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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 27 octobre 2012

Secteur privé à l’hôpital : l’Assemblée s’en mêle

Confusion au sujet de l’encadrement de l’activité libérale à l’hôpital : alors que la ministre de la Santé a confié une mission sur le sujet à la conseillère d’ÉtatDominique Laurent(première réunion programmée le 5 novembre), les médecins hospitaliers découvrent avec agacement qu’un député a déposé un amendement sur le sujet, avant même l’ouverture de la négociation.
La Coordination des praticiens des hôpitaux (CPH) regrette « ce manque de coordination entre les pouvoirs exécutif et législatif », et demande que le temps de la concertation soit respecté.

Dérives sectaires : le président de la MIVILUDES tacle les agences régionales de santé

Trois mois après son arrivée à la présidence de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), Serge Blisko a présenté, hier au Sénat, plusieurs pistes d’amélioration pour renforcer son action dans le domaine de la santé.
Interrogé par la commission d’enquête du Sénat sur « l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de santé » (présidée par Alain Milon), le médecin a d’abord joué la carte de l’ouverture et de la mesure. « Nous n’avons pas à définir ce qu’est une secte, mais tout n’est pas permis », a dit Serge Blisko en introduction, rompant avec le style de son prédécesseur, le magistrat Georges Fenech. Rappelant les « critères de dangerosité » qui motivent la lutte (emprise mentale, coûts exorbitants, rupture familiale, trouble à l’ordre public...), il a rappelé que toute dérive thérapeutique n’était pas sectaire. « Mais la maladie est une porte d’entrée rêvée. »

Le site Notetondoc.com propose aux patients d’évaluer leurs médecins

lequotidiendumedecin.fr 25/10/2012



Nouveau venu sur la Toile, www.notetondoc.com propose aux patients de partager leurs avis sur leurs médecins en répondant à trois questions : « Ce praticien vous a-t-il attentivement écouté et compris ? » ; « Globalement, avez-vous confiance en ce professionnel de santé ? » ;« Recommanderiez-vous ce professionnel de santé à l’un de vos proches ? »

Docapy veut simplifier le parcours du patient


Trois petits clics suffiront-ils bientôt à relier les acteurs du parcours de soins ? C’est en tout cas le pari que propose dès à présent Jean-Charles Pouteau, qui vient de lancer Docapy sur le marché. Le concept qu’il propose depuis la mi-octobre vise à utiliser le Smartphone du patient pour optimiser ses rendez-vous avec son médecin traitant et les correspondants spécialistes de ce dernier. Moyennant une inscription par simple flashage d’un code dans la salle d’attente du généraliste adhérent, l’assuré pourra ensuite, à l’issue de son rendez-vous en médecine générale, obtenir dans les délais les plus courts un créneau chez tel ou tel spécialiste vers lequel il est orienté. A la fin de sa consultation, il suffira au médecin de consulter sur le site internet l’agenda du spécialiste correspondant ou de lui envoyer une demande (si celui-ci ne souhaite pas informer de ses créneaux disponibles). En retour, le patient recevra sur son Smarthphone la notification de son rendez-vous. «Tout le système a été pensé pour qu’il y ait un minimum de saisies pour le patient comme pour les praticiens,» assure Jean-Charles Pouteau, qui précise que des rappels ont été définis pour que le patient se souvienne de son rendez-vous. Le réseau est gratuit pour tout le monde, médecins comme malades. A condition de s’inscrire !
DNA
DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE

StrasbourgUn colloque pour débattre du cannabis sur ordonnance

Quelque 120 médecins, chercheurs, avocats ou juristes sont attendus vendredi à Strasbourg pour débattre des utilisations médicales du cannabis ou de ses dérivés, et prôner un assouplissement de la législation en la matière.






du lundi au jeudi de 17h à 17h55
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Un goût d'école (3/4) : "Les tribus des récrés" 24

24.10.2012 - 17:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Un documentaire d'Andrada Noaghiu et Anna Szmuc
Jeux de ballons ou de billes, échange de cartes, saut à l’élastique, cris joyeux ou petites bagarres… La cour de récréation est une microsociété qui a ses codes où l’enfant apprend (parfois durement) la vie en société. En fonction des âges, de la maternelle au lycée des leaders se dégagent. Sortant du cocon familial, les enfants expérimentent les relations de dominant ou de dominé. Le groupe social a ses codes, ses normes, son vocabulaire, ses références (mangas, dessins animés…), son bouc-émissaire...

Le mimétisme semble être l’une des clés du rapprochement. Mais ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas faire comme les autres sont perçus comme un danger à écarter. Ainsi se constitue une standardisation des comportements, des modes vestimentaires, par le groupe enfantin qui s’oppose à une trop grande originalité. Les petits y font aussi l’expérience de l’inégalité et de l’injustice, qui font partie de l’apprentissage social.

Du primaire au lycée, les lignes bougent et  à partir du collège les originaux s’organisent, osent s’exprimer et peuvent se faire respecter. Des témoignages de jeunes de 6 à 15 ans racontent une microsociété un peu primitive, archaïque, cruelle dans son innocence. La cour de récré, c’est une école de la vie.

A écouter ici


Le redoublement n’améliore pas la performance des élèves, en général


Après un premier article sur les inégalités du système d’éducation français et un deuxième sur les rythmes scolaires au primaire, il me semblait important d’aborder le sujet du redoublement. Ce thème est en effet étroitement lié aux deux précédents : les élèves qui redoublent sont ainsi bien souvent ceux dont les parents sont issus de milieux défavorisés et les rythmes scolaires trop condensés ne permettent pas vraiment de faire face à la difficulté scolaire. À cela s’ajoute que le redoublement est considéré en France, mais aussi dans un certain nombre de pays européens, comme la pratique la plus à même de remédier aux problèmes scolaires.

Sept salariés sur dix jugent leur travail nerveusement fatigant

Le Monde.fr avec AFP | 
Le présentéisme, loin d'être souhaitable, ferait des ravages, selon des études menées outre-Atlantique.
Le présentéisme, loin d'être souhaitable, ferait des ravages, selon des études menées outre-Atlantique. | AFP/CHRIS HONDROS

Environ trois salariés sur dix (31 %) rapportent avoir vécu une réorganisation ou une restructuration de leur entreprise au cours des douze derniers mois, selon une enquête menée par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, rendue publique mardi 23 octobre. Selon cette étude annuelle "Santé et bien-être des salariés" menée avec la société d'études Sociovision, le nombre de salariés concernés par ces réorganisations est en hausse de onze points depuis 2009.

vendredi 26 octobre 2012

Les débuts buissonnants de l'évolution humaine

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Chose vue au gré du tourisme estival : un tee-shirt arborant la célèbre série de transitions, du singe marchant à quatre pattes à l'homme se redressant progressivement, pour finir avec l'homme moderne, recroquevillé sur son ordinateur. Cette représentation linéaire de l'évolution est solidement ancrée dans les esprits.
Pourtant, si l'homme descend du singe, ce n'est pas en suivant un tracé direct. Comme pour toutes les espèces, l'histoire évolutive conduisant à notre propre espèce fut sinueuse et arborescente, parsemée, au cours des millions d'années, d'ancêtres et de cousins aux formes et aux moeurs variées. La plupart des membres de cette famille ont disparu sans laisser de descendants actuels. C'est aux paléoanthropologues qu'il incombe, à travers la description de fossiles, d'établir l'arbre généalogique de notre famille et de retracer par là même l'histoire évolutive de notre espèce.
Quand l'hypnose soulage les douleurs

Dans l’arsenal thérapeutique utilisé pour apaiser les douleurs aiguës ou chroniques, l’hypnose constitue une arme de choix.

Lapin sous hypnose / David 0 via Flickr CC Licence by
Lapin sous hypnose / David 0 via Flickr CC Licence by -
L
ongtemps cantonnée aux salles de spectacle où elle était nimbée d’un halo de magie, l’hypnose a acquis de nouvelles lettres de noblesse en faisant son entrée à l’hôpital. A vrai dire, elle y était déjà largement admise aux XVIIIe et XIXe siècles en tant que pratique analgésique, avant d’être supplantée par la découverte des techniques d’anesthésie.

Elle y revient donc aujourd’hui et elle est de plus en plus couramment utilisée pour soulager la douleur, aiguë ou chronique, en complément des traitements classiques: médicaments, physiothérapie, psychothérapie ou psychiatrie.
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FUTUR ANTÉRIEUR – Quand l’an 2000 était encore de la science-fiction


Carte postale de la France en l'an 2000 : "L'agent aviateur", de J. Villemard. (Wikimedia commons)
Comment imaginait-on l'an 2000 au tournant du XIXe et du XXe siècle ? Rêver de science-fiction donne des résultats d'autant plus curieux quand – le futur d'hier étant devenu le passé d'aujourd'hui – ces projections peuvent être confrontées à ce qu'est effectivement devenu le monde. Une série de cartes postales tombées dans le domaine public, disponibles sur Wikimédia Commons et repérées par le site Fast company, donnent ainsi un aperçu de la France de l'an 2000, imaginée par des artistes entre 1899 et 1910.
Carte postale de la France en l'an 2000, "Ménage électrique", de Jean-Marc Côté. (Wikimédia commons)

mercredi 24 octobre 2012

Coupable ou malade ?
[mercredi 24 octobre 2012
PSYCHIATRIE
Couverture ouvrage





L'EXPERTISE PSYCHIATRIQUE : FACE À LA DANGEROSITÉ ET À LA RÉCIDIVE DES CRIMINELS
Jean-Claude Archambault
Éditeur : ODILE JACOB
222 pages /24,61 € sur
Résumé : Un recueil de faits divers criminels racontés par un psychiatre expert.

Le médecin psychiatre expert est Jean-Claude Archambault, chef de service à Aulnay-sous-Bois, expert en psychiatrie d’adultes, agréé par la cour de Cassation et la Cour pénale internationale, et vice-président du Conseil National des Compagnies d’Experts de Justice (CNCEJ) et il nous propose un livre intitulé l’expertise psychiatrique.
La lecture de la table des matières montre un plan progressif, partant de notions de base sur l’expert psychiatre dans le système judiciaire pour le chapitre 1,  avec "les valeurs requises dans l’expertise" et "apprécier le risque de la récidive" auquel l’auteur consacre sept pages. Le second chapitre définit en seize pages l’expertise psychiatrique avec une "petite histoire de l’expertise psychiatrique", "le temps de l’expertise et le recueil des données", "l’expert et l’avocat : deux rôles distincts", "la mission de l’expert psychiatre : évaluer la normalité". Quant au reste de l’ouvrage, c’est une succession de cas d’expertises médiatiques (agression de Jacques Chirac, Bertrand Delanoë, double assassinats de Pau), atroces avec des infanticides causés par des mères délirantes, des crimes sexuels en réunion (tournantes qui durent plusieurs années) ou incestueux incluant les deux parents et la fratrie, ou encore le viol d’une femme âgée, mais aussi un crime cannibale commis par un co-détenu etc. Toutes ces expertises sont réalisées par l’auteur seul ou en collaboration avec d’autres experts psychiatres pour certaines de ces affaires complexes et/ou médiatiques sur lesquelles l’opinion publique pouvait éventuellement peser sur le jugement. 
Ce que la littérature sait de la folie


Le Magazine Littéraire entame une série de trois dossiers sur les "impensables", ces seuils qui tiennent en échec la philosophie, mais au-delà desquels la littérature peut s'aventurer : la mort (en novembre), l'autre (en décembre) et, ce mois-ci, la folie. Si l'on pense, et si l'on est vraiment "ami de la sagesse", que saurait-on dire en effet de la déraison, qui est son autre et sa limite ? Ce dossier se déploie sur quatre axes : les rapports entre la littérature et l'institution psychiatrique, le lien depuis longtemps opéré entre poésie et démence, le reflet renvoyé par les écrivains à une société se croyant "raisonnable" et une galerie de fameux personnages délirants.
Dossier coordonné par Laurent Nunez, avec Juliette Einhorn. Avec les contributions d'Anouck Cape, William Marx, Laure Murat, Claire Sicard, Luc Vigier…
A.L.I.

conférences

  • EPhEP - La maladie d'amour. Débat entre Marcel Gauchet et Charles Melman
  • de 21h00 à 22h30 du 18/10/2012 au 16/05/2013
  • Paris Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres - 75006 (France)Google Maps
  • Organisateur : Hors association, Ecole Pratique des Hautes Études en Psychopathologies
  • Lire la suite ...


Les Livres de Philosophie



Aliénation et émancipation

Lucien Sève
Septembre 2012 - Éditions La Dispute 

Avec la crise profonde du capitalisme, Marx est en plein retour, et particulièrement son concept-clef d’aliénation. Dans ce recueil de textes, le philosophe Lucien Sève propose une étude précise et une réactualisation de ce concept, en prise sur les enjeux théoriques et politiques contemporains, dans la perspective de l’émancipation collective et du dépassement du capitalisme.
Cet ouvrage propose une lecture inédite de Marx en montrant, nombreux textes à l’appui, que l’idée d’aliénation, centrale dans les Manuscrits de 1844, texte de jeunesse auquel s’arrêtent la plupart des commentateurs contemporains, non seulement ne disparaît pas du Capital mais y acquiert une tout autre portée.







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Derrière le miroir (2/4) : "Les psychanalystes et leurs premiers patients" 

16.10.2012 - 17:00 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Un documentaire de Virginie Bloch-Lainé et Anna Szmuc
S’allonger sur un divan, puis raconter tout ce qui vient à quelqu’un que l’on ne connaît pas, ensuite se taire, remettre sa veste ou son manteau, payer en liquide et partir, c’est une situation assez singulière. C’est celle du patient avec un psychanalyste.
Mais que quelqu’un que vous ne connaissez pas vous prenne pour son père, sa mère, en profite pour vous insulter- vous êtes notamment payé pour ça - que vous vous interdisiez de le rabrouer et de le juger ailleurs que dans votre tête, et qu’au contraire, vous l’encouragiez dans cette confusion fertile et comptiez sur lui pour qu’il revienne la semaine suivante, c’est une situation également singulière. C’est celle du psychanalyste.

En interrogeant cinq jeunes psychanalystes, nous nous sommes mis dans la peau de ceux qui accueillent leurs premiers analysants. Puisque dans le cadre d’une analyse, tout fait signe, comment choisissent-ils, pour leur premier cabinet, le divan, le fauteuil, les tableaux qu’ils accrochent au mur ? Que montrent-ils d’eux-mêmes, dans leurs vêtements, leurs livres, les papiers qu’ils laissent traîner ? Est-ce compliqué de mettre fin à une séance ou d’en fixer le tarif ? Faut-il serrer la main du patient au début et à la fin de la séance ? Lui sourire ou lui montrer de l’indifférence? Ces cinq débutants, qu’aimeraient-ils que leurs patients pensent d’eux ? La découverte du transfert et du contre-transfert est-elle vertigineuse ? Quel psychanalyste aimeraient-ils devenir ? 
Avec cinq psychanalystes : Caroline Thompson, Fanny Dargent, Isée Bernateau, Alexandre Morel et Vincent Estellon

Des psychanalystes face à l’égalité des droits et au «mariage pour tous»

Différence entre psychanalyse et psychothérapies

2 e édition

Jean-Gérard Bursztein

Philosophie,Hermann
[Couverture : Différence entre psychanalyse et psychothérapies -  (Jean-Gérard Bursztein)]
Jean-Gérard BuFSZtein
Différence entre psychanalyse et psychothérapies
deuxième édition revue et corrigée

La différence essentielle entre psychanalyse et psychothérapies porte fondamentalement sur la vérité de l'être humain comme être parlant. Cette différence est une incommensurabilité puisque, pour la psychanalyse, elle se trouve être dans la division incessante du sujet- de-l'inconscient, à la fois objet de son fantasme incestueux et objet de son fantasme de désir. L'enjeu d'une psychanalyse consistera donc à pouvoir ainsi choisir dans les différentes modalités de jouissance qui affectent tout un chacun.

Un artiste peint Alzheimer années après années

Blessures d'après- guerre


Des légionnaires du 2 - sup - e - /sup - régiment étranger de parachutistes sous le feu ennemi durant l'opération Altor-Libecciu, dans la vallée de Tagab en Kapisa (Afghanistan), juin 2010.
ARNAUD BEINAT/MAXPPP
A l'heure où la France retire ses troupes d'Afghanistan, un nombre croissant de soldats reviennent de ce conflit atteints de troubles psychiques. L'armée commence tout juste à prendre en charge ces traumatismes et organise un colloque interne les 23 et 24 octobre à Paris. Les familles se sentent très isolées et demandent la reconnaissance de ce préjudice





L'un s'est mis à brutaliser ses enfants. L'autre a sauté à la gorge d'un client au supermarché. Un troisième a tenté de sesuicider. Pour les soldats français qui rentrent d'Afghanistan, une nouvelle guerre commence. Une bataille de démons, qui détruit les couples et fait imploser les familles.

A ce jour, 400 blessés sont suivis pour troubles psychiatriques par le service de santé des armées. C'est le seul chiffre officiel disponible. Mais, admet un porte-parole, il est " sûrement sous-estimé ". Et " il va sûrement augmenter ". Au total, 60 000 soldats sont passés en Afghanistan depuis 2001. Après 2007, 4 000 y ont été déployés en permanence, dans des combats durs et des situations de stress qui n'avaient pas été observées depuis très longtemps.

La mesure des troubles, du simple mal-être au véritable syndrome de stress post-traumatique (PTSD) fait l'objet d'un débat. Des études françaises récentes ont mesuré une proportion de 7 % de soldats atteints de blessures psychiques. Dans certaines unités combattantes, les chiffres peuvent toutefois monter à 100 %. La prise en compte de plusieurs milliers d'anciens combattants et de leur famille s'annonce comme un redoutable défi social pour les années à venir.

Les études américaines menées auprès des vétérans d'Irak et d'Afghanistan ont établi que des éléments augmentaient le risque de PTSD : la longueur de la mission (six mois pour les Français, un an pour les Américains), la tenue d'un poste de combat proche de l'ennemi, la vue de la mort ou de la blessure d'un camarade, le fait d'avoir été touché dans sa chair. Mais aussi le célibat ou un bas niveau de diplôme.

Dépassements d'honoraires : accord a minima après 21 heures de négociations

Le Monde.fr | 
Après 21 heures de négociations, ponctuées d'innombrables rebondissements, syndicats de médecins et assurance-maladie sont enfin parvenus à un accord sur les dépassements d'honoraires, mardi 23 octobre. Les syndicats devaient pour la plupart encore soumettre le projet de texte à leurs instances internes, mais ils ne cachaient pas l'issue favorable de ce processus à la sortie de la négociation. "Les conditions sont réunies pour un accord historique qui réunit tous les syndicats de médecins", a estimé Michel Chassang, président de la CSMF, premier syndicat médical. "Après 20 heures de négociation, tout le monde a fait preuve de responsabilités", s'est félicité Frédric van Roekeghem, le directeur de l'assurance-maladie.

Accouchement sur l'A20 : pour la mère "il n'y avait aucune solution"

Le Monde.fr avec AFP | 
Le trajet de Figeac à Brive-la-Gaillarde emprunté par la femme qui a accouché sur l'autoroute, vendredi

Certains accusent la désertification médicale. D'autres s'interrogent sur la responsabilité de son gynécologue. Cinq jours après la mort de son bébé lors de son accouchement sur l'autoroute A20, la femme au cœur de ce drame évoque, elle, un tragique concours de circonstances, auquel ni son gynécologue ni elle ne pouvaient rien en l'état actuel de la carte médicale.
"Je n'accuse personne. On aurait fait différemment, ça n'aurait rien changé", dit cette femme de 35 ans qui livre pour la première fois, mardi 23 octobre, au NouvelObs.com sa version des faits survenus vendredi dans le Lot.
Elle estime que son gynécologue de Figeac, "un praticien reconnu, qui a vingt-cinq ans de métier" et qui l'a "très bien suivie", n'a commis aucune erreur en l'envoyant à la maternité de Brive, dans le département voisin de la Corrèze, à plus d'une heure du domicile familial.