile de patientes opérées en ambulatoire et valorise le rôle propre de l'IDE.

Situé à Marseille et intervenant sur la région PACA depuis 13 ans, leRSP ILHUP (Réseau de Santé Polyvalent - Intervenants Libéraux et Hospitaliers Unis pour le Patient) coordonne des parcours de soins (simples et/ou complexes), organise la liaison hôpital-ville (transmission d’informations sur le matériel, les ordonnances, les protocoles de soins adaptés), assure le suivi de soins complexes, propose un conseil et/ou un accompagnement par un professionnel de santé expert en cas de demande de l’infirmier(e) libéral(e) (IDEL) ou du médecin traitant : plaies, stomies, picc line... Il est en lien avec le médecin traitant du patient, les structures du secteur médico-social, les différents acteurs du parcours de soins, dans un système patient-centré. Le réseau fluidifie et sécurise la trajectoire du patient, que son lieu de vie soit proche ou éloigné d’un établissement de santé. Quant au « pôle psychologues et  santé PACA », il propose un accès à des consultations par un psychologue de ville au plus près du domicile des patients atteints de cancer ou de leurs proches. Quatre séances sont prises en charge par le réseau.

L'héritage immortel d'Henrietta Lacks

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
Henrietta Laks, dans les années 1940.
Henrietta Laks, dans les années 1940. | AP Photo/Lacks Family via The Henrietta Lacks Foundation
Il est des vies dévastées et fulgurantes, sublimées par une oeuvre d'exception. On songe naturellement à Mozart, Van Gogh, Anne Frank et tant d'autres. Rien de tel cependant avec Henrietta Lacks : cette Américaine d'origine africaine connut un dur destin de labeur et d'infortune, dans les Etats-Unis des années 1920-1950, marqués par la ségrégation ethnique. Pourtant cette éternelle jeune femme, morte à 31 ans, est connue des laboratoires du monde entier.
C'est qu'à son insu elle aura légué à la science un héritage impérissable : les toutes premières cellules humaines immortelles au monde. Ses propres cellules, prélevées sur son utérus quelques mois à peine avant qu'un cancer ne l'emporte, en 1951. Leur nom de code : HeLa. Un sigle familier à tous les chercheurs en biologie ou médecine - tiré des premières lettres de son prénom et de son nom. "C'est une des rares lignées à avoir acquis un statut de "gold standard" de la recherche ", note Hervé Chneiweiss, président du comité d'éthique de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
"Alignées bout à bout, les cellules HeLa, produites depuis le début de leur mise en culture, feraient au moins trois fois le tour de la Terre, s'étirant sur plus de cent mille kilomètres. Impressionnant, pour ce petit bout de femme d'un mètre cinqu ante", écrivait la journaliste Rebecca Skloot dansLa Vie immortelle d'Henrietta Lacks (Calmann-Lévy, 2011). Un film sera bientôt tiré de cette biographie.

L’enfant commence à apprendre le langage dans le ventre de sa mère

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

On apprend à tout âge. Y compris avant même d'être venu au monde ? Pour les chercheurs qui s'intéressent à l'acquisition du langage, les indices en ce sens se sont multipliés au cours des dernières années. On sait désormais que, grâce aux sons qui lui sont parvenus in utero, le nouveau-né a analysé et décrypté un certain nombre d'informations : il reconnaît (et préfère) la voix de sa mère, le générique du feuilleton qu'elle a regardé tout au long de sa grossesse, mais aussi, plus sérieusement, les inflexions de ce qui sera sa langue maternelle. Une équipe a d'ailleurs montré en 2009 que la douce mélodie des pleurs du nourrisson était façonnée par cette langue maternelle.

Une sorte de "mini-cerveau" créé à partir de cellules souches

Le Monde.fr avec AFP | 
Du tissu cérébral humain créé à partir de cellules souches.
Du tissu cérébral humain créé à partir de cellules souches. | MADELINE A. LANCASTER / Nature
Du tissu cérébral humain, qui pourrait servir à étudier des maladies et les premiers développements du cerveau, l'organe le plus complexe du corps humain, a été obtenu par des chercheurs à partir de cellules souches, selon une étude.
Les chercheurs ont obtenu ce qu'ils désignent comme des "organoïdes cérébraux" composés d'amas de tissus cérébraux en trois dimensions (3D) dans des boîtes de Petri et présentant les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire, d'après leurs travaux publiés dans la revue scientifiqueNature.

Désert médical cherche médecin, 3 640 euros net

LE MONDE | 
ale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale". | Eric Vazzoler pour Le Monde
Jeune médecin remplaçant en Italie, Daniel Clama – reçu ici à l'Agence régionale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale".
Jeune médecin remplaçant en Italie, Daniel Clama – reçu ici à l'Agence régionale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale". | Eric Vazzoler pour Le Monde
Le docteur Jean-Paul Felden a aimé exercer son métier, trente-sept ans durant, à Wingen-sur-Moder, une commune reculée de l'"Alsace bossue", en pleine forêt vosgienne. Mais les temps ont changé. A l'heure de prendre sa retraite, en janvier, il a bien cru qu'il ne trouverait personne pour lui succéder. En juin, la chance lui a souri. Elle venait d'Italie.
Daniel Clama y est remplaçant depuis six ans. Mardi 27 août, le jeune médecin italien avait rendez-vous à l'Agence régionale de santé (ARS) à Strasbourg et à l'ordre des médecins pour son inscription en France. Il pourrait être l'un des premiers à signer un contrat de "praticien territorial de médecine générale", qui lui garantira un revenu minimum de 3 640 euros net par mois pendant deux ans. La mesure vise à inciter de jeunes médecins à s'installer en libéral dans ce que l'on appelle les déserts médicaux ; elle a été publiée au Journal officiel le 15 août. Déjà, les ARS avaient commencé à chercher des candidats.

USA : le cannabis de plus en plus banalisé

Alors que le Colorado et l’Etat de Washington ont légalisé l’année dernière la consommation de cannabis à des fins récréatives, l’administration Obama, très impliquée dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, ne va pas s'opposer à ces nouvelles lois. Dans un communiqué, le ministère de la justice dit espérer que les deux Etats encadreront «de manière stricte» l'usage du cannabis afin d'éviter que sa culture et sa vente ne bénéficient à des organisations criminelles. De son côté, le Vermont, au nord-est des Etats-Unis, a dépénalisé en mai la possession de petites quantités. L'utilisation de la marijuana à des fins médicales est déjà autorisée dans plusieurs Etats.

Parution: G.-F. Duportail, L’origine de la psychanalyse, introduction à une phénoménologie de l’inconscient (Milan, Mimesis, 2013)

30 août 2013
Par 
Ce livre de Guy-Félix Duportail explicite le sens et la valeur ontologique de la topologie lacanienne du nœud borroméen. Fonder la psychanalyse sur le seul versant mathématique de la topologie serait en effet une illusion. Si les évidences formelles des objets mathématiques sont riches en exactitude, elles restent cependant pauvres en phénoménalité.

OPINION Le suicide n’est pas un droit de l’homme

Le Monde des Religions 
Commençons par un rappel : ce n’est pas la vie qui est sacrée, c’est la personne humaine. Celle-ci doit toujours être respectée même si ses jours devaient s’en trouver abrégés et c’est ce qui légitime la condamnation de l’obstination déraisonnable, l’impératif de soulager les souffrances d’un patient en phase terminale, l’obligation de recueillir son consentement pour tout traitement. La mort est le terme inéluctable de la vie, elle n’est pas le mal absolu qu’il faudrait combattre par n’importe quel moyen. Mais quelle attitude la société peut-elle adopter face à la demande de suicide ? L’État ne vient-il pas limiter la liberté, quand il refuse l’assistance encadrée au suicide ?

Lannemezan. Usagers et élus appelés à manifester

Les membres du Collectif des usagers des Hôpitaux publics de Lannemezan mobilisés pour vendredi et lundi./Photo C.S.
Les membres du Collectif des usagers des Hôpitaux publics de Lannemezan mobilisés pour vendredi et lundi./Photo C.S.








Le Collectif de défense des usagers des hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) a décidé de se joindre aux rassemblements prévus le vendredi 30 août, à 9 heures, et le lundi 2 septembre, à 8 h 30, devant le bureau de la direction (côté psychiatrie) des Hôpitaux de Lannemezan. «Usagers, salariés, personnel soignant, nous devons nous mobiliser pour défendre la qualité des soins et la sécurité des personnels comme des patients», explique Geneviève Estibal, la présidente du collectif. «Sans moyens pour fonctionner, la dégradation est programmée dans tous les secteurs. Déjà, la suppression du tiers payant avait provoqué notre colère. Maintenant, nous allons, avec 35 suppressions d’emplois, vers une situation inhumaine, des malades délaissés, bourrés de médicaments, sans occupation, livrés à eux-mêmes et en désespérance», précise Bernardette Guerguy, la trésorière de l’association. «Nous appelons aussi les élus à nous rejoindre pour faire pression sur la direction de l’établissement et l’Agence régionale de santé (ARS) «,conclut Guy Estibal, membre du collectif.

L'empire de la douleur. "Palladium", de Boris Razon

LE MONDE DES LIVRES | 

Une illustration de Jessy Deshais.
Une illustration de Jessy Deshais. | www.jessydeshais.fr
Palladium est le premier roman de Boris Razon. Il nous raconte l'histoire vraie et folle d'un jeune homme de 29 ans intégralement paralysé en quelques jours, entre coma, locked-in syndrome et near death experience. On commence à suivre le narrateur peu de temps avant l'apparition des premiers symptômes [il était alors rédacteur en chef du Monde.fr], suivant un compte à rebours apparemment précis : J – 64, J – 62, etc. Mais, très vite, ce dernier implose sous la brutalité et la vitesse de la paralysie complète qui, en coupant Boris des autres et du monde, sinon à travers des voix ou des échos lointains, le coupe du temps et de l'espace. On ne saura jamais l'étiologie exacte de son état – une ciguatera, une maladie de Lyme, une méningo-radiculite ? Ce n'est de toute façon pas très grave, puisque personne, ni lui ni les médecins, encore moins le lecteur, ne semble y comprendre quoi que ce soit, et pas davantage quand apparaissent les premiers extraits du dossier médical ponctuant la narration comme autant d'accroches à un réel qui échappe de toutes parts. Qu'est-ce que ça veut dire, devenir du jour au lendemain un corps inerte, sans porte ni fenêtre, qui n'est plus que douleur et que l'on maintient en vie vaille que vaille à coups de sondes parentérales et d'assistance respiratoire ?
Il faudrait peut-être renverser terme à terme la célèbre définition que donnait le physiologiste René Leriche (1879-1955) de la santé pour essayer, sinon de comprendre, du moins d'entrevoir l'expérience effroyable qui nous est ici décrite. Si la santé est la vie dans le silence des organes, alors la maladie devient la hantise de la mort dans le délire des organes. Car la peur de mourir éclate à chaque page, passant de la conscience au rêve et du rêve à ce que le rêve a pour fonction de cacher. Et ça délire en tous sens dans ce corps plongé hors de lui-même et hors du monde commun.

L’été indien à l’hôpital psychiatrique de Bohnice

28-08-2013

L’hôpital psychiatrique de Prague-Bohnice ouvre ses portes le 14 septembre à l’occasion de la 24e édition du festival de musique et de théâtre « Babí léto » (« L’été indien »). Cet événement traditionnel, riche en concerts en ateliers ainsi qu’en visites guidées, propose aux visiteurs de découvrir les activités thérapeutiques diverses et de visiter des salles de l’hôpital non accessibles au public.