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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 septembre 2013

Inhibition, symptôme et angoisse Numéro 20 - Revue semestrielle



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Universel et diversité Numéro 8 - revue annuelle


La notion d'une humanité universelle est une acquisition récente de l'histoire. La façon dont elle est apparue, pour la première fois en Europe, à Athènes, met clairement en évidence la difficulté qu'elle génère dans l'esprit humain. En effet, le chemin qui conduit les Grecs à concevoir un logos universel ne les exonère pas d'un ethnocentrisme les poussant à qualifier de « barbares » ceux qui leur apparaissaient étrangers au logos.

Une psychanalyse : du rébus au rebut

Pierre BRUNO

Pierre Bruno examine point par point les différentes dimensions de l'expérience de la cure analytique.

Une psychanalyse, soit l'expérience d'une cure, suit la trajectoire
d'un déchiffrement, celui de l'inconscient, jusqu'à faire l'épreuve du bord au-delà duquel cet inconscient devient réel, c'est-à-dire ininterprétable.

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« parler de l’art brut aujourd’hui », séminaire dirigé par barbara safarova

mercredi 11 septembre 2013 à 19h
en collaboration avec abcd & le Collège International de Philosophie 

La maison rouge accueille cette année un séminaire proposé par Barbara Safarova autour de l’art brut. Les six séances proposées permettront d’explorer et d’analyser avec des invités, le changement de regard sur l’art brut : comment l’art brut s’inscrit-il dans le champ culturel contemporain ? Comment parler de ces artistes aujourd’hui et que nous disent-ils à travers leurs créations ? Comme regardeurs contemporains, qu’y voyons-nous ?

samedi 31 août 2013

La grève reconduite en psychiatrie

hôpital d'Auch

31/08/2013

Le conflit couve depuis le début de l'été./ Photo DDM, archives SL
Le conflit couve depuis le début de l'été./ Photo DDM, archives SL








Les personnels de l’hôpital psychiatrique du Gers réunis en assemblée générale ont décidé de poursuivre le mouvement de grève entamé à la mi-juin, pour des hausses de salaires et des problèmes d’effectifs, a annoncé la CGT dans un communiqué, hier.
«Depuis notre invasion de l’agence régionale de la santé (ARS) 32 le 13 juin et de notre présence dans l’hémiscycle du conseil général le 28 juin nous avons obtenu l’accord du préfet et de l’ARS Midi-Pyrénées d’un soutien de leur part pour en finir avec cette guerre perpétuelle avec notre direction.»

Le ministère cautionne un protocole de coopération controversé

30|08|2013


Les responsabilités déléguées aux infirmières de l'hôpital St-Antoine (AP-HP) assurant une consultation de suivi des patients traités par anticancéreux oraux à domicile suscitent l'inquiétude de la profession. Pour le ministère, les garanties sont suffisantes.


Initié fin 2010, ce protocole de coopération, validé par l'ARS Ile-de-France, permet aux infirmières de prescrire des examens biologiques et radiologiques, des traitements de support et de décider de la poursuite de la chimiothérapie entre deux consultations médicales. Mais, la courte formation dispensée – 45 heures de théorie et 20 heures de pratique – au regard des responsabilités déléguées a fait bondir plusieurs organisations professionnelles infirmières. 

« Soins low-cost »

En mars dernier, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a été le premier à s'opposer à ce qu'il considère être des « soins low-cost », en saisissant le Défenseur des droits. En avril, le conseil de l'ordre infirmier d'Ile-de-France a, quant à lui, effectué un recours auprès du Haut conseil des professions paramédicales. En juin, ce dernier a demandé le retrait du protocole, estimant que seule une formation de niveau master permet d'acquérir les compétences nécessaires aux infirmières.


vendredi 30 août 2013

Pas de compte pénibilité pour les infirmières du secteur public

28|08|2013


La réforme des retraites dévoilée mardi par le Premier ministre prévoit la création d'un compte pénibilité permettant au salarié exposé à des facteurs définis de bénéficier d'un départ anticipé à la retraite. Mais, seul le secteur privé serait concerné.


L'espoir aura été de courte durée pour les infirmières de la fonction publique. Ces dernières seraient, en effet, exclues du dispositif du compte pénibilité dévoilé mardi 27 août par le Premier ministre, dans le cadre de la réforme des retraites (1).

Cette mesure, évoquée dans le rapport de la commission Moreau sur l'avenir des retraites, doit permettre au salarié exposé à un ou plusieurs facteurs de pénibilité de cumuler des points - jusqu'à 100 - qu'il pourra utiliser pour se former, financer un maintien de rémunération lors d'un passage à temps partiel en fin de carrière ou accumuler des trimestres de retraite. A partir de 2015, chaque trimestre d'exposition donnera droit à un point ; dix points sur le compte seront équivalents à un trimestre. Les 20 premiers points seront obligatoirement convertis en formation.

Compte pénibilité retraite : Avenir Hospitalier scandalisé par l’exclusion des PH

Avenir Hospitalier, organisation syndicale présidée par le Dr NicoleSmolski, se dit« scandalisée » par l’exclusion des praticiens hospitaliers du dispositifpénibilité, annoncé par Jean-Marc Ayrault mardi, dans sa présentation du projet de réforme des retraites.
« Seul le secteur privé aura accès à un compte individuel pénibilité, détaille l’intersyndicale. Que faut-il en conclure ? Que les agents du service public ne travaillent pas aussi dans des conditions pénibles ? Et que fait le Premier ministre de l’obligation pour le service public du principe de continuité ? »
Ouvert à partir de 2015, ce compte s’adresse aux salariés du secteur privé exposés à un ou plusieurs facteurs de pénibilité, dont le travail de nuit.

RENTRÉE : DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES EN MANQUE D’INFIRMIÈRES ?


30 août 2013

La rentrée s’annonce mouvementée pour les infirmières de l’éducation nationale. Le SNICS/FSU dénonce dans l’académie de Dijon une mauvaise gestion du recrutement. Selon le syndicat, tous les postes vacants ne pourront pas être pourvus.

« Le nombre de postes ouverts au concours qui permet le recrutement d’infirmière a, dans notre académie, été sous évalué de moitié pour cette rentrée 2013 » annonce ce jeudi le syndicat national des infirmier(e)s et conseiller(e)s de santé (SNICS/FSU) au sujet de l’académie de Dijon, regrettant « que le rectorat n’ait pas tout mis en œuvre pour que tous les postes d’infirmières soient pourvus à la rentrée 2013 ».



Quand hospitaliers et IDEL s'unissent pour le patient

29.08.13

Le Réseau de Santé Polyvalent – Intervenants Libéraux et Hospitaliers Unis pour le Patient (RSP ILHUP) de Marseille permet de sécuriser le parcours de soins lors de la prise en charge à domicile de patientes opérées en ambulatoire et valorise le rôle propre de l'IDE.

Situé à Marseille et intervenant sur la région PACA depuis 13 ans, leRSP ILHUP (Réseau de Santé Polyvalent - Intervenants Libéraux et Hospitaliers Unis pour le Patient) coordonne des parcours de soins (simples et/ou complexes), organise la liaison hôpital-ville (transmission d’informations sur le matériel, les ordonnances, les protocoles de soins adaptés), assure le suivi de soins complexes, propose un conseil et/ou un accompagnement par un professionnel de santé expert en cas de demande de l’infirmier(e) libéral(e) (IDEL) ou du médecin traitant : plaies, stomies, picc line... Il est en lien avec le médecin traitant du patient, les structures du secteur médico-social, les différents acteurs du parcours de soins, dans un système patient-centré. Le réseau fluidifie et sécurise la trajectoire du patient, que son lieu de vie soit proche ou éloigné d’un établissement de santé. Quant au « pôle psychologues et  santé PACA », il propose un accès à des consultations par un psychologue de ville au plus près du domicile des patients atteints de cancer ou de leurs proches. Quatre séances sont prises en charge par le réseau.

L'héritage immortel d'Henrietta Lacks

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | Par 
Henrietta Laks, dans les années 1940.
Henrietta Laks, dans les années 1940. | AP Photo/Lacks Family via The Henrietta Lacks Foundation
Il est des vies dévastées et fulgurantes, sublimées par une oeuvre d'exception. On songe naturellement à Mozart, Van Gogh, Anne Frank et tant d'autres. Rien de tel cependant avec Henrietta Lacks : cette Américaine d'origine africaine connut un dur destin de labeur et d'infortune, dans les Etats-Unis des années 1920-1950, marqués par la ségrégation ethnique. Pourtant cette éternelle jeune femme, morte à 31 ans, est connue des laboratoires du monde entier.
C'est qu'à son insu elle aura légué à la science un héritage impérissable : les toutes premières cellules humaines immortelles au monde. Ses propres cellules, prélevées sur son utérus quelques mois à peine avant qu'un cancer ne l'emporte, en 1951. Leur nom de code : HeLa. Un sigle familier à tous les chercheurs en biologie ou médecine - tiré des premières lettres de son prénom et de son nom. "C'est une des rares lignées à avoir acquis un statut de "gold standard" de la recherche ", note Hervé Chneiweiss, président du comité d'éthique de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
"Alignées bout à bout, les cellules HeLa, produites depuis le début de leur mise en culture, feraient au moins trois fois le tour de la Terre, s'étirant sur plus de cent mille kilomètres. Impressionnant, pour ce petit bout de femme d'un mètre cinqu ante", écrivait la journaliste Rebecca Skloot dansLa Vie immortelle d'Henrietta Lacks (Calmann-Lévy, 2011). Un film sera bientôt tiré de cette biographie.

L’enfant commence à apprendre le langage dans le ventre de sa mère

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

On apprend à tout âge. Y compris avant même d'être venu au monde ? Pour les chercheurs qui s'intéressent à l'acquisition du langage, les indices en ce sens se sont multipliés au cours des dernières années. On sait désormais que, grâce aux sons qui lui sont parvenus in utero, le nouveau-né a analysé et décrypté un certain nombre d'informations : il reconnaît (et préfère) la voix de sa mère, le générique du feuilleton qu'elle a regardé tout au long de sa grossesse, mais aussi, plus sérieusement, les inflexions de ce qui sera sa langue maternelle. Une équipe a d'ailleurs montré en 2009 que la douce mélodie des pleurs du nourrisson était façonnée par cette langue maternelle.

Une sorte de "mini-cerveau" créé à partir de cellules souches

Le Monde.fr avec AFP | 
Du tissu cérébral humain créé à partir de cellules souches.
Du tissu cérébral humain créé à partir de cellules souches. | MADELINE A. LANCASTER / Nature
Du tissu cérébral humain, qui pourrait servir à étudier des maladies et les premiers développements du cerveau, l'organe le plus complexe du corps humain, a été obtenu par des chercheurs à partir de cellules souches, selon une étude.
Les chercheurs ont obtenu ce qu'ils désignent comme des "organoïdes cérébraux" composés d'amas de tissus cérébraux en trois dimensions (3D) dans des boîtes de Petri et présentant les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire, d'après leurs travaux publiés dans la revue scientifiqueNature.

Désert médical cherche médecin, 3 640 euros net

LE MONDE | 
ale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale". | Eric Vazzoler pour Le Monde
Jeune médecin remplaçant en Italie, Daniel Clama – reçu ici à l'Agence régionale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale".
Jeune médecin remplaçant en Italie, Daniel Clama – reçu ici à l'Agence régionale de santé à Strasbourg, le 27 août – pourrait bientôt exercer en Alsace, grâce à un contrat de "praticien territorial de médecine générale". | Eric Vazzoler pour Le Monde
Le docteur Jean-Paul Felden a aimé exercer son métier, trente-sept ans durant, à Wingen-sur-Moder, une commune reculée de l'"Alsace bossue", en pleine forêt vosgienne. Mais les temps ont changé. A l'heure de prendre sa retraite, en janvier, il a bien cru qu'il ne trouverait personne pour lui succéder. En juin, la chance lui a souri. Elle venait d'Italie.
Daniel Clama y est remplaçant depuis six ans. Mardi 27 août, le jeune médecin italien avait rendez-vous à l'Agence régionale de santé (ARS) à Strasbourg et à l'ordre des médecins pour son inscription en France. Il pourrait être l'un des premiers à signer un contrat de "praticien territorial de médecine générale", qui lui garantira un revenu minimum de 3 640 euros net par mois pendant deux ans. La mesure vise à inciter de jeunes médecins à s'installer en libéral dans ce que l'on appelle les déserts médicaux ; elle a été publiée au Journal officiel le 15 août. Déjà, les ARS avaient commencé à chercher des candidats.

USA : le cannabis de plus en plus banalisé

Alors que le Colorado et l’Etat de Washington ont légalisé l’année dernière la consommation de cannabis à des fins récréatives, l’administration Obama, très impliquée dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, ne va pas s'opposer à ces nouvelles lois. Dans un communiqué, le ministère de la justice dit espérer que les deux Etats encadreront «de manière stricte» l'usage du cannabis afin d'éviter que sa culture et sa vente ne bénéficient à des organisations criminelles. De son côté, le Vermont, au nord-est des Etats-Unis, a dépénalisé en mai la possession de petites quantités. L'utilisation de la marijuana à des fins médicales est déjà autorisée dans plusieurs Etats.

Parution: G.-F. Duportail, L’origine de la psychanalyse, introduction à une phénoménologie de l’inconscient (Milan, Mimesis, 2013)

30 août 2013
Par 
Ce livre de Guy-Félix Duportail explicite le sens et la valeur ontologique de la topologie lacanienne du nœud borroméen. Fonder la psychanalyse sur le seul versant mathématique de la topologie serait en effet une illusion. Si les évidences formelles des objets mathématiques sont riches en exactitude, elles restent cependant pauvres en phénoménalité.

OPINION Le suicide n’est pas un droit de l’homme

Le Monde des Religions 
Commençons par un rappel : ce n’est pas la vie qui est sacrée, c’est la personne humaine. Celle-ci doit toujours être respectée même si ses jours devaient s’en trouver abrégés et c’est ce qui légitime la condamnation de l’obstination déraisonnable, l’impératif de soulager les souffrances d’un patient en phase terminale, l’obligation de recueillir son consentement pour tout traitement. La mort est le terme inéluctable de la vie, elle n’est pas le mal absolu qu’il faudrait combattre par n’importe quel moyen. Mais quelle attitude la société peut-elle adopter face à la demande de suicide ? L’État ne vient-il pas limiter la liberté, quand il refuse l’assistance encadrée au suicide ?

Lannemezan. Usagers et élus appelés à manifester

Les membres du Collectif des usagers des Hôpitaux publics de Lannemezan mobilisés pour vendredi et lundi./Photo C.S.
Les membres du Collectif des usagers des Hôpitaux publics de Lannemezan mobilisés pour vendredi et lundi./Photo C.S.








Le Collectif de défense des usagers des hôpitaux publics de Lannemezan (Codehoplan) a décidé de se joindre aux rassemblements prévus le vendredi 30 août, à 9 heures, et le lundi 2 septembre, à 8 h 30, devant le bureau de la direction (côté psychiatrie) des Hôpitaux de Lannemezan. «Usagers, salariés, personnel soignant, nous devons nous mobiliser pour défendre la qualité des soins et la sécurité des personnels comme des patients», explique Geneviève Estibal, la présidente du collectif. «Sans moyens pour fonctionner, la dégradation est programmée dans tous les secteurs. Déjà, la suppression du tiers payant avait provoqué notre colère. Maintenant, nous allons, avec 35 suppressions d’emplois, vers une situation inhumaine, des malades délaissés, bourrés de médicaments, sans occupation, livrés à eux-mêmes et en désespérance», précise Bernardette Guerguy, la trésorière de l’association. «Nous appelons aussi les élus à nous rejoindre pour faire pression sur la direction de l’établissement et l’Agence régionale de santé (ARS) «,conclut Guy Estibal, membre du collectif.

L'empire de la douleur. "Palladium", de Boris Razon

LE MONDE DES LIVRES | 

Une illustration de Jessy Deshais.
Une illustration de Jessy Deshais. | www.jessydeshais.fr
Palladium est le premier roman de Boris Razon. Il nous raconte l'histoire vraie et folle d'un jeune homme de 29 ans intégralement paralysé en quelques jours, entre coma, locked-in syndrome et near death experience. On commence à suivre le narrateur peu de temps avant l'apparition des premiers symptômes [il était alors rédacteur en chef du Monde.fr], suivant un compte à rebours apparemment précis : J – 64, J – 62, etc. Mais, très vite, ce dernier implose sous la brutalité et la vitesse de la paralysie complète qui, en coupant Boris des autres et du monde, sinon à travers des voix ou des échos lointains, le coupe du temps et de l'espace. On ne saura jamais l'étiologie exacte de son état – une ciguatera, une maladie de Lyme, une méningo-radiculite ? Ce n'est de toute façon pas très grave, puisque personne, ni lui ni les médecins, encore moins le lecteur, ne semble y comprendre quoi que ce soit, et pas davantage quand apparaissent les premiers extraits du dossier médical ponctuant la narration comme autant d'accroches à un réel qui échappe de toutes parts. Qu'est-ce que ça veut dire, devenir du jour au lendemain un corps inerte, sans porte ni fenêtre, qui n'est plus que douleur et que l'on maintient en vie vaille que vaille à coups de sondes parentérales et d'assistance respiratoire ?
Il faudrait peut-être renverser terme à terme la célèbre définition que donnait le physiologiste René Leriche (1879-1955) de la santé pour essayer, sinon de comprendre, du moins d'entrevoir l'expérience effroyable qui nous est ici décrite. Si la santé est la vie dans le silence des organes, alors la maladie devient la hantise de la mort dans le délire des organes. Car la peur de mourir éclate à chaque page, passant de la conscience au rêve et du rêve à ce que le rêve a pour fonction de cacher. Et ça délire en tous sens dans ce corps plongé hors de lui-même et hors du monde commun.

L’été indien à l’hôpital psychiatrique de Bohnice

28-08-2013

L’hôpital psychiatrique de Prague-Bohnice ouvre ses portes le 14 septembre à l’occasion de la 24e édition du festival de musique et de théâtre « Babí léto » (« L’été indien »). Cet événement traditionnel, riche en concerts en ateliers ainsi qu’en visites guidées, propose aux visiteurs de découvrir les activités thérapeutiques diverses et de visiter des salles de l’hôpital non accessibles au public.

Mécanique quantique, psychanalyse… Vers des sciences conjecturales ?

Historiographie et épistémologie des sciences des religions
Conférence de Pierre Ginésy

Résumé

Psychanalyse et mécanique quantique mettent en question la possibilité d’une Westbild, elles entament de ce fait un profond remaniement de l’objectalité et de l’agencement des savoirs occidentaux.
Le réel s’avérant inaccessible (l’homme ne « lit » plus le livre de la nature, mais l’« écrit en partie ») il convient de réactiver la question de « sciences conjecturales » de Nicolas de Cues (la confrontation d’une multiplicité de points de vue sur une même réalité).
Nous avons choisi, en étant en particulier attentif à la place méconnue de l’énonciation au sein de la physique, d’interroger la manière dont ces deux savoirs et quelques autres rencontrent la question de la langue, de la traduction et de l’intraductible, voire de la création poétique, sollicitant les formes dormantes de la langue.


ENQUETE SUR UNE PASSION ACTUELLEMENT AU GRAND ACTION,PARIS 5e « Mission distribution









Synopsis
A Vienne, un jeune professeur en psychanalyse, éprouve une passion obsessionnelle pour une jeune femme mystérieuse qui ne peut s’assouvir car elle se refuse souvent à lui. Un soir, il appelle la police car elle a tenté de se suicider. Un jeune inspecteur de police essaie alors de reconstituer l’emploi du temps du professeur et de la jeune femme.

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Signer sa pancarte accroît le risque de réhospitalisation et de décès

Sortir de l’hôpital contre avis médical ou plus trivialement « signer sa pancarte », n’est pas anodin. Une grande étude canadienne chiffre les risques accrus de réadmission et de décès qui en découlent.
L’analyse à partir d’une base de données de la population de la province du Manitoba, a permis d’inclure 1 916 104 adultes admis à l’hôpital entre 1990 et 2009, dont les données évolutives ont été analysées.

jeudi 29 août 2013

Marina de Van. Entomologiste de soi

29 août 2013

La rentrée des pages (10/12). Cette cinéaste, actrice, scénariste publie le récit dantesque de son ex-toxicomanie.

Paris le 15/07/2013
Marina de Van, écrivain.
CHOIX
COMMANDE N°2013-0787
(Photo Fred Kihn)
Ça la surprendra peut-être mais ne la contrariera pas vu son goût pour le cinéma américain : après rencontre, Marina de Van nous évoque l’actrice Megan Fox (Transformers). Ce visage pâle, cette chevelure jais, ce regard (chez elle gris) impassible. Cette présence très fixe surtout, d’un calme intimidant et hypnotique que renforce une voix grave. Mais l’intimidation provient aussi de sa production.
Stéréoscopie, son deuxième livre qui paraît en septembre, évoque l’addiction de Marina de Van. A l’alcool, à la drogue (jusqu’à 13 grammes de cocaïne par jour), aux médicaments. Un dévissage complet avec hospitalisations, rehabs, qu’elle restitue en entomologiste, d’une précision maniaque et ultralucide à l’opposé complet de l’erratique plongée en cours. Le sujet (elle) titube, disjoncte, se pisse dessus, voire plus. L’auteure (elle) maîtrise son écriture avec la sobriété d’un moine cistercien. Bilan : une grande puissance d’arrêt, l’impression d’une extrême violence circonscrite par des mots-digues ciselés. Extrait : «Je continue de jouir de la mortification d’un corps qui trahit de plus en plus son épuisement, que je néglige, qui suinte l’odeur de l’alcool, mêlée à celles de la sueur et de l’urine. Je me sens ainsi protégée, de façon régressive, de la violence du monde, de l’ennui, de la vacuité des journées d’un été dont je ne sais pas quoi faire. Je laisse l’alcool et les calmants me guider vers une stupeur animale, où je ne sais plus quoi penser.»Essayez de ne pas suffoquer, avec ça. Ou encore, dans son premier livre, Passer la nuit, qui infuse dans la dépression : «Pourquoi ne puis-je vivre une autre vie que celle prescrite par le ressassement des douleurs ? Il y a là un défaut, une disposition de caractère, qui maintient mes pensées dans le cadre étroit d’une peine obsessionnelle.» Plume souveraine, mais femme aussi puissante que fragile, fêlée, borderline, voire toxique : c’est avec ce tableau cubiste en tête qu’on est parti à sa rencontre.

mardi 27 août 2013

Situation inquiétante à l’hôpital psychiatrique de Villejuif: Marisol Touraine interpellée

 27 Août 2013

Le combat n’est pas finit pour le personnel médical de l’hôpital Paul Guiraud où, depuis un mois, une note de service met fin, pour des raisons d’économies budgétaires, à toutes possibilités de remplacement du personnel absent, au détriment des soignés. Un infirmier en appel à la ministre de la santé.

Joël Volson, infirmier et représentant syndical Sud-Santé dans le centre psychiatrique, a décidé d’adresser une lettre ouverte à Marisol Touraine, ministre de la santé, pour l’alerter sur les difficultés que rencontre son établissement depuis un mois. Dans sa lettre il fait le récit de sa visite du 23 août dans l’unité Henri Colin, la plus ancienne unité pour malade difficiles en France, où sont soignées 12 femmes. Le constat est alarmant : un enfermement de 22h30 dans les chambres, des entretiens médicaux et des visites chez l’ergothérapeute annulés, tout comme les activités telles que le chant ou le sport… des patientes que l’on prive aussi de communication téléphonique et à qui l’on administre un traitement sédatif puissant, prescrit pourtant qu’en cas de besoin. La raison est simple : l’effectif minimum, trois infirmiers et deux aides soignants, n’était pas assuré le jour de sa visite.

Les maisons de retraite face à l'arrivée de pensionnaires venus de psychiatrie

LE MONDE | 
"La psychiatrie et la maison de retraite sont deux mondes qui n'ont pas à coexister." Assis derrière un bureau encombré, Joseph Magnavacca ne mâche pas ses mots. Pour le directeur de la maison de retraite du Parc, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), la situation est claire : les résidents venant d'établissements psychiatriques n'ont rien à faire chez lui. Sa maison de retraite en accueille pourtant quatre, sur un total d'une centaine de lits.
Réduction des budgets et du nombre de lits – 57 410 en 2010 contre 78 000 en 1994 – oblige, les hôpitaux et cliniques psychiatriques se tournent de plus en plus vers les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) pour leur demander d'accueillir leurs pensionnaires les plus âgés. Les plus de 60 ans représentent 18 % des malades mentaux. S'il n'existe pas de chiffres officiels sur le sujet, la plupart des maisons de retraite admettent la présence de "plusieurs"résidents venant de psychiatrie.

Suicide d'une patiente : l'hôpital hors de cause

28/08/2013

Tribunal administratif d'Orléans.
Poursuivi pour un manque de surveillance, l'hôpital de Château-Renault vient d'être totalement innocenté par la justice. C'est à la requête de la famille d'une patiente qui demeure dans l'agglomération tourangelle et qui s'était suicidée en avril 2011 que les magistrats ont examiné ce recours. Devant le tribunal, la famille de la défunte estimait que, compte tenu des antécédents psychiatriques, l'hôpital avait fait preuve d'un manque de surveillance et qu'il aurait dû mettre en place une surveillance renforcée. Hospitalisée à sa demande dans un état dépressif dans le cadre d'une hospitalisation libre, la patiente avait mis fin à ses jours en se pendant avec le cordon d'alimentation d'un poste de radio.