Par Manon Loubet Publié le
Face à un manque d'aides-soignants et d'infirmiers, le CHU de Rouen lance une grande campagne de recrutement à l'été 2021 pour tenter d'attirer de nouveaux professionnels.
![L'hôpital de Rouen (Seine-Maritime) a passé le pic de la troisième vague de Covid-19.](https://static.actu.fr/uploads/2021/05/service-rea-covid-chu-rouen.jpg)
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par Manon Loubet Publié le
Face à un manque d'aides-soignants et d'infirmiers, le CHU de Rouen lance une grande campagne de recrutement à l'été 2021 pour tenter d'attirer de nouveaux professionnels.
Le blog de l'ANVP (Association nationale des visiteurs de prison)
De deux à six personnes peuvent jouer. Le plateau se compose de 52 cases correspondant aux 52 semaines de l’année. À chaque joueur est attribué un pion, qui, comme au Monopoly, avance selon un jet de dé.
La différence avec le Monopoly, c’est que la prison n’est pas l’une des cases, la plus redoutée. C’est l’ensemble du jeu qui s’y déroule. Dans un premier temps, chaque joueur tire une carte, qui indique la peine à laquelle il est condamné. Par exemple : « sévices graves ou cruauté envers les animaux, 2 ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amende » ; ou encore « participation à une association de malfaiteurs, 10 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende ».
Le joueur écrit sur le plateau la date de fin de sa peine, sachant qu’il est présumé être entré en prison le 1er janvier. Puis il calcule les remises de peine auxquels il a droit : 3 mois pour la première année, 2 mois pour les suivantes, sachant qu’elles peuvent être retirées en cas de mauvaise conduite. Une nouvelle date de libération attendue en résulte.
Publié le
Les personnes intervenant auprès des jeunes de 16 à 25 ans dans le Sud-Manche, à partir de Villedieu, sont invitées à participer à des formations de premiers secours en santé mentale pour apprendre à réagir en cas de besoin.
Des formations aux premiers secours en santé mentale sont organisées dans la Manche par l’ARS (Agence régionale de santé), la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie de la Manche), et la MSA (Mutuelle sociale agricole) Côtes Normandes.
Dans un contexte où « plus d’une personne sur quatre est touchée par un trouble psychique, chaque année en France » , ces formations permettent de « reconnaître les premières manifestations ou l’aggravation de troubles mentaux, savoir se comporter de façon adaptée pour entrer en contact avec la personne et gagner sa confiance, connaître les ressources professionnelles et associatives pour l’orienter ou l’aider à s’orienter vers des soins adaptés ».
HAFID AZZOUZI 14 JUILLET 2021
ALGErie
La schizophrénie a fait l’objet d’une thèse de doctorat en sciences médicales soutenue, samedi, à la faculté de médecine de Tizi Ouzou (UMMTO). Ce travail de recherche élaboré par le Dr Souhila Seklaoui s’articule sur des approches épidémiologiques, données sociologiques et abords thérapeutiques de la schizophrénie au niveau du service psychiatrie du CHU de Tizi Ouzou et à l’EHS Fernane Hanafi de Oued Aïssi, dans la même wilaya.
Cette étude réalisée sur une période de deux ans (1er janvier 2015 au 31 décembre 2016), a porté sur un échantillon de 1198 patients, dont 407 (33,97%) ayant consulté CHU Nedir Mohamed et 791 (66,02%) à l’EHS de Oued Aïssi. L’objectif est d’analyser la réalité épidémiologique de la maladie en question à travers les patients. Selon la même étude, les jeunes (âgés de moins de 45 ans) sont les plus touchés par la schizophrénie. «Ils sont majoritairement de sexe masculin (69,9%), de statut matrimonial célibataire (59,10%) et vivant avec leurs parents (97,2%)», a fait savoir le Dr Seklaoui devant un jury composé du Pr Abès Ziri, directeur de thèse, le Pr Mohamed El Amine Bencharif, président, et le Pr El Hamid Adja, ainsi que le Pr Madjid Tabti et le Pr Kamel Saïdene, membres du jury.
QUEBEC
BENOIT GAREAU, JESSICA RASSY ET JOHANNE RIOUXRESPECTIVEMENT PRÉSIDENT DU GROUPE ESPACE SANTÉ, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS EN SANTÉ MENTALE (AQIISM) ET MÉDECIN-PSYCHIATRE
Publié le 17 juillet 2021
La campagne de vaccination contre la COVID-19 qui bat son plein depuis quelques mois connaît un succès inespéré et laisse présager des jours meilleurs. Toutefois, cette pandémie pourrait laisser dans son sillage de nombreuses cicatrices.
Au début de la crise de la COVID-19, les Centers for Disease Control and Prevention américains avaient lancé un cri d’alarme. Des études rapportaient qu’une large proportion d’adultes montraient des états ou des comportements de santé mentale qui pouvaient inquiéter et que 11 % avaient sérieusement envisagé le suicide. Un journaliste du New York Times allait même jusqu’à annoncer une quatrième vague de pandémie de santé mentale. L’isolement, la distanciation, l’insécurité financière, les problèmes de consommation et la peur d’attraper la maladie ont pu exacerber chez un grand nombre d’individus des problématiques de santé mentale.
Or, plus récemment, dans un texte du Atlantic Monthly*, un groupe de travail sur la santé mentale donne un son de cloche différent. Après revue de littérature, ces derniers ont noté que la détresse psychologique tant appréhendée ne s’est pas matérialisée. Les niveaux de problématiques de santé mentale dans la population sont rapidement redescendus à des niveaux prépandémiques dès l’été 2020.
Vendredi 16 Juillet 2021
Il n'est pas rare de voir dans l'agglomération de la capitale des personnes malades mentales qui errent ici et là, à la grande insensibilité de la population. Ces personnes dont l'histoire de vie a été assombrie par un évènement peuvent représenter un danger autant pour elles que pour les autres. Une situation qui devrait attirer l'attention des acteurs de la société civile.
Si la situation de maladie mentale est très éprouvante autant pour la personne qui la vit mais aussi pour ses proches; il se trouve qu'à Brazzaville au Congo, l'aspect social de cette maladie est lui aussi très inquiétant.
Des hommes et des femmes, d'un âge mature ou jeunes, se retrouvent à la rue à l'abandon et ne bénéficient d'aucune forme de soins. Bien que le service de psychiatrie du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville(CHU-B) soit fonctionnel, il ne se trouve malheureusement pas en mesure, seul, d'endiguer ce phénomène.
MA TÊTE ET MOI Les garçons souffrant d’anorexie sont moins diagnostiqués que les filles, notamment en raison du tabou et de la méconnaissance autour de ce trouble alimentaire chez les hommes
Après des années d’entraînement acharné, Thomas se fait virer de son centre de formation de football. L’adolescent de seize ans qui se rêvait joueur professionnel se réfugie dans le sport qu'il pratique à outrance. Il court et pousse de la fonte trois à cinq heures par jour et commence à supprimer le gras de son alimentation. Le garçon maigrit et se renferme sur lui. Ni son entourage, ni ses médecins ne décèlent les symptômes de l’ anorexie. Pourtant, il en coche toutes les cases. Thomas n’est pas un cas à part : ce trouble alimentaire est plus difficilement décelé chez les hommes. Ce diagnostic tardif peut avoir des conséquences dramatiques.
Contrairement aux autres troubles des conduites alimentaires (TCA), les garçons sont moins concernés par l’anorexie que les filles. Ils représentent 10 % des personnes souffrant de cette pathologie. « Les troubles alimentaires surviennent sur des vulnérabilités psychogénétiques (psychiques, biologiques, hormonales) et celles-ci concernent davantage les femmes », explique Corinne Blanchet, médecin à la Maison de Solenn-Hôpital Cochin-APHP et vice-présidente de la Fédération Française Anorexie Boulimie ( FFAB). « Le facteur environnemental, avec les injonctions à la minceur qui pèsent davantage sur les filles, doit aussi être pris en compte. » Mais le chiffre de 10 % serait sous-évalué selon la médecin car le diagnostic est plus difficile à poser chez la gent masculine.
« Près d’un garçon sur deux qui souffre d’anorexie présentait un surpoids ou une obésité avant l’épisode anorexique », précise Corinne Blanchet, avant de rappeler que ce trouble alimentaire est multifactoriel. Pour eux, tout commence par un régime, qui peut paraître légitime aux yeux de l’entourage ou des médecins. « Sauf que ce régime s’emballe et c’est l’entrée dans l’anorexie. » C’est le parcours qu’a vécu Luca, 22 ans, ancien petit garçon « rond ». Pour s'« améliorer physiquement », il augmente sa cadence sportive et se met à manger plus sainement. « Progressivement j’ai trouvé du réconfort dans le fait de maigrir ». A 14 ans, il perd vingt kilos en quatre mois.
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par Erwan Cario. publié le 18 juillet 2021
Au Salon des jeux vidéo de la Porte de Versailles, à Paris, en octobre 2010. (Stephan Zaubitzer/Hans Lucas)
Du jeu vidéo, on connaît les univers dans lesquels voyagent les personnages. Ils ont été visités, parcourus, et ils ont même fait l’objet de recherches très sérieuses. Mais les univers dans lesquels évoluent les joueuses et les joueurs, on les connaît moins. Dans un ouvrage collectif et interdisciplinaire – sociologie, géographie, linguistique, philosophie, etc. – intitulé la Fin du Game ?, neuf chercheuses et chercheurs se sont approchés au plus près des pratiques du jeu vidéo en France pour essayer de comprendre comment et pourquoi on joue. Nous avons discuté avec trois d’entre eux, Hovig Ter Minassian, enseignant-chercheur en géographie à l’université de Tours, Manuel Boutet, sociologue et maître de conférences à l’Université Côte d’Azur et Samuel Coavoux, sociologue et chercheur associé au Cerlis à l’Université Paris V.
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16 / 07 / 2021
On constate des formes de dérives dans l’écriture des notices biographiques et des cartels des artistes d’art brut en général et des artistes handicapés psychiques ou mentaux notamment.
Mis en ligne le 18/07/2021
Si l’on prête de nombreux bénéfices à la méditation à l’occidentale, inspirée du bouddhisme, elle peut dans certains cas favoriser anxiété et dépression.
Jusqu’en 2015, les trois quarts des études portant sur la pratique de la méditation n’évaluaient pas ces potentiels effets indésirables. C’est le constat dressé en 2018 par une quinzaine de chercheurs, appelant dans un article de la revue Perspectives on Psychological Science à prendre en compte cette dimension. Et ce, à un moment où la méditation se fait une place de plus en plus importante dans les salles de classe comme dans les open space et sur nos smartphones.
Par Bernard GROLLIER Publié le 20 juil. 2021
Les travaux de construction d'un nouveau centre de l'Etablissement public de santé mentale de La Réunion viennent de commencer près de Saint-Denis. L'EPSMR investira une cinquantaine de millions d'euros dans les années qui viennent pour moderniser ses structures.
L'Etablissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) a confié à CBo Territoria la construction de ses nouveaux locaux dans le quartier de La Mare (Sainte-Marie, près de Saint-Denis). Le bâtiment de 3.100 m2 répartis sur quatre étages fait l'objet d'une vente en l'état futur d'achèvement, pour 11,6 millions d'euros. Livré début 2023, il accueillera une soixantaine de professionnels et abritera notamment des centres médico-psychologiques pour adultes et enfants, un centre d'accueil thérapeutique à temps partiel ou encore un hôpital de jour. Quelque 1.500 patients sont identifiés dans la zone qu'il couvrira.
Capital
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(AOF) - Orpea a réalisé mardi soir son point d’activité au titre du deuxième trimestre 2021. Ainsi, le spécialiste de la prise en charge de la dépendance (maisons de retraite, cliniques de moyen séjour et de psychiatrie et maintien à domicile) a publié un chiffre d’affaires de 1,04 milliard d’euros, en hausse de 12,8% sur un an. En organique, la croissance est de 9,8%.
" Cette solide dynamique a été alimentée par une remontée générale des taux d'occupation dans l'ensemble des zones géographiques, avec notamment une forte accélération sur le mois de juin dans les maisons de retraite, qui enregistrent un record historique du nombre d'admissions ", explique Orpea.
Cela lui permet de réaliser un chiffre d'affaires de 2, 07 milliards d'euros sur l'ensemble du premier semestre 2021, soit une progression de 8,6% à données publiées et de 5,2% en organique.
Publié le 19 juillet 2021
Un homme s’effondre en larmes à l’extérieur de l’hôpital public de Mateur, au nord de la Tunisie. Cet homme, c’est le directeur de l’établissement de la ville. Epuisé, désarmé, il ne peut retenir ses pleurs alors que, à l’intérieur, les patients atteints du Covid subissent une dramatique pénurie d’oxygène. Des images bouleversantes à découvrir dans la vidéo ci-dessous.