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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 17 janvier 2020

Violences sexuelles : la présomption de non-consentement des mineurs revient dans une proposition de loi

Le texte devait être déposé par la députée Les Républicains Valérie Boyer ce mercredi, mais ne figure pas pour l’instant à l’agenda parlementaire.
Par   Publié le 15 janvier 2020
Un mois après l’annonce de la sortie du livre Le Consentement (Grasset), de Vanessa Springora, mettant en cause les abus perpétrés à son encontre par l’écrivain Gabriel Matzneff quand elle avait 14 ans, une proposition de loi (PPL) pour renforcer la répression des violences sexuelles devait être déposée à l’Assemblée nationale, mercredi 15 janvier. Le texte, présenté par la députée Les Républicains (LR) des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, mentionne d’ailleurs l’ouvrage dans l’exposé des motifs, à l’appui de son article 3.

«Nous voulions être dans une terre où on applique sa religion» : témoignages de femmes djihadistes

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Par   le 18 janvier 2020


En plein désert du Kurdistan syrien, plusieurs femmes françaises détenues dans le camp de Al-Hol se sont exprimées devant des caméras françaises.


Des femmes étrangères dans le camp d'Al-Hol, principal abri des proches des membres de l'État islamique (IS).
Des femmes étrangères dans le camp d'Al-Hol, principal abri des proches des membres de l'État islamique (IS). Delil SOULEIMAN / AFP

«Oui on était des femmes de combattants de Daech, (...) on était des femmes au foyer, à faire des enfants et à espérer vivre dans un environnement qui serait peut-être meilleur pour notre religion qu'en France. Mais on a été bluffées, et, quand on s'est rendues compte de la supercherie, il était trop tard. (...) Je regrette de les avoir crus. Je leur en veux. Mais je ne suis pas une repentie, je ne regrette pas ce que j’ai fait, j’assume.» Ce sont les mots d'une des femmes françaises du camp d'Al-Hol, interrogées par des journalistes d'Envoyé spécial dont le reportage sera diffusé jeudi soir sur France 2, et par les caméras de Brut.
Elles ont quitté la France pour le califat, se sont mariées avec des djihadistes du groupe État islamique (EI) et se retrouvent aujourd'hui avec leurs enfants dans un camp géré par les autorités kurdes dans le nord-est syrien.

Comment les « garde-temps » ont divisé l’écoulement des choses

Montres et horloges n’ont pas de secrets pour le physicien Yann Mambrini, qui décrit la façon dont elles sont parvenues à mesurer le temps avec toujours plus de précision.

Publié le 16 janvier

Le livre. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le physicien Yann Mambrini, grand amateur de montres, a écrit le livre qu’il aurait voulu lire pour assouvir sa passion sur la mesure du temps. Il l’a souhaité ni trop historique ni trop technique, reléguant certains détails et équations de divers mécanismes d’horloge en annexe. Néanmoins, la balance penche vers la technique, car l’auteur tient à faire comprendre les évolutions majeures des « garde-temps », comme il les nomme. Alors, nul doute donc que la prochaine horloge croisée après cette lecture suscitera des questions. Est-ce un cœur de quartz qui bat à l’intérieur ? Ou bien un diapason ? Quel est le type d’échappement ?

EHS Frantz Fanon de Blida : Les dessous d’un conflit qui perdure

19 JANVIER 2020 

L’entrée de l’hôpital Frantz Fanon de Blida
Le bras de fer opposant les employés d’un des services de psychiatrie de l’hôpital Frantz Fanon de Blida à leur chef de service continu. Le rapport d’enquête de l’inspection, dépêchée par la direction de la santé publique a été finalisé et remis au ministère de la Santé.
Ils sont 49 employés, entre personnel médical, paramédical et agents polyvalents exerçant au service de psychiatrie B de l’EHS Frantz Fanon de Blida à avoir signé une pétition, «dénonçant le comportement abusif de la chef de service de psychiatrie». Tous déplorent les conditions de travail dans lesquelles ils exercent. Malika, la quarantaine, infirmière confie : «On souffre d’un manque de personnel énorme. On tourne à 2 infirmières pour 45 malades et cela reste très peu.» Cet effectif restreint a même été la cause d’un bon nombre de soucis, notamment les agressions physiques. A cet effet, Meriem, une infermière de 30 ans, raconte : «J’ai déjà été agressée par une patiente alors que j’étais de garde.»

Effets secondaires d'un médicament : une amende contre Johnson & Johnson réduite



AGENCE FRANCE-PRESSE

QUEBEC

Publié le 17/01/2020


(New York) Un juge de Pennsylvanie a drastiquement réduit de plusieurs milliards de dollars la somme que doit payer Johnson & Johnson pour indemniser des plaignants qui l’accusaient de ne pas avoir prévenu qu’un de ses médicaments utilisés en psychiatrie, le Risperdal, faisait pousser la poitrine chez les hommes.

Le tribunal « ordonne que le prix des dommages-intérêts à verser soit de six millions et huit cent mille dollars », a décidé le juge Kenneth Powel, dans une décision rendue publique vendredi mais prise la veille.  
S’il s’est réjoui de la réduction du montant à payer, le laboratoire pharmaceutique américain a toutefois maintenu son appel formulé au lendemain de la décision en première instance.  
« L’entreprise s’est vu empêcher de présenter des éléments importants pour sa défense (lors du procès), le tribunal ayant exclu des preuves clé », a réagi Johnson & Johnson dans un communiqué.
Le groupe affirme que lors du procès, le tribunal avait porté atteinte aux droits de la défense, en l’empêchant notamment de verser au dossier des éléments sur l’étiquetage du Risperdal.

Infirmier suspendu en psychiatrie : une sanction en guise d'exemple?

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MARIE-CHRISTINE BOUCHARD   18 janvier 2020

L’infirmier Jean-Sébastien Blais a terminé de purger ses trois semaines de suspension sans solde après avoir dénoncé ouvertement, dans un long cri du cœur sur Facebook, les conditions de travail qui prévalent dans le département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu où il travaille depuis 15 ans.

Il est revenu au travail mercredi et a été accueilli chaleureusement par ses collègues et ses patients. 

Rappelons qu’à deux jours de Noël, Jean-Sébastien Blais s’est vu privé de trois semaines de salaire alors que lui et sa conjointe ont cinq enfants à eux deux et que sa conjointe combat actuellement un cancer. Pour le soutenir face à cette sanction que ses collègues considèrent comme injuste, une collecte de fonds avait été lancée et l’objectif d’amasser 3500 $ a été atteint. Du personnel l’hôpital, y compris des médecins et même des patients ont contribué pour le soutenir.


jeudi 16 janvier 2020

Des hommes violents (1/6) : victime et coupable

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
15/01/2020
28 MIN

Premier épisode de la série documentaire "Des hommes violents", à la rencontre de douze hommes condamnés pour violences conjugales contraints par la justice de participer à un groupe de parole. Entre déni et interrogations du narrateur, Mathieu Palain, sur la question des masculinités aujourd'hui.
Des hommes violents
Des hommes violents Crédits : Vincent Mahé
Condamnés par le tribunal pour violences conjugales, douze hommes sont contraints par la justice de participer à un groupe de parole pendant six mois. Tous viennent d’univers différents : l'un est un homme d’affaires à succès, un autre à la recherche d’emploi, un autre tient un garage... Ils commencent par clamer unanimement leur innocence ou par refuser de reconnaître leurs torts. Puis évoluent, ou pas. Ce podcast en  six épiosdes s’attache séance après séance à suivre leur avancée, à partir à leur rencontre, à les écouter. Il est nourri des propres interrogations du narrateur, Mathieu Palain, sur le mouvement #metoo et la question des masculinités aujourd’hui. Et mis en perspective par trois récits de victimes. Ce podcast de Mathieu Palain et Cécile Laffon est diffusé à raison d'un épisode par semaine sur l'antenne de France Culture. Vous pouvez d'ores et déjà écouter toute la série ici.

Psy : briser le tabou

Le Quotidien

Publié le 15/01/20 

LUXEMBOURG


«Et si j’en parlais à un psy ?» : tel est le titre de la brochure présentée mardi dans les locaux de la Ligue luxembourgeoise d’hygiène mentale. Cet intitulé, loin d’être anodin, est au contraire très explicite et savamment choisi.

En effet, la question qui est posée résume à elle seule la problématique qui est en grande partie liée au tabou entourant les troubles de la santé mentale. Ce n’est donc pas une surprise d’apprendre que selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), deux tiers des personnes concernées ne consulteraient pas le professionnel dont elles auraient besoin.

Si d’autres facteurs et raisons peuvent être mis en avant pour expliquer cette forte proportion, la crainte de consulter – au même titre que le déni de la maladie – figure certainement parmi les principales causes. Car les personnes atteintes de troubles de la santé mentale sont encore et toujours considérées en 2020, par une large majorité de la société, comme étant folles, anormales, voire dangereuses.



Former les étudiants infirmiers à la prise en charge des patients stomisés



14/01/2020
par NSS UK


Que vous a appris votre propre expérience de formation et comment a-t-elle orienté votre approche en tant que formatrice ?
Comme mentionné dans la première partie de ce billet de blog, Melissa a entendu parler pour la première fois de la stomie lorsque sa grand-mère est tombée malade et a dû en avoir une. Elle n'avait aucune autre expérience en la matière, à part les soins prodigués à sa grand-mère et le changement de sa poche.
« Je n'avais vraiment que l'expérience de la stomie de Mamie et je ne savais pas qu'il en existait beaucoup d'autres pour gérer un large éventail de problèmes médicaux. J'ai participé au cours de formation en stomie, qui m'a appris l'existence de nombreuses sortes de stomie différentes. Quand il a été mon tour de dispenser un cours de formation, j'ai fait en sorte d'expliquer les différences et de montrer aux étudiants toutes les stomies possibles. »
Melissa a estimé que la formation qu'elle avait reçue lui avait permis de renforcer ses connaissances, et notamment de prendre conscience des complications possibles. Cela lui a permis d'enseigner à ses pairs les problèmes susceptibles de survenir et de les préparer à gérer les complications éventuelles.

Lancement d'une mission parlementaire pour « dépassionner le débat » sur la légalisation du cannabis

AR 
DAMIEN COULOMB -  
PUBLIÉ LE 15/01/2020

Crédit photo : PHANIE
« Pendant des années, on a refusé de faire évoluer la législation sur le chanvre et le cannabis pour des raisons essentiellement dogmatiques et pas forcément scientifiques ou techniques. » Pour Jean-Baptiste Moreau, député LREM de la première circonscription de la Creuse et rapporteur de la nouvelle mission d'information commune relative à la réglementation et l'impact des différents usages du cannabis, la France a un retard à rattraper.

« Marcel Nu... » : une lecture théâtrale sur la vie de Marcel Nuss à découvrir à L'Évasion !

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Ce vendredi, la Cie Frédéric Naud présentera à L’Évasion une première restitution du spectacle « Marcel Nu... », à travers une lecture riche et émouvante.


Les comédiens en pleine lecture… Photo DNA
En 2016, les artistes Frédéric Naud, comédien-conteur, et Jeanne Videau, comédienne et musicienne, sont venus à Sélestat afin de présenter leur spectacle, La méningite des poireaux, lors du festival Charivari.
Ce spectacle retraçait la vie et le combat de François Tosquelles, psychiatre catalan inventeur de la psychothérapie institutionnelle, mouvement qui, de Saint-Alban à La Borde, a influencé fortement la psychiatrie et la pédagogie depuis la moitié du XXe siècle.

« Il nous a demandé de raconter sa vie sur scène… »

Et c’est après cette représentation que les artistes ont rencontré pour la première fois Marcel Nuss, autour du débat sur la question de « Penser et dire la différence autrement ».
Si Marcel Nuss est bien connu en tant qu’écrivain, essayiste et militant, Frédéric Naud et Jeanne Videau n’en savaient guère plus : « À l’époque, nous ne connaissions pas grand-chose de la vie de Marcel Nuss. On nous avait décrit son polyhandicap, expliqué qu’il militait pour le droit à la sexualité pour tous, qu’il avait écrit des livres, qu’il avait été marié plusieurs fois, avait deux enfants… Très vite, il nous a demandé, avec cette simplicité qui le caractérise, de raconter sa vie sur scène… »

Vitré : comment le Caarud accompagne les consommateurs de drogues



Publié le 15 Janvier 2020


À Vitré, le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues est installé près du centre social. En 2018, il a accompagné 36 personnes.


Le Caarud dispose d’un accueil près du centre social
Le Caarud dispose d’un accueil près du centre social (©Le Journal de Vitré)

À Vitré, le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues dispose d’un lieu depuis avril 2019, près du centre social. En 2018, le Caarud a accompagné 36 personnes.
« Avant, nous avions une camionnette près du cimetière… », sourit Léa*, chargée de projet infirmier à Aides/ Caarud.
Le centre dépend de l’association Aides et intervient auprès des consommateurs de produits psychoactifs (CPP) comme la cocaïne, l’héroïne, le LSD et autres produits qui se fument, s’injectent ou s’inhalent.
En 2018, le Caarud de Vitré a accompagné 36 personnes. Un chiffre stable depuis quelques années.

En 2018, le Caarud de Vitré a accompagné 36 personnes. Un chiffre stable depuis quelques années.
En 2018, le Caarud de Vitré a accompagné 36 personnes. Un chiffre stable depuis quelques années. (©Le Journal de Vitré)
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Une pétition recueille déjà 86 000 signatures pour sauver les services de réanimation pédiatrique

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Publié le 
Les places se font de plus en plus rares dans les services de réanimation pédiatrique. Faute de personnels, notamment infirmiers, des lits et des services entiers ferment. À l’hôpital pédiatrique Armand Trousseau à Paris, 25 enfants ont dû être déplacés pendant le mois de décembre, par manque de lits. L’année dernière, seuls trois transferts en quatre mois avaient été nécessaires.

Une dégradation rapide


Sevin Rey-Sahin a pu constater la situation. Son fils y a été hospitalisé l’été dernier. Une prise en charge exemplaire selon la maman. Cette dernière, journaliste, a cependant voulu en savoir plus. Son enquête publiée en décembre dernier dans le journal Libération expose la dégradation rapide du service.
« Pendant l’été, mon fils a tout de suite eu une place. Mais six mois plus tard, la situation aurait pu être différente et peut-être qu’aucun lit n’aurait été disponible. »

Journal très intime d'une correctrice

DOCUMENTAIRES

Par Aurélie Charon
38 MIN

C'est une journaliste qui a un petit boulot caché. Entre deux articles, elle corrige les lettres érotiques et pornographiques du courrier des lecteurs et des lectrices du magazine Union. Ce sont des textes personnels, écrits à la première personne par des inconnu-e-s, qui racontent leur vie sexuelle, réelle ou imaginaire...
Courrier des lecteurs
Courrier des lecteurs Crédits : Pauline Verduzier
Un podcast original pour une Expérience signée Pauline Verduzier, réalisée par Assia Khalid.

Pour une écoute optimale, l'écoute au casque est recommandée !

Cela parle d'adultères, de libertinage, d'échangisme, de moment d'égarement avec le voisin ou la voisine. Ce sont des récits fantasmés, des rencontres, des scénarios émoustillants, des émotions. Dans ce courrier des lecteurs de Union, il y a quelque chose qui n'existe pas sur Youporn, du moins pas en ces termes. 
Dans ce Journal très intime d'une correctrice, son auteure s'adresse à l'auditeur et à l'auditrice. Elle donne à entendre ces lettres, ce qu'elles provoquent en elle et ce qu'elles disent de la construction des désirs.

Phèdre, "éros" tragique

LA GRANDE TABLE CULTURE par Olivia Gesbert
16/01/2020
27 MIN

Comment mettre en scène la tragédie du désir par excellence, "Phèdre" ? Olivia Gesbert reçoit la metteure en scène de théâtre Brigitte Jaques-Wajeman pour sa mise en scène de cette célèbre pièce de Jean Racine (au Théâtre de la Ville, du 8 au 25 janvier 2020).
Phèdre de Brigitte Jaques-Wajeman
Phèdre de Brigitte Jaques-Wajeman Crédits : Cosimo Mirco Magliocca
Formée dans les classes d’Antoine Vitez, Brigitte Jaques-Wajeman travaille en tant que comédienne dans plusieurs de ses spectacles de 1969 à 1974.  En 1974, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, elle réalise sa première mise en scène en créant, pour la première fois en France, la version intégrale de L’Éveil du printemps de Frank Wedekind, traduit par François Regnault.  En 1976, elle fonde, avec lui, la compagnie Pandora.  Elle créé en 1986 Elvire Jouvet 40, tiré des leçons de Louis Jouvet sur la seconde scène d’Elvire dans le Dom Juan de Molière, qui fait une tournée internationale. 
Puisant dans les répertoires classiques et modernes, elle a mis en scène plus d’une trentaine de  pièces lors de festivals et dans de nombreux théâtres, en France et à l’étranger (Comédie-Française, Chaillot, Odéon, Athénée, Théâtre de la Ville…). Ayant le souci de la langue et, particulièrement, des vers, Brigitte Jaques-Wajeman s’emploie à révéler la dimension charnelle des mots. 
L’alexandrin, c’est extraordinaire, c’est à la fois notre langue et une langue étrangère qui, finalement, révèle notre langue.        
(Brigitte Jaques-Wajeman)
Cette mise en scène de Phèdre au Théâtre de la Ville est la deuxième mise en scène d’une pièce de Racine par Brigitte Jaques (après Britannicus, en 2004). Brigitte Jaques-Wajeman est connue pour son travail sur les pièces de Corneille. Elle a mis en scène une dizaine de pièce de cet auteur.

Maisons de repos: pourquoi vieillir coûte si cher ?


Audrey Vanbrabant et Noémie Jadoulle  15/01/2020

BELGIQUE

La Wallonie va transformer 2.266 lits de maisons de repos en lits de maisons de soins. Une bonne nouvelle pour les personnes âgées qui payent cher ces établissements.
La nouvelle mesure adoptée par le gouvernement wallon ne devrait pas coûter un centime aux personnes âgées qui vivent dans les maisons de repos. En revanche, elle améliorera considérablement leur confort de vie. C'est que nous vivons de plus en plus longtemps. D’ici 2070, un Belge sur quatre aura plus de 67 ans. Une évolution qui pousse le gouvernement wallon à préparer la transformation et adapter les établissements actuels pour qu'ils puissent accueillir davantage de nos aînés et dans de meilleures conditions. Dans cette optique, la ministre en charge de la Santé en Région wallonne, Christie Morreale (PS) a annoncé débloquer un financement de 22 millions d'euros, destinés à améliorer 141 maisons de repos. En plus de transformer 2.266 lits de maisons de repos en lits de maisons de soin, un praticien infirmier et un médecin coordinateur devront obligatoirement être présents jour et nuit et des locaux destinés à la kinésithérapie et à l'ergothérapie seront mis à disposition.
©Belga Image