Un déséquilibré s'en est pris à un psychiatre, ce mardi matin, à Toulouse. Il lui a porté plusieurs coups de couteau avant de prendre la fuite. Il s'est retranché dans son appartement situé dans le quartier des Minimes
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 26 juin 2018
Recherche sur les psychoses, le défi de METSY
Publié le 14/06/2018
La revue European Psychiatry présente le projet METSY[1], une collaboration entre plusieurs pays d’Europe (de 2013 à 2017) pour repérer des « critères métaboliques et des marqueurs en neuro-imagerie » susceptibles de contribuer au diagnostic et à la surveillance des psychoses et de leurs comorbidités métaboliques, avec l’espoir de mieux comprendre notamment comment le dysfonctionnement du métabolisme des lipides et du glucose pourrait représenter l’un des éléments contextuels des troubles psychotiques.
Prévalence et prise en charge de l’autisme, une enquête au Québec
Publié le 22/06/2018
En matière de diagnostic et de prise en charge précoces des troubles du spectre autistique (TSA), le Canada est souvent cité en exemple dans le monde. The Canadian Journal of Psychiatry présente justement une étude visant à estimer la prévalence, les comorbidités et l’utilisation des services spécialisés par des personnes (âgées de moins de 25 ans) souffrant de TSA, en s’appuyant sur des données émanant du SISMACQ[1], le Système Intégré de Surveillance des Maladies Chroniques du Québec.
« Les troubles du neurodéveloppement concernent 5 % à 7 % des enfants »
Dans un entretien au « Monde », le pédopsychiatre Richard Delorme et le neuropédiatre David Germanaud expliquent pourquoi la « stratégie pour l’autisme » doit profiter à tous les enfants atteints de troubles du neurodéveloppement.
Après trois plans nationaux consacrés à l’autisme depuis 2005, le premier ministre Edouard Philippe a annoncé le 6 avril une « stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement (TND) ». Une formulation qui marque une volonté de décloisonnement. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Entretien avec deux cliniciens et chercheurs impliqués dans la concertation à l’origine de cette stratégie, le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie, et le docteur David Germanaud, neuropédiatre, à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP, Paris).
Pourquoi introduire la notion « d’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement » ?
Richard Delorme C’est devenu une évidence clinique et scientifique. Plus on avance dans la compréhension des TND, plus il s’impose que l’autisme n’est pas une entité isolée. Dans 30 % à 40 % des cas, les difficultés de communication sociale s’accompagnent d’une déficience intellectuelle ; dans 40 % à 60 % des cas, d’un déficit de l’attention, des coordinations ou du langage ; dans 10 % à 15 % des cas d’une épilepsie…
Le musée de la Création Franche à Bègles, un «joyau» à faire connaître
26 juin
Le musée de la Création Franche, connu des amateurs d’art brut, veut attirer davantage de visiteurs locaux. Créé en 1989 à Bègles, il est passé sous pavillon métropolitain en octobre dernier.
Pas d’arrêt de tram à proximité mais des bus. Pas de station Vcub non plus. Et pour les automobilistes, peu de panneaux de signalisation. Sur le bord de la route, assis sur un banc, deux personnages sculptés semblent toutefois indiquer la direction. Caché derrière des arbres, le musée de la Création Franche est bien là, en plein coeur de Bègles.
lundi 25 juin 2018
Un nouvel hopital psychiatrique va ouvrir à Saint-Avold
27/06/2018
Photo HDL’objectif de cet hôpital de jour est de déployer, de façon proche du centre-ville, tout un arsenal de solutions thérapeutiques, parfois novatrice. Notamment des ateliers pour traiter les troubles mentaux par la parole ou le jeu. Photo DR Guillaume GRASSET
En 2019, un hôpital psychiatrique de jour, destiné aux adultes, ouvrira ses portes sur Saint-Avold. La structure est privée – elle appartient au groupe Inicea basé à Lyon – et complète l’offre du public, notamment le CMP de Lorquin.
Un nouvel hôpital psychiatrique de jour pour adultes devrait ouvrir ses portes, au premier semestre de 2019, à Saint-Avold. Un établissement privé qui complétera l’offre proposée par les CMP (centres médico-psychologiques) de Lorquin, Lemire ou Sarreguemines. Il est chapeautée par Inicea, une structure basée à Lyon.
« Sommes-nous dans un de ces moments dont l’Histoire nous apprend à présent qu’ils étaient précurseurs de la tragédie des années 1930 ? »
A ceux qui comparent 2018 aux heures sombres de la montée du fascisme, l’historien Robert Paxton apporte quelques utiles précisions, souligne dans sa chronique Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».
Chronique. C’est une petite musique qui s’installe depuis quelque temps parmi les commentateurs politiques. Celle-là est plutôt funèbre : nous sommes, nous disent-ils, en train de revivre les années 1930. Le retour en force du nationalisme, la montée de l’extrême droite en Europe, de l’antisémitisme, l’ostracisme à l’égard des migrants, l’hostilité du président des Etats-Unis à l’égard de ses alliés traditionnels, le spectre d’une guerre commerciale, les signes d’effondrement de l’ordre international qui régit la planète depuis la seconde guerre mondiale, tout concourt à créer une ambiance de fin d’un monde. Commode, la comparaison avec la montée du fascisme en Allemagne et en Italie, au siècle dernier, fleurit.
C’est le magazine allemand Stern qui offre cette semaine en couverture un montage photo représentant Donald Trump faisant le salut nazi, enveloppé dans la bannière étoilée, sous le titre « Sein Kampf » (« son combat »). C’est le Financial Times qui décrypte sur une page entière « Le manuel des années 1930 », sous la photo de Trump, entouré de celles du chancelier autrichien, Sebastian Kurz, et du chef de la Ligue italienne, Matteo Salvini. C’est le Guardian, à Londres, qui titre que « sous l’impulsion de Trump, le monde pourrait retourner aux années 1930 ».
Prévention de la mort subite du nourrisson : n’oublions pas l’entourage !
Publié le 22/06/2018
Le terme de « mort subite inattendue des nourrissons » correspond aux décès survenant avant l’âge de un an, liés au syndrome de mort subite inexpliquée (MSIN) et aux asphyxies par suffocation ou strangulation accidentelle dans le lit. Depuis les recommandations quant au couchage sur le dos et autres conditions du couchage et sur les risques liés à l’environnement, le nombre des décès par MSIN a beaucoup baissé mais celui par accident dans le lit est resté stable. A cet égard, l’impact de l’intervention d’autres personnes que les parents dans la garde des nourrissons n’a pas été documenté.
"Prends-Moi" : l'amour au temps du handicap
BELGIQUE
Flora Eveno 24 juin 2018
“Prends-Moi” : l’amour au temps du handicap - © Tous droits réservés
Le court métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette et André Turpin soulève la délicate question de la sexualité des personnes handicapées avec justesse et onirisme. Il s’agit d’un film à contenu adulte.
Sami, un infirmier canadien travaille dans un centre hospitalier pour personnes handicapées. Pour la première fois, il doit accompagner un jeune patient dans la “chambre d’intimité”. Il l’installe nu sur un lit qu’il rapproche de celui d’une jeune femme et s’éclipse. Les deux corps se retrouvent alors mais le jeune couple a besoin d’aide et appelle l’infirmier une nouvelle fois à l’aide pour une manipulation très intime. Sami s’interroge et se retrouve bousculé dans sa conception de son métier. Au fond de lui, il sait que le jeune homme est dépendant des personnes valides pour partager une sexualité avec sa compagne et que c’est une manière pour lui de se sentir comme tout le monde. Il voit dans le regard de son patient à quel point c’est important pour lui de pouvoir se retrouver dans un lit avec celle qu’il désire. L’infirmier décide d’aller voir la direction pour questionner les limites de l’intervention médicale dans un rapport sexuel entre personnes handicapées.
Deux ans après son adoption, l'IGAS propose des ajustements à la loi Leonetti-Claeys sur la fin de vie
| 25.06.2018
La loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016 sur la fin de vie offre « une réponse adaptée à la prise en charge de l'immense majorité des parcours de fin de vie », estime l'Inspection des affaires sociales (IGAS) dans un rapport publié mi-juin, tout en suggérant quelques ajustements. « Limités », précise l'IGAS, insistant sur l'importance « de la stabilité du cadre juridique, condition de sa bonne appropriation par les professionnels et les personnes en fin de vie » – même si des voix (de non-médecins) se sont élevées lors des États généraux de la bioéthique pour demander sa révision.
Des praticiens alertent Matignon sur la « mise en danger de la vie d'autrui » à l'hôpital
| 25.06.2018
Un collectif de 175 médecins de terrain appelle dans une lettre alarmiste le Premier ministre Édouard Philippe à « stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant et embaucher du personnel » dans les hôpitaux publics.
On retrouve parmi les signataires de l'appel des urgentistes, des anesthésistes et des psychiatres syndiqués dans différentes organisations (AMUF, SNPHARe, la branche médecins de Force ouvrière, CGT, SPH, USP, SPEP, etc.) mais qui ne se présentent pas comme tel à Matignon.
Entre soin et peine : la défense sociale belge
- 25 JUIN 2018
- PAR OBSERVATOIRE INTERNATIONAL DES PRISONS - SECTION FRANÇAISE
- BLOG : DEDANS-DEHORS
Que faire des personnes pénalement irresponsables du fait de leur trouble mental mais que l’on considère comme « dangereuses » ? Certains pays ont opté pour un dispositif hybride d’internement psycho-légal alliant soin et contrainte.
Par Cécile Marcel, de l'Observatoire international des prisons-section française
Dossier Psychiatrie & Prison, 12/13
En 1930, la Belgique introduisait la loi de défense sociale afin de protéger la société des « aliénés délinquants ». Alternative à la prise en charge pénale, elle prévoit une mesure d’internement à durée indéterminée, tant que l’état mental de la personne laisse présager une dangerosité sociale. Dans le même temps, la mesure soumet la personne à un régime curatif. Dans sa philosophie, il s’agit de traiter les anormaux « non en délinquants mais en malades » en associant à la mesure de sécurité une mesure de soin « scientifiquement organisée » (1). Dans la pratique cependant, l’objectif de soin a souvent été oublié au profit d’une logique purement sécuritaire, ce qui a valu à la Belgique de nombreuses condamnations internationales. Une récente loi tente de rééquilibrer le dispositif au profit du soin et de la réinsertion. Mais le système, en mutation, connaît encore des défaillances. Surtout, la nouvelle législation opère des transformations qui posent question : elle judiciarise encore davantage le dispositif de l’internement, et crée une confusion croissante entre soin et peine.
Collectif Schizophrénies
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Blogs d'usagers
Blog Schizo
Aujourd'hui stabilisée, Lana témoigne de son expérience de rétablissement et partage ses lectures et ses réflexions sur la maladie mentale et la psychiatrie.Patricia Deegan
Se définissant comme une survivante non seulement de la schizophrénie mais de la psychiatrie Patricia E. Deegan est une avocate, psychologue et chercheuse pionnière du rétablissement en santé mentale. Refusant de croire qu’une maladie mentale condamne à mener une vie de tristesse et de solitude, elle explique que pour se rétablir il est essentiel de constituer sa personnalité indépendamment de la maladie mentale « parce qu’à partir du moment où vous ne faites plus qu’un avec la maladie, il n’y a plus personne à l’intérieur pour faire le travail de guérison ».Ta Gueule Boris
Bouclette tient son blog sur la schizophrénie sous forme de bande dessinée. "BD teintées de psychiatrie, d'humour et de café."Santé mentale : parce qu’il faut combattre les idées reçues
Les réserves presque unanimes à l’égard du CSEN ne servent-elles à rien ?
Association pour la Psychanalyse
Le dernier Science et Avenir publie une interview du Ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. La civilité de ses réponses est bien faite pour écarter les sujets qui fâchent. Il s’est voulu rassurant, car il faut dire que le Conseil Scientifique de l’Education nationale qu’il a mis en place a été assez unanimement contesté, même par le Pr Houdé, pourtant de la même obédience. Ce dernier y a vu l’hégémonie d’une seule orientation, celle que défend le Pr Ramus, membre du CSEN, qui a déclaré sans preuve que 30 à 50% des dyslexies et des dyscalculies sont d’origine génétique. La déclaration de dix-neuf généticiens de renom, publiée dans le Monde du 25 avril 2018fait justice de ces assertions… et pourtant cela n’y a rien changé ! Jean-Michel Blanquer a donc souhaité dissiper les inquiétudes : Les neuroscientifiques dit-il, ne dicteront pas ce qu’ils ont à faire aux enseignants et il récuse qu’ils seraient hégémoniques au CSEN - en dépit des chiffres.
De la rue aux planches, quand la figure du clochard inspire le théâtre
Deux rien, représentations au Festival Et 20 l’été les 23 et 24 juin.
En s’inspirant du “Vagabond” de Charlie Chaplin et des “Naufragés” de Patrick Declerck, le duo de “Deux rien” questionne le statut des sans-abris avec humanité et tendresse.
Clochard, exclus, nouveaux pauvres, marginaux, mendiants… Qui sont-ils ces êtres étranges aux visages ravagés ? Ces exilés qui nous côtoient, qui dérangent notre regard et suscitent nos fantasmes. Des fainéants ? Des réfractaires ? Ou des philosophes ? », écrivait en 2001 Patrick Declerck, philosophe, psychanalyste et anthropologue, dans Les Naufragés. Celui qui a passé 15 ans à étudier ceux qu’il nommait « clochards » faute de meilleur terme, — vivant parfois avec eux —, livrait un récit brut, fort, chargé d’un mélange de répulsion et de fascination envers ces habitants de la rue.
En mathématiques, les filles restent des inconnues
Par Philippe Douroux et Magalie Danican —
Illustration Sarah Bouillaud
Illustration Sarah Bouillaud
Normale Sup, Polytechnique… Les grandes écoles scientifiques peinent à faire de la place aux filles. Une discrimination insidieuse que certaines vont jusqu’à intégrer. «Libération» a rencontré de jeunes mathématiciennes qui racontent les stéréotypes auxquels elles font face et leur combat pour s’en affranchir.
Sexualité : laissez les femmes se libérer elles-mêmes
Par Daliborka Milovanovic, Philosophe, éditrice, journaliste , Coline Gineste, Doctorante en philosophie-éthique du soin et Marie-Hélène Lahaye, auteure —
Réponse à une tribune publiée dans «Libération» de gynécologues inquiets de voir les Françaises se détourner de la pilule pour des méthodes «naturelles» d’un autre âge. Mais qu’est-ce que se libérer ? Refuser l’aliénation technique et chimique n’équivaut-il pas à se défaire des contraintes qui pèsent sur le corps féminin ?
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