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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 25 janvier 2012


Miguel Benasayag Brèves L’Agir sous condition de la complexité, séminaire le mercredi 15 février 2012 à 19h30 à Paris
24 janvier 2012, par Yonne Lautre

SEMINAIRE MIGUEL BENASAYAG

*Laboratoire social "agir et complexité"*

La CRL 10 vous invite à la deuxième séance du séminaire de Miguel Benasayag, 
le mercredi 15 février à 19h30. Adresse 206 quai de Valmy 75010 Paris

pour cette séance ou les prochaines vous pouvez contacter le mail ; 
upls@crl10. net

*Séminaire en coordination avec les laboratorios sociales en Argentina et 
Italie*

Après la présentation du séminaire et de la méthodologie que nous allons 
appliquer, celle-ci sera la première séance intensive.

Comprendre les"pièges" à puissance qui empêchent l’agir dans nos sociétés 
post-modernes exige de comprendre la profondeur et les dimensions de la 
crise qui marque notre époque.

Nous allons commencer par étudier les fondements mêmes de la modernité, en 
comparaison avec les autres structures et modes anthropologiques.

En effet, aussi différentes soient-elles, le trait commun de toutes les 
autres cultures pré-modernes ou para-modernes réside dans leur différence 
partagée avec la modernité.

Aucune ne pariait sur la fin du négatif et l’avènement d’un monde 
paradisiaque.

Comprendre les fondements de la modernité nous permettra de commencer à
connaître les caractéristiques de notre ère post-moderne. 
Le séminaire théorique, assuré par Miguel Benasayag, est toujours accompagné 
de réunions intermédiaires d’élaboration et de "métabolisation" du travail. 
Les réunions intermédiaires peuvent être celles organisées par la CRL 10, 
ou bien celles 
que vos affinités et amitiés vous conseilleront.

Ce n’est qu’après le travail théorique (durée environ 1 an) que le 
laboratoire social commencera, avec ceux et celles qui le souhaiteront, le 
travail pratique.

Agen. Détenus: vers une psychiatrie à visage humain

hôpital la candélie

Le centre hospitalier départemental de la Candélie envisage de créer une unité sécurisée./Photo DDM, archives Jean-Michel Mazet.
Le centre hospitalier départemental de la Candélie envisage de créer une unité sécurisée./Photo DDM, archives Jean-Michel Mazet.
Le centre hospitalier départemental de la Candélie envisage de créer une unité sécurisée./Photo DDM, archives Jean-Michel Mazet.
Gérer la maladie mentale en prison n'est pas une mince affaire d'autant que des facteurs de polytoxicomanie, de sevrage substitutif ou de manque corsent le phénomène, rendant la cohabitation en milieu carcéral, complexe. Une problématique qui se heurte également à la promiscuité, à des cellules saturées jusqu'à six détenus et plus.
Aussi le Centre hospitalier departemental (CHD) la Candélie est régulièrement appelé à la rescousse par la maison d'arrêt d'Agen et le centre de détention d'Eysses pour gérer des détenus en phase de crises aiguës, en proie à des épisodes suicidaires ou des bouffées délirantes… 20 % de la population carcérale souffrent de maladies psychiatriques lourdes : « Des psychopathes à la base avec des troubles de la personnalité associés qui deviennent psychotiques. Des pathologies de plus en plus compliquées et aggravées par la prise de substances illicites, ce qui pose des soucis de prise en charge », explique le docteur Fabien Aubat, chef de pôle à la Candélie et expert psychiatre respecté près la cour d'appel d'Agen.

« ÉTHIQUE DE SOINS »

Des patients accueillis dans des conditions qui sont loin d'être idéales, admet spontanément la direction de la Candélie, pointant l'enfermement, l'absence de parloirs, de détecteur de métaux, sans compter les répercussions sur les autres résidents pris « en otage » dans des pavillons verrouillés qui abritent les fameuses chambres d'isolement. Une demande constante auprès d'un hôpital qui a bien conscience de ses limites. Deux fugues récentes de personnes « sous main de justice » sont là pour rappeler que le système a des failles. Sans parler du potentiel de dangerosité de fugitifs psychotiques», s'inquiète le docteur Aubat.

UNITÉ SÉCURISÉE ET OUVERTE

Une situation à risques qui aurait dû faire décréter un état d'urgence et bouger les lignes. « Les détenus sont confinés dans des chambres d'isolement de 9 m2, ce qui est inhumain, intenable et indigne de notre éthique de soins », s'emporte ce psychiatre qui précise que les patients vivent l'enfer durant plusieurs semaines et demandent à retourner en détention.
Responsable de la coordination des soins aux détenus, cet éminent spécialiste plaide depuis 12 ans déjà pour qu'une structure plus vaste (un périmètre sécurisé) soit enfin aménagée, offrant terrain de sports, espaces de déambulation à l'air libre. Un bâtiment « à l'architecture intelligente qui serait construit dans l'enceinte de la Candélie qui dispose de réserve foncière et qui ne ressemblerait pas à l'univers carcéral clos », préconise le porteur du projet. Une unité sécurisée de soins intensifs en psychiatrie, une USIP, émanation décentralisée de l'UMD (unité de malades difficiles) qui compte à peine 4 structures en France. Un lieu d'une dizaine de lits dédié aux soins et à l'évaluation de détenus, mais aussi à l'admission de patients médico-légaux (déclarés irresponsables) ayant agi en état d'aliénation mentale lors d'homicides et pour des malades ponctuellement dangereux ou agités.
Le dossier est pris très au sérieux. Pour preuve, il figure comme projet prioritaire de la commission médicale d'établissement. Un comité de pilotage planche sur la question avec une ouverture espérée à l'horizon 2 014. Une unité qui reste subordonnée à la recherche fructueuse de partenariats et de financements d'État.
Appelée à accueillir de manière constante des détenus souffrant de troubles psychiatriques, la Candélie envisage de créer au plus vite une unité sécurisée à visage humain.
« Le but est de faire sortir les détenus dans cet espace sécurisé, leur apporter de l'humanité. La situation actuelle est scandaleuse. »

Le chiffre : 22

évasions > de patients. Ou sorties sans autorisation (tous profils confondus) en 2011 contre 31 fugues en 2010.

« suivis de la prison à la liberté recouvrée »

Dans l'idée du Dr Aubat, la structure qu'il voulait novatrice à l'origine, aurait pu prendre la forme d'un pôle d'action de soins prodigués à la fois en détention (même si des consultations y sont assurées par un psychiatre, des psychologues et des infirmiers de secteurs), mais aussi proposer un suivi des anciens détenus à l'extérieur et la mise en œuvre des obligations de soins. Un projet ambitieux adossé à la formation des personnels soignants amenés à faire face à la violence et à la dangerosité. Ce médecin a été le premier à soulever le problème, douze ans en arrière : « Résultat, il existe une USIP au fin fond de la Corrèze et toujours pas chez nous ».

Manager et révéler les talents dans son équipe

Mardi 31 janvier et mercredi 1er février 2012
Objectifs :
- Fournir aux responsables d’équipes, à l’encadrement ou responsables hospitaliers, 
des outils et méthodes innovants et positifs à intégrer dans leur pratique
- Développer leurs compétences managériales
- Permettre l’échange et la co-construction
Période: Le 20-11-201120-11-2011
Fin d'inscription: 30-01-2012
Lire la suite ici

Education thérapeutique : favoriser l'apprentissage du Patient

Mardi 27 et mercredi 28 mars 2012
Les objectifs de la formation:
A l’issue des différentes séquences, les participants devront être  capables de :
•  Situer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans la pratique de soin et dans    le contexte réglementaire français ;
•   Comprendre le rôle des représentations dans la relation patient-soignant et leur impact dans une démarche d’ETP ;
•   Présenter les grandes étapes d’un programme structuré d’ETP, de son élaboration à son évaluation ;
•   Définir la place et le champ d’action des acteurs impliqués dans l‘ETP, dans le cadre hospitalier, dans les réseaux de soins et en exercice libéral.
Période: Le 15-12-201115-12-2011
Fin d'inscription: 26-03-2012.
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Tranquillisants, à consommer avec modération

LEMONDE | 23.01.12

"Un Français sur cinq consomme chaque année au moins une benzodiazépine ou une molécule apparentée", a indiqué l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le 16 janvier, dans un état des lieux sur la consommation de cette classe de médicaments aux vertus anxiolytiques et hypnotiques.

Entre 2006 et mi-2011, plus de 25 millions de personnes (60 % sont des femmes) ont pris ce médicament qui est régulièrement pointé du doigt car les Français en consomment beaucoup. Ils font partie de la classe des psychotropes, comme les antidépresseurs ou les neuroleptiques.
Commercialisées depuis les années 1960, pas moins de 134 millions de boîtes ont été vendues en 2010, dont la moitié d'anxiolytiques (Xanax, Lexomil, Temesta, Lysanxia...) et 37,6 % d'hypnotiques (Rohypnol, Noctamide...) et apparentés (Stilnox, Imovane). Selon leurs propriétés, les 22 benzodiazépines actuellement sur le marché sont indiquées pour traiter l'anxiété, les troubles sévères du sommeil, l'épilepsie, les contractures musculaires douloureuses. Certes, la consommation des anxiolytiques diminue globalement (- 1,8 % par an depuis 2002), tandis que celle des hypnotiques (somnifères) est stable, mais elle reste élevée.
La France se situe en effet en deuxième position des pays européens pour les anxiolytiques, après le Portugal, et au deuxième rang également pour les hypnotiques, derrière la Suède. Pourtant ces produits ne sont pas anodins et comportent des risques et des effets négatifs, pointe l'Afssaps.
Car si ces traitements sont indispensables pour de nombreux patients, indique l'Afssaps, ils peuvent entraîner des troubles de la mémoire et du comportement, une altération de l'état de conscience et des fonctions psychomotrices. Des effets qui sont accrus chez le sujet âgé.
Ainsi, le professeur Bernard Bégaud (de l'université Bordeaux-II) faisait part dans nos colonnes de ses inquiétudes sur les effets nocifs de certains anxiolytiques (Le Monde du 24 décembre 2010) : "Cinq études montrent qu'un usage prolongé chez les sujets âgés peut favoriser la survenue de démences de type maladie d'Alzheimer." Une étude est en cours pour confirmer ces résultats. De plus, l'Afssaps montre, parmi les autres effets secondaires, une augmentation des chutes pouvant causer des fractures chez les personnes âgées.
La durée du traitement dans cette classe d'âge dépasse bien souvent celle des recommandations.
D'autre part, "l'usage de benzodiazépines expose à un risque de dépendance psychique et physique qui s'accompagne d'un syndrome de sevrage à l'arrêt du traitement", souligne encore l'agence du médicament.
Surtout, il existe une utilisation problématique des benzodiazépines avec un usage abusif chez les toxicomanes. Par ailleurs, ces médicaments peuvent êtreadministrés à l'insu d'une personne ou sous la menace à des fins de viol, de vol... En outre, l'usage de cette classe de molécule accroît les risques d'accident de la route. La durée d'utilisation préoccupe également les autorités sanitaires : 52 % des sujets prennent des anxiolytiques ou des hypnotiques plus de deux ans, avec ou sans interruption de traitement. Or, la durée de traitement est, selon les recommandations, limitée, à douze semaines pour les anxiolytiques et à quatre semaines pour les hypnotiques.
De plus, le traitement par benzodiazépines est dans 21,1 % des cas associé à un antidépresseur. Et 21 % des patients ont eu au moins une fois un traitement avec plusieurs benzodiazépines en même temps.
Dans ce contexte, l'Afssaps propose des mesures pour limiter la consommation et favoriser leur bon usage. Une ordonnance sécurisée est notamment obligatoire pour certaines benzodiazépines, comme c'est le cas pour les stupéfiants.
Une autre piste consiste à diminuer la taille des boîtes de ces médicaments, afin de réduire le risque d'abus. Des messages clairs doivent être adressés aux professionnels de santé : bien évaluer la première prescription, limiter les posologies, la durée du traitement et réévaluer régulièrement sa pertinence, ne pas associer plusieurs benzodiazépines.
Enfin, selon l'Afssaps, "les thérapeutiques non médicamenteuses comme la psychothérapie doivent également être prises en compte".
Pascale Santi
Recherches en Psychanalyse

Les effets psychiques de l'image en médecine : regards croisés sur l'imagerie médicale


Les Livres de Philosophie

Les ombres de l'âme – Penser les émotions négatives

Sous la direction de Christine Tappolet, Fabrice Teroni et Anita Konzelmann Ziv

Novembre 2011 - Editions markus haller 
Les émotions peuvent être pénibles, voire néfastes. Pensons par exemple à la peur, la colère, la haine, la jalousie ou au mépris. De telles émotions sont souvent qualifiées de négatives. Mais que sont les émotions négatives et comment se distinguent-elles des émotions positives ? 

Lire la suite ici

Le Point.fr - Publié le 18/01/2012 à 18:01

Cacher certains symptômes pour protéger sa vie privée est risqué. Interview. Par 

En France, 54,4 % des patients atteints d'une "maladie sensible" indiquent ne pas avoir communiqué d'informations aux soignants par crainte d'atteinte à la vie privée. C'est l'un des résultats d'une étude réalisée en ligne en septembre 2011 pour FairWarning, qui se présente comme "le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel". 22 % des personnes interrogées décaleraient le moment de consulter par crainte de non-respect de la confidentialité. Et près d'un patient sur trois chercherait des soins en dehors de sa zone habituelle (parmi ces derniers, 40,1 % seraient prêts à parcourir plus de 50 kilomètres pour éviter d'être soignés dans un établissement dont ils douteraient de la protection de leurs données de santé). Mais 67 % des patients français déclarent être confiants dans la protection de leurs dossiers médicaux et de leur vie privée. Commentaires du docteur François Baumann, médecin généraliste, enseignant à Paris V et membre de la commission du DMP (dossier médical personnalisé).
Le Point.fr : Comprenez-vous la crainte des personnes souffrant d'une "maladie sensible" ?
Docteur François Baumann : Globalement, dans ma pratique, il y a trois types d'affections pour lesquelles les patients sont les plus attentifs au respect du secret médical : c'est le sida, le cancer et les problèmes psychiatriques. On voit encore des gens qui refusent un arrêt de travail fait par un psychiatre et qui demandent que ce soit leur généraliste qui signe le papier alors que les psychiatres ont la possibilité de ne pas faire apparaître leur titre sur des arrêts de travail. Dans certains centres de psychiatrie, ces médecins ont des doubles ordonnances. Mais j'ai récemment reçu une sportive de haut niveau qui avait une bronchite, mais qui était terrorisée à l'idée que cela se sache.
Mais peut-on être bien soigné si l'on ne dit pas tout à son médecin ?
La réponse est clairement non. Or le comportement des patients est parfois paradoxal. Ils demandent légitimement les meilleurs soins, mais ils hésitent à se confier, de peur que leur employeur ou d'autres personnes connaissent leurs problèmes de santé. En dehors des "maladies sensibles", il existe aussi des gens très pudiques, qui ont beaucoup de mal à parler d'eux-mêmes et de leur santé. Il faut donc que le médecin arrive à mettre suffisamment en confiance son patient pour qu'il lui dise ce qui est nécessaire pour sa santé. Cela s'apprend.
Les risques de divulgation d'informations médicales sont-ils plus importants avec les dossiers informatisés (le fameux DMP) qu'avec les anciens dossiers papier ?
C'est probable. Même si les dossiers papier peuvent toujours être consultés, par exemple lors d'une enquête de police, le risque de perte de la confidentialité est supérieur pour les données qui circulent sur Internet. Mais l'enjeu est à la hauteur du risque. Si une personne fait une crise d'asthme pendant ses vacances, loin de chez elle, elle a plus de chances d'être correctement traitée si le médecin qui la reçoit sait immédiatement de quoi elle souffre et quels sont ses traitements. Il faut jouer cartes sur table avec son médecin, les conséquences potentielles néfastes d'une "omission" sont inférieures aux bénéfices.

À 42 ans, on cesse d’être jeune, à 65,9 ans, on est vieux

17/01/2012



À l’occasion du lancement de l’année 2012 du vieillissement actif, la Commission européenne a présenté une nouvelle enquête Eurobaromètre sur la perception de la vieillesse sur le Vieux Continent. En moyenne, les Européens considèrent que l’on devient une « personne âgée » à l’aube de ses 64 ans et que l’on cesse d’être perçu comme jeune à partir de 41,8 printemps. Pour les Français le troisième âge arrive à 65,9 ans et l’on reste jeune jusqu’à ses 42 ans. La perception de la vieillesse diffère grandement au gré des pays, de 58,4 ans en Turquie à 70,4 ans au Pays-Bas. De même, aux yeux des Maltais, des Portugais et des Suédois, on reste jeune jusqu’à 37 ans, alors que les Chypriotes et les Grecs repoussent cette limite à 50 ans. Ces appréciations varient également selon l’âge et le sexe des 26 723 personnes interrogées dans le cadre de cette étude, les femmes plaçant en moyenne le commencement de la vieillesse un peu plus tard que les hommes (65 ans contre 62,7 ans). L’Eurobaromètre indique par ailleurs que si 71 % des Européens sont conscients du vieillissement de la population en Europe (30 % auront plus de 65 ans d’ici à 2060 contre 17,4 % en 2010), seuls 42 % s’en préoccupent vraiment. La plupart des Européens estiment que les plus de 55 ans jouent un rôle important dans notre société et prônent un vieillissement actif au-delà de l’âge de la retraite, en poursuivant une activité professionnelle, en participant à des activités bénévoles ou en s’occupant davantage de ses proches.
› D. B.






LE PACTE POUR L’ÉGALITÉ

Interpeller les candidats à l’élection présidentielle de 2012 et leur proposer une série de mesures permettant d’instaurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, tel est l’objectif du Pacte pour l’égalité, dont le Laboratoire de l’égalité a présenté les orientations générales le 3 mars 2011, puis les 20 propositions finalisées le 17 novembre 2011.
Une enquête exclusive réalisée auprès de plus de 3 000 personnes par MediaprismGroup a permis de mesurer les attentes des Françaises et des Français en la matière : 7 répondants sur 10 souhaitent que l’égalité femmes / hommes soit au cœur du débat présidentiel.

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Les Livres de Philosophie



Etats de choc. Bêtise et savoir au XXIè siècle

Bernard Stiegler

Janvier 2012 - Ed. Mille et une nuits
L’impression que la déraison domine désormais les hommes accable chacun d’entre nous. Que la rationalisation qui caractérise les sociétés industrielles conduise à la régression de la raison (comme bêtise ou comme folie), ce n’est pas une question nouvelle : Theodor Adorno et Max Horkheimer nous en avertissaient déjà en 1944 – au moment où Karl Polanyi publiait La Grande Transformation.

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Les Livres de Psychanalyse



Émancipation, individuation, subjectivation. Psychanalyse, philosophie et science sociale (fin)

Revue du M.A.U.S.S, N°38, second semestre 2011

Où il est montré (entre beaucoup d’autres choses) que non seulement la psychanalyse est en définitive aussi ou plus efficace que les psychothérapies concurrentes, mais que c’est à la psychanalyse que ces dernières doivent l’essentiel de ce qui marche chez elles.

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Les Livres de Psychanalyse



Archives incandescentes. Écrire, entre la psychanalyse, l’Histoire et le politique,

Simone Molina


 Novembre 2011 - L'Harmattan 
Les archives sont du domaine de l'historien, mais aussi du psychanalyste qui entend les traces demeurées incandescentes dans l'Inconscient. Elles sont parfois inscrites sur le corps ou dans les passages à l'acte de celui dont l'histoire personnelle est conjuguée de façon traumatique à la grande Histoire. Comment alors pourra-t-il faire histoire si rien n'est entendu par l'analyste des éléments historiques de son histoire personnelle, si rien n'est énoncé dans le discours social de ce qui l'a figé dans une place impossible?

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Les Livres de Psychanalyse

Libres Cahiers pour la Psychanalyse XXXIV : Grandeur et solitude du Moi

Automne 2011 - Numéro 24


La contribution et la composition de ce numéro ont été inspirées par Sigmund Freud,Psychologie des masses et analyse du moi, 1921, in OCF/P, XVI.

Sommaire

 Henri Normand – Le transfert en héritage
 Françoise Coblence – Foules, masses, processus de civilisation
 Françoise Neau – Out of progress
 Bruno Chenique – Géricault et la démence des foules
 Beatriz Carneiro Dos Santos – Errance du moi
 Géraud Manhes – Se fondre dans la foule, disparaître dans la masse
 Jean-Michel Hirt – L’avenir de la dignité humaine
 Michel Villand – La contagion psychique
Olivier Bonard – Identifications
 Laurence Kahn – « Tout naturellement »

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Yann Diener, On agite un enfant. L'Etat, les psychothérapeutes et les psychotropes

Loïc Geffrotin



On agite un enfant


En n'ayant lu que la quatrième de couverture d'On agite un enfant, on s'attend à ce que le livre mette en lumière les différentes stratégies commerciales, politiques et scientifiques des laboratoires pharmaceutiques, pour maximiser leurs profits, en inventant de nouvelles maladies et les molécules pour les traiter. En commençant notre lecture, on se rend compte que cet ouvrage de Yann Diener, psychanalyste, est bien plus que cela.
2Le prologue met le lecteur à la place de parents dont l'enfant aurait des « difficultés » passagères. Il se voit progressivement placé face aux institutions scolaires, psychanalytiques, puis peut-être médicales, pour finir par apprendre que son enfant est « handicapé » ! Et que, pour le calmer il doit prendre de la Ritaline. Comment en est-on arrivé là ?
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