A l'hôpital psychiatrique Laborit de Poitiers, les trois quarts des agents estiment que leurs conditions de travail se sont dégradées depuis 2015. C'est le cabinet Technologia qui l'affirme après avoir mené une expertise au sein de l'établissement. Rapport examiné lors d'un CHSCT ce mardi.
Arrivé à la quarantaine, Frédéric a vu son poste se vider progressivement de son contenu. Un sentiment d’inutilité et de culpabilité s’est mis à le ronger jusqu’à l’épuisement physique et moral.
J’arrive à tenir environ quarante-cinq minutes de travail chaque jour.
Comme près de 30% des salariés français, Marie, employée dans une chambre des métiers et de l’artisanat, et Pierre, enseignant dans un centre de formation professionnelle, sous employés, souffrent aussi de ce syndrome.
J’étalais des feuilles sur mon bureau pour avoir l’air occupée.