Mourir à domicile : l'Observatoire de la fin de vie dénonce les freins du système
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"Il avait sa chambre en haut, il avait ses repères, il avait ses rituels et c'était important", témoigne une femme, racontant la fin de vie de son fils. "Il ne supporte plus d'être à l'hôpital, ne serait-ce que quatre heures, sans fumer (...), c'est moi qui ai proposé une chimio à domicile", relate une autre, à propos de son mari. Les Français, à 81%, disent vouloir passer leurs derniers instants chez eux, mais seuls 25,5% des décès surviennent à domicile. Ce constat constitue la base du rapport que publie l'Observatoire national de la fin de vie, lundi 18mars. A partir d'études, mais aussi d'une enquête auprès d'aidants et de soignants, il tente d'en expliquer les raisons. C'est un système aux multiples lacunes qu'il décrit, devenu de surcroît illisible.