L'hébergement d'urgence fait encore plus défaut en été
Le Monde.fr avec Reuters |
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Publié le 01/08/2012
Les réfugiés d’une zone de conflit armé sont volontiers plus sensibles aux problématiques psychiatriques. Ceux de l’ex-Yougoslavie ne dérogent pas à cette règle, comme le montre une étude internationale sur les facteurs associés aux troubles mentaux chez des réfugiés ayant fui les Balkans, pour migrer notamment en Allemagne, en Italie ou en Grande-Bretagne.
Les auteurs examinent l’évolution de 854 réfugiés venus d’ex-Yougoslavie et installés dans l’un de ces 3 pays de l’Union européenne. On constate en particulier des « associations indépendantes » entre des « taux élevés de troubles anxio-dépressifs » et plusieurs facteurs nocifs : plus faible niveau d’instruction, stress lié à la migration, précarité du statut (permis de séjour temporaire), sentiment d’être rejeté par la population du pays-hôte… Les troubles de l’humeur sont également plus marqués chez les migrants plus âgés, au chômage, de sexe féminin. Mais paradoxalement, les troubles anxieux sont plus fréquents en l’absence de contact direct avec les opérations de guerre. Quant au fameux syndrome de stress post-traumatique[1], il est surtout fréquent chez les personnes plus âgées, moins instruites, ayant eu un vécu traumatique pendant ou après la guerre, au statut le plus précaire et –sans surprise– les plus sensibles au stress migratoire.
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Lire la suite ici«Nous allons conserver un cerveau, le découper, le recréer sur ordinateur par simulation, et le raccorder à un corps de robot».
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"Tel est bien l'enjeu de ces pages : ouvrir un nouvel espace de réflexivité où nos a priori se soupçonnent, s'ébranlent, voire commencent à bouger", écrit François Jullien à propos de son dernier livre, Cinq Concepts proposés à la psychanalyse.
Selon la formule de Pierre Nora, le philosophe sinologue François Jullien pense "entre la Chine et la Grèce" ; entre, c'est-à-dire dans le passage plutôt que dans l'affrontement. La Chine permet de considérer les fondamentaux impensés à partir desquels nous pensons. Il ne s'agit pas de comparer, faute de cadre commun qui unisse deux cadres de pensée qui se sont développés chacun de son côté, indifférent l'un à l'autre. En revanche, l'écart plutôt que la différence ouvre le lieu d'une nouvelle fécondité d'être et de pensée.
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